Leurs conclusions, solides et argumentées, méritent cependant quelques commentaires : En concentrant leur analyse sur les strictes conséquences d'un transfert total de parc d'un environnement totalement propriétaire à un environnement totalement libre, l'étude met dès sa première conclusion le doigt sur un point fondamental : il est parfaitement possible dans un premier temps de se contenter de migrer certaines applications propriétaires ou en fin de vie vers des produits existants libres dont la viabilité à terme est mieux assurée.
La question du support technique institutionnel et contractualisé reste effectivement, dans l'absolu, un problème de poule et d'oeuf : pas de marchés sans clients, pas de clients sans fournisseurs. On peut cependant observer que certains produits propriétaires ne disposent d'aucun support institutionnel digne de ce nom, qu'il soit ou non vendu comme tel par les entreprises qui les fournissent.
Concernant la "gratuité" des applications, ZDNet met effectivement le doigt sur le fait que le modèle logiciel libre ne peut en soi répondre à des besoins trop spécialisés, ou des finalités pour lesquelles des programmeurs talentueux refuseront de s'investir bénévolement. On peut effectivement se demander qui trouverait des raisons de programmer pour des clopinettes, disons, par exemple, des logiciels d'optimisation de la rentabilité de son entreprise, ou, d'une manière générale, offrir son énergie à des finalités strictement mercantiles ou généralement jugées peu sociales. On pourrait à contrario s'étonner du prix que l'on peut avoir à payer (et des engagements auxquels on doit souscrire) pour des produits pour lesquels une minorité d'idéalistes (par définition marginaux) arrivent à fournir des équivalents viables. Comme le soulignait récemment le PDG de MySQL, la question de la structure des coûts facturés par les fournisseurs d'applications à leurs clients mériterait de leur part quelque réflexion.
Ces considérations mises à part, il faut considérer qu'effectivement, dans de nombreux cas, les entreprises devront d'une façon ou d'une autre payer pour obtenir les logiciels qu'elles désirent, même si ces logiciels sont libres. Quoi de plus naturel, après tout, s'il s'avère que leurs besoins ne sont pas jugés suffisament valorisants pour être appropriés par des bénévoles ?
Concernant l'administration d'un parc de micro-ordinateurs, ZDNet limite son étude aux "on-dits" de quelques vendeurs. On peut cependant profiter de l'étude approfondie d'Eric Doutreleau (http://www.int-evry.fr/mci/user/doutrele/linux/) pour observer que certaines méthodes permettent quelques améliorations par rapport aux schémas classiques proposés par les vendeurs Linux qui, pour l'instant, n'offrent il est vrai que peu de solutions complètes pour la gestion de grands parcs, alors que les vendeurs de logiciels de gestion de parc (Peregrine Asset Management, par exemple) ne semblent pas juger actuellement utile d'adresser ce besoin. On peut d'ailleurs noter que ces conclusions s'appliquent également à leur argument no6 (illusions sur la durée de vie des parcs), face à laquelle on peut opposer le constat de l'hétérogénéïté de fait de la plupart des parcs micro-informatiques du monde réel, du moins lorsque racheter du matériel tous les deux ans sans recycler l'ancien n'est pas financièrement envisageable.
L'objection selon laquelle il sera pour une entreprise difficile de recycler les compétences internes qu'elle entretient sur les systèmes fonctionnant sous Microsoft Windows est certes parfaitement justifiée, même si les personnes détentrices desdites compétences ont pour la plupart déjà dû affronter de sérieuses remises en question avec les améliorations continuelles de convivialité apportées par le fournisseur à ses produits. Encore une fois, la question qu'on peut se poser pourrait être de savoir quel coût représentera pour l'entreprise la mise à niveau des compétences de son personnel à persister dans un modèle d'administratif dynamique et évolutif plutôt qu'à se reposer une bonne fois pour toute sur un modèle éprouvé par l'expérience (moi ? je trolle ?)
