Systèmes d'exploitation pour téléphones — partie 4 : Firefox OS 🦊🚀

36
7
jan.
2021
Mobile

Cette quatrième dépêche nous emmène dans les coulisses de Firefox OS, ses origines, ses motivations, les orientations stratégiques, les succès, le cauchemar de la direction de Mozilla, la coupe budgétaire, l’échec de la poursuite par la communauté… et, et, un survivant…

Le logo de Firefox OS représente un renard avec une grande queue de flammes alors que pendant des années nous répétions à tous ceux qui osaient traduire “Firefox” par “Renard de feu” que la vraie signification était “Panda roux”…

La trop volumineuse dépêche originelle découpée en petites bouchées :

  1. Les premières initiatives ☎😍
  2. La lignée de Maemo à Nemo 🔒
  3. Le libre sur la planète Android 🤖💚
  4. La saga Firefox OS 🦊🚀       ← Vous êtes ici
  5. Ubuntu sur ordi et téléphones 🖥️📲

Pour les estomacs coriaces, la dépêche indigeste est disponible sur deux dépôts Git miroirs : Framagit et GitHub.

Merci de nous aider pour les dépêches en cours de rédaction. 📳💟
Après publication, continue de faire vivre ces informations en proposant ta 🐔 sur un des dépôts Git.

Sommaire

La saga Firefox OS

Logo du FirefoxOS Marketplace

Cette section est inspirée de l’histoire de Firefox OS (en) racontée par Ben Francis (développeur Firefox OS) qui présente la naissance du projet, les choix d’architecture, les étapes, les succès, les erreurs…

Le projet fou Boot to Gecko

En 2011, Andreas Gal (en) annonce le projet Boot to Gecko (B2G). Andreas est un jeune ingénieur hongro-allemand très talentueux qui a rejoint Mozilla en 2008 (32 ans) pour développer TraceMonkey, le premier compilateur à la volée dans un navigateur. En 2011, il devient directeur de la recherche (35 ans), développe PDF.js (en) et souhaite propulser JavaScript au rang des langages pour applications mobiles. Ce projet bénéficie du soutien de Brendan Eich, créateur du langage JavaScript (1995), co-fondateur de Mozilla (1998) et directeur de la technologie de Mozilla.

Ce projet fou doit fournir un système d’exploitation complet avec un moteur graphique 100 % web :

  • les applications sont codées avec les technologies du web (pas de Java) ;
  • l’interface, Gaia, est également codée en HTML, CSS et JavaScript ;
  • le seul moteur de rendu, Gecko, gère seulement le web ;
  • la couche basse, Gonk, accélère l’exécution de Gecko avec le noyau Linux et les pilotes.

Notons que ce projet B2G est lancé à une époque (début des années 2010) où Firefox en est à la version 3 et détient 30 % de parts de marché, son record. L’ambitieux projet B2G est donc bien accueilli, bien que des dirigeants de Mozilla n’eussent pas été mis au courant. Le projet est géré dans l’enthousiasme, sans vision produit et sans objectif clair à long terme.

Fin 2011, les différentes équipes réunissent leurs efforts et, pour la première fois de l’histoire, un appel téléphonique web est réalisé entre deux navigateurs sans recourir à une extension. 🏆

En 2012, le premier prototype B2G est présenté au salon MWC à Barcelone avec quelques applications comme l’appareil photo. Mozilla avec ses deux premiers partenaires, Telefónica et Qualcomm, évitent de présenter B2G comme une énième alternative à Android et iOS. Le projet est alors présenté comme l’opportunité de développer une application web compatible avec les différents systèmes d’exploitation mobile, en clin d’œil aux applications web qui se sont imposées sur l'ordinateur de bureau (quel que soit son système d’exploitation).

Firefox OS 1.0 et les synergies

Cette même année, le projet Boot to Gecko (B2G) est renommé Firefox OS (FFOS). Les salariés de Telefónica et de Mozilla s’unissent (enfin) pour coder ensemble la même interface HTML. L’opérateur allemand, Deutshe Telekom, ainsi que deux constructeurs chinois concurrents, ZTE et TCL, rejoignent le développement communautaire de Firefox OS. Ces alliances sont capitales pour Mozilla qui n’a pas la possibilité de fournir une ROM pour chaque téléphone (les mises à jour), car le fondeur Qualcomm fournit ses pilotes matériels uniquement à ses clients directs : les constructeurs et les opérateurs téléphoniques. Toutes ces équipes se réunissent parfois en hackathon pour corriger collectivement le maximum de bugs, les développeurs d’entreprises concurrentes travaillant ensemble dans la joie et la bonne humeur. En tout, cela fait plusieurs centaines de personnes travaillant à temps plein sur Firefox OS !

