L'association Linux Azur est fière d'annoncer les 5ème Journées Méditerranéennes du Logiciel Libre (aka JM2L) à Sophia Antipolis les vendredi 26 novembre de 14 à 19 heures et samedi 27 novembre de 9h30 à 19 heures.
Les Journées Méditerranéennes du Logiciel Libre (JM2L) sont organisées chaque année par l'association Linux Azur et se déroulent chez leur hôte, à l'École Polytech'Nice-Sophia (site des Templiers). Le Comité d'organisation de Linux Azur et Polytech'Nice vous y donnent rendez-vous afin de rencontrer des collectivités locales et territoriales, entreprises, SS2L, associations, étudiants ou particuliers.
Sortie de NetBSD 5.1
Voilà ! Enfin, diront certains. Après 4 release candidates, NetBSD version 5.1 est disponible. Elle comporte des mises à jour de sécurité, des correctifs de bogues, mais également une prise en charge du matériel améliorée et de nouvelles fonctionnalités.
Cette version est dédiée à la mémoire de Martti Kuparinen, qui a disparu dans un accident de voiture en juin 2010.
Cette version est dédiée à la mémoire de Martti Kuparinen, qui a disparu dans un accident de voiture en juin 2010.
L'Inde se dote d'un RGI
Le gouvernement indien vient de se doter d'un référentiel général d'interopérabilité (RGI). C'est ce que vient de nous apprendre la FFII dans son communiqué.
À la différence du RGI français, il ne s'agit pas d'une liste de formats, mais d'une liste de règles et d'un vocabulaire à respecter. On peut noter que si des brevets existent sur un standard ouvert (encore illégaux en Europe sur le logiciel), ils doivent être d'usage libre, gratuit et sans aucune restriction.
En précisant ce qu'est un standard ouvert et en imposant l'usage des standards ouverts, l'Inde fait une avancée décisive qui lui permettra de maîtriser son avenir.
Pendant ce temps, la France qui avait commencé à travailler sur le RGI dès 2001 a fini par accoucher d'un document inconsistant. L'Europe subit des pressions pour en faire autant, continuant ainsi à dépendre d'entreprises situées de l'autre côté de l'atlantique. Cette politique obère ainsi les chances de développement du pays tout en creusant son déficit.
Définir un référentiel général d'interopérabilité est devenu une nécessité que certains états ont compris. Citons par exemple Le RGI de la Norvège et Les Anglais n'ont pas le RGI mais ils ont Becta et ils s'en servent !
À la différence du RGI français, il ne s'agit pas d'une liste de formats, mais d'une liste de règles et d'un vocabulaire à respecter. On peut noter que si des brevets existent sur un standard ouvert (encore illégaux en Europe sur le logiciel), ils doivent être d'usage libre, gratuit et sans aucune restriction.
En précisant ce qu'est un standard ouvert et en imposant l'usage des standards ouverts, l'Inde fait une avancée décisive qui lui permettra de maîtriser son avenir.
Pendant ce temps, la France qui avait commencé à travailler sur le RGI dès 2001 a fini par accoucher d'un document inconsistant. L'Europe subit des pressions pour en faire autant, continuant ainsi à dépendre d'entreprises situées de l'autre côté de l'atlantique. Cette politique obère ainsi les chances de développement du pays tout en creusant son déficit.
Définir un référentiel général d'interopérabilité est devenu une nécessité que certains états ont compris. Citons par exemple Le RGI de la Norvège et Les Anglais n'ont pas le RGI mais ils ont Becta et ils s'en servent !
Nouvelle version du jeu Plee the Bear
Une nouvelle version de Plee the Bear, le jeu libre de plates-formes où intervient un ours grognon à la recherche de son fils, est sortie cette semaine. Cette version est numérotée 0.5 et arrive plus d'un an après la précédente.
Au menu de cette version : des mini-jeux, de nouveaux personnages et diverses améliorations.
Au menu de cette version : des mini-jeux, de nouveaux personnages et diverses améliorations.
Quelques contenus vidéo d'Intelli'N TV
Voici quelques entretiens et débats réalisés lors de l'Open World Forum.
