Que pensez-vous de cette phrase ?
"En effet, dans l'exemple des communautés de développement de logiciels Open Source, on peut penser que l'intérêt pour la technique peut parfois prendre le pas sur l'objectif final du développement. L'expérimentation d'un nouvel outil suscite ainsi souvent un fort sentiment de curiosité et une envie d'expérimentation. "
Avez-vous des données objectives pour infirmer ou confirmer ce point de vue ?
# Quand j'ai vu ...
Posté par Gyro Gearllose . Évalué à 2.
Je me suis dit, tiens, ils ont développé un truc, mais ils (les développeurs) ne savent même pas quoi en faire.
De même avec cette news, encore en première page :
http://linuxfr.org/2006/11/09/21587.html
Il semblerait qu'une nouvelle technologie ait été développée, (si j'ai bien compris, c'est unbinding Java à la bibliothèque Qt
et l'objet du concours organisé, c'est bien de chercher à quoi donc ça peut bien servir...
Ceci-dit, je trouve quelque part que cette démarche peut s'avérer saine, car elle stimule les efforts de recherches. Le but de ce post est juste d'alimenter le troll, et en aucun cas de dénigrer le travail fait par ces différentes équipes.
# Ca dépend des fois...
Posté par Calim' Héros (site web personnel) . Évalué à 8.
A contrario, il est des fois ou l'objetif final est sublimér tel que ce fut le cas pour VI ou l'on dispose d'un outil extrèmement bien conçu, léger et ergonomique.
D'ailleurs on entre dans des cercles vertueux ou vicieux à la suite de cela.
En ce qui concerne VI, c'est le cercle vertueux du toujours mieux, toujours plus ergonomique, d'ailleurs on voit à peine ces modifications qui sont peut nombreuses car presque inutiles. Alors que pour Emacs, on y developpe de nouvelles chose juste pour prouver que c'est faisable genre
"-J'suis sur qu'avec Emacs tu peux faire des frites
-Non... Tiens, tu vois, google il dit que non"
3 jours après...
"-Voila, ca y est j'ai developper une interface pour ma friteuse pilotable par Emacs, tu vois qu'il peut faire des frites"
Si ce n'est pas l'example parfait du cercle vicieux ca...
[^] # Re: Ca dépend des fois...
Posté par arapaho . Évalué à 8.
Emacs qui prend le filet à patate, les lave, les épluche, les coupe et les fait frire, il est là le vice, car il serait capable de les manger !
[^] # Qui est le plus gros bousin ?
Posté par Nicolas Legrand (site web personnel) . Évalué à 2.
$ emacs -nw haouais.txt
$ vim haouais.txt
$ grep ^Vm /proc/`pidof emacs`/status
VmPeak: 11468 kB
VmSize: 11468 kB
VmLck: 0 kB
VmHWM: 6124 kB
VmRSS: 6124 kB
VmData: 976 kB
VmStk: 204 kB
VmExe: 1340 kB
VmLib: 4320 kB
VmPTE: 20 kB
$ grep ^Vm /proc/`pidof vim`/status
VmPeak: 20640 kB
VmSize: 20636 kB
VmLck: 0 kB
VmHWM: 6472 kB
VmRSS: 6472 kB
VmData: 1228 kB
VmStk: 88 kB
VmExe: 1564 kB
VmLib: 15444 kB
VmPTE: 28 kB
Héhéhé... Vim c'est trop lourd. Et en plus il ne fait ni le café ni les frites !
[^] # Re: Qui est le plus gros bousin ?
Posté par gaaaaaAab . Évalué à 3.
-bash: emacs: command not found
quelqu'un saurait d'ou ça peut venir ? ;-)
bon, j'ai réussi à trouver une autre bécane, en faisant les même manips que toi, ça donne ça :
$ grep ^Vm /proc/`pidof emacs`/status
VmSize: 11944 kB
VmLck: 0 kB
VmRSS: 5672 kB
VmData: 948 kB
VmStk: 204 kB
VmExe: 1324 kB
VmLib: 6256 kB
VmPTE: 36 kB
$ grep ^Vm /proc/`pidof vim`/status
VmSize: 8844 kB
VmLck: 0 kB
VmRSS: 3096 kB
VmData: 1296 kB
VmStk: 88 kB
VmExe: 1804 kB
VmLib: 5308 kB
VmPTE: 32 kB
quelle conclusion en tirer ?
facile, le troll vim/emacs a encore de beaux jours devant lui :p
[^] # Re: Qui est le plus gros bousin ?
Posté par Nicolas Legrand (site web personnel) . Évalué à 1.
Et oui curieusement et contre toute attente Emacs prend moins de place...
[^] # Re: Qui est le plus gros bousin ?
Posté par gaaaaaAab . Évalué à 1.
D'autres part, aucun de nous deux n'a précisé les versions de chaque appli qu'il utilise, ni les options avec lesquelles elles ont été compilées.
Bref, tout ça pour dire que ça fait un peu juste pour affirmer tel éditeur est plus lourd que tel autre.
En vrai, les performances comparées des deux éditeurs, je m'en fous un peu. J'utilise vim parce que j'aime le concept mode édition / mode commande et que j'ai plaisir à m'en servir (il se trouve que c'est mon outil de travail principal).
Sinon, ton commentaire confirme la conclusion de mon commentaire précédent :-)
[^] # Re: Qui est le plus gros bousin ?
Posté par Nicolas Legrand (site web personnel) . Évalué à 1.
Pour tout te dire je m'en fous aussi et j'utilise bien souvent vim. De toute façon j'aurais benchmarké à mort avec les specs, les extensions chargées pour tel type ou tel type de fichier, je me serais clairement fait chier pour rien, parce que ça n'aurait pas été plus convaincant, grâce à la merveilleuse phrase « oui, mais les benchmarks ça veut rien dire m'voyez ».
J'ai toutefois était à plusieurs surpris par la pas si grosse lourdeur d'Emacs que ça comparé à vim/gvim même qu'il pouvait être plus léger. Je tenais donc à en faire part pour souligner l'élégance de la friteuse :-).
# Ce que j'en pense
Posté par Pascal Terjan (site web personnel) . Évalué à 3.
Qu'elle est mal rédigée L'expérimentation d'un nouvel outil suscite ainsi souvent [...] une envie d'expérimentation. :-)
Plus sérieusement, c'est très variable en fonction des gens et des projets. Certains s'amusent à faire des trucs qui déchirent et les recommencent régulièrement sans essayer de sortir un truc complet et vraiment utilisable (genre e17), d'autre sortent des logiciels au code et au système de build pourris mais qui marchent et répondent au besoin des utilisateurs (je ne citerai pas d'exemple même s'il y en a plein).
Sur un projet assez gros et bien géré, je pense qu'il y a une version principale et des gens qui jouent à coté dans leur branche et remontent de temps en temps des nouvelles features ou des améliorations du code.
# Back to technics
Posté par Obsidian . Évalué à 4.
Pour le reste, cette assertion est pour l'essentiel vraie, mais ce n'est pas une relation de cause à effet : l'ouverture et la liberté du code est souvent nécessaire pour qu'un logiciel "s'auto-optimise" par l'entremise de ses utilisateurs, et la volonté de développer et mettre en commun ses ressources a naturellement conduit à initier le mouvement libriste.
Il n'y a pas vraiment d'objectif sous-tendu mais plutôt deux concepts qui vont naturellement de pair.
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