Enfin, ZDNet pose la question-clé : "qui peut prédire comment vont évoluer les matériels nomades ou de bureau d'ici 5 ans ?". Effectivement, c'est une bonne question que tout client peut se poser : chaque entreprise peut en effet choisir entre se laisser dicter sa politique d'acquisition par le jeu complexe de relations qui s'impose à tout exploitant/acheteur de matériel informatique entre matériel, système d'exploitation, et application dédiées ou tenter de rechercher une voie dans laquelle ses intérêts propres ont une chance, même infime, d'être pris en compte.
Aller plus loin
- L'article (6 clics)
# Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par scylla . Évalué à 10.
D'accord, si les utilisateurs ont des droits d'administrateurs sur leurs machines ca ne va pas aller, ils citent par exemple les problemes de dependances. Mais qui serait assez inconscient pour donner les privileges d'administrateur a chaque utilisateur ? Cela se fait sous Windows parfois pour de (presque) bonnes raisons (l'application xxx est suffisamment mal foutue pour ne pas pouvoir etre lancee par un utilisateur de base), mais sous GNU/Linux je ne vois aucune raison valable d'ouvrir une telle boite de pandore !
Je sais que les utilisateurs Windows n'y sont pas forcement habitues mais rien n'empeche d'installer proprement ce qu'on veut sur son compte (meme les rpms proposent une option --prefix, pas besoin de tout recompiler).
Bref je trouve que l'argument ne tient pas. Une telle migration s'accompagne forcement d'une remise en question de ce genre de choses.
# Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 10.
L'étude me parait intéressante. Je viens d'avoir une discussion avec le directeur d'un magasin d'informatique qui utilise Linux pour ses besoins propres mais est toujours réticent pour le préconiser à ses clients.
Je lui ai donc conseillé de mettre au moins OpenOffice.org sur toutes les machines windows qu'il peut vendre.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 3.
Les utilisateurs de windows préfèreront facilement OpenOffice.org à Works, souvent installé sur les machines par défaut.
Étant donné qu'un très grand nombre de suites MS-Office sont installées frauduleusement après l'achat du PC, on peut considérer que le fait de donner OpenOffice est une lutte contre la fraude.
De plus OpenOffice a des avantages notables comme la création de pdf ou des fichiers sxw beaucoup plus petits que les doc donc plus aptes à voyager.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par herge . Évalué à -1.
En gros, ça suffit pour une utilisation personnelle. En entreprise, c'est complètement inutilisable. Avec le passage des formats .doc en XML, les filtres devraient peut-être pouvoir s'améliorer.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
LE gros problème d'OpenOffice.org (et de kword) c'est que la majorité des utilisateurs travaillé avec des fichiers .doc qui sont très mal importés par les filtres d'openoffice.org.
Les utilisateurs de MS Office XP on le meme genre de probleme je crois pour ouvrir les .doc des precedentes version ...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par herve . Évalué à 2.
Oh, bien sûr qu'il vont s'y mettre (ça fait hype, le XML) mais ils vont le triturer suffisamment pour s'eloigner du standard et rendre les documents illisibles et inimportable (néologisme).
comme le dit le post du dessous, ils arrivent déjà pas à faire communiquer de microsoft avec du microsoft... alors le reste...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Sylvain Rampacek (site web personnel) . Évalué à 1.
Il ne sera pas complètement fourni avec toutes les version d'Office...
Il faudra prendre la pro je crois... La standard et peut-être même bien la PME n'en contiendront qu'une version light...
(http://www.neowin.net/comments.php?id=10223&category=main&h(...) pour quelques infos)...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 1.
j'utilise openoffice en entreprise justement et je ne vois pas la différence entre un même fichier ouvert sur ooo ou office2000. Il n'y a que les sauts de pages qui sont placés un peu différemment si la personne ne les a pas inséré manuellement.
y'a bien moins de problèmes entre office 97/2000/XP et OOO qu'entre office 95 et les versions 97/2000/XP.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par herge . Évalué à 2.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Virginie . Évalué à 2.
et bien, moi j'ai trouvé qu'aussi bien en import qu'en export, c'est impécable (le seul truc génant c'est quand il y a des dessins (enfin des petites boites avec du texte) quand il y a un groupement, il y a pas moyen de dégrouper dans l'autre logiciel
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par nocmahr . Évalué à 9.
