OpenConcerto est un logiciel complet de gestion d’entreprise incluant : gestion commerciale, comptabilité (dont la comptabilité analytique) et paye. Il dispose également d’une interface de caisse pour les points de vente et d’un système de préparation de commandes (picking). Modulaire, le logiciel propose des greffons pour la DSN 2024, la gestion de prospects, planning, SAV, la création d’étiquettes GS1, GED…
La suite de la dépêche aborde les détails de cette nouvelle version et nous invitons tous les utilisateurs des versions précédentes à mettre à jour leur logiciel.
OpenConcerto est disponible pour GNU/Linux, macOS et Windows (7,8,10 et 11). Une version Cloud est proposée pour une solution clef en main.
OpenConcerto est un progiciel de gestion intégré (PGI, ERP en anglais pour Enterprise Resource Planning) proche en architecture de Microsoft Dynamics Nav. Au niveau des fonctionnalités, vous trouverez les grands classiques des produits « en boîte », mais également les éléments d’un PGI complet, comme la gestion multi‐société, multi‐poste, multi‐utilisateur ou encore la traçabilité.
Devis, factures, avoirs, commandes, règlements et bons de livraison : tout y est. Le logiciel permet de gérer facilement la comptabilité, clients, fournisseurs, achats, ventes, articles et stocks. La gestion commerciale est directement liée à la comptabilité (norme française), ce qui évite les doubles saisies. Le système de paye est complet et régulièrement mis à jour (PAS, DSN, etc.).
Le logiciel s’adresse à un public large :
- l’auto‐entrepreneur, qui y trouvera de quoi réaliser devis, factures, paye et comptabilité ;
- la petite entreprise, qui y verra une solution multiposte complète ;
- la moyenne entreprise qui, économisant un coût de licence, pourra investir dans la création de modules spécifiques à son activité.
En plus de la résolution des quelques bogues de la version 1.7, OpenConcerto 1.7.3 apporte des nouveautés, dont :
- la gestion des stocks des lots et numéros de série
- la gestion des stocks des DLC, DLUO
- l’inventaire multi-dépôt
- la gestion des catégories comptables par taux de TVA
- l’intégration de la taxe Interfel
- le transfert d’écritures de compte à compte
Il est à noter que sont proposés pour une utilisation professionnelle : formation, manuel et contrat de maintenance. Nous avons désormais de quoi migrer les utilisateurs de Sage, EBP, Ciel, Divalto et Cegid vers OpenConcerto et disposons de passerelles vers Magento et autres ecommerces opensource.
N’hésitez pas à nous faire des retours, notre but est de devenir le numéro un français sur Linux.
Aller plus loin
- Site officiel (618 clics)
- Nouveautés (95 clics)
- Dépôt SVN du code source (99 clics)
- Bugtracker (51 clics)
# Architecture technique... un old school ?
Posté par Franck Routier (Mastodon) . Évalué à 6.
Du coup, on est sur un client lourd (java), un dépôt des sources sous Subversion, et une architecture client / serveur en prise directe avec la base de données (Postgresql). Olap via un moteur Mondrian peut-être…
Cela n'enlève rien à la richesse fonctionnelle, mais cette architecture un peu obsolète (et qui nécessite une installation physique sur chaque poste) n'est-elle pas un frein à l'adoption ?
Par ailleurs, en termes fonctionnels, on a une couverture assez large, avec cependant l'absence notable de gestion de production. Du coup le produit s'adresse plus à des sociétés dans la distribution ? (point de vente, etc.)
Aucune référence non plus sur le site : ce serait un plus de nature à rassurer les clients à mon avis.
Bref, un outil sans doute fiable et éprouvé, mais qui semble vieillissant, et qui aura du mal à tenir la comparaison avec un Axelor ou un Odoo… non ?
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Thomas Capricelli (site web personnel) . Évalué à 4.
Moi j'aime les clients lourds, marre du web. Bon, c'est sur que java ca ne fait pas rever, ni le reste de l'architecture.
