Journal Encore un journal sur le "Cinema Libre"

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10
juin
2008
Bonjour,

Je poste encore un nouveau journal sur le cinéma libre, je prépare un article dessus et j'aimerai avoir quelque retour d'idée pour essayer de renforcer mon article.

Ma question se base sur une des nombreuse réflexion de Matthieu Stumpf sur un journal concernant les Créatives Commons ( que vous trouverez ici : http://linuxfr.org/~akauffmann/26730.html

La personne en question défend l'extension du principe de la GPL (via la licence copyleft) en mettant en avant l'idée de sauvegarde patrimoniale artistique :

Et au fond, c'est la seule forme d'art admissible, l'art étant à la fois un moyen d'expression de l'individu et d'enrichir le patrimoine culturel de l'humanité, demander à son prochain de ne pas utiliser les œuvres qu'on publie pour accomplir ces actes, c'est tout simplement faire affront à la nature même de l'art.

Si j'ai bien cerné l'idée de la conception art libre de copyleft, et même de Créative Commons en plus restreinte, c'est finalement l'exoneration du droit patrimoniale pour les oeuvres qui ont feront le choix ( donc la liberté de pouvoir utiliser, diffuser, copier, modifier des oeuvres musicale, cinematographique et picturale).

Dans l'intervention de cette personne, il me semble qu'il ait un grave amalgame libre / gratuit.

Si je crée une oeuvre cinématographique, je le rend libre. Imaginons, c'est un court métrage de 5'' avec des belles images.
Je le vend 1 500 euros.

Est ce que les défenseurs de la licence libre artistique qualifieront mon œuvre de libre ?

En vous remerciant d'avance des avancés que vous pourriez apporter à mon article.
  • # je ne pense pas

    Posté par  . Évalué à 1.

    Car l'œuvre doit être librement accessible par ailleurs.
    Tu pourrais commercer avec une distribution de ton œuvre (en incluant des bonus, du support, des goodies etc...).
    Assimile l'œuvre au noyau
    et la distribution de l'œuvre à Fedora, Mandriva, RedHat ou Debian (je ne crois pas en avoir oublié)

    Il faut donc bien différencier œuvre et distribution de l'œuvre.
    Et c'est là où on se rend compte que pour "l'art picturale" (c) , cela est beaucoup plus difficile:
    Ce serait quoi une distribution de la Joconde (je parle d'une distribution de la joconde, pas une distribution d'une copie de la Joconde qui n'est pas l'original)

    En fait, je crois que c'est très complique avec certains art, car le produit est matériel, contrairement au logiciel qui est virtuel.
    • [^] # Re: je ne pense pas

      Posté par  . Évalué à 2.

      Si je cerne bien, si je rend mon oeuvre libre, je peux faire payer pour cette liberté. Comme on paye pour un CD dans la production rempli de son, pour les utiliser autant de fois qu'on veux (exoneration des droits d'utilisatio quoi).

      Si je rend la distribution libre, c'est à dire liberté de diffusion (exonération des droit de diffusions), de copie etc... ou puis je rentabiliser la production de mon oeuvre ? et "pire" comment puis-je en vivre ?

      Si je rend mon oeuvre libre de modification, je peux pourtant faire payer mon oeuvre (et 1500 euros pour un court métrage modifiable, je peux vous certifier que c'est bien peu pour la moyenne). toute personne qui fera l'acquisition pourra le modifier à volonté, recréer le film, prendre des extraits etc...

      Vous voyez ou je veux en venir ?
    • [^] # Re: je ne pense pas

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      La Joconde distribuée ? De toute façon LHOOQ !


      (d'ailleurs c'est un exemple de ce qu'on peut faire avec des œuvres libres même si pour la Joconde elle était tombée dans domaine public)
      • [^] # Re: je ne pense pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Il me semble qu'il y a un type qui s'est pris une amende pour avoir pissé dans "l'urinoir" de Duchamp. M'est avis que ça l'aurait fait bien rire.
        Petit apparté : la musique blues se fonde depuis ses débuts sur le concept du libre, on peut même dire qu'elle à inventé la GPL. Un morceau écrit par un inconnu, repris, repris, repris et finalement chanté par les Stones qui se font des c**** en or !
        Je ne suis pas noir et pourtant je chante le blues avec l'accent toulousaing, mais j'veux qu'on me paye pour ce plagiat !

        Effectivement c'est un principe universel dans "l'Art" de faire des citations, ce qui permet, aux amateurs, de créer des réseaux neuronaux complexes et finalement de produire de la dopamine : absoluement nécessaire pour contrôler notre niveau d'adrénaline.

        Restons dans la pensée duchamp-dusignène : c'est toujours le spectateur qui fais l'oeuvre ; et certainement pas l'industrie : elle n'est qu'un moyen.

        Rrose Sélavy

        « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

    • [^] # Re: je ne pense pas

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      La licence art libre à cela de très bien qu'elle peut aussi bien s'appliquer à des œuvres matérielles que virtuelles. Cela dit, la licence t'offre par défaut le droit de copier l'œuvre et d'exercer des modifications et autres sur ces copies, pas sur l'original (mais l'auteur peu éventuellement te donner le droit de modifier l'original).

      Bref le mieux c'est encore de lire la licence : http://artlibre.org/licence/lal/
      • [^] # Re: je ne pense pas

        Posté par  . Évalué à 2.

        Et donc, qui de ma question ?
        • [^] # Re: je ne pense pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Quoi la "distribution" d'une œuvre? Bah c'est à partir du moment où l'auteur cède son œuvre à une tierce personne.
        • [^] # Re: je ne pense pas

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ben ... Rien ne T'interdit de vendre TON œuvre au prix que TU veux.
          La subtilité, c'est que, celle-ci étant libre, rien ne M'interdit de vendre TON œuvre au prix que JE veux.
          Rappelons-nous que RMS vendait des copies de DAT contenant les sources d'Emacs.

          Cela dit, il est vrai qu'il semble y avoir un consensus au sujet du prix que l'on peut demander pour une copie sur support, prix qui doit être raisonnable, mais il faut bien admettre que ça reste flou.
          • [^] # Re: je ne pense pas

            Posté par  . Évalué à 2.

            Euh non, le coût du support, c'est pour que ça ne coûte pas d'argent au concepteur d'envoyer son code à l'utilisateur ...
  • # Rhooo!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Il n'y a qu'un seul «t» à mon prénom. :)

    Je te rassure, je ne fais pas d'amalgame libre/gratuit, très loin de là.

    Si avec quelques personnes nous avons créer l'association culture-libre, c'est bien parceque je ne fais pas cette amalgame.

    D'ailleurs j'ai envoyé quelques mails à des acteurs tel que InLibrioVeritas, Dogmazic ou encore jamendo, pour leur demander si ils accepteraient d'ouvrir des plateformes où ils ne mélangent pas libre et gratuit (par exemple libre.nom.tld), pour que sur le site de notre asso nous puissions faire référence à eux sans pour autant encourager l'amalgame libre/gratuit.

    Tu peux publier des œuvres au prix que tu veux, si tu les publies sous les conditions d'une licence libre, elles sont libres.

    Sinon à mon avis tu veux parler de la licence art libre, il n'existe pas à ma connaissance de «licence libre artistique», mais ce terme fait furieusement penser à la «licence artistique» utilisé par les mongeurs de perl, qui en plus est une licence libre pour autant que je sache. Donc fait attention aux mots que tu utilises, histoire de ne pas créer encore plus d'amalgames. :)

    Voila, tu peux aussi poser tes questions sur la liste de diffusion copyleft_attitude at april point org, parceque mon avis n'est pas celui de toutes les personnes qui font partie de ce mouvement (même si bien évidemment, c'est moi qui ai raison ;P).
    • [^] # Re: Rhooo!

      Posté par  . Évalué à 2.

      Tu peux publier des œuvres au prix que tu veux, si tu les publies sous les conditions d'une licence libre, elles sont libres.

      Donc, une personne qui diffuserai/ Reproduirai (au sens législatif du terme) / modifierai mon oeuvre sans l'avoir acheté serait donc en tort.

      Sinon à mon avis tu veux parler de la licence art libre, l n'existe pas à ma connaissance de «licence libre artistique».

      Je parle de la licence copyleft, qui s'auto-intitule licence art libre
      http://artlibre.org/
      • [^] # Re: Rhooo!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


        Donc, une personne qui diffuserai/ Reproduirai (au sens législatif du terme) / modifierai mon oeuvre sans l'avoir acheté serait donc en tort.

        Oui.

        Sauf si elle l'a obtenu légalement d'une personne qui l'a acheté sous les conditions d'une licence libre, et donc avec la possibilité de redistribuer des copies sous les mêmes conditions.
        • [^] # Re: Rhooo!

          Posté par  . Évalué à 2.

          Sauf que,

          L'acquisition de la licence libre, ne l'autorise pas forcement à la commercialisation de cette même licence.

          Ce que je veux dire, c'est qu'il peut

          - distribuer
          - copier
          - modifier

          Mais en aucun cas, ne peut prêtendre à offrir voir vendre une licence libre. Il peut distribuer : commercialisation / ou copie simple du film, le diffuser (salles, télévision etc..), le modifier pour en faire un "fork".

          Mais il ne peut pas "vendre une licence libre". Il est mon "client", et ne peut pas créer lui "un autre client de licence". Il obtiens juste une exploitation libre de l'oeuvre.

          SAUF si, il crée son fork - donc qu'il crée un produit artistique nouveau (chose qui peut être aprécié par la compétence d'un juge en cas de litige) et dans le quel cas, il pourras vendre une licence du produit toujours sous sa licence libre.
          • [^] # Re: Rhooo!

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            En fait ce n'est pas l'application des licences libres à d'autres domaine que le logiciel que tu ne saisies pas. Tu ne comprends pas le principe d'une licence libre, tout simplement.

            Tu devrais lire la licence art libre, tu verras que oui elle te confère le droit d'offrir les mêmes libertés sur des copies de l'œuvre que celles que t'a conféré l'auteur.

            Il n'y pas besoin que la copie est un caractère originale pour ça.

            Et tu ne vends pas une licence libre. Tu vends la copie d'une œuvre sous les conditions d'une licence libre. Vendre une licence, ça voudrait dire que tu vends une copie du texte de la licence.

            Bref, je veux bien répondre à tes questions, mais tu pourrais au moins faire l'effort de lire une licence libre avant de t'aventurer à dire ce que tu penses qu'elle confère comme droit ou pas.

            Et tu pourrais aussi faire l'effort de te relire et de réfléchir à ce que tu écris, «vendre une licence libre» c'est vraiment maladroit comme formulation.
            • [^] # Re: Rhooo!

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je pense que tu devrais relire, et comprendre ce que je te dis en fait.
              Je connais bien la GPL, je connais très bien la copyleft. Et je connais de nombreux exemple de logiciel qui se vende avec une licence libre et qui ne confère pas le droit d'offrir ce logiciel en licence libre "publique".

              L'obligation de la liberté dans mon exemple se retrouve dans le fait que si mon client fait une seconde utilisation de la création (fork en autre terme), il sera OBLIGE de le vendre sous sa licence libre (c'est a dire exoneration des droit sur diffusion/copie et autorisation des modifcation).

              Alors oui, rien ne m'empèche de vendre UNE copie qui ensuite s'autodiffusera via l'acheteur tiers (comme on a vendu le code de Blender finalement), mais c'est raporter l'idée à un travail de mécène : une personne achète l'oeuvre et ensuite la met en domaine publc (sans même passer par les licences libres, ça n'a plus d'interet réel).

              Dans ce moi, je j'ai aucun interet à mettre un licence libre payante puisque le premier acheteur sera le dernier. Autant que je mette comme condition de recherche une financement sur production avant de l'offrir au domaine publique.
              • [^] # Re: Rhooo!

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


                Je connais bien la GPL, je connais très bien la copyleft. Et je connais de nombreux exemple de logiciel qui se vende avec une licence libre et qui ne confère pas le droit d'offrir ce logiciel en licence libre "publique".

                Une licence qui ne te permet pas de partager une œuvre sous les mêmes conditions, ce n'est pas une licence libre.