J'essaye bien de mon côté de parler des logiciels libre aux assembleurs que je connais mais ce n'est pas facile d'arriver à une action concrète : la plupart reconnaissent très volontier leurs qualités et même parfois en utilisent certains, mais il faut voir aussi que tous ont une opinion très basse de la majorité de leurs clients quant à leur intelligence/débrouillardise. C'est pourquoi, aucun à ma connssance ne proposera ce type de service. Sans compter que : "Pourquoi, s'ennuyer à installer un logiciel supplémentaire que les clients ignorerons alors qu'il est si simple de ne rien faire" et quand on sait ce que représente la somme de travail d'un assembleur (souvent en effectif restreint) je ne peux, pour ma part, pas les blâmer.
En fait, j'ai plus l'impression que ce qui empeche les gens d'utiliser des logiciels libres (par oppotion aux logiciels propriétaires "piratés" (dont il ne possèdent aucune licence d'utilisation)) c'est plus une histoire de laxisme qu'un problème de facilité d'utilisation. C'est aussi le manque d'information qui inhibe la volonté des gens à chercher mieux, à reconsidérer leur ordinaire. En effet, ils achètent leurs ordinateurs avec un Windows pré-installé qui contient déjà un Navigateur alors pourquoi s'embarrasser d'un autre navigateur ? En somme pourquoi aller voir plus loin ? Encore des gens qui ne pensent pas à long terme et qui risquent bien de le regreter d'une manière ou d'une autre ... mais c'est un autre débat.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par halt . Évalué à 2.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par nocmahr . Évalué à -1.
Pour ce qui est de l'absence de dictionnaire des synonymes et bien, autant l'éventuel aspect spartiate du dictionnaire aurait pu me poser des problèmes ; autant l'absence de dictionnaire des synonymes ne me pose aucun problème dans la mesure où je ne me servais que très rarement de celui de MS Word à l'époque où je l'utilisais encore (avant d'échanger quatres barils de MS Office contre un d'OpenOffice ;)) mais il s'agit là d'un avis purement subjectif qui n'engage que moi.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Richard Van Den Boom . Évalué à 8.
>(parmis d'autres) qui consiste à reprendre le code source du logiciel et à
>l'améliorer
C'est un argument qu'il va falloir perdre l'habitude d'utiliser quand on parle à des gens qui ne sont pas programmeurs, c'est à dire l'immense majorité des utilisateurs d'ordinateurs. Moi même, je suis ingénieur support, je travaille sous Linux, ma machine personnelle est sous Linux, je compile mon kernel, mes sources, je regarde mes DVD et la télé sous Linux, ma femme fait un dessin animé sous Linux, MAIS si tu me demandes de passer 6 mois à m'autoformer sur le C ou le C++ pour modifier moi-même mon dictionnaire, je te dirai non.
Argumente que tu peux faire des bug reports qui seront corrigés bine plus vite que sur un logiciel propriétaire. C'est relativement juste en général. Mais évitons les 'tu peux modifier ton code'. La plupart des gens en sont incapables et ne verront donc pas cela comme un quelconque avantage.
Cordialement,
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par nocmahr . Évalué à 2.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par jies . Évalué à 2.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par barbie_g . Évalué à 1.
http://elsap1.unicaen.fr/cherches.html(...)
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
> >(parmis d'autres) qui consiste à reprendre le code source du logiciel et à
> >l'améliorer
>
> C'est un argument qu'il va falloir perdre l'habitude d'utiliser quand on parle à
> des gens qui ne sont pas programmeurs, c'est à dire l'immense majorité des
> utilisateurs d'ordinateurs.
Oui, mais si eux n'en ont pas la possibilité, ils profitent forcement du fait que d'autres l'ont.
D'un côté, un système où il faut faire partie d'une entreprise pour participer. Donc, être passé devant le DRH, obéir à des contraintes commerciales, et caeta.
De l'autre, un système où il suffit d'avoir les compétences pour participer.
En ce qui concerne les utilisateurs finaux, ils peuvent faire des bug reports, proposer des fonctionnalités, écrire la documentation, la traduire, et aider les nouveaux utilisateurs.
Faire partie de la communauté, au fond ce n'est pas qu'un mot, c'est souvent entrer dans une démarche volontaire et engagée (à opposer à l'utilisateur de logiciels propriétaires, que l'on pousse à la passivité).
