Dans une série de vidéos, Claude Piron, psychologue et ancien traducteur, dissèque les mécanismes linguistiques, au travers d’une analyse critique du choix de l’anglais comme langue internationale.
Après avoir mis en lumière l’importance de la maîtrise d’une langue lors d’échanges internationaux politiques, économiques, scientifiques et autres, il montre en quoi le choix de l’anglais comme langue internationale :
- n’est pas démocratique ;
- est inadapté ;
- a un résultat, par rapport à l’énergie et aux sommes dépensées pour son apprentissage, proche de 0 ; ce qui ne serait jamais accepté dans d’autres domaines.
NdM :
- la question du rôle de l’anglais n’est pas nouvelle (et d’ailleurs les vidéos en question ont plus d’un an), d’où la création de langues artificielles ou construites à vocation de langue internationale, comme l’[esperanto] ;
- sur les liens tissés entre logiciel libre et esperanto : Esperanto et logiciel libre par Framasoft, en 2009, conférence RMLL 2005 « Linux, l’espéranto des logiciels ; l’Espéranto, le Linux des langues », etc. ;
- sur Wikipédia, en nombre de pages, on peut noter que le volapük est 17e et l’esperanto 22e ;
- on peut aussi pragmatiquement noter que la vraie difficulté réside dans l’adoption d’une nouvelle langue et l’éventuelle transition de la référence actuelle à celle‐ci.