Ces contenus sont disponibles sous licence libre CC BY SA, et le player que vous retrouverez sur le site est issu de Kaltura (open source), le tout sous Debian. Vous pouvez d'ailleurs télécharger librement les vidéos.
C'est l'occasion de présenter notre première vidéo: "What is Debian GNU / Linux ?" avec Stefano Zacchiroli - Leader du projet Debian GNU/Linux (ENG).
Vous trouverez d'autres entretiens :
Du côté des débats :
D'autres viendront s'y ajouter au fur et à mesure.
Ces contenus sont disponibles sous licence libre CC BY SA, et le player que vous retrouverez sur le site est issu de Kaltura (open source), le tout sous Debian. Vous pouvez d'ailleurs télécharger librement les vidéos.
C'est l'occasion de présenter notre première vidéo: "What is Debian GNU / Linux ?" avec Stefano Zacchiroli - Leader du projet Debian GNU/Linux (ENG).
Vous trouverez d'autres entretiens :
- "Open source Google strategies by Chris DiBona" par le responsable de la stratégie Google Chris DiBona (ENG)
- "Qu'est-ce que Mageia ? Quel lien avec Mandriva ?" par Anne Nicolas co-fondatrice de Mageia (FR)
- "Premières vidéos sur l'Open World Forum" dans lequel vous trouverez les keynotes... (ENG et FR)
- "Open source et logiciel libre chez Oracle - Quelles stratégies ?" avec Gilles Gravier, business developer chez Oracle (FR)
- "La stratégie européenne en matière de logiciel libre et d'open source" avec Mathieu Poujol, Pierre Audoin Consultants, qui nous parle de l'étude menée pour le compte de la Commission Européenne (FR)
- "Open source Microsoft's strategies by James Utzschneider" Mr Utzshneider est responsable de la stratégie mondiale de Microsoft en matière d'open source (ENG)
Du côté des débats :
- "Innovation ouverte / open innovation et open source / logiciel libre" avec Philippe Montargès, President de l'open World Forum et dirigeant d'AlterWay débat avec Jean-Pierre Laisné, President de l'OW2 et responsable open source chez Bull.
- "Debate OSI vs Microsoft: Microsoft and Open Source: The war is over ?" avec Simon Phipps Directeur de l' Open Source Initiative and James Utzschneider à nouveau
D'autres viendront s'y ajouter au fur et à mesure.
Patch pour le noyau Linux améliorant l'interactivité entre les applications console et Xorg
Depuis l'arrivée de l'ordonnanceur de processus CFS dans le noyau Linux (2.6.23) et la généralisation des processeurs multi-coeurs, plusieurs projets cherchent à améliorer la réactivité du noyau Linux, notamment pour un environnement bureau. En septembre 2009, Con Kolivas a écrit un nouvel ordonnanceur appelé BFS (Brain Fuck Scheduler). En le comparant à CFS, des bugs ont été isolés puis corrigés dans CFS. Par exemple, un test avec le codec x264 a montré que BFS était 80% plus rapide : le bug a été isolé puis corrigé par Mike Galbraith (lire Open source collaboration done right). Depuis, Con Kolivas continue d'écrire des patchs pour améliorer la réactivité.
Plus récemment, ce même Mike Galbraith a proposé un patch sur la LKML le 19 octobre 2010 pour regrouper automatiquement les tâches par terminal (TTY). Suite aux critiques d'autres développeurs, il a écrit une deuxième, puis une troisième version de son patch. Linus en personne s'est réjoui qu'un si petit patch, non intrusif, soit capable d'améliorer autant l'interactivité. Le lendemain, un article paru sur Phoronix montre en vidéo le gain notable en utilisant un cas de test similaire à celui de Linus : lancer une compilation du noyau avec make -j64 (lance 64 tâches de compilation en parallèle) dans un terminal, tout en utilisant un bureau : navigateur web et lecture de vidéo en HD.
Le patch améliore l'interactivité en distribuant le temps de processeur plus équitablement du point de vue de l'utilisateur. Il utilise les cgroups (groupe de tâches) introduits dans le noyau 2.6.24 (janvier 2008) pour l'ordonnanceur CFS. CFS permet de définir le pourcentage de temps assigné à un cgroup. Cette fonctionnalité révolutionnaire a été un peu oubliée car la création des cgroup était manuelle. Le patch de Mike propose de créer automatiquement un cgroup par TTY, et permet donc de mettre en application simplement le travail sur CFS et les cgroups. Con Kolivas a néanmoins critiqué le patch sur son blog en expliquant qu'il introduit des régressions dans les cas d'utilisation « normaux ».
