XenServer se libère et crée une communauté open-source

Posté par  (site web personnel) . Édité par Nÿco, ZeroHeure, Xavier Teyssier, claudex, tuiu pol et Benoît Sibaud. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
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juin
2013
Virtualisation

Citrix annonce la libération de XenServer, une plateforme open-source de virtualisation incluant l'hyperviseur Xen, mais aussi des outils d'intégration pour services type cloud. Tout ce petit monde est mis à disposition sur github (voir liens ci-dessous).

La mise à disposition des outils sera étalée sur plusieurs mois, au fur-et à mesure, les sources vont être ajoutées sur github. L'outil n'est pas libéré sous une licence unique mais en fonction des composants, il y a de la BSD 2 clauses, de la LGPL 2, de la GPL 2…

Échéancier

 Fin juin

  • une série de patchs pour openvswitch.

Fin juillet

  • des outils de paravirtualisation pour Windows (installer et xeniface);
  • xha : XenServer high availability daemon;
  • une série de patchs pour le noyau Linux.

Fin septembre

  • une série de patchs pour Xen;
  • vncterm, qui expose la console série d'une VM comme un terminal VNC en frame buffer;
  • des bibliothèques Python pour les composants du dom0;
  • linux-guest-loader, le programme qui charge les syslinux des noyaux invités;
  • syslinux pour le dom0;
  • des templates invités;
  • supp-pack-build, des outils pour la gestion de packs supplémentaires pour XenServer;
  • xsconsole, la console de XenServer.

Xen quoi ? C'est différent de Xen ?

XenServer est une plateforme de virtualisation pour les entreprises, utilisant l'hyperviseur Xen. Elle fournit toutes les fonctionnalités nécessaires pour la mise en place d'infrastructure « cloud » : scalabilité, prise en charge de Windows et Linux, console de gestion centralisée, migration à chaud, etc.

Fonctionnalités

Xen

XenServer se base sur l'hyperviseur Xen, qui utilise les architectures 64bits pour fournir des performances proches des performances natives grâce aux instructions de virtualisation. Ou permet la paravirtualisation d'hôtes prévus pour cela sous 32 ou 64 bits.

XenMotion et StorageMotion

XenMotion permet la migration à chaud de machines virtuelles entre hôtes, incluant les disques virtuels.
Plus spécifiquement, StorageMotion permet la migration d'un volume sur un stockage tiers lorsqu'une VM manque d'espace, permettant ainsi d'augmenter les capacités de cette dernière sans downtime.

XenCenter Multi-Server Management

XenCenter fournit tous les outils de gestion, monitoring et administration pour les machines virtuelles en une seule et même interface. Les administrateurs peuvent donc facilement gérer des centaines de machines virtuelles depuis un client lourd Windows. Le système de gestion garantit la répartition sur l'infrastructure, pour éviter tout SPOF de ce système.

Site Recovery

Site Recovery fournit un plan de reprise d'activité site à site, facile à installer, facile à déployer, et testable facilement pour s'assurer de la validité de la procédure.

Haute disponibilité

Une machine virtuelle redémarre automatiquement si une erreur est détectée au niveau de la VM, de l'hyperviseur, ou du serveur. L'agrégation de liens réseau permettent d'assurer une redondance réseau et un débit amélioré.

Gestion d'énergie pour les serveurs de virtualisation

Tire parti des fonctionnalités de gestion d'énergie pour réduire la consommation de l'infrastructure, en migrant les machines virtuelles sur le moins de machines possible, et en eteignant celles qui ne sont pas utilisées.

VM Snapshots

Permet de créer des snapshots de machines virtuelles (données et méta-données) pour sauvegardes, ou modification de configuration.

Optimisation mémoire

Aide à réduire les coûts en optimisant au mieux l'utilisation de la mémoire sur un hôte.

Intellicache

XenServer est optimisé pour réduire au maximum les coûts et améliorer les performances des installations des bureaux virtuels. L'utilisation de stockage local pour les images de boots et les données non-persistantes, permet de diminuer le temps de boot, et de réduire le trafic réseau.

XenServer Conversion Manager

Automatise le processus de conversion d'images VMWare vers XenServer.

