Découvrez la communauté linux-sunxi

Posté par  . Édité par Nÿco, Benoît Sibaud, Pierre Jarillon, TBTB et tuiu pol. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
54
9
mai
2013
Linux

La naissance de la communauté linux-sunxi a commencé avec une compagnie, Rhombus Tech, qui, surfant sur la vague médiatique de l'ordinateur au format carte de crédit Raspberry Pi, annonce un nouveau standard EOMA-68, spécifications physiques et matérielles. Ce qui intéresse surtout les gens, c'est le prix annoncé de 15$ US, possible grâce à l'utilisation du processeur A10 (un ARM Cortex-8 de la compagnie chinoise AllWinner Technology), dont le code source du noyau Linux et du u-boot (le chargeur d’amorçage de nombreuses cartes ARM, l'équivalent du BIOS du monde PC) est public.

Le nom de code de ce processeur est sun4i. Le processeur précédent est sun3i et le suivant est sun5i. D'où la généralisation en sunxi pour le nom de l'architecture dans le noyau.

En attendant la fameuse carte au standard EOMA-68, un des programmeurs de AllWinner, Tom Cubie, ouvre une petite boutique sur AliExpress (un site de e-commerce chinois) et commence à vendre des boîtes multimédia Mele A1000, basées sur le processeur A10, et avec un port UART console utilisable, ce qui permet de déboguer le boot. Un des gros avantages du processeur A10 est qu'il est impossible de le briquer, donc cela limite le risque pour les nouveaux. Briquer est un terme argotique de l'embarqué signifiant que l'ordinateur ne démarre plus, suite à une faute logicielle dans le firmware et donc est devenu aussi actif qu'une brique !

Autour du Mele se crée la communauté linux-sunxi qui commence à maintenir une branche du noyau Linux qui marche sur diverses machines utilisant le processeur A10. Et avec l'arrivée sur le marché chinois des clefs HDMI (un ordinateur qui se branche sur le port HDMI de votre TV et la transforme en terminal Android), aussi basées sur le processeur A10, un petit engouement se crée pour ces minuscules ordinateurs qui peuvent soudain démarrer Linux directement grâce au travail de la communauté.

Il en résulte plusieurs nouveaux développements que vous découvrirez dans la deuxième partie de l'article.

Caranille 3.5 - Éditeur de MMORPG en PHP

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8
mai
2013
Jeu

Voici un projet qui me tient à cœur et que j'ai commencé il y a de cela presque 3 ans : ce projet se nomme Caranille. Pourquoi un tel nom ? Caranille est la contraction de Caramel et Vanille qui sont deux animaux que j'ai perdus il y a longtemps mais que j'ai énormément adorés.

Pour vous présenter Caranille sachez que c'est un logiciel/programme/script qui a pour but de vous aider à bâtir rapidement et gratuitement votre propre MMORPG ( massively multiplayer online role-playing game, c'est-à-dire jeu de rôle en ligne massivement multijoueur) pour votre site web personnel, pour une animation ou autres… Étant une personne qui utilise uniquement GNU/Linux et appréciant sa façon d'être (à savoir le partage des sources), j'ai décidé de mettre Caranille sous licence GNU GPL, ce qui permettra aux utilisateurs avancés de le modifier, de rajouter des modules et de les redistribuer selon la licence Creative Commons.

Atelier-Formation Debian Wheezy et le bureau XFCE à Paris le 18 mai

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6
7
mai
2013
Debian

Pour fêter l'officialisation de la nouvelle version de Debian, Wheezy, l'association StarinuX (GNU/Linux et Logiciels OpenSource), dans le cadre de ses formations mensuelles, organise l'atelier-formation « Prise en main de Wheezy et du bureau XFCE » : installation, configuration … une formation concrète et pratique. Découvrez la qualité de la distribution Debian et du bureau XFCE, léger et efficace. Une pierre deux coups !