Néanmoins, un problème se pose : comment une application web pourrait avoir un accès privilégié aux fonctions du téléphone ? Un navigateur a pour habitude d’exécuter le code JavaScript dans un bac à sable sécurisé. Afin de publier la v1 au plus vite, la solution retenue est d’imiter les applications Android et iOS en rassemblant tous les fichiers de l’application web dans une archive signée et vérifiée par un magasin d’application, comme le Firefox Marketplace. Pour Ben Francis, c’est une erreur, car ce n’est plus du web : une application web aurait dû rester une URL.

En 2013, au salon MWC de Barcelone, les premiers téléphones Firefox OS sont annoncés et commercialisés dans l’année. Le stand de Mozilla est victime de son succès : trois fois plus de journalistes que prévu, 18 dirigeants d’entreprises télécoms qui soutiennent le projet Firefox OS, Firefox OS en une du magazine du salon… et, à la surprise des visiteurs, pas de jolie fille pour présenter les produits de Mozilla, mais des salariés et bénévoles fiers de leurs propres réalisations.

Mozilla commence à considérer ses partenaires comme des clients. Par exemple, pour sortir le LG Fireweb (150 €, Brésil), Mozilla a dû améliorer chaque fonction pour qu’elle se lance plus rapidement que l’équivalent Android. Les partenaires demandent aussi à faire de Firefox OS une copie d’Android.

Connectons le prochain million

C’est ainsi que Mozilla cherche à se différencier. Partant du constat que la majorité de la population mondiale vit dans des pays émergents ne pouvant pas acquérir d’onéreux smartphones, Mozilla décide de viser les smartphones à très bas prix en plaçant Li Gong (en) à la tête de Firefox OS.

En 2014, Mozilla et de nouveaux partenaires présentent au MWC le smartphone à 25 $ avec seulement 128 Mo de RAM, bien moins que le minimum requis par Android. Le slogan « Connecting the next million » sonne alors comme une mission humanitaire pour une fondation sans but lucratif.

Mais cette voie n’est pas une panacée :

  • prix de vente à 33 $ plus élevé que prévu ;
  • avec 128 Mo, l’expérience utilisateur n’est pas au rendez-vous, et la qualité des composants est médiocre, notamment la caméra ;
  • les utilisateurs veulent WhatsApp pour lequel Mozilla n’arrivera jamais à obtenir l’autorisation de développer la WebApp pour Firefox OS ;
  • le faible revenu ne signifie pas vouloir un smartphone bas de gamme ; le rêve étant l’iPhone on est prêt à s’endetter, sinon on préfère garder son téléphone mobile basique avec une durée de batterie bien supérieure.

Progressivement, les partenaires sont mécontents des faibles volumes de vente, et des partenaires clés claquent même la porte pour des divergences de stratégie. Plus tard, l’arrivée de téléphones Android dans la même gamme de prix et Android One réduisent les espoirs de Mozilla.

En 2015, Li Gong, sentant le vent tourner, lève 100 millions, crée Acadine Technologies (en), débauche des salariés Mozilla travaillant sur la version à faible empreinte matérielle et bifurque (fork) Firefox OS 1.3t.

Firefox OS 2.0 et Haida

En parallèle (2013), une autre voie est explorée pour différencier Firefox OS, notamment par rapport au nombre d’apps du magasin d’application. L’équipe expérience utilisateur (UX), conçoit alors Haida, une ergonomie révolutionnaire qui permet :

  • d’utiliser simplement les applications à partir du web ;
  • de choisir laquelle conserver en local (installer) ;
  • d’uniformiser sites web et WebApps ;
  • de chercher les applications comme des sites web ;
  • de favoriser l’interaction entre les applications ;
  • de réaliser les actions avec des combinaisons gestuelles pour se balader entre les fenêtres, gérer les favoris…

Démonstration de Haida par Josh Carpenter : https://youtu.be/n3f5mMK5P-k

Mais cette refonte se fait à petits pas, car il faut prendre en compte les demandes des partenaires pour imiter Android, améliorer les performances et d’écrire de droite à gauche pour conquérir de nouveaux segments de marchés.

