La distribution Progeny est morte subitement. La société à l'origine de la distribution cesse toutes ses activités. La page d'accueil du projet est d'ailleurs plutôt morne. Comment expliquer cela ?
Progeny est la société créée par Ian Murdoch, fondateur de Debian. Cette société distribue Componentized Linux, une distribution Debian maintenue par l'équipe de Progeny. Un des point forts était sa facilité d'installation (portage d'Anaconda de Red Hat vers Debian), la distribution était conforme LSB, tout en conservant l'esprit de Debian : nombre et qualité de paquets, outils Debian, hiérarchie du système de fichier, etc.
Componentized Linux était une distribution modulaire. Au lieu d'avoir un énorme "main", il y avait un dépôt par composant (par exemple : un composant GNOME, Linux…) qui avait ses propres mises-à-jour.
Ces derniers temps, Ian a été très occupé par ailleurs, au détriment de Progeny. La création du Debian Common Core (DCC) n'a pas abouti à l'effet voulu, l'émulation entre les distributions dérivées de Debian ne s'est pas mise en place. On ne peut s'empêcher de regarder du coté d'Ubuntu. Ubuntu a ajouté le système de composant (en ajoutant universe et multiverse) ; elle suit un cycle régulier et fréquent ; elle est conçue pour faciliter la dérivation de distribution ; elle est facile d'installation ; un support commercial est proposé. Sur ces nombreux points, Ubuntu concurrence Progeny et DCC, parfois va plus loin. Le refus d'Ubuntu d'intégrer DCC a mis le projet à mal, quelles que soient les raisons qui ont motivé ce refus.
On peut sans conteste qualifier cette mort de distribution de « foudroyante » tant l'annonce est subite et rapidement effective. Les opérations ont été stoppées le 30 avril. Depuis : plus rien. Un simple courriel sur la liste de diffusion invitant les utilisateurs désireux de sauvegarder les archives à le faire maintenant. Les noms de domaines sont déjà à vendre.
Les créations de distributions ont été très fréquentes ces dernières années (Gentoo, Ubuntu, Edubuntu, Kubuntu, Xubuntu, Freespire, Foresight…), mais la mort de distribution est un fait bien rare, surtout pour une distribution aussi connue et renommée.
Dell choisit Ubuntu pour ses PC
Dans un communiqué commun publié aujourd'hui, Dell et Canonical ont annoncé que Dell proposera des ordinateurs portables et des ordinateurs de bureau disposant de la distribution Ubuntu Linux 7.04. pré-installé. Les ordinateurs seront vendus via le système de vente directe de Dell.
Canonical annonce avoir travaillé en collaboration avec Dell pour obtenir une certification d'Ubuntu sur le matériel Dell et s'assurer d'une compatibilité totale.
Cette annonce n'est guère étonnante après les communiqués successifs des deux firmes, notamment celui de Michael Dell qui annonçait avoir installé Ubuntu sur son ordinateur personnel et l'initiative « Dell's IdeaStorm » qui avait vu plus de 129,000 visiteurs intéressés par des machines Dell grand public disposant d'un système GNU/Linux pré-installé. Pour rappel, Dell propose déjà les distributions Red Hat et Suse sur certains de ses serveurs et pour les clients grands comptes.
Canonical annonce avoir travaillé en collaboration avec Dell pour obtenir une certification d'Ubuntu sur le matériel Dell et s'assurer d'une compatibilité totale.
Cette annonce n'est guère étonnante après les communiqués successifs des deux firmes, notamment celui de Michael Dell qui annonçait avoir installé Ubuntu sur son ordinateur personnel et l'initiative « Dell's IdeaStorm » qui avait vu plus de 129,000 visiteurs intéressés par des machines Dell grand public disposant d'un système GNU/Linux pré-installé. Pour rappel, Dell propose déjà les distributions Red Hat et Suse sur certains de ses serveurs et pour les clients grands comptes.
La nouvelle Formation Debian GNU/Linux est là !