Pool hétérogène

Permet d'avoir un parc de machines avec des processeurs différents, mais de tout de même supporter les fonctionnalités XenMotion, haute disponibilité, répartition de charges et stockage partagé.

Administration dirigée par les rôles

Une sécurité améliorée par l'utilisation de mécanisme de contrôle d'accès utilisant différents rôles permettant ainsi la délégation de certaines tâches sans compromettre la sécurité globale.

Rapport de performances et levée d'alertes

XenServer permet l'envoi de notifications avec historique des performances des VM pour permettre un diagnostic rapide.

Tout ceci est un peu teinté marketing, mais est issu du site communautaire xenserver.org

Mais alors comment se rémunère Citrix?

Citrix choisit un modèle « à la RedHat », pour les entreprises qui ont besoin d'un support commercial.

Et vous au boulot alors, allez-vous donner une chance à XenServer?

Aller plus loin

  • # Xen, ou KVM ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    J'ai un peu l'impression que Xen est en perte de vitesse par rapport à KVM. Ce n'est qu'une impression, pas forcément basée sur grand-chose, à vrai dire essentiellement sur le support de KVM par le noyau, par Red Hat, un meilleur support par libvirt (au moins jusqu'à peu), ainsi que par de nombreux gestionnaires de VM (en général, c'est KVM + Xen, ou KVM tout seul).

    Du coup, si j'étais DSI (ça tombe bien, je ne le suis pas :D), et si je devais faire un choix entre les deux, je parierais plutôt sur KVM — parce que je trouve que c'est bien un pari à faire, rien d'autre.

    (et je ne parle pas des autres solutions de virtualisation, je ne m'y connais vraiment pas assez…)

    • [^] # Re: Xen, ou KVM ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      essentiellement sur le support de KVM par le noyau

      Xen ayant récemment rejoint la fondation Linux, on peut espérer que son intégration va s'améliorer.

      Il existe deux catégories de gens : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.

    • [^] # Re: Xen, ou KVM ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      En fait je pense que tu avais raison a une certaine époque, lorsque Xen n'étais pas intégré au noyau Linux.
      Mais depuis Linux 3, j'ai l'impression que ça commence au contraire a être de plus en plus utilisé.

      Xen offre tout de même des fonctions très intéressantes, mais reste difficile à configurer.
      D'ailleurs, pour moi, c'est justement pour pallier à ce manque d'outils de configuration que Citrix libère XenServer.

      Après, le débat Xen vs KVM n'a pas vraiment lieu d'être : Tout dépend de ce que tu veux virtualiser, et comment.

      • [^] # Re: Xen, ou KVM ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ce n'est pas une impression, depuis la version 3, xen marche avec un noyau standard. Fini les galères pour avoir un noyau xen.
        Pour quelqu'un n'étant pas un pro linux (comme moi), xen marche maintenant "out of the box" avec Wheezy. Reste effectivement que les outils xen ne sont pas très sympathique, mais j'arrive à m'en sortir en ligne de commande.

    • [^] # Re: Xen, ou KVM ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      Je vais, exceptionnellement, donner mon avis. Car je bosse dans ce domaine. Et malgré l'intégration de Xen dans le noyau (alors qu'avant il fallait encore installer un autre noyau car Linus ne voulait pas merger Xen dans le kernel), on ne constate pas de reprise réelle de l'adoption de Xen.
      Pour les entreprises qui choisissent une solution commerciale, VMWare est loin en tête.
      Tandis que pour celles qui optent pour un gestionnaire de cloud libre (comme OpenStack, OpenNebula, …), KVM est souvent privilégié. Il reste CloudStack, soutenu et développé par Citrix (quoi qu'on en dise depuis son entrée à la fondation apache) qui apporte un meilleur support de Xen, mais en général, dans les hyperviseurs libres, KVM est la tendance.
      Je vois cette ouverture de XenServer comme un coureur qui plonge désespérément au moment de franchir la ligne d'arrivée: grâce à elle, Citrix espère pouvoir remonter, mais en général une telle tentative se termine mal.
      Ca me rappelle Sun qui, vers la fin, libérait à peu près tout. Je les en félicite pour le bénéfice de la communauté libre, mais ça ne les as pas sauvé du tragique rachat.

  • # Perpetual ?

    Posté par  . Évalué à -9.