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par ckyl . Évalué à 1.
proposer des fonctionnalités : il faudrait lire les manuels deja pour savoir quelles fonctionalités propose le programme (regarde l'utilisation REEL des programmes tq office)
ecrire la doc : 98% des gens que je connais ne comprenne meme pas la doc d'OOo pourtant super bien faite ! le reste qui sont pour la plupart en étude d'info ne comprenne pas les pages de man (anglais et je m'en foutisme)
traduire : faisable pour la très petite minorité qui parle anglais
aider les nouveaux utilisateurs : " xxxx tu veux pas passer chez yyyyy ?"
C'est dur mais c'est la réalité, il ne faudrait pas croire non plus que les utilisateurs d'ordinateur sont comme les gens fréquentant linuxfr. Deja sous windows combien de personnes appellent quelqu'un d'autre pour installer office ? Combiens arrivent a se servir en meme temps d'office et d'OOo ? très peu a ma connaissance ! Et je ne parle meme pas du système de fichier de linux (arborescence) qui est "bizarre" et "mal concu" pour les étudiants d'info découvrant UNIX !!!
A coté de ca, j'ai un pote windowsien, programmeur, qui est passé en deux semaines a linux et qui a tout compris (man, lire la doc, regarder le code) avec KDE ect... en se servant très peu de la ligne de commande. Mais cela représente une infime minorité de personne, la meme qui contribu au projet !!!
Pour ce qui est de la passivité, c'est ce que les gens veulent !!! Meme lire la doc c'est trop d'effort a fournir, vous savez les 21 guides OOo sur différents sujet comme les feuilles de style (a quoi sa sert ???!)
Enfin voila quoi, j'attendais que mon nouveau noyau finisse de se compiler :-)
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par halt . Évalué à 0.
mais j' hésite à conseiller OOo à ma copine (DEA litterature comparée) ...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par khalid . Évalué à 1.
Eh bien tu as vraiment tort ! le dictionnaire des synonymes de MS Word est vraiment très bien fait, je l'utilise abondamment et une fois qu'on en a pris l'habitude, on ne peut plus s'en passer. J'avoue que personnellement c'est le plus gros point qui m'empêche de passer sous OpenOffice.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par barbie_g . Évalué à 1.
http://elsap1.unicaen.fr/cherches.html(...)
non pas parce que celui de word est mal fait ou parce que microsoft c'est mal ;-) mais juste parce qu'il est mieux fait.
a priori il est utilisable depuis n'importe quel brouteur (links aime bien), donc depuis un poste avec ooo et un brouteur...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Laurent Simon . Évalué à 1.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par zyvad . Évalué à 3.
http://www.gartner.com/resources/114500/114562/114562.pdf(...)
(j'ai hésité à proposer cet article à linuxfr, mais son contenu me semble trop sujet à polémiques diverses)
Est notamment pointé (entre autres considérations bien intéressantes à entendre) du doigt le rôle d'acteurs commerciaux locaux qui préconisent du libre autour d'eux car ils trouvent visiblement intérêt à prescrire un produit qu'ils peuvent maîtriser plutôt qu'un produit commercial générique (très souvent venu de fort loin).
L'article "grand public" que j'ai proposé met au moins le doigt sur quelques fausses idées reçues et permet à chacun d'approfondir le débat (même si je pense que, dans le fond, une réflexion bein informée profite bien plus au libre qu'elle ne le dessert).
Attentio : le lien ne sera probablement pas valide très longtemps.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par NiCoS . Évalué à 1.
Reste à savoir si l'utilisateur l'utilisera et s'il ne passera pas à M$ Office vu qu'il y a ses habitudes.
Pour info est aussi sortit un bouquin sur OpenOffice que j'ai trouvé à la FNAC :
StarOffice et sa version libre OpenOffice.org
Référence Bureautique Collection
Editions ENI 16
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par NiCoS . Évalué à 1.
# Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Pierre . Évalué à 5.
Concernant la "gratuité" des applications, ZDNet met effectivement le doigt sur le fait que le modèle logiciel libre ne peut en soi répondre à des besoins trop spécialisés,...