Proposé après la fenêtre de tir du noyau 2.6.37, l'avenir nous dira si ce patch va être intégré ou non dans le noyau 2.6.38. Plus généralement, ces différents projets devraient à terme améliorer la réactivité de nos environnements de bureaux sous Linux.
NdM : Merci à Poloh d'avoir proposé une dépêche sur le même sujet et insert_coincoin pour son journal en lien ci-dessous.
Plus récemment, ce même Mike Galbraith a proposé un patch sur la LKML le 19 octobre 2010 pour regrouper automatiquement les tâches par terminal (TTY). Suite aux critiques d'autres développeurs, il a écrit une deuxième, puis une troisième version de son patch. Linus en personne s'est réjoui qu'un si petit patch, non intrusif, soit capable d'améliorer autant l'interactivité. Le lendemain, un article paru sur Phoronix montre en vidéo le gain notable en utilisant un cas de test similaire à celui de Linus : lancer une compilation du noyau avec make -j64 (lance 64 tâches de compilation en parallèle) dans un terminal, tout en utilisant un bureau : navigateur web et lecture de vidéo en HD.
Le patch améliore l'interactivité en distribuant le temps de processeur plus équitablement du point de vue de l'utilisateur. Il utilise les cgroups (groupe de tâches) introduits dans le noyau 2.6.24 (janvier 2008) pour l'ordonnanceur CFS. CFS permet de définir le pourcentage de temps assigné à un cgroup. Cette fonctionnalité révolutionnaire a été un peu oubliée car la création des cgroup était manuelle. Le patch de Mike propose de créer automatiquement un cgroup par TTY, et permet donc de mettre en application simplement le travail sur CFS et les cgroups. Con Kolivas a néanmoins critiqué le patch sur son blog en expliquant qu'il introduit des régressions dans les cas d'utilisation « normaux ».
Proposé après la fenêtre de tir du noyau 2.6.37, l'avenir nous dira si ce patch va être intégré ou non dans le noyau 2.6.38. Plus généralement, ces différents projets devraient à terme améliorer la réactivité de nos environnements de bureaux sous Linux.
NdM : Merci à Poloh d'avoir proposé une dépêche sur le même sujet et insert_coincoin pour son journal en lien ci-dessous.
Lancement d'une implémentation native de Direct3D sous Linux
Comme vous le savez sûrement, la gestion de toute la pile graphique a beaucoup évolué ces dernières années. Une des évolutions majeures dans ce domaine à été l'introduction de l'API Gallium3D, initialement développée par Tungsten Graphics (aujourd'hui rachetée par VMware).
Pour résumer, Gallium3D est une API de type middleware qui se situe directement au dessus du matériel et vise à en exposer les fonctionnalités de manière générique aux API orientées application comme OpenGL et Direct3D (D3D). Contrairement à Mesa 3D, dont il se veut le remplaçant, Gallium 3D n'utilise pas de backend spécifique à chaque matériel, mais délègue toute la partie dépendante du matériel à l'infrastructure DRI2 du kernel. L'ensemble forme ainsi une pile graphique plus cohérente et mieux segmentée, ce qui réduit la duplication de code/fonctionnalités et améliore les performances générales.
À l'heure actuelle, peu de pilotes supportent cette API. Parmi ceux la supportant, on retrouve principalement des pilotes libres pour Nvidia et ATI : Nouveau et les pilotes Radeon R300-R600. Les pilotes libres pour Intel ne l'implémentent pour l'instant que de manière partielle.
Dans une pile basée sur Gallium 3D, toutes les API applicatives se retrouvent à égalité vis à vis du matériel. Ainsi, OpenGL devient, pour une application, une des façons possibles d'exploiter la carte graphique.