    Je suis dubitatif sur ce genre d'affirmation :
    " Perpetual – $1250 per socket (License and Software Maintenance: SA and support) " (…)
    ( Source : XenServer 6.2 is now fully open source! | Citrix Blogs )

    Si je lis cette dépêche le deploiement vers Git se fera tout doucement.
    Apparemment, ils me donnent l'impression qu'ils sont entrain d'analyser l'opportunité de donner ou non des composants, et surtout, sous quelle licence…
    Du coup, je me demande quel serait l'intérêt pour une entreprise, qui est en recherche de stabilité, d'utiliser leurs outils, hormis le support ?

    • [^] # Re: Perpetual ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      ben justement, le support. C'est même un élément essentiel pour une entreprise.
      Exemple : pour monter notre Cloud nous avons le choix entre Cloudstack et Cloudplatform (la version commerciale de Cloudstack par Citrix). Le choix se fera en fonction du support que l'on pourra nous apporter sur Cloudstack, sachant qu'évidemment Citrix propose du support pour Cloudplatform.

  • # oui bien mais les perfs ...

    Posté par  . Évalué à 3.

    j'ai beaucoup utilisé XenServer ( de Citrix, au passage XenClient est une tuerie)

    Il offre toutes la souplesse d'un linux (mdadm, snapshot, lvm … tout y passe il est tunable à souhait : c'est très agréable ! (vs vmware ou hyper-v ultra fermés)

    MAIS…
    Il y a un gros MAIS : ses perfs ne sont pas bonnes sur les I/O ! (test fait sur une plateforme maison Core 2 Quad Q6600 et 12Go de ram DDR2 800 à l'époque , sur la 5.1, il y a un ou deux ans : sur du vmware j'avais des grosses perf réseau et disque …)

    ESPOIR : l’amélioration des perfs !

    (sinon c du bonheur)

    • [^] # Re: oui bien mais les perfs ...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Conserver reste loin derrière VMware Vsphere pour le moment que ce soit du point de vue performance que du point de vue stabilité. Seul HyperV rattrape son retard. Je suis en train de tester la solution de Redhat qui n'est pas trop mais tjs en deçà de VMware.

      Le problèmes de perf IO vient probablement du fait qu'ils n'utilisent pas un filesystem spécifique comme le vmfs5 de VMware plus adapté a une utilisation partagée (locking).
      D'autres part ils n'ont pas toutes les fonctionnalités comme VASA et VAAI qui permet par exemple pour le second de décharger du host vers la baie de stockage toutes les fonctions de clonage, snapshot et autre.
      Ensuite il y a tous les softs a cote (API, srm, vcops…) qui n'existent nulle part ailleurs. Malheureusement tout cela reste propriétaire :-(

      Je pense que ce passage en open source leur permettra d'accélérer l'évolution du produit mais il faudra voir avec le temps.

      • [^] # Re: oui bien mais les perfs ...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je te rejoins sur stabilité et performance (notamment pour les guest Windows avec les tools qui en version 6.1 sont vraiment une cata en terme de fiabilité).
        Sur les problématiques de perfs IO je pense pas que ce soit lié a VMFS5.

        En effet si tu utilises un stockage NFS tu te retrouves dans la même configuration que Xen à savoir VMDK pour VMware d'un côté et VHD de l'autre.
        Et même dans ce cas là tu as une différence de perf en faveur de VMware.

        De ce que j'ai pu lire, le goulet d'étranglement se situe sur la structure même du netfront/netback blockfront/blockback.
        Un document qui décrit bien la situation :
        http://www.tecnologika.co.uk/wp-content/uploads/2040_solarflare_Getting_10Gbps_from_Xen_cognidox.pdf

        Il est spécifique à la partie réseau mais conceptuellement je pense que le problème est le même avec les IO disks.
        De ce que j'en ai compris cela nécessite de revisiter en profondeur l'architecture logicielle de Xen, ce qui sera certainement fait mais nécessitera du temps

        Enfin pour la pluspart des workloads des clients, Xen est bien souvent suffisant (et bien au dessus de ce que l'on a pu constater avec KVM en terme de performance).
        Amazon Web Services l'utilise à large échelle et le succès de leur solution démontre que ça fonctionne :)

        Adrien

        • [^] # Re: oui bien mais les perfs ...

