Bonsoir,
je me décide - enfin - a lancer une bouée à la mer … je manipule de plus en plus de méta données sur des photos et je cherche à gagner en efficacité. Je vous raconte un peu mon contexte histoire que vous ayez la description du besoin.
Je fais de la photo sous marine. J'essaye d'identifier ce que j'observe. Pour chaque photo j'ai systématiquement au moins deux mots clés liés : le nom de la chose observée en français et en latin (le nom scientifique) qui permet d'avoir un pivot unique vers d'autres langues par exemple.
Ainsi chaque fois que je colle le mot clé "octopus vulagis" j'ajoute aussi "poulpe commun".
Pour chaque plongée je reviens avec 200 photos environ. Et la bonne idée du milieu naturel à la différence d'un aquarium c'est que l'ordre des bestioles observées est totalement aléatoire, ainsi je peux avoir 20 photos de poulpes différents mais entre chaque photo de poulpe je vais avoir aussi des photos de coquillages, de poissons, ou autre.
Je perds donc un temps fous à coller ces tags car je fais du "un par un" et c'est très compliqué de faire des traitements par lots pour ensuite "cacher" les photos déjà triées.
Outils
J'utilise darktable pour indexer mes fichiers raw. Il utilise le format XMP, un petit fichier XML à côté du fichier RAW pour stocker les mots clés ajoutés :)
Méthode A
Ma 1ere méthode est de faire défiler les photos une par une et d'ajouter manuellement les tags. En bref sur une semaine normale je plonge samedi/dimanche et j'ai terminé de mettre les méta données le vendredi suivant … à coup de quelques heures tous les soirs !
Méthode B
Seconde méthode, je sélectionne les photos qui vont avoir des mots clés en commun, c'est parfois simple et parfois je crise, toute personne ayant déjà eu à cocher 20 fichiers dans un ensemble de 200 et qui par malheur lâche le Ctrl en cours de route ou éternue un coup me comprendront. Une fois que j'ai posé mes tags sur les photos je leur adjoins un label de couleur pour que darktable me trie la liste et hop les photos déjà taggues sont "masquées"
Méthode C
Je trie dans mon gestionnaire de fichiers, c'est le top pour l'instant (bon sauf que j'ai pas encore les thumbnails des fichiers RAW dans mon gestionnaire de fichiers, je fais donc une petite contorsion par un fichier jpg de transition … mais une icone de 256 c'est petit pour identifier un truc) : je vois que j'ai des poulpes hop je découpe la fenêtre de mon navigateur en deux, d'un côté je créé un dossier poulpe et j'y glisse/dépose au fur et à mesure tous les poulpes et à la fin je leur ajoute à tous d'un coup les tags (j'importe alors chaque dossier dans darktabe, ajoute les tags, les retire de darktable pour les déplacer dans un dossier d'archivage propre et les réimporte ensuite dans darktable, je sais pas si vous me suivez, vous êtes un héros sis vous êtes encore là)
Méthode D : mon rêve
Étant quand même un peu développeur (bordel) et ayant hâte d'appliquer le célèbre paradigme "tu le fais une fois, deux fois, ensuite tu passe ta vie à coder un logiciel qui le fera à ta place" … je rêve de ça.
Un serveur de mots clés
C'est fait: grâce au logiciel libre http://vocabularyserver.com/ j'ai un serveur de mots clés chez moi et c'est le pied intégral. Je peux associer automatiquement mes mots clés en latin et en français, je peux même faire des requêtes sur des "mots partiels"
Un outil d'indexation "efficace"
Voilà ce dont je rêve, un outil qui affiche mon image raw dans une taille suffisante pour que je puisse "voir", exit donc les thumbnails en 256 ou 512 pixels, je veux un truc qui prenne de la place sur mon écran 1920*1080. Quelque-part un champ "de recherche texte plein" dans lequel je tape "poulpe" (requête donc mon serveur de mot clés + l'historique des indexations) et hop une liste de tous les mots clés contenant poulpe se propose dans un coin, je coche le ou les mots clés adaptés et zouu ils sont affectés à cette image, je passe à l'image suivante, les méta données sont stockées dans le fichier .xmp et une fois terminé je peux importer toute ma collection dans darktable tout est propre.
on peut rêver un peu mieux et dire que si j'ai identifié des poulpes communs 10 minutes avant "la photo en cours" on peut proposer en priorité "poulpe commun" lors de la prochaine saisie de "poulpe" et également ajouter les autres mots clés qui ont été associés à l'image qui "parle probablement de la même chose"
en quelques sortes l'intelligence d'un site de vente en ligne appliqué à un outil de description de photos
Alors, toi héros de ce forum qui m'a lu jusqu'au bout, dis moi que ça existe ????