                Mais bon, je veux bien que tu me donnes un de tes nombreux exemple pour que je puisse te démontrer que ce n'est pas des licences libres.


                Alors oui, rien ne m'empèche de vendre UNE copie qui ensuite s'autodiffusera via l'acheteur tiers (comme on a vendu le code de Blender finalement), mais c'est raporter l'idée à un travail de mécène : une personne achète l'oeuvre et ensuite la met en domaine publc (sans même passer par les licences libres, ça n'a plus d'interet réel).


                Bah non, là c'est un peu comme si tu me disais que au fond la GPL ça sert à rien, autant mettre direct dans le domaine public...


                Dans ce moi, je j'ai aucun interet à mettre un licence libre payante puisque le premier acheteur sera le dernier.

                http://www.blender3d.org/e-shop/product_info.php?products_id(...) voila le lien pour acheter une copie payante d'une œuvre sous licence libre, qui a déjà été vendu à plus d'un exemplaire et que je t'encourage à acheter (si tu as un lecteur DVD).
                • [^] # Re: Rhooo!

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  http://www.blender3d.org/e-shop/product_info.php?products_id(...) voila le lien pour acheter une copie payante d'une œuvre sous licence libre, qui a déjà été vendu à plus d'un exemplaire et que je t'encourage à acheter (si tu as un lecteur DVD).

                  C'est un mauvais exemple, le DVD de blender fourmillent de contenu. Or un film ne peut pas toujours d'entourer d'autant de bonus si "UTILE". L'interet d'un making of/scène coupée est souvent franchement discutable, alors que les bonus de blender sont quand même beaucoup plus attrayant pour ne pas partir de rien en ne téléchargant que le logiciel.

                  Pour les logiciels libre qui nécéssite un achant de licence, il me semble bien que Cedega possède ce principe.
                  • [^] # Re: Rhooo!

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Pour les logiciels libre qui nécéssite un achant de licence, il me semble bien que Cedega possède ce principe.

                    tu confonds licence propriétaire (qui est celle vendue par cedega) et licence libre (celle de wine). Autre exemple ? (allez, je t'aide : MySQL, Qt de TrollTech déjà, autre ? L'analyse du fonctionnement de la en:Dual_license est laissé à titre d'exercice).
                  • [^] # Re: Rhooo!

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Cedega, n'est pas libre, merci.

                    Autre exemple d'œuvre libre dont tu peux acheter une copie :
                    http://www.ilv-edition.com/librairie/leau_depine.html

                    Mais bon, j'imagine que là aussi je ne sais pour quelle raison il s'agit d'un mauvais exemple.
                    • [^] # Re: Rhooo!

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Ne te sens pas obligé d'être méprisant.

                      Alors Méa-Culpa, je n'ai pas d'exemple, et j'en déduirai que je me suis fourvoyé sur la compréhension que j'en ai eu.

                      Cela dit, encore une fois, une oeuvre n'est pas un logiciel.
                      Une oeuvre , et je parle cinematographiquement parlant puisque c'est l'exemple que je connais le mieux n'est pas un logiciel.

                      Un court métrage se finance entre 1000 et 15 000 euros, donc je vous demande pas un modèle économique, mais si je n'applique pas la politique commerciale qui est libre selon moi puisque n'impliquant aucun frais sur diffusion/copie/modification (50% voir plus du revenu d'une oeuvre cinematographique), je vois mal comment je peux au moins rembourser l'oeuvre.
                      • [^] # Re: Rhooo!

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Une œuvre n'est pas nécessairement un logiciel, mais un logiciel est une œuvre.

                        Tu devrais plutôt voir ça avec ralamax qui sont sans doutes les plus expérimentés dans le sujet de la production cinématographique libre, ils sont notamment entrain de produire Varsovie Express sous licence art libre.

                        Je ne cherche pas à être méprisant, cela dit je suis humain. Alors bon, quand je dis que tu devrais te documenter avant d'exposer ton avis et que tu me réponds en citant un exemple qu'une simple recherche wikipedia dément, cela me donne l'impression que tu ne prends pas en compte ce que je te dis, autrement dit que je parle dans le vent, ce qui est un peu irritant.

                        Remarque bien que moi aussi j'ouvre parfois trop vite ma gueule et que je ferais mieux de me documenter d'abord, comme dit je suis humain. Donc au fond si je peux être un peu grincheux sur le moment, je n'en tient pas rigueur sur le long terme parceque toi aussi tu es humain.
                        • [^] # Re: Rhooo!

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Tu devrais plutôt voir ça avec ralamax qui sont sans doutes les plus expérimentés dans le sujet de la production cinématographique libre, ils sont notamment entrain de produire Varsovie Express sous licence art libre.

                          C'est a partir de ce site que j'ai commencé mon article. J'ai posté une explication de ma pensée sur framasoft.
                          http://www.framasoft.net/article4694.html#comments68570
                          • [^] # Re: Rhooo!

                            Posté par  . Évalué à -4.

                            Matthieu Stumpf a toujours raison, et détient la vérité absolue sur tout, et tout ce qui n'est pas de cette vérité, c'est de la merde..
                            Mais chut, il ne faut rien dire
                            Enfin bon, le mieux est de ne pas perdre de temps avec des personnes qui cherchent systématiquement à se rassurer et à se prouver qu'ils en ont une plus grosse que les autres.
                            • [^] # Re: Rhooo!

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              Ah ΠαζαΠατα et sa passion qu'il a de m'ériger une image d'être suprême de la malveillance. Tu me dis si tu as besoin d'une photo ou d'une touffe de cheveux pour un quelconque rituel occulte ou mettre sur ton jeux de fléchette. :)

                              Fais attention à force de t'acharner je vais finir par me croire important. :D

                              Au fait j'attend toujours une réponse qui m'indique où je tiens les propos que tu me prêtes : https://linuxfr.org/~jadatux/26753.html#938847
              • [^] # Re: Rhooo!

                Posté par  . Évalué à 2.

                Et je connais de nombreux exemple de logiciel qui se vende avec une licence libre et qui ne confère pas le droit d'offrir ce logiciel en licence libre "publique".

                Je suis curieux de connaitre le nom de ce logiciel sous licence libre qui ne confère pas le droit d'offrir ce logiciel en licence libre.


                Sinon Mathieu n'a parler a aucun moment de modèle économique (il me semble).

                Il reste a trouver/prouver que l'art libre à un modèle économique viable (et a mon avis c'est plus facile pour les arts vivants que les arts numérique).
                • [^] # Re: Rhooo!

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Il reste a trouver/prouver que l'art libre à un modèle économique viable (et a mon avis c'est plus facile pour les arts vivants que les arts numérique).

                  C'est également mon avis, et j'élargirai la notion de "art vivants" à "performance artistique".
              • [^] # Re: Rhooo!

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Et je connais de nombreux exemple de logiciel qui se vende avec une licence libre et qui ne confère pas le droit d'offrir ce logiciel en licence libre "publique".

                exemple ou précise un peu ? parce que dit comme cela, tu te contredis un peu. Une licence libre confère par nature le droit d'offrir sous des conditions libres ce que l'on a reçu.

                une personne achète l'oeuvre et ensuite la met en domaine publc (sans même passer par les licences libres, ça n'a plus d'interet réel).

                hum ? Le droit d'auteur s'applique : le passage dans le domaine public n'est possible qu'au travers d'une licence (en France en tout cas, le domaine public concerne les oeuvres sur lesquelles les "droits" accordés ont expiré) et c'est l'auteur initial qui décide de cela, au besoin au travers d'un contrat avec celui qui le finance, mais celui qui a acheté ne peut pas par défaut le mettre dans le domaine public ou assimilé sans consentement de l'auteur.
                Tu peux lire http://faq.tuxfamily.org/License/Fr qui est générique et donne quelques liens pour approfondir, mais le mieux reste déjà de lire les licences par soi-même dans le texte aussi et comprendre dans quel cadre elles s'appliquent.

                Dans ce moi, je j'ai aucun interet à mettre un licence libre payante puisque le premier acheteur sera le dernier.
                Pourquoi cela serait le dernier ? gcompris qui est un logiciel libre est payant sous windows, rien n'empêche ceux qui l'ont acheté de le mettre à disposition, ce n'est pourtant pas ce qui arrive (par respect pour l'auteur la plupart du temps).
                Généralement, tu fais du libre pour le libre il ne faut pas trop chercher plus loin, il y a tellement d'explications qui dépendent de chacun (volonté de se faire connaître, satisfaction de "laisser une trace", produit d'appel, volonté de travailler collaborativement et j'en passe...).

                Pour l'interrogation initiale de ton journal, oui tu peux vendre ton oeuvre 1500 euros sous une licence libre, tu peux même la vendre plusieurs fois (autant que d'acheteurs). Ceux qui te l'ont acheté peuvent même la redistribuer gracieusement ou le prix qu'ils veulent (15000 euros si ça leur chante), les aspects libre et commercial étant orthogonaux. Tu confonds visiblement domaine public et libre, mieux vaudrait que tu approfondisse encore un peu ;-)
            • [^] # Re: Rhooo!

              Posté par  . Évalué à 1.

              Si tu pouvais faire une petit effort pour te relire aussi, ca te permettrait peut-etre de corriger les abominables fautes d'ortographe et de grammaire qui m'écorchent les yeux. Merci.
            • [^] # Re: Rhooo!

              Posté par  . Évalué à 3.

              je pense qu'il voulait parler de la "licence d'exploitation", pas du texte de la licence.

              Je trouve vos licences bien compliquées. À ce propos je vous soumets une petite poésie, sous licence BSD bien entendu :)

              Fuyez braves petites drosophiles,
              Lorsque dans cet air cristallin,
              Résonne la voix du technophile,
              Sous prétexte de faire un calin,
              Pendant que son noyau compile,
              Il vous causera d'un truc crétin,
              et parfois franchement débile.

              Fuyez car si la liberté n'a pas de prix,
              Votre temps en revanche n'est non plus infini,
              Et puis quand vous jugerez la taille du calibre
              Vous vous demanderez si c'est bien ça le libre ?


              (allez, désolé pour les mots, je le pense pas forcément comme ça, mais fallait bien que cela rime !!)

              Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

  • # Question oubliée

    Posté par  . Évalué à 2.

    Il y a encore une question que j'ai oublié de mentionner.

    Pouvez-vous me donner un lien d'un film "libre" (ou court métrage)

    Par court métrage/films, j'entend que le film soit d'assez bonne qualité pour être projeté (au sens mise en scène, technique etc...). Pour éviter que le principe soit utilisé dans le cadre d'une promotion buzz plus que par soucis éthique.
    • [^] # Re: Question oubliée

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      C'est encore en phase de production mais ça à le mérite d'exister :
      http://www.varsovie-express.com
      • [^] # Re: Question oubliée

        Posté par  . Évalué à 2.

        Oui, j'aurai du précisé "terminé".

        Je ne crois pas a ce projet, et si il aboutissent, je pense que le coté libre sera un leur. Il auront finalement constitué une équipe, comme une équipe de production normal, sauf que les gens seront moins responsabilisé par une sorte de statut flottant de simple contributeurs.

        Ca, c'est pour la production. Pour la post-production, j'ai du mal a imaginer comment ils vont mettre les rush's en libre téléchargement. Sachant que pour un récent court métrage que j'ai réalisé, il aurait fallu 3/4 DVD, et qu'il ne durait que 5 min.
        • [^] # Re: Question oubliée

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Pour le libre téléchargement de rush, je suis assez d'accord, à l'heure actuelle où tout le monde n'a pas encore fibre optique et des tera-octets d'espace disque.

          Ce qui me paraîtrais le plus réaliste c'est d'envoyer des copies sur cassette numérique ou blue-rays etc.

          Maintenant il n'y a pas que la possibilité de refaire la postproduction. N'importe qui peut refaire une reprise totale du film, avec d'autres acteurs, d'autres perspectives, d'autres moyens.

          Rien ne m'empêche de reprendre largement le scénario en l'adaptant un peu et de faire une œuvre qui s'intitulerais "Ligne direct vers Souffelweyersheim" et de filmer le tout avec une petite caméra-dv. :)
          • [^] # Re: Question oubliée

            Posté par  . Évalué à 3.