</blockquote>
L'idée que je me fais, sur ce point particulier, est que la plus-value pour le client (en terme de spécialisation du produit) est généré par le fournisseur de l'application/solution. La capacité à répondre exactement (ou au mieux) aux besoins spécialisés dépend uniquement de la compétence du fournisseur.
Je m'explique :
La base de ce qui est fourni est un logiciel libre. L'attente du client n'est certainement pas remplie. Car le logiciel libre, comme le logiciel propriétaire, est plutôt générique. C'est son integration, paramètrage particulier qui lui donne de la valeur.
Ce travail est à effectuer par le fournisseur (je n'emploie peut-être pas le bon mot), et en ce qui concerne le LL, c'est ce travail qui va lui permettre de réaliser sa marge.
A charge pour lui de rester "up to date" avec l'évolution du(des) produit(s) dont il propose l'intégration (on voit ici le transfert de compétences informatique depuis le client final vers son intégrateur). Pour cela une seule solution, la participation active (ou au moins une veille technologique poussée) au projet du LL.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Matthieu Moy (site web personnel) . Évalué à 6.
Je ne suis pas d'accord. Il y a des logiciels libres spécifiques, il y a des logiciels propriétaires spécifiques. Mais ce ne sont pas ceux qui se trouvent dans les distributions et les rayons de la FNAC, c'est tout.
Une SSII peut très bien décider de vendre le développement d'un soft spécifique sous licence GPL à son client. Elle peut même le vendre très cher. L'avantage pour le fournisseur étant de pouvoir réutiliser du code GPL déjà écrit.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par herve . Évalué à 1.
tiens à ce propos, je viens de voir qu'une grande enseigne de supermarché, karouf' à Belle Epine (94) propose les boites de mandrake 9.1 à la vente...
pas encore dans leurs config' maison...mais c'est un début.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par modr12 . Évalué à 1.
et il ya toujours pas de pc avec mandrake dessus
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Matthieu . Évalué à 5.
Donc au final on a une appli généraliste.
Mais il ne faut pas s'arrêter là. Et c'est même en partant d'ici qu'il est possible de vivre du logiciel libre. En effet, le voisin veut une fonctionnalité supplémentaire, ou une modification de comportement. C'est à se moment qu'on peut vendre une prestation (développement, intégration...).
C'est un schéma que j'ai déjà aperçu chez Idealx. IDX-Pki est un logiciel libre qui comportent certaines fonctions. Mais il en manquait une (SCEP par exemple). La réponse d'Idealx est : "on n'a pas la fonction, mais si vous payez, on vous la fait. Si vous ne voulez pas payer, alors cette fonction est prévue dans 1 ans". (à peu près le discours). Que faire ? payer ou attendre ?
C'est pourquoi, moi je pense, que le logiciel libre est adapté aux besoins de tout le monde : généraliste et extensible.
.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Raphaël SurcouF (site web personnel) . Évalué à 0.
> fait. Si vous ne voulez pas payer, alors cette fonction est prévue dans 1 ans". (à > peu près le discours). Que faire ? payer ou attendre ?
Ni l'un ni l'autre: si on s'en réfère aux dernières nouvelles[1], les fonctions de base de SCEP commencent déjà à être implantées.
[1]: http://idx-pki.idealx.org/news.fr.html(...)
--
Raphaël SurcouF
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Matthieu . Évalué à 1.
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Barbapapa . Évalué à 2.
Pour moi ça n'en est pas : c'est un développement réalisé par un développeur pour un client comme cela se fait depuis des lustres.
Le choix du contrat et les droits qu'auront le développeur et le client sur le programme réalisé va être négocié et payé en conséquence: plus le client aura de droits sur le programme plus il paiera cher.
Si le contrat prévoit que le client récupère les sources et peut en faire ce qu'il veut (vendre le logiciel, distribuer les sources, etc.), il paiera plus cher que s'il se contente d'un exécutable.
Livrer le programme sous GPL par exemple ajoute un nouveau type de contrats. De là à parler de logiciel libre...
[^] # Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par pasPierre pasTramo . Évalué à 1.
C'est également pour moi la réponse a ceux qui disent que le LL tue les sociétés informatiques.
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