Après la sortie récente de la nouvelle version de Debian, Etch, c'est au tour de la célèbre formation Debian GNU/Linux dite « d'Alexis » de subir une grande mise à jour.
Tout d'abord, le public visé s'est un peu précisé : cette formation est destinée aux gens curieux, qui ont toujours utilisé Windows, et qui ont envie de réellement découvrir Linux. Mais le but n'est pas d'expliquer comment installer Linux de la façon la plus simple, ni la plus rapide : l'objectif premier est bien d'appréhender Linux, et de comprendre ce système, afin d'avoir finalement un système fonctionnel, et que l'on sait vraiment utiliser.
C'est pourquoi une grande réorganisation a été opérée. La formation est désormais répartie entre un livre-guide d'installation en DocBook (et HTML et PDF), avec une nouvelle apparence, beaucoup plus attrayante, et un Wiki, pour les annexes, et de manière générale tout ce qui ne correspond pas strictement à l'installation du système de base. En allégeant ainsi la formation de base, elle devient plus abordable, et en même temps, les aspects techniques, comme l'administration serveur, ne sont pas oubliés grâce au Wiki, qui permettra à coup sûr plus d'articles qu'auparavant.
Par ailleurs, l'équipe des mainteneurs de la formation est renforcée de deux nouveaux mainteneurs, sans qui toutes ces innovations n'auraient pas été possibles : il s'agit de Tanguy Ortolo et d'Adrien Grand.
Tout d'abord, le public visé s'est un peu précisé : cette formation est destinée aux gens curieux, qui ont toujours utilisé Windows, et qui ont envie de réellement découvrir Linux. Mais le but n'est pas d'expliquer comment installer Linux de la façon la plus simple, ni la plus rapide : l'objectif premier est bien d'appréhender Linux, et de comprendre ce système, afin d'avoir finalement un système fonctionnel, et que l'on sait vraiment utiliser.
C'est pourquoi une grande réorganisation a été opérée. La formation est désormais répartie entre un livre-guide d'installation en DocBook (et HTML et PDF), avec une nouvelle apparence, beaucoup plus attrayante, et un Wiki, pour les annexes, et de manière générale tout ce qui ne correspond pas strictement à l'installation du système de base. En allégeant ainsi la formation de base, elle devient plus abordable, et en même temps, les aspects techniques, comme l'administration serveur, ne sont pas oubliés grâce au Wiki, qui permettra à coup sûr plus d'articles qu'auparavant.
Par ailleurs, l'équipe des mainteneurs de la formation est renforcée de deux nouveaux mainteneurs, sans qui toutes ces innovations n'auraient pas été possibles : il s'agit de Tanguy Ortolo et d'Adrien Grand.
Ubuntu 7.04 : le faon est sur ses pattes
Ça y est, Ubuntu 7.04 et ses variantes sont sorties. Cette version dispose désormais d'une configuration automatique du réseau avec l'inclusion de NetworkManager par défaut. L'installateur propose une fonctionnalité inédite : la migration depuis un Windows. Désormais Ubuntu gère bien mieux le multimédia avec l'installation automatique de codecs et le paquet ubuntu-restricted-extra installant Flash, Java de Sun, etc.
Vers la fin du cycle de Feisty, launchpad 1.0 bêta a été lancé. Beaucoup de changements cosmétiques, une meilleure intégration des différents composants, mais peu de nouvelles fonctionnalités. Launchpad est, comme Sourceforge, une plate-forme fermée de développement collaboratif décentralisée de logiciels libres. Malheureusement, c'est le développement qui est décentralisé, pas la plate-forme. Celle-ci reste fermée et entre les mains de Canonical. C'est une vraie plaie pour ceux qui veulent interagir avec les différents composant tel Malone comme le fait le logiciel conseil, mais aussi pour n'importe quel développeur soucieux de ne pas remettre son code entre les mains de n'importe qui.