C'est dans ce contexte que Luca Barbieri a décidé d'implémenter l'API Direct3D, version 10/11, directement au-dessus de Gallium 3D. Suite à son premier commit (12 septembre 2010), une discussion s'est ouverte sur liste mesa-dev. Direct3D devient ainsi une API graphique native sous Linux (ou tout système disposant de Gallium3D). L'avantage est double : la première utilisation qui vienne à l'esprit est bien entendu Wine. Pour rappel, Wine implémente actuellement une partie de Direct3D au-dessus d'OpenGL, c'est à dire que chaque appel à une fonction D3D est traduit en l'équivalent OpenGL, ce qui dans certains cas relève plus de l'émulation que de la traduction. Cette étape d'émulation pourra être éliminée. Ceci devrait largement améliorer les performances de Wine coté jeux. Le second avantage de la disponibilité de D3D sous Linux concerne évidement le portage des jeux en natif sur notre système préféré qui en sera grandement facilité.
Enfin, Direct3D est, selon le développeur, largement supérieur à OpenGL : "Thanks to a very clean and well-though design done from scratch, the Direct3D 10/11 APIs are vastly better than OpenGL and can be supported with orders of magnitude less code and development time, as you can see by comparing the lines of code of this commit and those in the existing Mesa OpenGL implementation." (extrait du changelog de son 1er commit). Il annonce de meilleures performances et une stabilité accrue pour les futures applications basées sur son implémentation de D3D grâce aux qualités intrinsèques de ce dernier.
NdM : Cette annonce est une très bonne nouvelle pour le jeu sous Linux, une très bonne application pratique de Gallium3D, mais reste à voir si dépendre de Microsoft ne va pas poser problème...
Pour résumer, Gallium3D est une API de type middleware qui se situe directement au dessus du matériel et vise à en exposer les fonctionnalités de manière générique aux API orientées application comme OpenGL et Direct3D (D3D). Contrairement à Mesa 3D, dont il se veut le remplaçant, Gallium 3D n'utilise pas de backend spécifique à chaque matériel, mais délègue toute la partie dépendante du matériel à l'infrastructure DRI2 du kernel. L'ensemble forme ainsi une pile graphique plus cohérente et mieux segmentée, ce qui réduit la duplication de code/fonctionnalités et améliore les performances générales.
À l'heure actuelle, peu de pilotes supportent cette API. Parmi ceux la supportant, on retrouve principalement des pilotes libres pour Nvidia et ATI : Nouveau et les pilotes Radeon R300-R600. Les pilotes libres pour Intel ne l'implémentent pour l'instant que de manière partielle.
Dans une pile basée sur Gallium 3D, toutes les API applicatives se retrouvent à égalité vis à vis du matériel. Ainsi, OpenGL devient, pour une application, une des façons possibles d'exploiter la carte graphique.
C'est dans ce contexte que Luca Barbieri a décidé d'implémenter l'API Direct3D, version 10/11, directement au-dessus de Gallium 3D. Suite à son premier commit (12 septembre 2010), une discussion s'est ouverte sur liste mesa-dev. Direct3D devient ainsi une API graphique native sous Linux (ou tout système disposant de Gallium3D). L'avantage est double : la première utilisation qui vienne à l'esprit est bien entendu Wine. Pour rappel, Wine implémente actuellement une partie de Direct3D au-dessus d'OpenGL, c'est à dire que chaque appel à une fonction D3D est traduit en l'équivalent OpenGL, ce qui dans certains cas relève plus de l'émulation que de la traduction. Cette étape d'émulation pourra être éliminée. Ceci devrait largement améliorer les performances de Wine coté jeux. Le second avantage de la disponibilité de D3D sous Linux concerne évidement le portage des jeux en natif sur notre système préféré qui en sera grandement facilité.
Enfin, Direct3D est, selon le développeur, largement supérieur à OpenGL : "Thanks to a very clean and well-though design done from scratch, the Direct3D 10/11 APIs are vastly better than OpenGL and can be supported with orders of magnitude less code and development time, as you can see by comparing the lines of code of this commit and those in the existing Mesa OpenGL implementation." (extrait du changelog de son 1er commit). Il annonce de meilleures performances et une stabilité accrue pour les futures applications basées sur son implémentation de D3D grâce aux qualités intrinsèques de ce dernier.
NdM : Cette annonce est une très bonne nouvelle pour le jeu sous Linux, une très bonne application pratique de Gallium3D, mais reste à voir si dépendre de Microsoft ne va pas poser problème...