Firefox OS 3.0 et les objets connectés

En 2015, Haida n’a pas le temps d’être complètement implémenté qu’un nouveau changement de cap survient. Juste après le départ de Li Gong, c’est Andreas Gal qui démissionne avec d’autres personnes gérant le projet Firefox OS. Le projet se retrouve sans direction (dans les deux sens du terme), avec des partenaires déçus, des salariés ne partageant pas les mêmes objectifs (Idéation de Portland fin 2014)…

En outre, la direction de Mozilla ne croit plus au succès des téléphones Firefox OS et cherche à réorienter cet investissement vers le marché prometteur de l'internet des objets (IoT). L’équipe Firefox OS est alors renommée Connected Devices, travaille avec d’autres partenaires comme Panasonic (téléviseur connecté) et explore d’autres débouchés comme les tablettes

Transfert de B2G OS à la communauté

Logo de B2G OS

Depuis le début de Boot to Gecko, le produit phare de Mozilla, son navigateur Firefox, est passé de 30 % à 20 % de parts de marché (donc des revenus), et la dégringolade continue en 2015. Pendant ces quatre années, les équipes du navigateur se plaignaient du manque d’effectifs. C’est comme si Mozilla avait parié sur Firefox OS et avait tout perdu. La plupart des soutiens influents étaient partis et Firefox OS était devenu le bouc émissaire de tous les problèmes de Mozilla.

En 2016, Mozilla transfère le projet à la communauté et le renomme B2G OS. Ce fut le moment où le projet connut le plus grand nombre de bénévoles ! L’équipe réduite de Firefox OS migre proprement tout le projet sur des dépôts à part, pour faciliter la poursuite du projet. La nouvelle architecture est simplifiée :

  • l’empaquetage mozApps remplacé par l'application web monopage (single-page application) ;
  • les API JavaScript non standardisées de Gecko remplacées par des appels à un serveur web local.

Mozilla a considéré que conserver le code B2G dans ses dépôts n’était pas justifié au regard du ralentissement du navigateur Firefox. La direction a donc décidé de supprimer toute trace qui polluait le code source du navigateur, comme pour supprimer toute trace de cet échec.

Le moteur de rendu web, Gecko, étant décorrélé de celui du navigateur web, la communauté ne bénéficie plus des mises à jour. Cela devient extrêmement difficile de continuer à maintenir le projet par des bénévoles sans l’aide des salariés de Mozilla.

En 2017, le projet devient inactif, que ce soit sur le forum et dans les dépôts Git. Et en mars 2018, Firefox Marketplace, le magasin d’application de B2G OS est arrêté, empêchant les utilisateurs de (ré)installer des applications sur leur mobile Firefox OS.

Quel gâchis ! Tous ces millions investis, tous ces téléphones vendus avec Firefox OS, toutes ces applications développées pour Firefox OS, tous ces libristes s’étant équipés de téléphones ou tablettes sous Firefox OS…

KaiOS

logo de KaiOS

Notons que KaiOS, un autre descendant de Firefox OS, connaît son succès notamment sur les téléphones sans écran tactile encore très vendus sur les marchés émergents.

Et comble du comble, Google a porté ses principales applications (GMail, Maps…) en JavaScript/HTML/CSS (Web App) afin de capter ces nouveaux marchés.

Second comble du comble, Nokia Microsoft HMD Global commercialise un téléphone Firefox OS KaiOS, le Nokia 8110 4G (en), successeur du Matrix phone (ou téléphone banane) que BAud semble apprécier.

Conclusion

Ceci n’est pas le chapitre conclusion. 😮

Ah, mais elle est où la conclusion ? 🤔

Ben… dans les commentaires ! 😜

Et oui, chacun à son avis : les échecs, les spéculations, les succès, le positif…

Restons bienveillants dans nos réactions : même si nos arguments sont différents, nous sommes tous globalement d’accord pour avoir davantage de contrôle sur nos téléphones, pas besoin d’utiliser des mots agressifs. 😘 😍

Appel à participation

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  • Une autre ambitieuse dépêche se prépare également : Quel téléphone mobile en 2021 ?