Tout cela contribue à faire d'Ubuntu une distribution de moins en moins libre à l'instar de certaines autres. C'est pourquoi Mark Shuttleworth a pris très au sérieux la création de gNewsense, une dérivée totalement libre d'Ubuntu assistée par la FSF et prévoit de créer une nouvelle variante d'Ubuntu libre, en partenariat avec l'équipe de gNewsense. Reste à savoir ce que va devenir Launchpad, à l'approche de la version 1.0 finale ; si on considère le bêta comme autre chose que la mode web 2.0 bêta initiée par Google.
Comme le veut la tradition, Mark Shuttleworth a baptisé la version suivante, ce sera Gutsy Gibbon, ce que l'on peut traduire par « Le gibbon qui a du punch ». Le Gibbon est une famille de singe vivant dans les forêts tropicale d'Asie.
Depuis Ubuntu 6.10 (alias Edgy Eft), Mark Shuttleworth promet des effets graphiques pour chaque version, il a toutefois pris des pincettes pour la future version. Edgy apporta Xorg 7.1, ce qui permit à de nombreux utilisateur d'installer Beryl sans passer par Xgl et autre bidouille. Feisty installe par défaut Compiz, mais ne l'active pas. On peut aisément parier que la direction est prise et que les innovations successives vont se poursuive. Pour preuve ce projet Google Summer of Code 2007 consistant à ajouter des effets 3D à GDM.
Le prochain sommet des développeurs Ubuntu se tiendra à Séville en Espagne du 6 au 11 mai 2007. Déjà, les spécifications pour Gibbon émergent et les yeux des développeurs Ubuntu sont rivés vers le futur.
Vers la fin du cycle de Feisty, launchpad 1.0 bêta a été lancé. Beaucoup de changements cosmétiques, une meilleure intégration des différents composants, mais peu de nouvelles fonctionnalités. Launchpad est, comme Sourceforge, une plate-forme fermée de développement collaboratif décentralisée de logiciels libres. Malheureusement, c'est le développement qui est décentralisé, pas la plate-forme. Celle-ci reste fermée et entre les mains de Canonical. C'est une vraie plaie pour ceux qui veulent interagir avec les différents composant tel Malone comme le fait le logiciel conseil, mais aussi pour n'importe quel développeur soucieux de ne pas remettre son code entre les mains de n'importe qui.
Tout cela contribue à faire d'Ubuntu une distribution de moins en moins libre à l'instar de certaines autres. C'est pourquoi Mark Shuttleworth a pris très au sérieux la création de gNewsense, une dérivée totalement libre d'Ubuntu assistée par la FSF et prévoit de créer une nouvelle variante d'Ubuntu libre, en partenariat avec l'équipe de gNewsense. Reste à savoir ce que va devenir Launchpad, à l'approche de la version 1.0 finale ; si on considère le bêta comme autre chose que la mode web 2.0 bêta initiée par Google.
Comme le veut la tradition, Mark Shuttleworth a baptisé la version suivante, ce sera Gutsy Gibbon, ce que l'on peut traduire par « Le gibbon qui a du punch ». Le Gibbon est une famille de singe vivant dans les forêts tropicale d'Asie.
Depuis Ubuntu 6.10 (alias Edgy Eft), Mark Shuttleworth promet des effets graphiques pour chaque version, il a toutefois pris des pincettes pour la future version. Edgy apporta Xorg 7.1, ce qui permit à de nombreux utilisateur d'installer Beryl sans passer par Xgl et autre bidouille. Feisty installe par défaut Compiz, mais ne l'active pas. On peut aisément parier que la direction est prise et que les innovations successives vont se poursuive. Pour preuve ce projet Google Summer of Code 2007 consistant à ajouter des effets 3D à GDM.
Le prochain sommet des développeurs Ubuntu se tiendra à Séville en Espagne du 6 au 11 mai 2007. Déjà, les spécifications pour Gibbon émergent et les yeux des développeurs Ubuntu sont rivés vers le futur.