            Maintenant il n'y a pas que la possibilité de refaire la postproduction. N'importe qui peut refaire une reprise totale du film, avec d'autres acteurs, d'autres perspectives, d'autres moyens.

            Rien ne m'empêche de reprendre largement le scénario en l'adaptant un peu et de faire une œuvre qui s'intitulerais "Ligne direct vers Souffelweyersheim" et de filmer le tout avec une petite caméra-dv. :)


            Oui mais l'interet pour quelqu'un qui aime crée des court métrage est quasi-nul. Dans ce cas, il suffit de reprendre le concept du scenario, ça s'appelle s'inspirer, et pour ça pas besoin de se formaliser dans une licence, qui est tape à l'oeil - et ç'est là ou je veux en venir : ça devient plus un objet promotionnelle qu'une philosophie.
            • [^] # Re: Question oubliée

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Mouais, être sûr de ne pas être attaqué pour plagiat c'est quand même pas du luxe, mais bon c'est que mon avis.
              • [^] # Re: Question oubliée

                Posté par  . Évalué à 1.

                Tu mets le doigt sur un truc qui me gêne perso:

                Sans cette licence, on peut facilement considérer qu'une oeuvre qui s'inspire fortement d'un scénario existant est du plagiat.
                Avec, on se refuse ce problème, en tous cas l'auteur accepte qu'on reprenne ses idées.

                Ce qui me gêne, c'est en quoi ça favorise vraiment la création ? si tout le monde peut s'inspirer, autant ne plus rien inventer de nouveau (j'exagère, c'est pour bien faire comprendre mon point de vue)
                • [^] # Re: Question oubliée

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  de toute façon grosso modo tout le monde s'inspire de tout le monde.
                  si tu ne pouvait t'inspirer de rien tes créations serait drôlement limitées .
                  de plus même s'il s'inspire de l'existant la plupart des gent quand ils créent quelque chose essayent d'être original.

                  donc je ne pense pas que lever cette contrainte "nullifie" la création
                • [^] # Re: Question oubliée

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Mais la création se nourrit de l'inspiration justement. La différence c'est que des gros comme Disney ont des millions ou a défaut des avocats ce que n'a pas robert sortit de son petit bled paumé. Robert plein de motivations et de bonnes idées aura donc beaucoup plus de mal à s'inspirer du « Roi Lion » que Disney n'en a eu à s'inspirer du « Roi Leo » de Tezuka.
  • # Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je tenais à signaler que dans plusieurs films de Ralamax (qui ont mis en projet un film "totalement" libre comme une licence de gpl :http://www.varsovie-express.com/ ), le droit de modification est banni pour des considérations que j'avais même pas évoquées (artistique, technique etc..)

    Les longs métrages libres déjà existants sont tous des films d’animation ou d’images de synthèse. Nous soutenons pour ces films la démarche consistant à autoriser la modification de l’oeuvre. Certains même, redistribue aussi sous licence libre les modèles 3D du film pour permettre une ré-utilisation. Malheureusement, cela n’est pas possible dans le cas du Bal des Innocents car ce film fait intervenir un paramètre supplémentaire aux films d’animations libres : celui du droit moral des acteurs sur leur image.
    Tous nos acteurs nous ont cédés leur droit à l’image pour faire ce film, mais tous n’acceptent pas que leurs images soient ré-utilisées pour d’autres créations sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle. Il s’agit tout même de leur visage, de leur corps, de leur personne.


    C'est évident. Mes acteurs me laisse le droit d'exploiter leurs images parce qu'ils ont confiance en moi et que je n'en ferai rien de mal (et au pire, ils ont mon numéro).

    ce qui fait donc un autre argument qui fait qu'un film ne peut pas être libre de modification. J'en profite pour rassembler :

    - impossibilité technique : lourdeur du partage rushes, impossibilité de refaire de scène a intégrer sans alterer le film

    - impossibilité ethique : détruit l'envie initiale, l'expression initiale (rien que le montage, bcp n'aime pas le montage contemplatif et préfère le montage expressif), ferait un film qui s'approche d'une volonté d'un autre, une sorte de cinéma a la demande ?

    - impossibilité financière & legislative : un vrai film es cher, le droit à l'image, il faudrais faire un contrat signé pour chaque, or reste le droit moral qui est inalienable et qui peut faire toujours l'objet d'un litige qui peut couter très cher dans le cas d'une reutilisation non appropriée.

    - volonté artistique caduque : je connais personne qui aimerait faire un film a partir d'image déjà tournée, ou deja post-réalisé, quand on fait un film, on veut faire du neuf (sauf dans le cas de la performance et la manipulation numérique).

    Dans le cas de la performance, on peut toujours demander aux artistes sources, au propriétaires des images (parce que c'est un travail de savoir faire des bonnes images) la possibilité de pouvoir utiliser les images. Ca peut se conclure très rapidement si l'entente passe bien.

    Sachant que le droit de citation peut être employé, la jurisprudence est assez précise sur les possibilité que ça donne pour incorporer une scène dans un travail artistique différent.

    Concernant l'envie de refaire un film en changeant le montage, c'est aussi un travail social, demander à l'auteur du film, pour qu'il demande à l'équipe de production, c'est souvent très possible. Mais remonter un film, le changer reste encore une fois à mon sens une performance (refaire du neuf à partir d'un autre) artistique, et ne rentre pas pour moi dans un cadre d'une volonté réel d'un film (puisqu'il s'agit de présenter la performance du changement) , et je suis assez friand de ce genre de travail.

    Même pour moi, les C.C.'s n'ont un sens que dans la bulle internet. SI quelqu'un a envie de diffuser mon film dans une salle pour une raison ou un autre, il m'écris, et il y a peu de chance que je refuse. Pas besoin de faire une froide licence, mes rush, et pusieurs dépot me permette facilement de justifier ma parternité (en plus des acteurs, des gens qui ont donné l'autorisation). Je précise qu'il est copiable, diffusable, mais rien ne changera un vrai contact, et c'est d'autant plus vrai dans le monde du cinema.
    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      - impossibilité technique : lourdeur du partage rushes, impossibilité de refaire de scène a intégrer sans alterer le film

      Belle excuse. Si c'est impossible technique, ben laisse le truc final libre, on verra bien si d'autres ont le même avis que toi... Ou si ils arrivent à en faire quelque chose!

      - impossibilité ethique : détruit l'envie initiale, l'expression initiale (rien que le montage, bcp n'aime pas le montage contemplatif et préfère le montage expressif), ferait un film qui s'approche d'une volonté d'un autre, une sorte de cinéma a la demande ?

      Argument qu'on peut reprendre pour un soft alors : qui a envie que son soft soit utilisé pour faire une bombe nucléaire? N'empèche, mettre une clause "éthique" fait qu'une licence n'est plus libre. Soft ou art.

      - impossibilité financière & legislative

      Argument utilisé par les tenants du logiciel proprio.

      - volonté artistique caduque : je connais personne qui aimerait faire un film a partir d'image déjà tournée, ou deja post-réalisé,

      Si ça n'intéresse personne, ben tu peux faire du libre alors, personne n'utilisera cette liberté peut-être, mais dire "j'interdit un truc parce que personne ne l'utilisera", ça fait franchement rigoler.



      Donc pour résumer tu cautionnes le logiciels proprio, car tu utilises exactement les mêmes recette que les anti-logiciels libres (prix, pas de besoin etc...)

      Je comprend qu'un acteur n'ai pas envie de voir sa tronche sur une oeuvre horrible (genre la photo d'une fille moche en CC reprise pour une pub disant "ca serait pas une bonne idée d'aller voir cette idiote"), et ça ne me dérange pas du tout de voir une oeuvre artistique non libre.
      Mais :
      - Qu'on ne dise pas qu'une oeuvre non modifiable est libre
      - Qu'on ne donne pas des arguments à la con pour justifier cette non-liberté.
      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

        Posté par  . Évalué à 3.

        Aucun rapport, on te parle d'image, tu nous soirs la bombe nucléaire, pourquoi pas la shoah ?
        Exemple: tu prends ta femme en photo en position Manaudouesque, tu dis "la photo sera distribué en CC", et quelques mois plsu tard, t uvois l'image du corps de ta femme (et non ta femme) dans des posture bien étrange.
        Ne pense tu pas qu'elle risque d'être fâchée contre toi?
        Et désolé, mais si on me filme qu'on me dit "maintenant, moi, mais également le monde entier, va pouvoirfaire ce qu'ils veulent de ce film (donc de mon image) sans te payer des royalties", excuse moi mais c'est niet, et je pense que pour une majorité de personne , c'est le cas. Après, reste toujours quelques 2/3 Matthieu Stumpf.


        Un programme , c'est une suite de 0 et d e1, pas une sculpture, et encore moins un film.

        L'art libre est un non sens.

        Et c'est bon, vous pouvez continuer à me lyncher en me mettant probablement un -10
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Un programme , c'est une suite de 0 et d e1, pas une sculpture, et encore moins un film.

          Chacun sa vision de l'art. Pour moi une suite de zéro et de 1 est de l'art, et une sculpture est un bout de caillou qui ne mérite pas qu'on s'y attarde.
          Chacun sa vision, ne fait pas de ta vision une généralité.

          L'art libre est un non sens.

          Je n'ai pas dit le contraire, tu fantasmes.
          J'ai juste dit qu'il ne fallait pas appeler art libre ce qui n'est pas libre (de modification y compris), et qu'il ne fallait pas donner des raisons à la con. Relis, ne ne verras pas un endroit dans mon texte où j'ai écrit que l'art libre a un sens.
          Sinon, tu oublies que l'art peut être juste une image, et je ne vois pas en quoi tu peux dire qu'une image libre est un non-sens.

          Et c'est bon, vous pouvez continuer à me lyncher

          Tu cherches, tu détournes mes phrases pour leur faire dire ce que je n'ai pas dit, et tu insultes les programmeurs en les considérant comme des pisseurs de lignes de code, tu insulte ceux qui font de la musique ou des images libres (ils existent, et pour eux ça a un sens!)
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.


          tu prends ta femme en photo en position Manaudouesque, tu dis "la photo sera distribué en CC", et quelques mois plsu tard, t uvois l'image du corps de ta femme (et non ta femme) dans des posture bien étrange.
          Ne pense tu pas qu'elle risque d'être fâchée contre toi?

          Bah si elle t'a pas donné son accord, je la comprends. Maintenant si moi je distribue une photo de moi et que tu l'utilises pour faire un montage où ma tête sortirais de l'anus d'un mouton, par exemple, tant que l'œuvre résultante est sous licence art libre, ça me va. D'ailleurs même si ça ne me va pas, ce sera tant pis pour moi, quand on accepte un contrat, il s'agit pas de dire ensuite, ah oui mais dans ces conditions là je suis pas d'accord.

          D'abord tu lis le contrat, si t'es d'accord, tu l'acceptes, sinon tu refuses.


          Et désolé, mais si on me filme qu'on me dit "maintenant, moi, mais également le monde entier, va pouvoirfaire ce qu'ils veulent de ce film (donc de mon image) sans te payer des royalties", excuse moi mais c'est niet, et je pense que pour une majorité de personne , c'est le cas.


          Bah c'est cool, personne te force tu vois. :)


          Après, reste toujours quelques 2/3 Matthieu Stumpf.


          Oui c'est vrai, dans mon plan de conquête du monde j'ai décidé de me cloner. Comme je suis un être supérieur en tout point, il vaut mieux que la Terre ne soi peuplé que de moi. :)

          Sinon mon prénom c'est avec un seul «T». Avec deux, c'est comme le saint. Or comme tu le sais moi je suis un peu l'apôtre de l'anté-christ, aussi pour ne pas souiller le nom du saint homme, le pape (sous la pression de quelques viles menaces de ma part) te demande t'implore de ne plus utiliser qu'un seul «T».


          Un programme , c'est une suite de 0 et d e1, pas une sculpture, et encore moins un film.


          Zut alors, qu'est ce qu'il mettent alors sur leur DVD et dans leurs fichiers vidéos?
      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

        Posté par  . Évalué à 2.