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Merci aux auteurs de la première dépêche qui a été scindée en plusieurs parties : oliver_h, TuxMips, BAud, teoB, quent57, RyDroid, Christophe Chapuis, Adrien Dorsaz, karteum59, pulkomandy, Trollnad Dump, gle, xev, ZeroHeure, Intendant_zonard, Benoît Sibaud, ʭ ☯ , j, Maderios, palm123, Thomas Debesse, Brndan, raphj, Franck Routier, be_root, Bruno Michel, Goffi, hitmanu, olibre et guitou

Aller plus loin

  • # Kai OS

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Un oubli dans l'article c'est que Nokia a sorti plusieurs téléphones KaiOS, mais surtout que KaiOS équipe maintenant des centaines de millions de téléphones, bien plus que FFOS n'a jamais atteint.

    Et du coup il semble que ce qui empêchait le succès de FFOS c'était surtout… Mozilla :-( Encore un super projet tué trop tôt.

    « Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)

  • # Dommage

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    J'ai tenu 4 ans avec un ZTE Open C sous FFOS/B2G. Je pense que le système en lui même était bien foutu, et c'était très enthousiasmant de voir une communauté grandir après que Mozilla ait décidé de passer la main, avant que tout s'arrête définitivement…

    Le secteur des OS mobiles est très compétitif, il faut avoir un système qui marche, que des développeurs et entreprises fassent des applications, et trouver un modèle économique. Le fait de faire des application avec des technologies web était cool pour les développeurs, mais est-ce suffisant?

    Ce qui m'a attiré c'est que c'est le système le plus libre et respectueux de la vie privée que j'ai trouvé, mais malgré tout ce n'était pas une priorité pour Mozilla. Ça aurait pourtant pu les démarquer des autres systèmes pour les utilisateurs finaux.

    Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: Dommage

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Le concept des applis web est qu'elles fonctionnent partout… autrement dit, par nature tous les concurrents ont des exclusivités et peuvent avoir toutes les applis de FFOS. Dès lors, quel intérêt d'avoir FFOS ?

      • [^] # Re: Dommage

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Android a toutes les applications d'iOS et inversement (globalement), ce n'est pas ça le frein. Le principal problème de FFOS et Maemo, outre le peu de téléphones disponibles avec le système, c'était le manque d'applications : pas d'application de transport de type ratp/sncf/air france, pas de shazam, google translate, signal, pas de jeu avec lequel on peut jouer avec d'autres n'ayant pas FFOS, pas l'application de son musée favori. Et souvent pas d'équivalent non plus! Du coup, c'est bien pour les geeks, mais pour le grand public c'était plutôt un téléphone qu'un smartphone.

    • [^] # Re: Dommage

      Posté par  . Évalué à 4.

      Mon fils a également eu un ZTE. Il s'est pas mal amusé avec les mises à jour instables jusqu'à ce que le projet soit abandonné.
      Il avait même écrit quelques applications …
      Le téléphone dort sagement dans sa boite depuis.

  • # GerdaOS

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    GerdaOS est un fork de KaiOS pour le Nokia 8110 4G (le banana phone) qui veut « libérer le cœur de Kai », protéger la vie privée, la sécurité et la liberté de contrôler tout ce qui concerne son propre matériel par l'utilisateur.

    Le développeur principal a décidé de geler l'évolution de GerdaOS en attendant la mise à jour de Gecko dans KaiOS.

    • [^] # Sur des outils glouglou ?¿?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 08 janvier 2021 à 16:34.

      Ça semble bien intéressant pour contribuer. Dommage que rien que les espaces de discussion soient chez glouglou …

      Tant pis …

      Essaie pour vivre sans brider les utilisateurs https://www.indiegogo.com/projects/iwinote

  • # Prochain million ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

    Le prochain million était sans doute le next Billion dans la version originale, sinon ce n'était pas très ambitieux…

  • # C'est un peu l'OS qui m'a fait attendre...

    Posté par  . Évalué à 3.