Sortie de CentOS 5
Un mois après la version bêta, la version 5 de CentOS est sortie. Elle repose principalement sur la Red Hat Entreprise Linux 5.
CentOS est une communauté de contributeurs et d'utilisateurs Open-Source qui propose une distribution qui se veut 100% compatible avec la RedHat Entreprise Linux en parfait respect avec les règles de redistributions de RedHat. Les seules modifications de CentOS sont la suppression des noms, références et artwork appartenant à RedHat. CentOS est principalement destinée aux utilisateurs désirant une distribution de type entreprise sans le coût de la certification et des services.
La version 5 est disponible pour les architectures i386 et x86_64 en 6 CD ou 1 DVD sur l'un des nombreux miroirs. Les versions pour PowerPC, IA64 et Sparc devraient être bientôt disponibles (pour rappel la version 4 supporte i386, ia64, ppc, s390, s390x et x86_64).
CentOS est une communauté de contributeurs et d'utilisateurs Open-Source qui propose une distribution qui se veut 100% compatible avec la RedHat Entreprise Linux en parfait respect avec les règles de redistributions de RedHat. Les seules modifications de CentOS sont la suppression des noms, références et artwork appartenant à RedHat. CentOS est principalement destinée aux utilisateurs désirant une distribution de type entreprise sans le coût de la certification et des services.
La version 5 est disponible pour les architectures i386 et x86_64 en 6 CD ou 1 DVD sur l'un des nombreux miroirs. Les versions pour PowerPC, IA64 et Sparc devraient être bientôt disponibles (pour rappel la version 4 supporte i386, ia64, ppc, s390, s390x et x86_64).
Mandriva 2007 Spring est là pour le printemps
Avec le soleil arrive la Mandriva 2007 Spring (ou 2007.1). Le coeur du système est une 2007.0 avec ses mises à jour (le noyau reste en 2.6.17 mais avec de nombreux patchs supplémentaires). De nombreux autres logiciels ont par contre été mis à jour : KDE 3.5.6, GNOME 2.18, XFCE 4.4, OpenOffice.org 2.1 (et 2.2 rc3), Mozilla Firefox 2.0, Mozilla Thunderbird 2.0 beta2, X.org 7.2...
Parmi les nouveautés, on peut citer l'intégration de Metisse qui est maintenant activable dans drak3d en plus de Compiz et Beryl, ainsi que la mise en avant du WengoPhone, même si Skype est toujours présent dans les versions non libres.
Du côté des outils, on peut citer Mandriva Online qui ne nécessite plus de compte pour afficher une applet signalant que des mises à jour sont disponibles, rpmdrake qui a vu son interface améliorée (et urpmi sa vitesse optimisée), ou encore l'intégration de drakfon permettant de flasher facilement son routeur avec le firmware de fon.
Comme d'habitude, il y a une version Free libre et gratuite et des versions payantes incluant des logiciels propriétaires :
Parmi les nouveautés, on peut citer l'intégration de Metisse qui est maintenant activable dans drak3d en plus de Compiz et Beryl, ainsi que la mise en avant du WengoPhone, même si Skype est toujours présent dans les versions non libres.
Du côté des outils, on peut citer Mandriva Online qui ne nécessite plus de compte pour afficher une applet signalant que des mises à jour sont disponibles, rpmdrake qui a vu son interface améliorée (et urpmi sa vitesse optimisée), ou encore l'intégration de drakfon permettant de flasher facilement son routeur avec le firmware de fon.
Comme d'habitude, il y a une version Free libre et gratuite et des versions payantes incluant des logiciels propriétaires :
- la One est un live-CD installable gratuit, mais contenant des pilotes propriétaires ; une version GNOME et une version KDE sont disponibles ;
- la Free est complètement libre et gratuite ;
- les versions Discovery (pour débutant), Powerpack et Powerpack+ incluent de l'assistance et des applications propriétaires.
Foresight Linux 1.2 dans les bacs !
