"PARIS (AFP) - La justice française a estimé mercredi que les diffamations commises sur Internet ne pouvaient obéir à la règle de la prescription de trois mois, contrairement aux articles de journaux ou aux livres, car il s'agit d'une "publication ininterrompue" et donc d'une "infraction continue"..."
Je vous invite à lire la suite de l'article.
Cela a été le sujet d'une discution animée ce matin au bureau mais sans grands résultats. Qu'en pensez-vous ?
Aller plus loin
# Un raisonnement tronqué
Posté par François Heiblé . Évalué à 1.
Le raisonnnement est a priori juste, mais il exagère la différence: en fait, un vieil article est toujours disponible sur un site, mais à condition de le chercher, et de le "demander". Or, c'est exactement la même chose avec toutes les publications: rendez vous à la bibliothèque, ou dans des archives départementales, et vous verrez que vous pouvez encore lire le "j'accuse de Zola", qui aurait très bien pu être de la diffamation (un pari sacréement risqué!).
On peut en déduire que la seule vraie différence, c'est qu'il est bien plus facile d'accéder à des archives (sur la plupart des sites, ça s'appelle d'ailleurs comme ça) par voie automatisée qu'en feuilletant des sources mal indexées en fiches. Mais faut-il punir quelqu'un parce qu'il propose un service performant?
Je préfère les droits de réponse aux droits de censure!
[^] # Re: Un raisonnement tronqué
Posté par François Heiblé . Évalué à 1.
En effet, la responsabilité, en toute logique, aurait dû se voir appliquer un droit préexistant bien connu: les panneaux d'expression libre laissés à la disposition de qui veut par les mairies. Chacun y affiche ce qu'il veut, et personne n'attaquerait une mairie pour ce qu'elle n'y a pas mis! C'est vraiment la même chose que l'hébergement gratuit, mais on n'a pas suivi, je trouve cela scandaleux.
Ces "erreurs" révèlent surtout que les décisions de justice sont aussi le fruit de rapports de pouvoirs.
# Je propose...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
# Et les bibliothèques?...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: Et les bibliothèques?...
Posté par Kevin Nekohashi . Évalué à 1.
[^] # Re: Et les bibliothèques?...
Posté par Wawet76 . Évalué à 1.
Pour qu'il disparaisse, il faut que personne ne le consulte.
Reste quand meme un probleme avec freenet... Le jour ou ca marchera bien et que tout le monde l'utilisera, le service sera arreté car les fournisseurs seront condamnés si il n'en bloque pas l'acces.
Boarf... Y'aura autre chose qui sera sortit d'ici la.
# ca s'explique
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
le Net permet donc un VRAI droit de reponse puisque cette reponse peut etre ajoutée a l'article concerné.
Mais je ne comprends pas "la peremption" des articles de presse. Pourquoi les infos devraient elles se perimer ? une fois datée, une info temoigne que a telle date c'etait comme cela, et cela reste vrai dans le futur ...
Un magazine sur lequel on remet la main plusieurs années apres sa parution temoigne d'un tas de choses qu'il est amusant/interessant de relire ...
si on sait dater ces infos !!
reste le droit a l'oubli. y'en a pas. on a pas le droit d'oublier. Le mec qui etait en taule est désolé parceque des années apres l'article de sa condamnation est toujours en ligne ? et alors !!
si on doit lui pardonner, c'est en connaissance de cause (parce qu'on sait ce qu'il a fait et qu'on estime que c'est du passé, qu'il s'est racheté, qu'il a payé sa dette ...) mais pas parceque l'on est pas au courant !!
[^] # Re: ca s'explique
Posté par RugZo . Évalué à 1.
Mais de toute façon, l'idée générale est la même.
L'intérêt du Net, c'est de fournir des informations. Qu'elles soient d'hier ou de l'année dernière. Je prends un exemple :
Si l'on a besoin de l'ensemble des articles paru sur un sujet, une affaire, et que la recherche par Internet ne renvoie que ceux qui ont été jugé correct, cela ressemble à de la censure.
Surtout si l'on peut se fournir les articles estimés incorrects par consultation en biblio voire demande d'anciens numéros auprès du quotidien concerné. C'est donc de la censure sélective.
La pérenité de l'information ne doit pas être mise en balance par rapport à l'importance qu'elle peut avoir.
Je pense comme certains l'ont dit qu'un ajout sur l'article en ligne pour notifier les derniers éléments serait suffisant pour informer le lecteur que le document qu'il lit a été mis à jour.
Les tabloïds (type Voici etc...) doivent mettre les avis de justice concernant les procès qu'ils ont perdu, pourquoi les sites ne ferait-il pas dans le même genre ?
Il me semble qu'expliquer une info ancienne par de nouveaux éléments ou par le temps de l'analyse et de la réflexion constitue une des prérogatives du journalisme...
Rug'
# PB :-[
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: PB :-[
Posté par RugZo . Évalué à 1.
http://www.liberation.com/multi/actu/20001204/20001207jeuzd.html(...)
Rug'
[^] # Re: PB :-[
Posté par bad sheep (site web personnel) . Évalué à 1.
# Un courant général
Posté par Joël-Alexis Bialkiewicz . Évalué à 1.
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