Elle se tiendra le samedi 18 mai 2013 de 14h à 18h30 au 177 Rue de Charonne à 75011 Paris, dans la salle AGECA.

Jean-Luc Chopin sera notre formateur et un polycopié de la formation sera remis aux participants.
Une participation annuelle de 15 € (7,5 € en tant que demandeur d'emploi) est requise.

Infos : contact CHEZ starinux.org

18 mai 2013 : présentation d’OpenStreetMap à Perpignan

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8
7
mai
2013
Communauté
Le samedi 18 mai 2013 à partir de 9h30 une présentation d’OpenStreetMap aura lieu à Perpignan(66) en collaboration avec le GULL Perpinux. Cette présentation, assurée par les contributeurs de Catalogne Nord, a pour but de mieux faire connaître cet outil de cartographie libre et collaboratif. La présentation aborde les parties théoriques concernant le projet, les différentes utilisations des cartes et les outils pour mettre à jour la base de données OpenStreetMap. L'organisation de la cartopartie du 1er juin sera aussi abordée lors de cette matinée.
```OpenStreetMap est un outil en ligne, libre et collaboratif, fondée en 2004 dans le but de réaliser une cartographie du monde. De nombreux outils et logiciels permettent de réaliser et d’imprimer des cartes à partir de la base de données OpenStreetMap. Ces cartes peuvent être thématiques (pistes cyclables, accessibilités des lieux publics, etc.) ou généralistes. OpenStreetMap est devenu célèbre en 2010 lors du tremblement de terre à Haïti, de nombreux contributeurs ayant participé à la réalisation de la carte de Port aux Princes en quelques jours. Cette carte a pu alors être utilisée par les associations humanitaires sur place.

Tempête dans les nuages : OpenStack et le bazar des API

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29
7
mai
2013
Internet

Un des débats qui fait rage parmi les développeurs d'OpenStack réside dans le choix d'un framework commun pour le développement de leurs API. Pour information ou rappel, OpenStack est un moteur de cloud (informatique en nuage) de type IaaS (Infrastructure as a Service) issu de la fusion de la plateforme de cloud de la NASA (projet Nebula) et de Cloud Files de Rackspace (cloud storage), la société texane d'hébergement. Cette pile de logiciels libres est écrite en Python sous licence Apache et s'appuie sur la norme WSGI pour exposer ses APIs.

Pour reprendre une définition donnée par misc : « OpenStack, c'est beaucoup de choses, c'est un groupe de logiciels visant à gérer un nombre massif de machines virtuelles. En gros, tu rajoutes des serveurs, et OpenStack va faire tout seul le fait de rajouter des VM à la demande, via une API. API qu'on peut donc utiliser dans une interface web, ou via un script. » OpenStack se veut le concurrent open source de la plateforme propriétaire Amazon Web Services.

OpenStack
(source)

La dernière version d'OpenStack (nom de code : Grizzly) a été publié le 4 avril 2013 et offrait les composants suivants :

  • Nova : gestion d'instances de calculs
  • Swift : stockage d'objets
  • Cinder : gestion de volumes blocs
  • Keystone : authentification
  • Quantum : gestion de réseaux virtualisés
  • Dashboard : framework fournissant une interface d'administration web extensible basé sur Django
  • Ceilometer : collecte de métriques
  • Heat : orchestration

OpenStreetMap : pourquoi vous devriez l'utiliser

70
7
mai
2013
Open Data

OpenStreetMap (OSM), souvent appelé « la Wikipédia des cartes », gagnerait à être plus connu parmi les libristes. Je suis moi-même un contributeur récent, puisque j'ai appris à contribuer à OpenStreetMap grâce à une sympathique personne qui animait le stand OSM au FOSDEM 2013… et je suis devenu, depuis cette date, un contributeur assidu.

Nous vous laissons découvrir ce retour d'expérience dans la suite de la dépêche.

N. D. M. : merci à Alexis de Lattre pour son journal.

X.Org est mort, vive Wayland ! (2)

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7
mai
2013
Serveurs d’affichage