La petite distribution qui fait son chemin sort sa nouvelle version. Cette version est une stabilisation de la version 1.1, sortie un jour après GNOME 2.18 (!). Cette version propose GNOME 2.18.1, Thunderbird 2.0 RC1, OpenOffice.org 2.2, Linux 2.6.20.6, de nouvelles extensions pour Epiphany (Greasemonkey, état d'onglet, défilement manuel) ainsi qu'un nouveau thème GDM.
Pour rappel, la version 1.1 avait marqué un certain virage vers le « tout GNOME ». Epiphany remplace Firefox et Gnome Scan remplace XSane. Foresight ne cherche pas tant la stabilité que le dernier cri. Il y a fort à parier que de tels choix se retrouveront dans d'autres distributions, avec la maturation des projets. On note tout de même le choix d'OpenOffice.org au lieu de Gnome Office et surtout Thunderbird à la place d'Evolution.
Foresight propose Compiz par défaut suivant la carte graphique présente sur l'ordinateur. Un des points majeurs mis en avant par cette distribution est Conary, le système de paquets distribués, développé par rPath, gérant notamment les patchs binaires ou encore son interface d'administration « system web ».
Un peu comme Gentoo il y a quelques années, voilà une nouvelle distribution Linux qui propose un nouveau point de vue. De quoi dérouter plus de néophytes, mais pour satisfaire plus d'utilisateurs :)
Pour rappel, la version 1.1 avait marqué un certain virage vers le « tout GNOME ». Epiphany remplace Firefox et Gnome Scan remplace XSane. Foresight ne cherche pas tant la stabilité que le dernier cri. Il y a fort à parier que de tels choix se retrouveront dans d'autres distributions, avec la maturation des projets. On note tout de même le choix d'OpenOffice.org au lieu de Gnome Office et surtout Thunderbird à la place d'Evolution.
Foresight propose Compiz par défaut suivant la carte graphique présente sur l'ordinateur. Un des points majeurs mis en avant par cette distribution est Conary, le système de paquets distribués, développé par rPath, gérant notamment les patchs binaires ou encore son interface d'administration « system web ».
Un peu comme Gentoo il y a quelques années, voilà une nouvelle distribution Linux qui propose un nouveau point de vue. De quoi dérouter plus de néophytes, mais pour satisfaire plus d'utilisateurs :)
Debian GNU/Linux 4.0 : Etch sort de l'oeuf
Le projet Debian vient de publier Debian GNU/Linux 4.0 - nom de code Etch - distribution multi-plateforme prenant en charge onze architectures de processeurs, disposant d'une interface graphique d'installation et constituée d'environ 18 000 paquets logiciels - dont Linux 2.6.18, glibc 2.3.6, GCC 4.1, X.org 7.1, OpenOffice.org 2.0.4, GNOME 2.14.3, KDE 3.5.5a et Xfce 4.4(rc).
Cette nouvelle version stable paraît 22 mois après Sarge, Debian GNU/Linux 3.1, qui vient également de connaître une petite mise à jour de sécurité.
Par ailleurs, les développeurs Debian viennent d'élire Samuel Hocevar - un français, développeur de VLC et de Monsterz - comme nouveau chef de projet (Debian Project Leader ou DPL).
NdM : Merci également à S L, DIAL, David François, Florent Nolot, sonique6784, Stéphan et Cédric Leullier d'avoir proposé une dépêche sur le même sujet.
Cette nouvelle version stable paraît 22 mois après Sarge, Debian GNU/Linux 3.1, qui vient également de connaître une petite mise à jour de sécurité.
Par ailleurs, les développeurs Debian viennent d'élire Samuel Hocevar - un français, développeur de VLC et de Monsterz - comme nouveau chef de projet (Debian Project Leader ou DPL).
NdM : Merci également à S L, DIAL, David François, Florent Nolot, sonique6784, Stéphan et Cédric Leullier d'avoir proposé une dépêche sur le même sujet.
