IPMI définissait un standard pour la communication entre les différents éléments des systèmes de surveillance matériels et avec le système d'exploitations. Cela permettait aux différents systèmes d'accéder à des informations comme la température des processeurs, l'état de l'alimentation et des ventilateurs, de réagir aux alertes et évènements systèmes en temps réel, mais également de faciliter le contrôle matériel à distance.
Cependant, le matériel dédié au contrôle (à distance ou local) des serveurs restait extrêmement spécifique à la machine, coûteux et peu pratique (nécessitant d'utiliser un slot rien que pour lui, par exemple). OPMA se propose de standardiser l'interface matérielle entre le sous-système d'administration et reste de l'architecture matérielle (notamment le BMC, c½ur des systèmes IPMI).
Grâce à cette approche, fondée sur un standard ouvert, AMD promet une gestion des serveurs plus souple, et surtout plus économique. Après avoir déclaré : « Développer des solutions informatiques de pointe répondant aux exigences de nos clients constitue la vocation première d'AMD », lors du lancement d'une solution de virtualisation des processeurs 64 bits, Marty Seyer, vice-président, et manager général de la division Microprocessor, Computation Products Group, d'AMD, informe cette fois-ci que : « En tant qu'entreprise soucieuse de la satisfaction de ses clients, nous adoptons et défendons un modèle métier connecté et collaboratif. Avec les standards ouverts, les utilisateurs ont de nouveau la possibilité de choisir.».
La division OEM Raritan Computer de Peppercon a annoncé l'adoption de OPMA pour leur solution embarquée de KVM sur IP, KIM II-OPMA.
Concrètement, l'OPMA apporte une connexion aisée entre les différents modules d'administration de serveurs, tels que les contrôleurs d'administration de la carte de base (BMC), les cartes réseau (NIC), les bus systèmes standards entre les capteurs et les microprocesseurs systèmes. Sans oublier le fait qu'un micrologiciel BMC est intégré aux cartes OPMA assurant ainsi une communications avec les éléments importants du serveur, comme le BIOS, les pilotes, le système d'exploitation, etc.
On l'aura compris, cette nouvelle spécification d'AMD, fondée sur une interface ouverte, et cohérente entre différents BIOS, apporte un gain non-négligeable sur le coût d'intégration, mais surtout une possibilité de faire évoluer un sous-système, sans se soucier des interfaces intégrées, contrairement aux sous-systèmes d'administration propriétaires.
Aller plus loin
- Documentation sur l'OPMA (3 clics)
- IPMI (1 clic)
# Nooooon
Posté par bmc . Évalué à 2.
[^] # Re: Nooooon
Posté par GEDsismik (site web personnel) . Évalué à -2.
[^] # Re: Nooooon
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
# Powered by Maïté
Posté par GEDsismik (site web personnel) . Évalué à 3.
# Rien compris..
Posté par reno . Évalué à 3.
Dans les racks ATCA, il est faux que les controleurs (shelf manager) utilisent un slot dans un rack: soit ils sont intégrés sur une carte (les swiches par exemple) soit ils sont planqués en dessous du rack par exemple.
Mais peut-etre que l'article du dessus parlent de PC empilables (stackables) plutot que de serveur de lames?
[^] # Re: Rien compris..
Posté par Manuel Menal . Évalué à 3.
J'avoue ne toujours pas comprendre ce qui est peu clair. IPMI standardise des interfaces, des messages - la façon dont se déroulent les communications entre les différents composants concernés (chassis, BMC, différentes RMC, et bien sûr logiciel). OPMA, lui, standardise les interfaces matérielles (signaux, et architecture matérielle en général). C'est un peu le PCI pour systèmes de management de serveurs, si tu préfères ? :) (bon, la comparaison est lointaine, quand même).
[^] # Re: Rien compris..
Posté par be_root . Évalué à 2.
Ce sont des choses qui arrivent à des gens très bien :-)
Il se prend pour Napoléon, son état empire.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.