        Belle excuse. Si c'est impossible technique, ben laisse le truc final libre, on verra bien si d'autres ont le même avis que toi... Ou si ils arrivent à en faire quelque chose!

        Pour cet argument c'est sur l'inutilité de la démarche, et surtout le fait que par exemple je trouve vraiment l'idée de varsovie express tape-l-oeil et a but promo pour les auteurs initiaux. C'est tout.

        Sachant que l'impossibilité technique, c'est aussi du coté auteur originial. Imaginons qu'il soit impossible de transmettre les rush ou autre chose ? on va l'accuser de faire semblant d'être libre ?

        bientot tu vas me dire que si je monte sous un logiciel proprio, le film n'est pas libre ? puisque finalement tout le monde n'a pas la possibilité d'utilisé un projet sous première pour cause de licence...


        Argument qu'on peut reprendre pour un soft alors : qui a envie que son soft soit utilisé pour faire une bombe nucléaire? N'empèche, mettre une clause "éthique" fait qu'une licence n'est plus libre. Soft ou art.


        Non mais on frole le point godwin là. Ca n'a strictement rien a voir, on parle de concept artistique, de point de vue artistique, pas de fonctionnalisme logiciel. C'est incomparrable, et je suis quasiment sur que tu comprend pourquoi. Et pour moi, navré un logiciel n'est pas une oeuvre en terme general - c'est outils qui sert a faire une oeuvre.

        Argument utilisé par les tenants du logiciel proprio.

        Encore une fois, c'est un glissement qui n'a rien a voir. Financièrement, faire un film coute cher en argent, en temps, en investissement personnel, donc l'idée de refaire un autre film avec quelques modifs de scenario n'a aucun sens a part copier pour le plaisir de copier... hommage ? performance ? Rajoute à ça que tu fais un film pour exprimer quelque chose, tu le fais pour des spectateur... prend ça plutot comme un argument pour les logiciels libre si tu veux absolument faire le lien il vaux mieux participer à un logiciel libre que de refaire entièrement un logiciel proprio.


        Si ça n'intéresse personne, ben tu peux faire du libre alors, personne n'utilisera cette liberté peut-être, mais dire "j'interdit un truc parce que personne ne l'utilisera", ça fait franchement rigoler.


        Sauf que là, c'est toi qui a conclu ça. C'est pas parce que j'ai dit que je trouvais cette licence inutile et un non sens que j'interdirai de gens qui ont envie d'utiliser mes images pour autre chose de le faire. Si quelqu'un vient me le demander, qu'il a un projet précis et que je vois effectivement qu'il y a quelque chose derrière, il y a peu de chance que je refuse... tu extrapoles.


        Donc pour résumer tu cautionnes le logiciels proprio, car tu utilises exactement les mêmes recette que les anti-logiciels libres (prix, pas de besoin etc...)

        Tu extrapoles encore pour ton compte... et a la rigueur si je veux jouer un peu à celui qui accuse l'autre un peu facilement, je pense que j'ai assisté a assez de production de film ( du genre production Fr3 pour diffusion nationnal et ce en assistant producteur et assistant mise en scène - des documentaires pour encore des chaines nationnal) tout en étant un fervent défenseur et amateur des logiciels libre - voir meme de la cutlure libre (regardes mes sites, profit, ma contribution pour la bibliothèque quebecquoise des sciences sociales etc.. ) pour pouvoir t'affirmer que le principe n'est pas applicable au niveau du cinéma, et pire que ç'est un mauvais point pour le libre puisque les gens qui l'utilise à outrance font passé ça comme le premier argument de leurs productions.
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Financièrement, faire un film coute cher en argent

          Argument identique utilisé il y a quelques années pour faire un OS : "Financièrement, faire un OS coute cher en argent"... Et maintenant?

          Si quelqu'un vient me le demander, qu'il a un projet précis et que je vois effectivement qu'il y a quelque chose derrière, il y a peu de chance que je refuse...

          Donc contre le libre : Avec Microsoft, si tu vient leur demander, qu'il y a un projet précis, et qu'ils voient qu'il y a du fric à se faire, il y a peu de chances qu'ils refusent... Le libre, c'est l'épreuve de l'île : si tu meurt, comme tu ne m'as pas autorisé à faire quoique ce soit, comment je fais pour te demander l'autorisation? Le libre, c'est l'autorisation "générique", pas à la tête du client. La tu milites pour une licence proprio, et l'étude au cas par cas avec exactement le même argument. C'est de la reprise d'argument venant des pro-logiciels proprio, c'est assez de voir ceux qui descendent ces arguments dans le logiciel se mettre à utiliser les mêmes tactiques quand c'est ailleurs...

          pour pouvoir t'affirmer que le principe n'est pas applicable au niveau du cinéma, et pire que ç'est un mauvais point pour le libre puisque les gens qui l'utilise à outrance font passé ça comme le premier argument de leurs productions.

          On disait que ce n'était pas applicable au logiciel avant aussi... Comme quoi, ce genre d'affirmation n'a pas trop de valeur dans le temps.
          Sinon, le style de dire que c'est libre comme argument marketing, ça marche aussi pour les logiciels libre, je ne vois pas le problème.
          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

            Posté par  . Évalué à 2.

            Il parle d'art, tu parle Microsoft.
            L'informatique n'est pas un art, au mieux un outil servant à faire de l'art (ou autre chose). Au mieux, la programmation est un art "secondaire".
            Je te renvoie vers la définition d'art de MR Serge Gainsbourg. Pour maitriser la programmation , il n'est nul besoin d'être initié par une tierce personne
            L'informatique, c'est de l'information automatisée, rien de plus.
            Je crois que tu confond quelque chose.
            Je crois que pour toi ,l'œuvre, c'est le film. Ce n'est pas le cas, une œuvre, c'est le film avec les acteurs, avec les pellicules, avec telle prise de vue.
            De l'art libre est techniquement impossible:
            tu devrais reprendre les même acteurs, la même équipe technique, les mêmes prises de vue, ou alors modifier 2/3 choses... mais là, ce n'est plus l'œuvre, mais une copie de l'œuvre.

            Ce que je veux dire, c'est qu'on peux copier un logiciel à l'identique, on ne le peux pas avec les œuvres d'art. On aura donc au mieux une copie, forcément et par définition artistique "moins vrai, moins bonne que l'originale".


            Je n'insulte sinon pas des développeurs, mais j'insulte leur dédain,et de se croire des personnes à part dans la société.
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Faudrais voir ce que tu appels informatique déjà. Parceque l'informatique c'est un terme générique pour les sciences de l'information, ce qui comprends l'infographie par exemple.

              En informatique tout comme en art, tu peux apprendre par des livres ou par des professeurs qui t'initie.

              L'art libre n'est pas techniquement impossible puisqu'il existe, donc à moins d'être nihiliste ta position n'est pas tenable.

              Mon pauvre si tu crois vraiment que les meilleurs œuvres sont les originales, jette vite tous tes films, et tes livres et cours prendre des cours de latins et de grecques pour être en mesure de lire les seuls «vrais» œuvres. Et encore il vaudrait peut être mieux en rester à lascaux..

              Parceque l'art c'est avant tout l'art de repomper comme un sagouin.

              Pour le dédain des personnes qui se pensent à part, tu me fais doucement sourire, parceque ça doit se trouver dans toutes les catégories sociaux professionnel, mais il y en a une où on s'auto-gratifie du nom de «créateur» qui ne manque pas de ce genre d'individu.
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 1.

                Faudrais voir ce que tu appels informatique déjà. Parceque l'informatique c'est un terme générique pour les sciences de l'information, ce qui comprends l'infographie par exemple.

                L'infographie reste une technique informatique, qui peut devenir un art. L'informatique et les logiciels sont l'outils de cet art, et l'oeuvre qui en sort est picturale. Tu joues sur les mots.

                Si tu avais été plus malin tu aurais cité les arts multimedia - interactif mais là l'informatique reste l'outils et l'art : l'assemblage de video/son/et interaction - mais là comme il n'y a plus de passivité, c'est plus une performance qu'on peut executer à souhait.
          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

            Posté par  . Évalué à 2.

            Argument identique utilisé il y a quelques années pour faire un OS : "Financièrement, faire un OS coute cher en argent"... Et maintenant?

            Mais quel rapport avec un film ? aucun.. surtout que GNu/linux n'était pas la copie d'être un autre OS. Un film ça coute trop cher pour juste refaire un film sans y modifier autre chose qu'un pan de scenario comme tu le laissé dire.


            Donc contre le libre : Avec Microsoft, si tu vient leur demander, qu'il y a un projet précis, et qu'ils voient qu'il y a du fric à se faire, il y a peu de chances qu'ils refusent...


            C'est la même chose pour un logiciel libre.. si un projet interresse la fondation mozilla, ou un contribution c'est pour amémliorer leurs logiciel... il y a une génération d'argent derrière qui d'ailleurs "choqué" les prudes de l'économie.. quoi ? mozilla a besoin d'argent ? mais pourquoi faire ?

            Le libre, c'est l'épreuve de l'île : si tu meurt, comme tu ne m'as pas autorisé à faire quoique ce soit, comment je fais pour te demander l'autorisation?

            Il y a toujours des endroits, et quand tu es "artistes", tu prévois ce genre de cas - tes proches sont au courant de ta philosophie, meme si tu l'as pas écris. En tout cas pour la diffusion copie.

            Le libre, c'est l'autorisation "générique", pas à la tête du client. La tu milites pour une licence proprio, et l'étude au cas par cas avec exactement le même argument.

            Dans la propriété intellectuelle notamenent artistique, tu as le droit moral, et ça, licence ou pas licence libre, utiliser mes images ou les diffuser dans un cadre qui est contraire mon éthique sera punissable si elle entraine un problème de sens. Et quand tu fais des fait a partir de mes images, rien que le fait de m'en parler me vient naturellement d'être ouvert plutot que se planquer derrière son anonymat et rien demandr.

            il en va de même pour les logiciels libre, on en parle toujours au contributeur, rien que pour integrer sa participation.

            c'est assez de voir ceux qui descendent ces arguments dans le logiciel se mettre à utiliser les mêmes tactiques quand c'est ailleurs...

            Comme c'est assez " .. " de voir que les hystérique de la GPL sont incapable de comprendre qu'il ne connaissent pas assez un domaine pour comprendre que y extrapoler froidement une philosophie serai un non sens.
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


              Mais quel rapport avec un film ? aucun.. surtout que GNu/linux n'était pas la copie d'être un autre OS

              Gnu's Not Unix ?


              Il y a toujours des endroits, et quand tu es "artistes", tu prévois ce genre de cas - tes proches sont au courant de ta philosophie, meme si tu l'as pas écris. En tout cas pour la diffusion copie.


              Non, non tu as pas compris. Là tu parts dans l'optique qu'il y a quelque part un indice qui te dit à qui t'adresser. En plus si il faut faire ça pour toutes les personnes qui participent au film, tu comprends tout de suite mieux pourquoi c'est irréaliste. Et il suffit qu'il y en ai juste un qui dise non, et hop tu l'as dans l'œuf.


              Comme c'est assez " .. " de voir que les hystérique de la GPL sont incapable de comprendre qu'il ne connaissent pas assez un domaine pour comprendre que y extrapoler froidement une philosophie serai un non sens.


              C'est quand même hilare que tu répondes ça à quelqu'un qui te dit qu'il pense que ça n'est pas possible. On vois comme tu es à l'écoute de tes interlocuteurs. :)
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je réponse a ta deuxième interrogation, puisque je n'ai pas compris ou tu voulais en venir (1ère) et ce que tu as dit (3ème). Il y a toujours un legataire pour l'auteur de l'oeuvre (les acteurs et tout les techniciens n'ont pas le droit patrimoinal de l'oeuvre...) : donc on en reviens a celui qui possède l'oeuvre.
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Tu veux dire celui qui possède des privilèges sur l'œuvre, parceque les films sont possédés par autant de personne qui l'ont vu.