SystemRescueCD version 0.3.4
Une nouvelle version de la distribution live SystemRescueCD est disponible. Elle est créée et maintenue par François Dupoux, co-auteur avec Franck Ladurelle du non moins remarquable logiciel Partition Image (Partimage).
SystemRescueCD comprend de nombreux outils d'administration et se trouve souvent comparée à un couteau suisse car elle tient sur un mini-CD. Cette version voit l'arrivée d'un interpréteur Python version 2.4 qui va sûrement amener d'ici peu son lot de logiciels et de scripts.
Les principaux ajouts depuis la dernière dépêche sur DLFP sont :
SystemRescueCD comprend de nombreux outils d'administration et se trouve souvent comparée à un couteau suisse car elle tient sur un mini-CD. Cette version voit l'arrivée d'un interpréteur Python version 2.4 qui va sûrement amener d'ici peu son lot de logiciels et de scripts.
Les principaux ajouts depuis la dernière dépêche sur DLFP sont :
- Noyau Linux-2.6.19.7 avec Reiser 4 ;
- mtx : utilitaire de gestion SCSI ;
- cpu-burn : utilitaire de stress de processeur ;
- duplicity : script python de duplication de répertoire s'appuyant sur Rsync ;
- foremost : outil de restauration de fichiers ;
- magicrescue : outil de recherche de fichiers effacés, gérant plusieurs type de partitions ;
- cmospwd : outil de recherche de mot de passe BIOS ;
- Oscar : outil de sauvegarde via le réseau ;
- Ajout de divers outils : sysstat, hddtemp, ide-smart.
Einar en version française
Einar est une distribution Live-CD d'origine suédoise créée lors d'un projet de fin d'étude. Cette distribution permet à ceux qui l'utilisent d'apprendre le principe du routage sous GNU/Linux en utilisant Quagga.
Vous pouvez ainsi créer un réseau maillé de routeurs virtuels avec quelques stations et serveurs web basiques pour simuler un réseau et tester vos connaissances ou tout simplement apprendre.
J'ai remastérisé la version Einar d'origine après l'avoir en partie francisée et octroyé la possibilité d'un clavier AZERTY.
J'ai mis en ligne cette distribution "Einar" remastérisée par mes soins :) en "Einar FR" (NdM: remplacement par un lien archive.org) en dépôt sur linux-france.org avec plus de détails sur cette page. Sur le site officiel (Einar originel) il y a une démo en vidéo. J'ai également mis des copies d'écran sur mon site personnel à titre indicatif. Si vous voulez tester, n'hésitez pas.
Je ferai éventuellement une première démonstration (informelle) le 3 avril à Rennes si il y a des gens intéressés et si il reste du temps en soirée dans le cadre des ateliers Gulliver.
Vous pouvez ainsi créer un réseau maillé de routeurs virtuels avec quelques stations et serveurs web basiques pour simuler un réseau et tester vos connaissances ou tout simplement apprendre.
J'ai remastérisé la version Einar d'origine après l'avoir en partie francisée et octroyé la possibilité d'un clavier AZERTY.
J'ai mis en ligne cette distribution "Einar" remastérisée par mes soins :) en "Einar FR" (NdM: remplacement par un lien archive.org) en dépôt sur linux-france.org avec plus de détails sur cette page. Sur le site officiel (Einar originel) il y a une démo en vidéo. J'ai également mis des copies d'écran sur mon site personnel à titre indicatif. Si vous voulez tester, n'hésitez pas.
Je ferai éventuellement une première démonstration (informelle) le 3 avril à Rennes si il y a des gens intéressés et si il reste du temps en soirée dans le cadre des ateliers Gulliver.
Oracle souffle Yahoo à RedHat
Fin octobre 2006, Larry Ellison (co-fondateur d'Oracle Corporation), annonçait le lancement d'Unbreakable Linux 2.0, le programme de support GNU/Linux d'Oracle. Cette offre s'adressait avant tout aux clients RedHat utilisant la base de données Oracle, de ce fait la plupart des observateurs prévoyaient que cette annonce ne pourrait faire trembler le géant au chapeau rouge. Avec une grille de tarifs particulièrement intéressante, l'offre n'est toutefois pas dénuée d'intérêt.
