Restituons le contexte : les inquiétudes des utilisateurs de
MySQL soulevées il y a de nombreux mois s'étaient avérées justifiées lorsqu' Oracle annonça une augmentation de ses tarifs de support.
Ce n'était qu'un aperçu de
tous les dégâts et déceptions qu'allait causer Oracle auprès du logiciel libre, puisque s'ensuivit l'arrêt du développement ouvert d'OpenSolaris. L'éditeur décida de ne distribuer le code source qu'après la sortie d'une version majeure et de ne plus permettre un développement ouvert continu et permanent. Aujourd'hui existent deux forks de ce système d'exploitation : OpenIndiana et IllumOS.
La série noire continua avec la mésentente des développeurs d'OpenOffice et d'Oracle. S'ensuivit la décision de bon nombre des développeurs d'OpenOffice de quitter le projet et de créer un « fork »,
LibreOffice, histoire de se libérer de l'emprise d'Oracle sur le logiciel.
Tous ces évènements n'ont pas inquiété Oracle, qui a décidé de continuer sur sa lancée. Cette fois, c'est Java qui est concerné : Oracle a refusé d'accorder une licence suffisamment permissive à la fondation Apache pour qu'elle puisse continuer à implémenter librement les prochaines versions des spécifications de Java.