          Posté par  . Évalué à 0.

          J'ai oublié la notion de StorageLink qui fait exactement la même chose que VAAI, à savoir décharger les fonctions de snapshot/clone à la baie de stockage.
          Toutefois toutes les baies de stockage ne sont pas supportées par StorageLink.

        • [^] # Re: oui bien mais les perfs ...

          Posté par  . Évalué à 1.

          J'adhère aussi à cette position, toutefois la chute de performance en I/O est à relativiser dans la mesure ou l'on utilise sur l'invité de bons drivers paravirtualisés (en gros, ceux de RedHat ou les drivers propriétaires de XenSource/Citrix), les performances dans ce cas, même si elles sont inférieures aux débits natifs, sont tout de même franchement plus exploitables qu'ils s'agisse de débits réseaux ou disques. Pour comparaison, les drivers para libres pour windows de KVM sont très performants. Ma petite expérience a fini par me conduire à utiliser Xen pour -para-virtualiser du Linux, et KVM/Proxmox pour tout le reste … A ce propos, peut-être n'est-il pas idiot non plus de considérer que l'ascension de Proxmox chez les utilisateurs de solutions libres fait partie des raisons poussant Citrix à libérer XenServer ?

          • [^] # Re: oui bien mais les perfs ...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Je ne conçois pas d'utiliser Xen(Server) sans les tools de paravirtualisation :)
            Mais même avec ça cela reste en dessous en terme de perf par rapport à VMware.

            Comme je le précisais cela reste toutefois très exploitable pour les workloads couramment rencontrés.
            Je pense que la stratégie de Citrix à l'égard de XenServer est exactement la même que celle de Redhat ou encore de Rackspace vis à vis de OpenStack.
            Adoption massive pour contrecarrer le type en face qui fait du propriétaire et qui est dans une situation ultra dominante.

            Adrien

  • # Console d'administration sous windows et non libre

    Posté par  . Évalué à 2.

    Pour moi, le gros point bloquant, c'est la console d'administration qui n'existe que sous windows (codé en .net), et non libre si je me souviens bien.

    Et en plus j'ai deja eu pas mal de bug avec (version 5.X à l'époque), plantage, freeze,etc…

    Une bonne console web serait vraiment bien. (Ca doit être faisaible via les apis de xencenter)

    Mais je préfère encore utiliser proxmox ou ovirt, vive KVM ;)

  • # Excellent

    Posté par  . Évalué à 2.

    C'est une excellente nouvelle. KVM est bien mais il n'existe pas d'outil réellement intéressant pour le gérer. Virt-manager est trop limité et surtout complètement bugué sur pas mal de distributions (d'ailleurs je suis sur Fedora depuis longtemps car leur implémentation marche à peu près correctement). Virt-manager ne fait pas le poids face à vsphere client ou xenclient.

    Le fait que XenServer + XenClient soit libéré, c'est juste une tuerie.
    C'est une alternative solide à KVM même si les performances sont un peu en retrait : http://www.tomshardware.fr/articles/virtualisation-serveur-hyperviseur-gratuit-logiciels,2-9-14.html

    J'ai hâte de voir cela arriver.

    • [^] # Re: Excellent

      Posté par  . Évalué à 3.

      Virt-manager ne fait pas le poids face à vsphere client ou xenclient.

      Ce n'est pas plutôt ovirt qu'il faudrait comparé à vsphere client ? (virt-manager permettant de faire de la virtualisation à la virtualbox, c'est-à-dire un truc rapide pour desktop mais pas pour virtualiser tout une infra)

      « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Excellent

        Posté par  . Évalué à 2.

        ovirt se compare plutôt à vsphere client+vcenter (gestion d'un parc d'hyperviseurs).
        virt-manager se compare à vsphere client seul (gestion d'un hyperviseur)

        Non virt-manager n'est pas un virtualbox-like, au contraire. C'est une surcouche à libvirt qui te permet de gérer en local ou à distance un hyperviseur (kvm, lxc ou xen). L'accent n'est pas du tout mis sur les performances graphiques contrairement à virtualbox. La partie graphique c'est une connexion VNC ou Spice qui s'apparente à la console de vsphere client.