                  Mais bon tu esquives quand même le gros du problème. Contacter un «ayant-droit» est déjà souvent galère, en contacter des centaines, voir des milliers, c'est carrément titanesque.
                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Tu veux dire celui qui possède des privilèges sur l'œuvre, parceque les films sont possédés par autant de personne qui l'ont vu.

                    Alors là, j'ai rien compris.

                    Mais bon tu esquives quand même le gros du problème. Contacter un «ayant-droit» est déjà souvent galère, en contacter des centaines, voir des milliers, c'est carrément titanesque.

                    Depuis quand c'est un problème ? il suffit de contacter le producteur, le diffuseur, les acteurs, n'importe quel membre du staff ou de la prod qui peut reaiguiller...

                    Bien sur si tu reste devant ton pc a chercher une adresse mail... encore que tu as toujours imdb..
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Oui mais dans le monde du libre, les acteurs n'ont pas tous des rôles aussi clairement défini et chacun peut prendre n'importe quel rôle, pour peu qu'il en à la carrure.

                      En fait je pense que ton esprit est trop formaté dans le mode de fonctionnement des grosses productions cinématographiques actuelle pour ne pas trouver tout autre forme de production comme absurde.

                      Bon c'est là mon analyse qui vaut ce qu'elle vaut, mais elle expliquerais le fait que pour certaines personnes l'art libre sonne comme un non-sens alors qu'elle existe déjà dans plusieurs domaine et qu'elle commence à s'aventurer dans d'autres.

                      Ça me fait penser à la double pensé dans 1984, les personnes sont capable de croire à des choses contradictoires avec les faits qui se présentent à leurs yeux. Je sais c'est très fort comme image, je ne cherche pas à te vexer, mais c'est à ça que ça m'a fait penser.
                      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Oui mais dans le monde du libre, les acteurs n'ont pas tous des rôles aussi clairement défini et chacun peut prendre n'importe quel rôle, pour peu qu'il en à la carrure.

                        ben oui, moi je te parle de cinema. Dans le cinema, meme le plus amateur qu'il soit, et j'en suis, il y au moins toujours un real et des techniciens, il faut ensuite être assez intelligent pour les retrouver, et eux laisser assez d'info pour les retrouver. c'est tout.

                        En fait je pense que ton esprit est trop formaté dans le mode de fonctionnement des grosses productions cinématographiques actuelle pour ne pas trouver tout autre forme de production comme absurde.

                        Je peux te renvoyer que tu n'as jamais fait de cinema, et que tu parles juste d'idéaux en l'air juste pour le plaisir de spéculé sur les possibilité du libre. J'ai déjà essayé plusieurs fois de faire un film "libre" , collaboratif, j'ai très vite vu les limites, et les problèmes qui font que ce n'est pas possible, ou alors dans cas très rare ou tout le monde trouve sa place vite et bien, et finalement ça devient une équipe de production comme une autre... rassemblé par l'étiquette "libre"..


                        Bon c'est là mon analyse qui vaut ce qu'elle vaut, mais elle expliquerais le fait que pour certaines personnes l'art libre sonne comme un non-sens alors qu'elle existe déjà dans plusieurs domaine et qu'elle commence à s'aventurer dans d'autres.


                        Des noms, des titres, des liens..
                        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                          Des noms, des titres, des liens..

                          bizarre que lorsqu'on te demande, toi tu n'en fournisses pas (ou des exemples s'avérant faux) ;-)

                          tu peux consulter les sites web http://demoll.tuxfamily.org/tags/index.php?tag=artistique d'artistes que nous hébergeons chez TuxFamily.org, quelques uns utilisant la licence Art Libre.

                          Notamment, tu peux regarder les créations de Stéphane Drouot : http://lacrymosa.tuxfamily.org/ et ses dernières créations "Points de fuite" http://lacrymosa.tuxfamily.org/blog/index.php?2008/03/15/47-(...) et la chambre de Shrödinger http://lacrymosa.tuxfamily.org/blog/index.php?2007/12/10/36-(...)

                          donc, pour les films c'est fait

                          Tu peux aussi regarder art9libre http://art9libre.tuxfamily.org/ et par exemple la création Gonzalero http://art9libre.tuxfamily.org/wiki/index.php?title=Gonzoler(...)

                          donc pour les BD c'est fait

                          Tu trouveras par toi-même pour la musique je pense... Tu veux quoi d'autre comme exemple ? J'imagine que tu as déjà parcouru tout http://www.culture-libre.org/wiki/Accueil pour trouver des références de types d'oeuvres sous licence Art Libre ?

                          Sinon petite indication pour le problème de l'île déserte : il te manque tout un contexte, empêtré que tu sembles dans ton "bon sens" ; cela arrive de ne pas pouvoir contacter les auteurs et dans ce cas si une licence libre n'avait pas été choisie, le droit d'auteur s'applique stricto sensu (i.e. pas de modif', pas de distribution... sans accord des ayant droits et là ça boucle ;-) ), donc mieux vaut ne pas présager de dépendre des ayant droits pour faire quelque chose de libre. Cf. http://tango.isti.cnr.it/docs/dfsg-faq.html (question 8, c'est une ancienne version de la faq des en:Debian_Free_Software_Guidelines)
                          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Merci pour tes exemples, mon exemple était faux, je me suis deja "excusé", on va pas revenir dessus à chaque fois.

                            Forcé de constater que les vidéos et autres médias que tu présentent sont en licence libre dans une optique de tremplin, ou d'amateurisme experimental, ce n'est pas du tout un mal en soi, c'est juste qu'il n'y a pas de production filmique dont la qualitée, le but, est la diffusion extra-internet.

                            Ensuite, quand je cherche une musique pour une B.O. , que j'en trouve une mais impossible de trouver l'auteur, et bien je ne l'utilise pas, c'est du respect. J'utilise pas de musique libre, sauf si je peux entrer en contact avec les auteurs (ou en cas d'extrême urgence), c'est beaucoup plus enrichissant. Ce contact pour moi est vital, que la musique soit libre ou pas. Mais ça se discute.
                            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              dans une optique de tremplin, ou d'amateurisme experimental, ce n'est pas du tout un mal en soi

                              o_O pardon ? Qu'est-ce-qui te fait dire cela ?
                              As-tu pris contact avec Stéphane pour comprendre sa démarche avant de porter ainsi un jugement à l'emporte-pièce ?

                              c'est juste qu'il n'y a pas de production filmique dont la qualitée, le but, est la diffusion extra-internet.

                              euh... le festival du court métrage de Limoges, c'est pas extra-internet peut-être ?
                              Si pour toi il faut sortir en DVD au mini, bin tu peux regarder http://www.les-nous.org/ qui édite ses créations en DVDs, sous licence CC-by-sa (et diffuse IRL par ailleurs aussi).

                              Ce contact pour moi est vital, que la musique soit libre ou pas. Mais ça se discute.

                              ah mais tu as bien raison, rien de tel que de se voir IRL, d'avoir un projet commun et d'adapter ses créations au besoin, les découvrir en commun, échanger... c'est la moindre des politesses de prendre contact avec l'auteur, même si ce n'est pas obligatoire et cela peut déboucher sur de bonnes rencontres. La licence art libre permet, par exemple, de concrétiser les travaux réalisés sur un même pied d'égalité entre tous les participants (un peu comme un contrat moral) permettant au projet de continuer même si certains préfèrent se désister en route au risque de faire capoter le résultat.
                              Et sinon, toujours pas de références à des créations concrètes auxquelles tu penses ?
                            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

                              impossible de trouver l'auteur, et bien je ne l'utilise pas, c'est du respect.

                              Voilà.

                              si je peux entrer en contact avec les auteurs (ou en cas d'extrême urgence), c'est beaucoup plus enrichissant.

                              Voilà une fois de plus. Je pense que tu as tout bien compris le concept de la liberté dans le monde de l'art.
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Sinon pour la première affirmation, je voulais en venir au fait que tu dis encore n'importe quoi sans prendre le temps de vérifier.

                  GNU, ça veut dire Gnu's Not Unix (Gnu N'est pas Unix), parceque justement c'est une copie de Unix. Or toi tu viens avec tes gros sabots et tu laches "GNu/linux n'était pas la copie d'être un autre OS"...
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


          Sachant que l'impossibilité technique, c'est aussi du coté auteur originial. Imaginons qu'il soit impossible de transmettre les rush ou autre chose ? on va l'accuser de faire semblant d'être libre ?


          J'ai déjà recopié le scénario du film sur le wiki de culture libre où tout à chacun peu le modifier, et j'ai bien entendu informé ralamax. Donc bon, jusque là c'est libre.


          bientot tu vas me dire que si je monte sous un logiciel proprio, le film n'est pas libre ? puisque finalement tout le monde n'a pas la possibilité d'utilisé un projet sous première pour cause de licence...


          Si c'est les rush qui sont fournies, la question ne se pause pas, tu les montes avec ce que tu veux du moment que c'est intéropérable.


          Ca n'a strictement rien a voir, on parle de concept artistique, de point de vue artistique, pas de fonctionnalisme logiciel.

          Tu peux utiliser une musique pour rendre une scène plus stressante. Et cette même chanson tu peux l'utiliser dans une publicité pour des armes nucléaires destinés au ménagères de moins 50 ans, comme tu peux utiliser un logiciel dans une arme nucléaire. Bon c'est des exemples un peu tiré par les cheuveux et bons à aller dans le godwin, mais on ne peu pas non plus nier la nature utilitaire de l'art.

          D'ailleurs les publicitaires l'ont bien compris. Et non les publicitaires ne peuvent pas utiliser du libre, parcequ'utiliser du libre c'est renoncer au droit d'exclusivité sur une image.


          Financièrement, faire un film coute cher en argent, en temps, en investissement personnel, donc l'idée de refaire un autre film avec quelques modifs de scenario n'a aucun sens a part copier pour le plaisir de copier... hommage ?

          Heu, genre un remake ?


          Rajoute à ça que tu fais un film pour exprimer quelque chose, tu le fais pour des spectateur...


          Nous sommes d'accord, un film n'a qu'un but utilitaire, celui d'exprimer une pensée. Et comme tout outil, on peut l'employer d'autant de manière que notre imaginaire nous suggère.
          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

            Posté par  . Évalué à 2.

            J'ai déjà recopié le scénario du film sur le wiki de culture libre où tout à chacun peu le modifier, et j'ai bien entendu informé ralamax. Donc bon, jusque là c'est libre.

            Oui, bien, je passe sur l'idée qu'un scenario qui se vend c'est a peu près un an de travail (ou il faut manger oui), et on reste sur le coté amateur/semi pro - c'est facile pour un scenario, mais les rush ? les times-codes ? les comptes scripts (qui se font a la main quand même hein..) ? j'en passe est des meilleurs.

            Si c'est les rush qui sont fournies, la question ne se pause pas, tu les montes avec ce que tu veux du moment que c'est intéropérable.

            Et si justement ça ne l'est pas ? et puis il n'y pas que les rush dans le montage, ça reste que la matière.


            Tu peux utiliser une musique pour rendre une scène plus stressante. Et cette même chanson tu peux l'utiliser dans une publicité pour des armes nucléaires destinés au ménagères de moins 50 ans, comme tu peux utiliser un logiciel dans une arme nucléaire. Bon c'est des exemples un peu tiré par les cheuveux


            Oui, ç'est d'autant plus tiré par les cheveux, que ça n'apporte rien.

            Heu, genre un remake ?

            Excellent exemple, qui n'a jamais nécessité un film libre de modification à la base..
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Oui, bien, je passe sur l'idée qu'un scenario qui se vend c'est a peu près un an de travail (ou il faut manger oui),

              Comme toujours, tu donnes des arguments provenant des pro-logiciels propriétaires... Parce quand tu fais un logiciel, ben faut bien manger aussi... Le programmeur a un ventre, autant qu'un scénariste.

              Tu veux absolument différencier un programmeur d'un scénariste/acteur. Mais les faits sont la : les deux sont des êtres humains. Avec les même problèmes.

              tu veux différencier ce que tu acceptes (un logiciel libre c'est faisable, alors que tout le monde disait le contraire il y a quelques temps) de ce que tu n'acceptes pas. Tu déformes ton esprit pour arriver à la conclusion qui te plait.

