Le film de Kiyoshi Kurosawa est un film de fantômes. Soit.
Mais c'est aussi une oeuvre qui incite à la réflexion sur la mort et la solitude et c'est en cela qu'il devient réellement angoissant.
La trame narrative le fait se rapprocher de Ring mais l'analogie s'arrête là, Kurosawa nous offrant un monde de l'au-delà plus vaste et une perspective bien plus sombre pour l'homme avec tout de même une touche d'humanité et d'optimisme.
Si vous avez aimé ring, vous aimerez probablement Kaïro.
Garou, non authentifié
# "heeeeeeeelp me"
Posté par Julien CARTIGNY (site web personnel) . Évalué à 1.
D'ailleurs, Le cinema japonais est la principale vitrine du malaise japonais. La crise economique mais aussi le conflit entre generations ou la coexistence des traditions avec l'explosion technologique posent d'enormes problemes d'identites chez les habitants du pays du soleil levant. Cette derpime national s'est veritablement revelée apres l'attentat au gaz sarin dans le metro japonais par la secte Aoum. Il est donc normal que le cinema nippon soit le reflet de cette douleur: "Eureka" de Shinji Aoyama ou "Distance" de Hirokazu Kore-eda pour les plus serieux mais aussi "Perfect Blue" dans la serie manga pour traiter le probleme de son identité.
Kiyoshi Kurosawa realise des films torturés. Kaïro est flippant a souhait mais sans l'arsenal hollywodien d'effets speciaux. Car la terreur vient du fait que celle-ci s'inscrit dans le quotidien, en face de nos machines. Vous aurez des difficultés a vous endormir apres ce film en attendant vos lignes telephoniques transporter des spectres suppliant votre aide.
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