Merci d'avance
# Digikam
Posté par Nonolapéro . Évalué à 7.
À essayer sauf si tu es allergique à KDE.
[^] # Re: Digikam
Posté par rycks . Évalué à 1.
Ça s'installe pour voir :) merci pour la piste, j'avais pas osé l'autre jour (connexion 3G … quota explosé) mais là j'ai une connexion sous le coude !
Éric
eric.linuxfr@sud-ouest.org
[^] # Re: Digikam
Posté par kursus_hc . Évalué à 3.
Je plussoie, et j'en profite pour rappeler qu'on peut tout à fait utiliser les logiciels KDE sous un autre environnement (pour peu qu'on télécharge les libs, mais a priori ce n'est pas quelques dizaines de Mo qui vont effrayer notre amoureux du RAW).
[^] # Re: Digikam
Posté par rycks . Évalué à 2.
Extra !
Conseils pour les autres: prenez vraiment la dernière version (ppa, dépôt sources ou autre) … et laissez vous le temps de découvrir l'application "et sa manière d'utilisation".
Dans tous les cas je viens de valider qu'il mets bien à jour les fichiers XMP et que darktable arrive ensuite à "manger" les améliorations de ces fichiers et mets à jour sa base de méta données.
Bon, ça progresse, y a plus qu'à trouver un plugin digicam pour qu'il puisse requêter un serveur de mots clés ;-)
Merci
eric.linuxfr@sud-ouest.org
[^] # Re: Digikam
Posté par Nonolapéro . Évalué à 2.
Si tu es un peu coincé avec ton utilisation, je pense que tu peux contacter le développeur principal (Gilles Caulier). Au niveau des plugins je crois qu'actuellement la situation n'est pas au top puisqu'il y a la transition de Qt4 à Qt5 et certains ne sont pas encore porté sur la nouvelle version de Qt.
Si le logiciel te satisfait beaucoup, tu n'auras plus qu'à écrire un journal sur ton retour d'expérience ;-).
# Méthode.
Posté par deuzene (site web personnel) . Évalué à 2.
Le gros problème dans ton processus se situe à la prise de vue. Je m'explique.
Il y a deux façons d'aborder un sujet en photo.
- à la rache : tu ne sais pas trop ce que tu vas trouver, tu te jette (à l'eau) et tu shoot à tout va.
- tu connais ton sujet : tu ne vise que lui, te concentre uniquement sur lui.
J'ai le sentiment que tu pratique le premier point. Problème, tu te retrouve avec 200 clichés en fin de session, sans vraiment d'unité, difficile à classer et à trier.
Je te conseille de faire des sorties poulpe et des sorties moules … Rien ne t'empêche de continuer à faire du repérage en même temps. Et si tu croise un spécimen rare, tu change immédiatement de sujet pour lui, mais tu te concentre toujours sur un seul sujet.
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
[^] # Re: Méthode.
Posté par rycks . Évalué à 3.
Héhé, tiens je n'y avais pas pensé à ça …
Oublions la plongée, disons que tu te balade, tu fais de la rando, balade nature, tiens un cerf, ha non je ne peux pas le prendre en photo je suis en sortie goupil, 10 minutes plus tard tu croise un isard, même remarque, pas de photos ?
Idem pour un mariage, aujourd'hui je ne prends que des photos du marié, personne d'autre ?
Pardon mais ta proposition est assez drôle dans le fond mais me semble assez éloignée de ma réalité :)
a+
Éric
eric.linuxfr@sud-ouest.org
[^] # Re: Méthode.
Posté par deuzene (site web personnel) . Évalué à 1.
Désolé, nous ne parlions pas de la même chose, je pensais que tu parlais de sortie photo et non de plongées où tu en profitais pour faire quelques images.
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.