Ce 20 mars, le même Larry Ellison, a profité d'une conférence avec des analystes au cours de laquelle il a fait le point sur les résultats de cette offre pour annoncer son premier gros succès : Yahoo devient le premier client GNU/Linux d'Oracle. Yahoo est un gros consommateur de machines et est, à ce titre, très courtisé, son parc représente, en effet, plusieurs centaines de milliers de serveurs. Ellison a également annoncé avoir signé des contrats pouvant atteindre le 1/2 million de dollars mais n'évoque pas le montant de celui passé avec Yahoo.
RedHat et Yahoo soulignent toutefois que RedHat n'a pas été éjecté et que leur collaboration va continuer.
Oracle se place donc en challenger sérieux sur le marché, ce qui peut forcer RedHat à réagir. En fin d'année, celui-ci affirmait ne pas vouloir modifier ses tarifs, on va voir s'il revient sur sa décision.
Ce 20 mars, le même Larry Ellison, a profité d'une conférence avec des analystes au cours de laquelle il a fait le point sur les résultats de cette offre pour annoncer son premier gros succès : Yahoo devient le premier client GNU/Linux d'Oracle. Yahoo est un gros consommateur de machines et est, à ce titre, très courtisé, son parc représente, en effet, plusieurs centaines de milliers de serveurs. Ellison a également annoncé avoir signé des contrats pouvant atteindre le 1/2 million de dollars mais n'évoque pas le montant de celui passé avec Yahoo.
RedHat et Yahoo soulignent toutefois que RedHat n'a pas été éjecté et que leur collaboration va continuer.
Oracle se place donc en challenger sérieux sur le marché, ce qui peut forcer RedHat à réagir. En fin d'année, celui-ci affirmait ne pas vouloir modifier ses tarifs, on va voir s'il revient sur sa décision.
Slackware-current se réveille
Notre chère ancêtre se remet enfin de l'accouchement heureux de la version 11.0 !
À l'occasion de la St Patrick, le sieur Patrick Volkerding a mis à jour la version en développement de sa distribution. Il s'agit en fait d'une mise en lumière du travail effectué par l'équipe de développement de la Slackware depuis la sortie de la dernière version stable, le 1er octobre 2006.
Les changements réalisés dans ces 6 mois et demi de travail sont résumés dans la suite de cet article.
À l'occasion de la St Patrick, le sieur Patrick Volkerding a mis à jour la version en développement de sa distribution. Il s'agit en fait d'une mise en lumière du travail effectué par l'équipe de développement de la Slackware depuis la sortie de la dernière version stable, le 1er octobre 2006.
Les changements réalisés dans ces 6 mois et demi de travail sont résumés dans la suite de cet article.
Élections du responsable du projet Debian 2007
Alors que l'actualité française tourne en boucle sur la prochaine élection du chef d'État, une autre élection va bientôt débuter : celle du responsable du projet Debian (ou DPL).
Actuellement la période des trois semaines de campagne touche à sa fin, les trois semaines de votes débuteront ce dimanche 18 mars à 00:00:01 UTC et seront clôturés le 8 avril 2007 à 00:00:00 UTC. Le mandat débutera le 17 avril.
Celui qui remportera l'élection sera à la tête du projet pour un mandat d'une année. L'actuel DPL, Anthony Towns, fait partie de la liste des huit candidats.
Cette année, nous avons en lice :
1. Wouter Verhelst
2. Aigars Mahinovs
3. Gustavo Franco
4. Sam Hocevar
5. Steve McIntyre
6. Raphaël Hertzog
7. Anthony Towns
8. Simon Richter
Il n'est, bien sûr, pas question de prendre partie ici mais on remarquera la participation de deux français.
