Deux mois après, le fork d'Ampache fusionne avec l'original

• # GitHub et "forks"

  Posté par David Demelier (site web personnel) le 25 avril 2014 à 08:31. Évalué à 4.

  

  Avec les plateformes comme github, bitbucket le fork est une manière de travailler et parfois la meilleure pour fournir des innovations sur un projet existant.

  Sur ces plateformes là le fork est peut-être mal nommé, en fait on pourrait très bien dire qu'il s'agisse simplement d'un clone local où on va développer puis envoyer les diffs via pull-requests. C'est un peu comme si on avait cloné le dépôt hors github puis travaillé dessus en local (sans que ce soit un vrai fork). Les DCVS sont vraiment parfaits pour ça :).

  Mais il est vrai que dans le cas de ce projet, l'idée initiale était un vrai fork à part entière :).

  git is great because linus did it, mercurial is better because he didn't

  • [^] # Re: GitHub et "forks"

    Posté par Nicolas Raoul (site web personnel) le 25 avril 2014 à 10:04. Évalué à 3.

    

    Tout à fait !

    Au moyen-âge, forker était difficile à cause des lacunes de CVS et SVN. C'était donc un fait rare, et les forks divergeait rapidement, souvent en raison de la difficulté technique de merger.

    Avec git pull ou git rebase, il est très facile de modifier un détail pour mon usage personnel, tout en mergeant régulièrement depuis upstream.

    Je crois qu'on a besoin d'un nouveau mot pour désigner le fait de forker ET renommer un logiciel.

  • [^] # Re: GitHub et "forks"

    Posté par Thomas Debesse (site web personnel) le 25 avril 2014 à 18:51. Évalué à 4. Dernière modification le 25 avril 2014 à 18:51.

    

    Oui, c’est ça que j’aime dans Git, et des plateformes comme Github ont poussé ce principe à son paroxysme : le fork est devenu la méthode de travail. C’est ce qu’il y avait de mieux à faire, plutôt qu’avoir peur du fork, il fallait l’intégrer pour en tirer profit.

    Ce qui fait qu’il y a effectivement deux forks, le fork qu’on pourrait appeler social, quand une communauté ou la direction d’un projet se scinde, et le fork qu’on pourrait appeler technique, qui n’est qu’un fork de la base de code. Dans ce sens, on pourrait peut-être parler tout simplement de branche, parce que dans les faits, celui qui clique sur « Fork » sur Github ou qui fait un git clone à la mano chez lui, en réalité il ne fait que créer une branche personnelle. Une branche est d’ailleurs un fork.

    C’est juste qu’on appelle cela fork et pas branche parce que les dépôts sont distincts, mais ça ne signifie pas que le projet est forké.

    D’ailleurs, dans certains projets, on voit des logiciels commencés par les uns et maintenus par d’autres (ex : Git, Subsurface¹), et dans certains cas mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus courant avec Github, on voit un bouillonnement de contributeurs qui forkent une première idée jetée dans la nature par une personne inspirée, et ensuite l’écosystème se recentre sur les forks les plus actifs, et de là surgit de facto le mainteneur qui n’est pas forcément l’initiateur.

    C’est le cas par exemple d’un projet dont on a parlé récemment sur LinuxFr, Redmine Git Hosting, un fork de fork de fork de fork de redmine-gitosis… et pour contribuer à Redmine Git Hosting, je l’ai moi aussi forké. ;)

    ---

    1. Only wimps use tape backup. real men just upload push their important stuff on ftp git and let the rest of the world mirror fork it. ↩

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

• # Bonne nouvelle

  Posté par realitix (site web personnel) le 25 avril 2014 à 09:47. Évalué à 3.

  

  C'est une très bonne nouvelle! Les développeurs d'Ampache Doped ont vraiment fait du bon travail.

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