              Mais non : tous tes arguments ont déjà été utilisés par les pro-logiciels proprio. Tu veux différencier logiciel et art, mais utilise les même arguments utilisés pour les logiciels. Ca ne te fait pas poser de question de sortir les mêmes arguments qu'eux???
              Parce que ton argument "c'est pas pareil", ça a aussi été utilisé par les pro-logiciels proprio... ("un petit programmeur du dimanche peut faire du libre, il n'en vit pas, on peut pas faire un OS comme ça" etc...)
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Comme toujours, tu donnes des arguments provenant des pro-logiciels propriétaires... Parce quand tu fais un logiciel, ben faut bien manger aussi... Le programmeur a un ventre, autant qu'un scénariste.

                Parce que linus torvald, et les concepteur logiciel dans le libre ne sont jamais payé ?

                Les avances sur scénario sont assez rare, alors qu'un développeur une fois engagé, libre ou pas libre est payé au mois. Donc oui, il y a une différence. d'autant plus qu'un dev est payé pour faire un travail palapable, qu'on vérifie vite, un scenariste doit vendre son scenario.

                Et non j'ai pas peur d'utiliser des arguments que TOI tu assimiles a un attaque de logiciel proprio (parce que moi je n''ai toujours pas compris en quoi c'était pareil...)
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  En fait on en reviens toujours au même problème :

                  Un artiste ne peut pas vivre de son art libre dans le système économique actuelle.

                  Conclusion : il faut sortir du système économique mis en place pour pouvoir produire de l'art libre.

                  Ne dis pas que c'est impossible, c'est juste à inventer ou à réinventer.

                  Mozart n'avais pas de boite de production mais des mécènes... Peut être que c'est une partie de la solution (ou pas).

                  Tiens pour continuer la métaphore filée avec les logiciels libres : Ubuntu n'a pas de développeurs mais un mécène millionnaire :p

                  (Ceci est une tentative d'humour, pas une tentative de troll lancé).

                  L'art libre est possible, l'art libre existe. Dans certains domaine il doit être possible de produire de l'art libre et d'en vivre.
                  Reste qu'aujourd'hui, produire un film (ou un jeu vidéo) libre n'est pas évident.

                  Idée : On pourrait imaginé une série de court métrage libre auto financé par la pub et diffusé par le net? Ou financé par une administration dans un but de communication sur certains sujet (Ce qui casse un peut le libre choix de l'artiste mais l'exercice imposé existe en dessin par exemple).

                  En fait ce qui t'empêche de faire de l'art libre (bon dans ce cas un film) c'est ton imagination (a trouver une méthode de financement innovante).

                  idée bis répétita : Mr chirac viens de lancé une fondation pour la sauvegarde des langues (ou des cultures) peut être qu'il financera un film parlé en pygmés sur la culture pygmé. Je suis sur que cette culture recelle d'histoires se prêtant au média audio-visuelle.
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Et si, et si, et si... Et si tu parsemé un peu moins ton discours de «et si»?

              Car comme disais l'autre, on mettrais Paris en bouteille.

              Pour un remake, c'est un excellent exemple où les licences libres font tomber une barrière.
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je crois qu'on a pas attendu les licences libre pour faire des remake...

                enfin bref.. je pense que le débat est pipé d'avance, je pense que je connais plus le monde de l'informatique libre que toi tu ne connais l'économie et le droit en cinema.. ce n'est pas une basse remarque, c'est que vu les remarques que tu lance, c'est vraiment ne pas connaitre tout ce qu'on peut faire sans licence libre.. la preuve c'est qu'aucun film n'est en licence libre.
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Oui tu penses bien que je l'ai vu...

                    ça ne change rien a ma reflexion.. artistiquement ça n'a pas de sens - et je parle pour la fiction - le doc, ça peut être utile pour les reportages etc..

                    Et puis c'est quand même un type bien précis de genre de vidéo..

                    bref je tourne en rond, tu n'essaye pas vraiment de comprendre le but initial de ce que je raconte. Pour un réal, un prod, ou un scenariste, ça n'a pas de sens de refaire un film à partir d'un autre (et un remake ou un pastiche, c'est un autre film... ) et ça meme si ce sont des amateurs.

                    Le ciné l'envie de crée un message avec sa touche personnel
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                      bref je tourne en rond, tu n'essaye pas vraiment de comprendre le but initial de ce que je raconte.

                      bin lorsque tu te fais affirmer, si si c'est possible, tu te voiles la face et tu dis "bin non dans la vraie vie ça ne marche pas". Le libre c'est la vraie vie aussi hein.

                      Le libre est notamment particulièrement adapté à la création collective. Ton metteur en scène (pour reprendre ton exemple de film), il va être scénariste, preneur de son, acteur, musicien, cascadeur, spécialiste d'effets spéciaux, caméraman ?
                      Est-il normal qu'à la fin ce soit lui qui ait la main-mise sur chacun des éléments du film alors que chacun des participants ne garde (dans le meilleur des cas) la main que ce sur quoi il a travaillé ? En quoi un musicien ne pourrait-il pas être caméraman ou acteur ? (ah bah oui dans les "petits budgets" faut savoir tout faire...).
                      Bénéficier des créations des autres sous une licence libre est un moyen de ne pas être parfait en tout mais de pouvoir assembler un tout avec les meilleures des parties, différemment du but initial au besoin (une musique pouvait être vue comme une oeuvre "finale" et en fait être reprise comme thème du film, lui redonnant une autre vie).

                      Cela peut éventuellement se restreindre à un doublage / traduction dans une autre langue, c'est déjà pas mal et une licence libre le permet, sans avoir besoin de demander les autorisations aux ayants droits (qui l'auraient sans doute donné) et en restant dans la légalité, sans le frein initial "ah flûte faut récupérer les autorisations" : tout le monde y gagne, des projets se montent, de manière naturelle les différents artistes vont se contacter lorsque c'est possible.

                      En quoi une oeuvre dérivée n'est pas une création pour toi ?
    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Tiens je n'avais pas vu qu'il n'y aurait pas le droit de modifier à cause de droit à l'image des acteurs. Dans ces conditions on ne peu pas vraiment dire que c'est une œuvre libre, je suis bien d'accord.

      Enfin au moins le scénario l'est, c'est déjà ça. Par contre tu aurais pas la source où ils disent ça, est-ce que c'était pour un autre film ou pour varsovie express ?


      ce qui fait donc un autre argument qui fait qu'un film ne peut pas être libre de modification

      Il faut juste avoir des acteurs qui ne sont pas omnibulés par le détournement de leur image et dans ce cas ils feraient mieux de pas faire acteur. Je ne dis pas ici que je cautionne le viole de la vie privée, mais quand on accepte soi-même de publier des images de soi, il faut être conscient que ces images pourront un jour être détournées. Même légalement, avec l'entrée dans le domaine public.


      impossibilité technique : lourdeur du partage rushes, impossibilité de refaire de scène a intégrer sans alterer le film


      La lourdeur des rushes, c'est un problème aujourd'hui comme partager des fichiers musicaux c'était un peu lourd fut un temps.

      Pour ce qui est d'alterer le film je ne vois pas le problème, quelqu'un t'avais même donnée un exemple avec star wars dont les rééditions avait modifiées certaines scènes.


      impossibilité ethique : détruit l'envie initiale, l'expression initiale (rien que le montage, bcp n'aime pas le montage contemplatif et préfère le montage expressif), ferait un film qui s'approche d'une volonté d'un autre, une sorte de cinéma a la demande ?


      Elle ne détruit pas la volonté initiale, elle en crée une autre, la volonté initiale reste dans l'œuvre initiale.


      impossibilité financière & legislative : un vrai film es cher, le droit à l'image, il faudrais faire un contrat signé pour chaque

      Tandis que les faux films, on se demande bien ce que c'est. :)

      Rien ne t'empêche de faire signer la licence art libre à tous les acteurs, cela dit.


      volonté artistique caduque : je connais personne qui aimerait faire un film a partir d'image déjà tournée, ou deja post-réalisé

      Genre La_Classe_am%C3%A9ricaine ?


      Dans le cas de la performance, on peut toujours demander aux artistes sources, au propriétaires des images

      Tu n'a jamais entendu parler du problème de l'île déserte ?


      Sachant que le droit de citation peut être employé, la jurisprudence est assez précise sur les possibilité que ça donne pour incorporer une scène dans un travail artistique différent.

      Je serais étonné que ça laisse plus de droit qu'une licence libre.

      Etpuis dire qu'il y a jursiprudence, c'est quand même un peu contredire tes affirmations que ça ne sert rien ces libertés...
      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

        Posté par  . Évalué à 2.

        Il faut juste avoir des acteurs qui ne sont pas omnibulés par le détournement de leur image et dans ce cas ils feraient mieux de pas faire acteur.

        C'est leurs outils de travail. Ce ne sont pas des variable qu'on déclare dans un programme, ce sont des être humain. Et ça tant que tu n'en fréquente pas, tu ne comprendras pas.

        La lourdeur des rushes, c'est un problème aujourd'hui comme partager des fichiers musicaux c'était un peu lourd fut un temps.

        Je te l'accorde. Cela dit, pour la reédition, il vaut mieux avoir les bande d'origine, et donc tu es obligé de passer par le propriétaire de toute façon.

        Pour ce qui est d'alterer le film je ne vois pas le problème, quelqu'un t'avais même donnée un exemple avec star wars dont les rééditions avait modifiées certaines scènes.

        C'est la même boite qui a fait les modification, c'est limite du marketing en plus dans ce cas, et ce sont des modif mineure qui apporte peu, même qui détruisent le charme (le coup des flingue dans E.T. par exemple pour plaire plus au assos des familles américaine). Ce n'est pas comparable.

        Il faudrais que tu me donne un exemple d'un type qui est frutré qu'un film ne soit pas libre de modif, ça nous ferait peut être avancer...

        Rien ne t'empêche de faire signer la licence art libre à tous les acteurs, cela dit.

        Comme dit précédement, le droit moral sera toujours superieur de toute façon. Lis le CPI.

        Et pour l'exemple de la classe américaine est effectivement une ré-utilisation - tiens, il ont payé les archives (ça qui a revenu a un film plus cher qu'un téléfilm habituel) et ils ont réussi sans même que les films originaux eu été libre... formidable non ?
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


          C'est leurs outils de travail. Ce ne sont pas des variable qu'on déclare dans un programme, ce sont des être humain. Et ça tant que tu n'en fréquente pas, tu ne comprendras pas.


          Je te rassure je fréquente des êtres humains tout les jours. :)
        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

          Posté par  . Évalué à 5.

          Il faudrais que tu me donne un exemple d'un type qui est frutré qu'un film ne soit pas libre de modif, ça nous ferait peut être avancer...

          Il y a au moins moi par exemple. Je suis frustré de ne pas pouvoir changer certains sous-titres foireux de mes DVD pour une version plus fidèle à l’œuvre originale – Mononoke Hime par exemple –, frustré de ne pas pouvoir changer le format d’un film pour l’adapter à un autre support – une PSP au hasard – ou à une autre manière de le visionner (j’aime avoir mes DVD bien rangés sur une étagère et accéder au film qui m’intéresse stocké sur mon serveur de fichier). Ah, au fait, je suis de toute façon frustré de ne simplement pas pouvoir visionner ce film sur DVD avec le logiciel de mon choix puisque ça implique de passer outre une mesure de protection.

          Ok, techniquement je peus – et ne m’en prive pas –. Mais légalement, dans le respect de la license je ne devrais pas. Et c’est ça que j’apprécie justement avec les œuvres libres, on n’essaie pas de m’imposer une manière d’y accéder. Parcequ’avoir les droits de modification et de diffusion ce n’est pas utile uniquement pour forker un logiciel ou plagier un film…
          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

            Posté par  . Évalué à 2.