L’activité du projet Wayland, projet visant à remplacer le vieillissant X.Org, a été très importante ces derniers mois. En voici les principaux faits marquants.

Wayland

Merci à bayo, Nÿco et antistress pour leur contribution.

Revue de presse de l'April pour la semaine 18 de l'année 2013

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6
mai
2013
Internet

La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.

Sommaire

Paperwork : besoin de testeurs

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6
mai
2013
Communauté

Paperwork est un outil pour faciliter la gestion de la paperasse de tous les jours. Il a été conçu pour les flemmards désorganisés comme moi, dans une optique de « scan & forget » : vous devriez pouvoir juste scanner un document, l'enterrer dans une pile de papiers quelconque, et quand même le retrouver le jour où vous en avez besoin. Après tout, trier est un travail de machine.

À chaque scan, Paperwork se charge de passer un coup d'OCR sur le document et de l'indexer. Comme l'OCR est imparfaite, il est aussi possible de mettre des labels sur le document. Aujourd'hui, la dernière fonctionnalité voulue pour Paperwork 0.1 a été implémentée. Maintenant, avant de faire une première release, il reste à tester tout ça. C'est là que votre aide sera précieuse : il faut des testeurs.

NdM : merci à Jérôme Flesch pour son journal.

Retour sur Django 1.5

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35
5
mai
2013
Python

Le mardi 26 février, 11 mois après la 1.4, est sortie la version 1.5 du framework web Django, écrit en Python. Ce framework, basé sur un concept Modèle-Gabarit-Vue (MGV, à rapprocher du MVC), est conçu pour le développement rapide et reprend la plupart des grands principes de Python (« Explicit is better than implicit », notamment), ce qui en fait la plate-forme de développement Web idéale pour les perfectionnistes sous pression.

De plus en plus de sites utilisent Django (par exemple, 20minutes, Libération.fr, Disqus, Century21, Convore, Instagram, Threadless…) pour sa flexibilité et pour le nombre d’applications Django réutilisables, qui ne cesse de croître. Je vous propose de découvrir les quelques nouveautés que vous offrent les développeurs Django et toute la communauté.

NdM : le 28 mars la version 1.5.1 de Django est sortie. Il s'agit d'une version de maintenance corrigeant quelques bogues mineurs et un problème de fuite de mémoire introduit par la version 1.5.

Les journaux LinuxFr.org les mieux notés du mois d'avril 2013

10
5
mai
2013
LinuxFr.org

LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l'équipe de modération avant publication. C'est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par mail, ou encore via médias sociaux.

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également à tous de tenir vos propres articles directement publiables, sans validation a priori des modérateurs. Ceux-ci s'appellent des journaux. Voici un florilège d'un dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs… qui notent. Lumière sur ceux du mois d'avril passé.

Maison du libre de Brest : un échec qui réussit

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et Florent Zara. Modéré par rootix. Licence CC By‑SA.
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5
5
mai
2013
Communauté

En 2004, l'April lançait le projet de maison du libre, dont l'idée de base était de « créer un pôle associatif et espace citoyen d’appropriation du numérique autour du logiciel libre sur Paris ; regrouper différentes associations qui œuvrent à une appropriation sociale et démocratique de la société de l’information, pour croiser leurs savoir-faire, promouvoir un usage collectif et militant des TIC et ouvrir un espace d’expression citoyenne appuyé sur le multimédia pour l’accueil du public ». Ce projet n'a pas beaucoup évolué même s'il n'est pas abandonné, mais il a su inspirer la communauté brestoise : ainsi en 2010 naissait la maison du libre de Brest (dite MDL29), association regroupant diverses associations œuvrant directement ou indirectement pour le libre.