Mais surtout, OpenConcerto, ca n'a meme pas de page wikipedia, donc j'ai du mal a evaluer plein de choses. Les sites officiels sont toujours illisibles, flous, voire menteurs, surtout pour ce genre de logiciels. Par exemple, dans quel mesure c'est libre ca ? Pas du tout ? (le mot n'apparait pas dans la depeche) Un peu/a peine ? (la plupart des ERPs). Mieux ?
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par tisaac (Mastodon) . Évalué à 4.
D'après le site internet :
OpenConcerto est distribué sous la licence GPL, cette licence vous accorde le droit d'utiliser librement et gratuitement le logiciel.
Malheureusement, le lien vers le code ne fonctionne pas pour le moment. Mais j'imagine que la licence y est mieux précisée.
Surtout, ne pas tout prendre au sérieux !
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Thomas Capricelli (site web personnel) . Évalué à 3.
Dans mes notes, je relève quand même que (au moins à une époque), openconcerto était un des rares tels logiciels à supporter le "fec", format obligatoire lors d'un contrôle fiscale en France, pour les indépendants. Aujourd'hui, j'en trouve vaguement des traces dans le forum, mais rien d'officiel avec une recherche rapide.
Cela ne gérait (officiellement) pas la 2035 (déclaration impôts pro pour les indépendants). C'est pour ça que je n'avais pas approfondi ce logiciel.
Entre le code pas hyper disponible, et la documentation uniquement payante, cela rentre pour moi dans "pas si open que ça". Cela ne me pose pas de problème, chacun choisit son modèle. Je développe des logiciels non ouverts, et je n'en ai pas honte.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Guillaume Maillard (site web personnel) . Évalué à 8.
L'export FEC étant obligatoire, comment aurions nous pu ne pas l'intégrer? ;)
(cf https://www.openconcerto.org/fr/comptabilite.html)
Concernant la 2035, vous devriez sans grande difficultés retrouver les chiffres qui vous intéressent via le 2033.
Ne sachant pas ce qu'est un "code hyper disponible", je ne sais pas ce que l'on peut proposer de mieux que ce que l'on propose déjà, à savoir un dépôt libre d'accès et une licence libre (GPL).
Concernant la documentation, le guide PDF téléchargeable d'une vingtaine de page est suffisant pour démarrer. L'achat du manuel (papier) est comme pour un grand nombre de projet open-source, le moyen le plus simple de nous soutenir.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Thomas Capricelli (site web personnel) . Évalué à 3.
Bravo pour le FEC !
C'est obligatoire, mais la plupart ne le font pas, ou le font et c'est payant (je ne me rappelle plus des refs), ou pretendent le faire, mais ca ne marchait pas lors de mes tests (Tryton, Odoo).
Je mets openconcerto en tete de liste pour mes prochains tests. Je teste beaucoup de logiciels, en general pour mes clients, mais parfois aussi (comme ici) pour moi-meme.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Guillaume Maillard (site web personnel) . Évalué à 7.
Le code est accessible depuis https://code.openconcerto.org (lien de la dépêche), suite à de nombreuses tentatives de hack, nous avons installé il y a 2 ans un filtrage par IP pour bloquer certains pays et les accès depuis un VPN.
Comme vous l'indiquez, tout est sous licence GPL.
C'est tellement ancré dans nos esprits que nous avons oublié de le repréciser dans la dépêche comme nous l'avions fait dans les précédentes.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par Guillaume Maillard (site web personnel) . Évalué à 10.
Vos remarques sont intéressantes, voici quelques éléments de réponse.
Je comprend très bien que le fait qu'une application web ne nécessitant pas d'installation est plus pratique à déployer, mais nous avons tout fait pour que cela soit rapide (moins d'une minute par poste). Une version portable est même disponible pour du "zero install".