            Sauf que moi je parle de contenu pas de média, je parle de l'oeuvre pas le support, ni les accessoires (sous-titre).
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  . Évalué à 2.

              sauf que tout ça est intimement lié.
              si le contenu était libre il pourrait en faire ce qu'il a dit (avec une licence propriétaire aussi mais il faudrait que ce soit fait pour).
              et jusqu'a preuve du contraire les sous-titres font partie intégrante du contenu , faire des sous-titres alternatif est toléré mais je suis presque certain que ce n'est pas légal dans le cas d'une oeuvre propriétaire (sauf autorisation explicite bien sur,et à ce moment on retombe sur la différence entre ce qui est implicitement possible dans une licence libre et ce pour quoi il faut une autorisation explicite dans le cas où elle est propriétaire)
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Oui, MAIS, ce n'est pas mon sujet.

                Je parle de l'œuvre uniquement, les sous-titres et le format sont a part de la valeur arstitique.
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  non c'est le sujet justement car la licence de l'œuvre impacte sur ce genre de choses .
                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Je sais quand même sur quoi je lance mon sujet!

                    Les sous-titres sont protégé par le droit d'auteur pour les traducteurs, ils appartiennent ensuite à l'exploitant. Le format c'est une question informatique, interdiction de passer outre les protections dvd pour changer le format média.

                    Mon sujet, c'est que je cherche à expliquer pourquoi je trouve qu'une oeuvre libre (picture et sonnore sont de la partie également, mais ma spécialité c'est l'audiovisuel) est un non sens dans sa partie de droit de modification. Donc quelque soit le format, et pour les sous-titres, c'est une outils de compréhension qui s'y superpose.

                    Artistique, je voulais tenter d'expliquer pourquoi modifer la production était inconcevable pour beaucoup d'auteur de fiction. Surtout que lorsqu'on fait un montage, on a beaucoup beaucoup de mal a revenir dessus, c'est presque une obligation que se posent les monteurs avec qui j'ai pu travailler.

                    Donc non, mon sujet ne veux pas traiter les legislations qui restreigne l'utilisation d'une oeuvre dans son format, ou les restriction dans son emploi avec les sous-titres.
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                      Donc non, mon sujet ne veux pas traiter les legislations qui restreigne l'utilisation d'une oeuvre dans son format, ou les restriction dans son emploi avec les sous-titres.

                      Mais c'est justement le sujet!
                      En voulant interdire les modifs, tu interdis aussi ce que tu estimes légitime (genre les sous-titres).
                      Les licences non-libre empêchent plein de choses par effet ricochet, car en voulant interdire une certaine utilisation précise, tu oublie des utilisations.

                      Et c'est justement pour cette raison qu'une licence libre permet d'utiliser Linux pour construire une bombe nucléaire : ce n'est pas souhaité à la base, mais en permettant ça ça permet de faire une licence qui n'interdit pas n'importe quoi.

                      Un film avec aucun droit de modification n'est pas libre, car il ne permet pas le sous-titrage par exemple. C'est pas libre, c'est tout. Ca reste de la même veine qu'un film holliwoodien (juste qu'à la limite tu as le droit de diffusion, que c'est gratuit, mais c'est très peu de choses par rapport au libre), ou d'un logiciel "freeware".

                      Tu veux un film comme veulent certains des freewares, ce n'est pas notre vision de l'art libre.
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Les sous-titres sont protégé par le droit d'auteur pour les traducteurs, ils appartiennent ensuite à l'exploitant.

                      donc c'est une question de licence

                      pour les sous-titres, c'est une outils de compréhension qui s'y superpose.

                      les dialogues sonore aussi tant qu'on y est , et pourquoi pas les images aussi , à moins que seul la partie visuelle (hors sous-titres) représente l'œuvre pour toi



                      Mon sujet, c'est que je cherche à expliquer pourquoi je trouve qu'une oeuvre libre (picture et sonnore sont de la partie également, mais ma spécialité c'est l'audiovisuel) est un non sens dans sa partie de droit de modification


                      justement tu n'envisage la chose que sous le point de vu audiovisuel (et version long-métrage apparemment )

                      comme ce-ci semble le prouver :

                      Artistique, je voulais tenter d'expliquer pourquoi modifer la production était inconcevable pour beaucoup d'auteur de fiction. Surtout que lorsqu'on fait un montage, on a beaucoup beaucoup de mal a revenir dessus, c'est presque une obligation que se posent les monteurs avec qui j'ai pu travailler.


                      l'art libre ne se résume pas à de gros films (surtout pas d'ailleurs vu le peut qu'il y a) mais surtout a des images , de la musiques , des logiciels, de la littérature,...
                      et dans tout ces cas le droit de modification peut être intéressant .
                      de plus les facilitées qu'une licence libre donne ne se limite pas au droit de modification dans le sens de créer un nouvelle œuvre .
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      les legislations qui restreigne l'utilisation d'une oeuvre dans son format

                      ... le font grace à la license qui a été choisie. Avec une œuvre libre ce ne serait pas possible.

                      Les sous-titres sont protégé par le droit d'auteur pour les traducteurs

                      Ils ont pus traduire parceque l'auteur leur en a accordé le droit.

                      Si je fais découvrir un de tes films à ma famille (ce dont j'ai le droit) avec des sous-titres persos complètement farfelus ? Ils sont toujours indépendants de l'œuvre ?

                      Mon sujet, c'est que je cherche à expliquer pourquoi je trouve qu'une oeuvre libre (picture et sonnore sont de la partie également, mais ma spécialité c'est l'audiovisuel) est un non sens dans sa partie de droit de modification.
                      Et mon sujet c'est que l'implication du droit à la modification est plus large que ce tu considères. Et ça marche aussi dans le cas d'œuvre sonnore : CD vers vorbis ou mp3 par exemple. Ça n'est pas plus permit si l'on applique la license à la lettre puisque une copie privée doit être à l'identique. Si je compresse le fichier à 16 Kb 22KHz il y a des chances pour que la perception de l'œuvre en soit légèrement différentes.
            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

              Posté par  . Évalué à 2.

              Sauf que moi je parle de contenu pas de média, je parle de l'oeuvre pas le support

              Sauf que les deux sont liés. Ou en fait non pas tout à fait, avec l'exception pour copie privé j'ai le droit de faire une « copie »... sauf que ça m'intéresse pas des masses de stocker 8 Go par film sur mes disques dur et que j'ai du mal à les lire sur autre chose qu'un ordinateur. Alors, plutôt qu'une copie je « modifie » la résolution, le codec... et ça c'est interdit. C'est absurde ? Oui, je trouve aussi. Mais c'est pourtant ce qui arrive si l'auteur ne me l'a pas autorisé explicitement -> ce que fait une license libre. On ne sait jamais peut-être que l'auteur a pensé son œuvre pour être vue 720×576 en MPEG2 ? Comme il a probablement choisie avec soin les couleurs et l'éclairage de ses prises de vues ! Il se passe quoi si cette fois j'en fait une version pour ma nièce en ayant appliqué une série de filtres pour augmenter fortement le contraste parcequ'elle a une vue moisie ou que sais-je ?

              ni les accessoires (sous-titre)

              En quoi c'est accessoire les sous-titres ? Pour autant que je sache c'est une retranscription (avec interprétation) des dialogues et ils sont bien souvent indispensables à la compréhension : personne malentendante ou, dans mon cas, langue à laquelle on ne comprend kepouik.

              Dans ton refus des licenses libres pour l'art et en particulier pour les films tu t'attaches à la crainte que ton œuvre soit dénaturée, j'essaie de te montrer que les licenses proprio imposent des contraintes fortes qui dans des cas d'utilisation légitime sont trop contraignantes. D'un autre coté une license libre et peut-être trop permissive pour toi et je respecte ce choix du moins j'aimerais ! Il reste peut-être à inventer un license qui permette aux auteurs qui le souhaitent de garder leur contrôle tout en permettant aux auditeurs, spectateurs,... d'en bénéficier de la manière qui leur convient.
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Encore une fois, c'est le droit de modification qui me pose problème, pas la copie ou diffusion. Je ne suis pas contre la liberté que propose les créative commons (enfin sauf la dernière rajoutée en date).
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Encore une fois, c'est le droit de modification qui me pose problème, pas la copie ou diffusion.

                  Donc tu es pour les logiciels freewares (souvent libre copie ou diffusion), et les logiciels libres te posent problème (toujours droit de modification).
                  OK. Ce n'est toujours pas mon idée de libre, que ce soit pour un logiciel ou pour un oeuvre d'art.
                  (c'est exactement la même chose : tu peux détourner un logiciel libre de son but initial, de son objectif, et lui faire faire des sales choses contre l'idée de base de l'auteur. C'est justement l'intérêt de la liberté de modifier. Et tes arguments sont toujours un exact copier-collé des sites pro-logiciels proprio)

                  Pas de modif = la liberté la plus importante est supprimée, ça en fait juste un film gratuit, rien de plus.
                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Mais ou ai je dit que j'avais un problème avec les logiciels libres ?
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Pour être cohérent avec toi-même, si tu as un problème avec les œuvres qu'on peut modifier, tu dois avoir un problème avec les logiciels libres.

                      Si tu annonces que modifier un film te pose un problème mais que modifier un logiciel ne te pose pas de problèmes, tu veux appliquer une théorie différente suivant la tête du client (si il a fait un film, tu penses ça, si il a fait un logiciel tu pense un autre ça), et ça ce n'est plus de la réflexion, c'est juste prendre ce qui t'arrange quand ça t'arrange, et argument tout ce que tu peux même si c'est pas logique pour arriver à la conclusion que tu souhaites.

                      Le libre ne fait aucune distinction : empêcher la modification, ça élimine plein de possibilités "légitimes", que ce soit dans un logiciel ou dans un film ou une musique.
              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                Posté par  . Évalué à 2.

                Est-ce un vrai problème ?

                En gros si quelqu'un veut refaire des sous-titres, et que le refaisage de sous-titre ne me pose pas de problème, je peux explicitement l'autoriser ... En gardant le contrôle, si je le désire.
                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Comme un film Hollywoodien donc (tu peux demander, ils peuvent accepter ou refuser, comme ce que tu proposes).
                  Comme un logiciel proprio donc (tu peux demander, ils peuvent accepter ou refuser, comme ce que tu proposes).

                  Rappel : dans les "proprio" (logiciel ou film), tout est possible tant que tu demandes (ce qui permet à l'auteur de contrôler). Exactement comme ce que tu proposes.

                  Le libre, c'est le non-besoin de demander l'autorisation, puisque l'autorisation est donnée universellement. Toi tu veux dire "libre", en pensant "100% proprio", désolé, mais non.
                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Non.

                    Je demande pragmatiquement si un auteur qui veut permettre des trucs particuliers cités en exemple, genre la traduction / sous-titrage à nécessairement besoin de passer son oeuvre sous une licence proprio.

                    En gros si c'est la principale motivation pour justifier le "tout libre", toujours sachant que c'est l'auteur qui décide de passer son oeuvre en libre, ben c'est pas nécessaire.
                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      En gros si c'est la principale motivation pour justifier le "tout libre", toujours sachant que c'est l'auteur qui décide de passer son oeuvre en libre, ben c'est pas nécessaire.

                      ... Comme pour les films "proprio" donc.
                      Tu réagis toujours en "j'ai peur du libre", exactement comme font les éditeurs de logiciels proprio.
                      Toujours avec exactement les même argument qu'eux : pas de besoin, danger d'utilisation etc...

                      Mais... Pourquoi a-t-on besoin d'une justification pour passer sa licence en libre? Avec une argumentation pareille, Linux peut être proprio aussi, car "pas de besoin", "danger d'utilisation à la con" etc... Tout ce que tu argumentes, c'est argumentable de la même manière pour Linux! N'empêche, Le fait que ce soit libre a montré que du coup ça autorise plein de choses non prévues à la base...

                      Pourquoi es-tu ici, sur ce site, si tu as peur du libre? La logique du libre s'applique exactement de la même manière quelque soit l'ouvre (des lignes de code pour arriver à un produit final, ou une suite d'images pour arriver à un film). La logique du non-libre pour raison x s'applique aussi dans les deux.
                      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        J'ai peur du libre ?

                        Non, j'ai pas peur du libre, je pense que dans le cadre d'une oeuvre artistique, le choix de l'auteur est primordial, et que passer une oeuvre en libre c'est un choix qui fait parti de la démarche artistique.