        Pour avoir travaillé sur du Hyper-V et du VMware Vsphere + Vcenter je peux t'affirmer que virt-manager est loin derrière. Par contre ovirt est à la hauteur, mais c'est une solution assez lourde (il faut obligatoirement plusieurs serveurs).

        • [^] # Re: Excellent

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 30 juin 2013 à 02:23.

          Les bugs en moins. L'ergonomie en plus. le machin de vmware, Je me demande comment ils arrivent à le vendre, sérieusement. Insupportable de voir que cette gui ne tiens pas 48h allumée sans planter (un vcenter avec une centaine de vm et une poignée d'admin connectés), 48h les bonnes semaines… Quant aux bugs de mapping clavier, c'est incroyable, insupportable (touches spéciales qui une fois sur trois ne sont pas prises, vidage de buffer buggé menant à une répétition jamais tappée, et si vous ajouté une couche rdp, alors là c'est bingo : à rendre chauve même sans être cycliste)

          J'apprécie virt-manager pour sa simplicité de gestion du matériel (on attache et détache n'importe quoi, usb y compris, en un click). Et il tiens la charge de manière sérieuse. Sans la multitude de menu et de stats que donne cette gui de vmware, certes. Mais sans les bugs insupportables dans les usages au quotidien. La seule moins value réelle est l'impossibilité de se connecter à des fermes distinctes. absence d' un pré-menu de connection : Virt-manager est plutôt pensé pour être déporté. En cela, il est plus "autonome" et pas pensé pour être un "centre", effectivement. Du coup, on pourrait le rapprocher de la gui de virtualbox, mais en plus étendue quant même.

          Chez vmware je préfère de très loin l'interface web au vcenter lourd. Non seulement c'est impressionnant en terme de perfs (entre fermes de différents pays) mais en plus il n'a pas les bugs du vcenter 'lourd' pour le mappage clavier.

          Enfin, pour toute la partie gestion d'une infra, donc le quotidien, je trouve kvm très loin devant vmware (facilité de déplacements, de mises à jour sans blobs qui pourri tout (vous avez déjà essayé de faire les mises à jour des vmware-tools sans arrêt de service ? Le réseau géré par ses drivers ? /vomit sur hypothèses de bénéfices, emmerdes réelles/ ) de gestion du matériel, de santé des disques réels…) Le plus de vmware c'est définitivement (?) ses interfaces et le grands nombres d'options qui permettent de briller en société/réunions. Mais en fait, IRL, ça n'apporte rien (modulo bénéfices/bugs) en terme de gestion d'infra.

          Avant tout était simple : VmWare. Puis l'offre s'est enrichi, mais chacun de son côté : Xen de l'un, VmWare de l'autre, et le petit kqemu/kvm au milieu. Aujourd'hui tout se recoupe, se chevauche et se fait concurence. Lorsqu'on considère qu'une infra se met en place puis se met en prod,kvm devient particulièrement intéressant.

          Et moi, faut que j'aille essayer Ovirt, que je ne connais quasiment pas. Danke.

          • [^] # Re: Excellent

            Posté par  . Évalué à 3.

            Sans vouloir remettre en cause ce que tu dis j'ai l'impression que nous vivons dans deux mondes parallèles. Je l'utilise sur un parc de 3 serveurs + baie de stockage, avec haute disponibilité, et je n'ai jamais eu de crash de la console ou quoi que ce soit.

            Pour virt-manager je suis curieux de savoir sur quelle distribution tu l'utilises. A chaque fois que je l'utilise sur un autre OS que Fedora je me tape des plantages à répétition et il me vomit des debug python.

            Je continue à penser que virt-manager n'est pas comparable à vcenter. Il sait gérer plusieurs serveurs mais est-ce qu'il peut les faire bosser ensemble, par exemple avec un système de HA ?

  • # Langages fonctionnels dans la vraie vie

    Posté par  . Évalué à 4.

    Il est intéressant de noter qu'une partie importante du projet Xen est codée en OCaml (un langage fonctionnel statiquement typé), en fait surtout les parties bas niveau / système. Pour l'instant l'annonce concerne plutôt le code de front-end (interface avec l'utilisateur) en C#, mais des couches logicielles en OCaml sont déjà disponibles depuis longtemps, notamment le XAPI project.

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