Actuellement la période des trois semaines de campagne touche à sa fin, les trois semaines de votes débuteront ce dimanche 18 mars à 00:00:01 UTC et seront clôturés le 8 avril 2007 à 00:00:00 UTC. Le mandat débutera le 17 avril.
Celui qui remportera l'élection sera à la tête du projet pour un mandat d'une année. L'actuel DPL, Anthony Towns, fait partie de la liste des huit candidats.
Cette année, nous avons en lice :
1. Wouter Verhelst
2. Aigars Mahinovs
3. Gustavo Franco
4. Sam Hocevar
5. Steve McIntyre
6. Raphaël Hertzog
7. Anthony Towns
8. Simon Richter
Il n'est, bien sûr, pas question de prendre partie ici mais on remarquera la participation de deux français.
Red Hat lance RHEL 5
Red Hat lance ce 14 mars la nouvelle version de sa distribution commerciale destinée aux professionnels et aux entreprises : Red Hat Enterprise Linux 5. Cela aura pris plus de temps que prévu, mais c'est là, avec de nouveaux produits et services de la part de la célèbre marque au chapeau rouge.
Le retard de la RHEL 5 s'explique principalement à cause de l'intégration de Xen, ce qui a forcé Red Hat à repousser son calendrier de fin 2006 à fin février, puis mi-mars. Il aura fallu au total plus de deux ans de développement pour y arriver, passant entre autres du noyau 2.6.9 au 2.6.18.
Parmi les nouveautés de cette nouvelle mouture, on trouvera :
Le retard de la RHEL 5 s'explique principalement à cause de l'intégration de Xen, ce qui a forcé Red Hat à repousser son calendrier de fin 2006 à fin février, puis mi-mars. Il aura fallu au total plus de deux ans de développement pour y arriver, passant entre autres du noyau 2.6.9 au 2.6.18.
Parmi les nouveautés de cette nouvelle mouture, on trouvera :
- Intégration de Xen, la célèbre solution de virtualisation ;
- Une version intégrée de Red Hat Cluster Suite, permettant de construire des clusters haute disponibilité (HA);
- Support de l'iSCSI, un protocole permettant le transport de commandes SCSI sur un réseau TCP/IP ;
- Support d'InfiniBand, un bus système à haut débit qu'on pourrait mettre en concurrence avec PCI-Express ;
- SystemTap, un outil de diagnostic noyau ;
- Support des processeurs 64 bits quadri-coeurs ;
- Frysk, un outil pour monitorer et déboguer des applications
L'Assemblée nationale française sous Ubuntu
On le savait depuis quelques temps déjà, les 577 postes mis à disposition des députés à l'Assemblée Nationale française doivent passer aux logiciels libres, Linux inclus, à partir du début de la prochaine législature.
Un appel d'offre avait été émis par l'Assemblée Nationale pour qu'un prestataire mette en place cette migration, et ce marché vient d'être remporté en tandem par Linagora et Unilog. Leur proposition tourne autour de la distribution communautaire Ubuntu, un choix qui se détache des traditionnelles Suse ou Red Hat.
La suite bureautique est celle d'OpenOffice.org et le navigateur Internet sera Firefox.
La distribution Mandriva Linux était proposée dans plusieurs autres dossiers en lice mais n'a pas été retenue.
NdM : Merci à Frédéric Couchet d'avoir proposé une dépêche similaire. À noter aussi un article ZdNet.
Un appel d'offre avait été émis par l'Assemblée Nationale pour qu'un prestataire mette en place cette migration, et ce marché vient d'être remporté en tandem par Linagora et Unilog. Leur proposition tourne autour de la distribution communautaire Ubuntu, un choix qui se détache des traditionnelles Suse ou Red Hat.
La suite bureautique est celle d'OpenOffice.org et le navigateur Internet sera Firefox.
La distribution Mandriva Linux était proposée dans plusieurs autres dossiers en lice mais n'a pas été retenue.
NdM : Merci à Frédéric Couchet d'avoir proposé une dépêche similaire. À noter aussi un article ZdNet.