Spacewalk est un logiciel de gestion des systèmes et de leurs mises à jour pour les distributions basées sur les paquets RPM. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais ce projet est en fait celui qui sert de base à Red Hat Satellite 5 (RHN), ainsi qu'à SUSE Manager. Malgré la disponibilité de Katello et de Satellite 6, Spacewalk est toujours maintenu.
Le 14 avril dernier est sortie la version 2.3 de ce logiciel, dont les changements principaux sont détaillés en deuxième partie de dépêche.
Les ajouts
Suite à la prise en charge des clients RHEL 7 et CentOS 7 dans Spacewalk 2.2, cette version 2.3 est enfin installable sur ces systèmes. Fedora 21 se voit ajouté à la liste, en tant que serveur et client.
Spacewalk est capable d'être couplé à un système d'authentification externe, ce qui évite de déclarer tous les comptes en local si vous disposez d'un annuaire compatible. L'apparition de la commande spacewalk-setup-ipa-authentication devrait faciliter ce genre de cas de figure.
Bien que Spacewalk soit principalement utilisé avec une base de données PostgreSQL, il est toujours possible d'utiliser Oracle. Des contributions ont vu la possibilité d'utiliser Oracle 12c en tant que base de données externe.
Dans le cadre de l'utilisation en tant que proxy, Spacewalk est maintenant capable de gérer l'en-tête HTTP If-Modified-Since pour les méta-données de yum.
L'interface utilisateur continue sa finition, ainsi que sa standardisation utilisant Patternfly. Elle ne contient d'ailleurs plus de code Perl, et est exclusivement en Java à présent.
Plein d'autres "petites" améliorations sont présentes. Parmi elles, on trouvera l'option --dry-run ainsi qu'une meilleure gestion des dépendances dans la commande spacewalk-clone-by-date, la prise en charge de dépôts compressés au format xz, et l'ajout du fuseau horaire pour la Corée du Sud.
L'API évolue, certains appels apparaissent, d'autres disparaissent. Il est recommandé de lire la documentation dédiée à l'API sur le site du projet.
Pour clore ce chapitre sur les nouveautés, on remarquera que le code source de Spacewalk est maintenant disponible sur le très célèbre Github, et que le projet s'est doté d'un nouveau nom de domaine : spacewalkproject.org
Les suppressions
Comme annoncé lors de la sortie de Spacewalk 2.2, certains éléments ont été supprimés. Tout d'abord, l'installation (ou mise à jour) de la partie serveur n'est plus possible sur RHEL 5 ou CentOS 5. La partie cliente est elle toujours disponible. Adieu aussi à la prise en charge de Solaris.
Cela avait aussi été annoncé lors de Spacewalk 2.2, les fonctionnalités de surveillance elles aussi disparaissent en version 2.3.
Aller plus loin
- Spacewalk (325 clics)
- Spacewalk sur Fedora Hosted (31 clics)
- Spacewalk sur Github (31 clics)
- L'annonce de la version 2.3 (34 clics)
- Notes de version (27 clics)
- SUSE Manage (77 clics)
- DLFP : Spacewalk 2.2 (102 clics)
- DLFP : Katello 2.0 (175 clics)
# Support Debian like.
Posté par alaintno . Évalué à 1.
Bonjour,
merci pour cet article.
Dommage qu'il ne supporte toujours pas correctement les OS de la famille Debian …
Il existe bien des façons d'intégrer des machines Debian/Ubuntu, mais cela reste très basique. Et Landscape n'est pas vraiment top aussi bien fait.
[^] # Re: Support Debian like.
Posté par Nils Ratusznik (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Je n'ai pas testé, mais d'après un commentaire, Katello gère Debian. Reste à vérifier la qualité de cette prise en charge.
[^] # Re: Support Debian like.
Posté par alaintno . Évalué à 1.
Bonjour,
je ne vois nul part trace d'une quelconque compatibilité Debian. Juste cela : https://lists.fedorahosted.org/pipermail/katello/2013-February/000518.html qui concerne pulp et qui date.
Enfin, avec puppet il sera sûrement possible d'abstraire la couche "apt/yum/pkg" et faire bosser nos bécanes comment on veut. Subsiste le problème de l'agent …
Enfin, tout cela reste très instable http://www.devops-blog.net/spacewalk/registering-ubuntu-and-debian-servers-with-spacewalk
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