Cependant, en 2013, la MDL29 décide de mettre fin à ce projet. Il y a certes un échec de celui-ci, mais cela n'est qu'une conséquence de la réussite de l'association : celle-ci est devenue un GULL (groupe d'utilisateurs de logiciels libres) très actif, et même plus actif dans le domaine de la promotion du libre que l'ensemble des associations qui faisaient partie de la maison du libre. Il a donc été décidé de faire évoluer l'objet de l'association pour ne plus regrouper les associations du libre mais pour remplacer les GULL locaux tout en laissant vivre les autres associations à côté.

Le titre de première maison du libre est donc remis en jeu, à vous de faire vivre la communauté de votre région pour porter haut les couleurs de cette belle idée !

NdM. : l'association Maison du libre a tenu à réagir à cette dépêche. Nous publions sa réaction en seconde partie.

Debian : Épisode VII

108
5
mai
2013
Debian

La version 7.0 de la distribution GNU/Linux Debian est sortie aujourd'hui. Elle a pour nom de code : Wheezy (le manchot en caoutchouc avec un nœud papillon rouge dans Toy Story 2).

Debian est l'une des distributions GNU/Linux les plus anciennes encore actives. Elle se veut adaptée au plus grand nombre et se nomme elle-même « le système d'exploitation universel ». Elle est aussi réputée pour sa stabilité, notamment car elle n'est pas publiée à une date fixe, mais quand elle est prête.

Elle propose aussi un nombre très important de paquets (plus de 48 000 paquets binaires dans Wheezy). Ainsi, cette distribution peut être utilisée dans de nombreux domaines d'application (bureautique, multimédia, sciences, serveur, développement, etc). Enfin, plus de 120 distributions sont (ou ont été) issues de Debian. La plus célèbre étant Ubuntu, laquelle se synchronise toujours sur Debian pour ses nouvelles versions.

Debian

Merci à Sylvestre Ledru, Symoon, antistress, jerome_misc, andrianarivony, Nÿco et jiehong pour leur contribution.

Programmez votre Raspberry Pi depuis le confort de votre navigateur Web - et en JavaScript!

Posté par  . Édité par Pierre Jarillon, claudex, Benoît Sibaud et Bruno Michel. Modéré par Pierre Jarillon. Licence CC By‑SA.
16
4
mai
2013
Raspberry Pi

Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir envie d'expérimenter avec des projets hardware. Le Raspberry Pi s'est imposé en un an comme une excellente plateforme, très peu chére et facile d'accès. Il est très bien adapté aux projets « connectés » puisque le modèle B intègre en standard un port Ethernet et qu'un dongle Wifi coûte moins de 10 euros.

Pourtant, développer sur Raspberry Pi est plus compliqué que de développer pour le Web ou pour Arduino : on développe en général sur sa propre machine, on transfère les sources sur le Raspberry Pi, on teste avant de revenir sur sa machine pour corriger et re-pousser le code. De plus, il faut trouver un moyen sûr de relancer son programme à chaque re-démarrage du Raspberry Pi.

Partant du constat que beaucoup d'utilisateurs du Raspberry Pi finissent par ne pas en faire grand chose, par manque d'outils adaptés, @sarfata a développé pijs.io, un service Web pour piloter et programmer son Raspberry Pi en ligne. Le seul langage supporté pour l'instant est JavaScript mais d'autres pourront être ajoutés plus tard.

Mons, le 16 mai 2013 : Qui contribue à Wikipédia, et pourquoi ?

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
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9
4
mai
2013
Communauté

Ce jeudi 16 mai 2013 à 19h se déroulera la dix-neuvième séance montoise des Jeudis du Libre de Belgique. Le sujet de cette séance : Qui contribue à Wikipédia, et pourquoi ?

Thématique : Internet|communauté / Public : Tout public

L’animateur conférencier : Nicolas Jullien (LUSSI, M@rsouin. Institut TELECOM Bretagne & UEB)

Information complémentaire : Nicolas Jullien donnera également une conférence dans le cadre du Séminaire InforTech à 17h00) (FPMS, rue de Houdain).