Comme tout événement de ce type qui se respecte, outre l'opportunité de mettre des visages sur des noms et de sympathiser avec moults inconnus qui partagent la même passion que vous, « State Of The Map » est l'occasion d'assister à un large panel de conférences plus ou moins techniques, classées par thèmes. Cette année, après la mobilisation de la communauté « OSM » lors du tremblement de terre à Haïti et la démonstration de son efficacité dans la cartographie de crise, le thème humanitaire devrait être particulièrement suivi. Notez que l'accès au SOTM est payant (entre 75 à 250 euros selon le statut du visiteur et le nombre de jours sur site) et que la première journée (vendredi) est réservée aux professionnels. Ces deux points peuvent choquer les habitués des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre mais il faut bien comprendre que :
Ce que font chaque année les organisateurs des RMLL - offrir un accès gratuit à un événement dimensionné pour recevoir 4000 visiteurs sur 5 jours - est assez exceptionnel et que la plupart du temps, même les événements communautaires accueillant dix fois moins de participants ne peuvent être organisés qu'en demandant aux visiteurs de mettre la main à la poche.
Le fait qu'une journée soit consacrée aux professionnels montre la bonne santé et la crédibilité du projet : des sociétés se créent pour fournir du service autour d'OpenStreetMap et les éditeurs d'outils géomatiques propriétaires, voire les producteurs traditionnels de données géographiques, viennent à la rencontre des « néo-géomaticiens », la tête pleine de questions, de projets et de partenariats potentiels. D'ailleurs, vous noterez que cette année, plusieurs des mécènes du SOTM ne sont pas des acteurs du libre ou, du moins, pas encore...
Aller plus loin
- State Of The Map (1 clic)
- OpenStreetMap (3 clics)
- Géolocalisation de l'événement (Girona) (1 clic)
- OpenStreetMap a aidé à sauver des vies (1 clic)
- OpenStreetMap sur Wikipédia (0 clic)
- OpenStreetMap sur DMOZ (1 clic)
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Posté par jeffdelonge . Évalué à 2.
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