En revanche, les applications "natives" restent toujours plus intégrées au système et bien plus véloces que leurs équivalents web. Pour l'instant ce n'est pas du tout un frein à l'adoption d'OpenConcerto. Le principal frein est sa gratuité, difficile de combattre le biais cognitif "plus c'est cher, mieux c'est".
Nous travaillons depuis déjà un bon moment sur la "version web" du logiciel et sur un client léger, ils vous sembleront donc peut être plus "moderne". Nous continuerons la version client-server, l'architecture actuelle permet d'avoir les 3 modes. 2024 semble une bonne année pour leurs sorties officielles.
Concernant la gestion de production, ce n'est pas un domaine d'activité simple à séduire. Tout d'abord parce que les besoins sont très différents en terme de complexité d'une entreprise à une autre et que chaque type de produit à fabriquer requiert de fortes adaptations du système. Cependant le point important est que les entreprises faisant de la production sont déjà équipées en logiciel et sont très peu sensibles à l'open-source car satisfaites des solutions propriétaires dont le prix exorbitant les rassurent.
Je ne souhaite pas commenter votre dernière remarque vu qu'elle me semble particulièrement orientée sachant que que vous êtes partenaire Axelor et Cegid.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par orfenor . Évalué à 4. Dernière modification le 03 février 2024 à 17:00.
Fabien Pinckaers a expliqué dans je ne sais plus quelle vidéo comment le modèle de prix et les anciens noms gênaient la crédibilité d'Odoo: "TinyERP" = trop petit, "OpenERP" = pourquoi payer ? etc. On peut critiquer son changement de modèle de prix et de licence depuis 8 ans, mais ça lui a permis de satisfaire plein de clients petits et gros, et d'avoir de la trésorerie.
J'imagine que tu y as déjà réfléchi, mais au cas où.
[^] # Re: Architecture technique... un old school ?
Posté par collinm (site web personnel) . Évalué à 3.
ancienne architecture, mais si cela fonctionne?
pas tout le monde qui veut aller vers du web, du cloud
il est plus que aisé de pousser des installations sur les postes de travail sous windows….
www.solutions-norenda.com
# formats de données
Posté par orfenor . Évalué à 4.
Je pense depuis longtemps que les «petits» ERP libres (OpenConcerto, Noalyss, Laurux, …), devraient avoir un modèle de données et des formats plus ou moins communs qui permettraient de passer de l'un à l'autre sans que ça coûte trop cher (voire d'échanger des infos entre ERP).
Par exemple un format de données exporté et importé en XML avec du XSLT / XPATH pour adapter les données à l'autre logiciel.
Comme ce n'est jamais rassurant de «confier les clés» de sa gestion à une boite qui gagne peu d'argent, savoir qu'on peut facilement changer pourrait aider à l'adoption, non?
Je sais bien que les modèles de données sont différents d'un logiciel à l'autre, mais puisqu'on adapte déjà à la main quand les clients migrent, ce doit être faisable d'adopter un modèle commun. Mis à part le temps d'implémentation, qu'est ce qui pourrait vous freiner à le faire ?
[^] # Re: formats de données
Posté par Guillaume Maillard (site web personnel) . Évalué à 10.
Ces formats existent plus ou moins, on peut citer pour les factures : UBL, XML Invoice de GS1, FacturX… , pour les écritures comptables: le FEC, etc… OpenConcerto en implémente quelques
unes. La difficulté réside dans les relations entre les éléments, les structures sont biens différentes d'un logiciel à l'autre. De plus, faut-il normaliser sur "le moins disant" ou sur l'implémentation la plus complète?
En attendant un "standard" nous avons développé l'import depuis quasi toutes les solutions du marché (MS Dynamics, Cegid, Sage, EBP, Ciel, Odoo, Dolibarr… et d'autres moins connus)
Concernant la confiance et la pérennité financière, nous avons dépassé les 20 ans d'activité et ne manquons pas de travail. Une bonne partie des sociétés avec qui nous travaillons et pour lesquelles leur ERP est un point critique, prennent notre contrat de maintenance. A priori, elles semblent satisfaites.
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