                        Mais je ne vois pas de raison d'imposer à un auteur de passer son oeuvre en libre, c'est tout.

                        Linux peut être proprio aussi

                        Ben non, parce que Linus en a décidé autrement, et qu'il ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui s'il n'avait pas été libre à la base.


                        Tout ce que tu argumentes, c'est argumentable de la même manière pour Linux! N'empêche, Le fait que ce soit libre a montré que du coup ça autorise plein de choses non prévues à la base...

                        Ben je vois pas pourquoi un auteur devrait avoir l'obligation d'autoriser des choses qu'il n'a pas prévu.

                        Pourquoi es-tu ici, sur ce site, si tu as peur du libre?

                        En quoi j'ai peur du libre ?
                        • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                          Posté par  . Évalué à 6.

                          je pense que beaucoup de monde n'entend pas forcé qui que ce soit à mettre ses créations sous une licence libre ( même rms n'est pas pour ,incroyable, non?) ,le problème était que certains niés les avantages des licences libres, ce a quoi il a était répondu que le droit de modification était aussi important que ceux de libre diffusion et utilisation
                          • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Important, pour qui, pour quoi ?

                            Pour l'utilisateur, pour l'auteur, pour l'Art en lui même ?
                            • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                              Posté par  . Évalué à 2.

                              pour l'utilisateur,pour l'auteur ça a aussi un certain nombre de conséquence et il est libre de faire sont choix, quant à l'Art je ne lui ai pas posé la question , tu as son adresse ?
                              • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                Bon, je vais reformuler.

                                En admettant que l'intérêt principal pour un film d'une licence libre soit de pouvoir faire des sous-titres, en tant qu'utilisateur.

                                Quel est l'intérêt d'une licence libre par rapport à une licence pas libre mais qui permet explicitement le sous-titrage ?
                                • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                  Posté par  . Évalué à 3.

                                  mais justement ça ne se limite pas au sous-titrage , ça peut être le doublage , le format , la compression , la réutilisation par d'autres personnes (usage normal , mais aussi modifications majeures ).
                                  a moins que tu ne veuille faire une licence qui ne décrive exhaustivement tout ce qui est permis et dans quelle mesure (accepterai tu des sous-titres dénaturant complètement le film) et ça risque d'être long,une licence libre est plus pratique et plus "puissante" , sauf si justement tu veut garder le contrôle sur ta création et à ce moment la le choix d'une licence non libre est parfaitement compréhensible, mais ce n'est pas pour autant qu'une licence libre n'a pas d'intérêt .
                                  • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                    Posté par  . Évalué à 2.

                                    À mon avis on peut classer les modifications en deux types qui sont complètement différents, voire orthogonaux.

                                    Les modifications "technique" genre réencodage, ajout de sous-titres (ça se discute), et le modifications artistiques.

                                    Les modifications techniques sont souvent citées comme exemples en faveur des licences libres, comme pour un logiciel ou elles sont ultra importantes. Pour une oeuvre d'art, la technique n'est en général pas l'essence de l'oeuvre.

                                    D'un autre côté tu as les modifications "artistiques" qui touchent à l'essence de l'oeuvre, à sa signification.

                                    Et ces choses sont fondamentalement différentes.
                                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                      Et ces choses sont fondamentalement différentes.

                                      Ah? Un logiciel, tu peux lui faire changer de travail avec un peu de modifications (genre un gestionnaire de mailing liste transformé en envoyeur de spam), donc lui faire changer l'essence de l'oeuvre, à sa signification, comme tu dis.

                                      Ce que tu dis, c'est pour reprendre l'exemple, interdire tout sauf xxx (à choix multiple) pour interdire d'envoyer des spam avec le logiciel. Ce n'est pas libre, même si tu as accepté xxx, car tu ne penseras jamais à tout.

                                      En ne laissant pas le droit de modification, tu interdis tout par défaut, pour autoriser au compte-goute.
                                      Toujours exactement l'essence d'une licence proprio, avec le but d'une licence proprio.

                                      Le libre, que ce soit en logiciel ou en video (les deux sont un art), c'est exactement l'inverse : autoriser à l'avance "tout", un contrat clair, et non pas un contrat à la tête du client.

                                      Tes arguments sont toujours dans la même veine que les arguments des anti-logiciels libres, exactement la même chose ("mais tu comprends, ce que je fais c'est différent, on peut pas comparer" bla bla bla)
                                      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                        Posté par  . Évalué à 2.

                                        Le libre, que ce soit en logiciel ou en video (les deux sont un art)

                                        On est pas d'accord. Le logiciel, ou le code, n'est pas plus un art en soi que la menuiserie. Ou alors Ikea produit des oeuvres d'art ...


                                        Tes arguments sont toujours dans la même veine que les arguments des anti-logiciels libres

                                        Je suis pas contre l'art libre. Je suis pas contre l'art non libre. C'est trop compliqué pour toi comme position ?

                                        ce que je fais c'est différent, on peut pas comparer

                                        Ben ouais, c'est différent, mais au contraire, on peut comparer et pointer les différences, que tu sembles vouloir ignorer.
                                      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                        Posté par  . Évalué à 2.

                                        Ah? Un logiciel, tu peux lui faire changer de travail avec un peu de modifications (genre un gestionnaire de mailing liste transformé en envoyeur de spam), donc lui faire changer l'essence de l'oeuvre, à sa signification, comme tu dis.

                                        Ce logiciel, en soi, fournit un service, à savoir envoyer des mails massivement entre autre, dis de manière froide et dépassionnée. Donc oui, tu peux spammer avec, et il n'a d'intérêt, en tant que logiciel, que dans la fonction qu'il rend, ou encore dans sa conception, ... L'oeuvre d'art tu peux y aller pour décrire ce qu'elle fait de manière froide et dépassionnée, tu lui fais perdre tout intérêt (en tant qu'oeuvre d'art, l'analyse reste possible dans tous les cas)


                                        Ce n'est pas libre, même si tu as accepté xxx, car tu ne penseras jamais à tout.

                                        J'ai dis le contraire ? Sauf que tu peux relicencier au cas par cas et garder le contrôle de ton oeuvre.
                                    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                      Posté par  . Évalué à 2.

                                      Non elles ne sont pas fondamentalement différentes au contraire elles se recouvre, partiellement au moins.
                                      Imaginons que tu fasse ton film sous le genre de licence que tu propose, et que tu autorise explicitement le sous-titrage et le réencodage, acceptera tu que je distribue une version encodé avec libcaca ( http://libcaca.zoy.org/ )ou encore avec des sous-titre complètement différent du sens original.

                                      Contrairement a ce que tu pense, je pense que la technique est au contraire au cœur de l'œuvre peut tu m'expliquer comment différencier le support ,de l'œuvre .
                                      'essence de l'œuvre tu ne défini pas ce que c'est et tu laisse ta phrase en suspend , mais si c'est une sorte d'idéal platonicien , habitant le monde des idées peut tu m'expliquer comment y accéder sans la technique , pour le cas d'un film ce sera les images , le son qui déterminent la signification , je ne vois pas comment tu peut dissocier l'aspect technique de l'aspect artistique.
                                      comme un peintre qui ferait toujours la même peinture et qui viendrai raconter à propos de ses toiles que leurs essences artistiques sont différentes .
                                      c'est l'aspect technique qui détermine l'aspect artistique , de petite modification du premier peuvent ne pas altérer le deuxième mais les deux sont dépendant .

                                      les licences libres pour faire simple elles ne font pas la différence entre les deux , donc ont n'est libre de faire ce qu'on veut avec l'œuvre (enfin dans une certaine mesure) , il est compréhensible que si tu ne veut pas qu'on altére tes production tu ne choisisse pas une licence libre mais ne vient pas dire qu'une licence libre (ou la mise dans le domaine publique ) n'a aucun intérêt appliqué à une production artistique.
                                      il est beaucoup plus discutable de savoir si pour certainnes production il peut exister un modèle économique viable (long-métrage , gros jeux-vidéos dans le quel le scénario importe,...)
                                      et même s'il n'y en a pas ça ne veut pas dire que pour d'autres (photos, images , musiques , courts métrages , livre ,...) ce n'est pas intéressant , dans le cas général pour un passionné qui n'attend pas de revenu de son art (et accepte que d'autres puisse le modifier, dans le cas contraire certainnes licence créatives common non libre peuvent répondre à ses besoins) les licences libre représentent un moyen simple pour permettre aux "utilisateurs" de les visionner, écouter, ... sans les restreindre avec des licence comportent des tonnes d'autorisations ad hoc (" vous êtes autoriser à sous-titrer ce film , si cela n'altère pas sa signification" comment le déterminer ?) et au contraire lui permettre de modifier diffuser et utiliser librement l'œuvre sous des conditions claire .
                                      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

                                        Posté par  . Évalué à 2.

                                        Contrairement a ce que tu pense, je pense que la technique est au contraire au cœur de l'œuvre peut tu m'expliquer comment différencier le support ,de l'œuvre .

                                        Il est clair que la technique ou le support façonne l'oeuvre, mais dans le cas d'un livre par exemple, est-ce que le livre que tu as devant toi est l'oeuvre ? Non, c'est juste une impression de l'ouvrage.

                                        mais ne vient pas dire qu'une licence libre (ou la mise dans le domaine publique ) n'a aucun intérêt appliqué à une production artistique.

                                        Jamais, je suis convaincu du contraire.


                                        PS: ça pique un peu les yeux, alors un point de typographie, les virgules ça se colle au mot précédent, et on met une espace après.
    • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      Je pense que tout a été dit, mais je ne peux m'empêcher d'en rajouter une couche :)

      C'est vrai que l'auteur ne voit que la création d'une nouvelle oeuvre complète et oublie tout ce qu'on peut faire avec une oeuvre finie déjà existante. On a déjà parlé des sous-titres, mais ça vaut également pour le doublage. On peut également reprendre quelques images et s'en servir comme les stock-shot utilisés dans nombre de films de séries B ou Z.

      De même que seule sa vision compte, il interdit toute personne à modifier son film. Modifications qui ne nécessitent pas forcément un coup financier ou un travail de titan. Si on prend Matrix 2 et 3, il y a énormément de scènes inutiles (telle que la rave party dans les grottes, super longue et qui n'apporte rien), que certains ont déjà illégalement coupés pour proposer des versions alternatives en téléchargement et qui s'avèrent finalement meilleures que les originaux (du moins, de mon point de vue).

      On peut également imaginer que certains groupes de personnes souhaiteraient pouvoir modifier les films pour qu'ils collent plus à leurs convictions religieuses ou autre. Alors oui, on peut comparer ça a de la censure ou une dénaturation de la vision qu'en avait le réalisateur, mais puisque chaque individu perçoit et interprète une oeuvre différemment - de ce qu'avaient voulu faire passer le réalisateur et le scénariste - je ne vois pas quel mal il y a à ce que chacun puisse partager avec d'autres leurs propres visions. Tout en sachant que de toute façon, l'oeuvre originale de départ n'est pas altérée et toujours disponible.

      En ce qui concerne le droit d'image des acteurs, que la licence l'autorise ou non, vous pouvez prendre n'importe quelle personnalité un tant soit peu connue et vous trouverez sur le net un nombre incalculable de photos truquées à caractère humoristique, pornographique, horrifique ou autre. Qu'on les considères comme illégales ou comme de simples parodies / caricatures, on en trouvera toujours.

      Mathieu Stumpf a indiqué qu'un logiciel puisse être un film, ce qui a fait hérisser le poil de Frédérick Diot. Bien que ça puisse paraître incroyable, c'est pourtant le cas des démos (voir Demomaking).
      • [^] # Re: Rassemblement des arguments anti-libre et exemple de RALAMAX Prod

        Posté par  . Évalué à 2.

        Mathieu Stumpf a indiqué qu'un logiciel puisse être un film, ce qui a fait hérisser le poil de Frédérick Diot. Bien que ça puisse paraître incroyable, c'est pourtant le cas des démos (voir Demomaking).

        Certains logiciels sont des oeuvres d'art, peut être, mais l'inverse n'est pas vrai.

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