    J'ai attendu plusieurs années que l'OS soit à point car l'utilisation en serait revenue à ma compagne…

    Mais finalement, j'ai opté il y a à peine plus de 2 ans pour LineageOS. J'aime bien, même si c'est un peu le bordel pour s'y retrouver/installer/comprendre ce qui est bien et ce qui n'est pas bien…

  • # Un superbe projet qui aurait pu nous offrir une option face à Google et Apple

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Je me souviens de cette époque, l’enthousiasme autour de B2G et ses possibilités presque infinies, puis sa mort lente et douloureuse… D'ailleurs on pouvait l'utiliser sur son smartphone sans vraiment l'installer dans mes souvenirs, un peu comme les distributions live de GNU/Linux.

    Merci pour cet article qui m'a rappelé tout ça !

    • [^] # Ne pas hésiter à diffuser

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Moi j'avais rapidement pris des Open C pour mes grand-parents et ma compagne, ils s'en sont bien servi et en étaient satisfait :)

      En plus, je pouvais leur modifier des programmes au besoin, c'était bien plaisant ^

      Essaie pour vivre sans brider les utilisateurs https://www.indiegogo.com/projects/iwinote

  • # Support BSP Linux ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 08 janvier 2021 à 12:29.

    Je me demande si il est théoriquement envisageable de porter l'OS sur un BSP Linux (vs android) ?

    A ce jour je vois que le pine et librem comme plateformes candidates ?

    Après dissiper l’énergie n'est pas forcement la meilleure stratégie,
    un OS avec un bon support HW et un webbrowser qui supporte les PWA de base
    me déciderait a investir dans le pine est ce le cas ?

    gpg:0x467094BC

  • # Nostalgie

    Posté par  . Évalué à 10.

    Toutes ces années après, et je me rappelle souvent du sentiment de simplicité, d'efficacité, de confiance et de contrôle, quand il suffisait de brancher son téléphone en USB sur un ordi pour éditer le code d'une appli dans l'IDE de Firefox, redémarrer l'appli et on repartait avec son correctif.
    De retour à la maison, si ça fonctionnait bien on faisait un petit pull request et tout le monde en profitait.
    Tout semblait encore à faire mais cela paraissait si accessible.
    Je doute de revoir ça un jour…

  • # Houps!

    Posté par  . Évalué à 1.

    La page correspondant au lien «Conclusion» ne semble pas exister. Un volontaire pour un petit DOS facile?

  • # Erreur de cible

    Posté par  . Évalué à 6.

    J'ai toujours pensé que Mozilla s'était complètement trompé de cible quant à l'implémentation de FFOS.

    • Ils ont visé le marché des téléphones lowcost et les populations peu fortunées. On sait pertinemment que moins les gens ont de moyens, plus ils s'attachent aux apparences. Posséder un téléphone typé low cost leur est inconcevable, quitte à s'endetter pour le posséder.

    • A l'inverse, le Geek de base ou le libriste, se moque pas mal des apparences. Cependant, il a souvent besoin d'un téléphone qui tient la route. Et là, aucun téléphone haut de gamme n'étaient disponibles.

  • # KaiaOS : Merci ! Retours d'investigations et questions

    Posté par  . Évalué à 1.

    J'avais testé FFOS et UbuntuTouch pendant des dizaines de jours au quotidien sur mon Nexus 4.

    Là ces téléphones ouvrent une voix. De ce que j'ai vu pour les Nokia sous KaiaOS, en dehors de leurs DAS toujours aussi élevés à mes yeux, il manque pour l'instant encore des applis de type Spotify/Deezer ou Signal/Telegram.

    De plus, en 2021 il y a un virage concernant les paiements en ligne : authentification "forte" (biométrique, via l'appli bancaire).

    Vu que (certains de) ces systèmes alternatifs n'ont pas d'authentification biométrique (et tant mieux ?) : comment faire ?

    Cependant, leur blog est régulièrement mis à jour. Wait & See

  • # Avec Debian

    Posté par  . Évalué à 0.

  • # Parts de marché de Firefox, Maemo? Temps de rédaction?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    • Au maximum Firefox n'a atteint que 30 % de parts de marché? Il me semblait qu'il en était au double? Ça me paraît hyper-faible!
    • Jamais entendu parler de Maemo… il semblerait que ce soit très ancien (antérieur à iOS?) mais bon d'après Wikipedia il semble que ce soit mort…
    • Pourquoi il y a t-il eu un "trou" de près de trois ans dans cette série d'articles?

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