Vers la fin de la vente liée de Windows ? La cour de cassation vient de statuer.
Le groupe de travail Racketiciel vient d'enregistrer une très bonne décision : la cour de cassation vient de casser le jugement du tribunal de proximité de Tarascon qui, en déboutant un consommateur, confortait les vendeurs d'ordinateurs dans leurs pratiques contraires à la loi.
Le juge de Tarascon avait refusé d'accéder à la demande de remboursement des logiciels inutilisés présentée par un consommateur sur le fondement de l'article L. 122-1 du Code de la consommation en considérant que ce dernier avait, en quelque sorte, fait un achat d'une machine prééquipée d'une série de logiciels en connaissance de cause. De fait, il a refusé de prendre en compte que le logiciel prévoyait la possibilité d'un remboursement.
Ce jugement de Tarascon rendait plus difficile le remboursement des logiciels pré-installés (essentiellement de Windows) car il ne permettait plus de mettre en avant l’article L.122-1. Il fallait utiliser des arguments secondaires comme le non affichage du CLUF au moment de l'achat pour gagner les procès. Ce qu'a principalement retenu la cour de cassation, c'est qu'en 2008, le juge de Tarascon a ignoré une directive européenne de 2005 qui prime sur le droit français.
Maître Frédéric Cuif a suivi de très près cette affaire, il apprécie la finesse de la cour de cassation, ce qui pourrait selon certains observateurs nous faire espérer un recul des litiges concernant les pratiques commerciales déloyales (PCD). Bien que cette nouvelle nous conforte à assigner les constructeurs devant le juge de proximité, et le groupe Racketiciel nous y encourage vivement, il ne faut cependant pas s'y lancer à la légère sans avoir consulté les recommandations du groupe Racketiciel de l'AFUL.
Le juge de Tarascon avait refusé d'accéder à la demande de remboursement des logiciels inutilisés présentée par un consommateur sur le fondement de l'article L. 122-1 du Code de la consommation en considérant que ce dernier avait, en quelque sorte, fait un achat d'une machine prééquipée d'une série de logiciels en connaissance de cause. De fait, il a refusé de prendre en compte que le logiciel prévoyait la possibilité d'un remboursement.
Ce jugement de Tarascon rendait plus difficile le remboursement des logiciels pré-installés (essentiellement de Windows) car il ne permettait plus de mettre en avant l’article L.122-1. Il fallait utiliser des arguments secondaires comme le non affichage du CLUF au moment de l'achat pour gagner les procès. Ce qu'a principalement retenu la cour de cassation, c'est qu'en 2008, le juge de Tarascon a ignoré une directive européenne de 2005 qui prime sur le droit français.
Maître Frédéric Cuif a suivi de très près cette affaire, il apprécie la finesse de la cour de cassation, ce qui pourrait selon certains observateurs nous faire espérer un recul des litiges concernant les pratiques commerciales déloyales (PCD). Bien que cette nouvelle nous conforte à assigner les constructeurs devant le juge de proximité, et le groupe Racketiciel nous y encourage vivement, il ne faut cependant pas s'y lancer à la légère sans avoir consulté les recommandations du groupe Racketiciel de l'AFUL.
Graph500: un nouveau classement pour les supercalculateurs
La sortie récente du trente-sixième classement Top500 a été une fois de plus l'occasion de célébrer les succès et de déplorer les insuffisances des divers laboratoires ou entreprises qui veulent bien proposer les résultats de leurs machines. On oublie pourtant que le test Linpack, qui est au coeur du classement, est un benchmark spécifique qui ne peut refléter la diversité des problématiques du calcul à haute performance.
La conférence Supercomputing 2010 a été l'occasion d'annoncer la naissance d'un tout nouveau classement, le Graph500, qui ambitionne de compléter le Top500 dans le domaine du calcul sur les nombres entiers.
La conférence Supercomputing 2010 a été l'occasion d'annoncer la naissance d'un tout nouveau classement, le Graph500, qui ambitionne de compléter le Top500 dans le domaine du calcul sur les nombres entiers.
Repas du Libre à Toulouse le 25 novembre 2010
Le groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse Toulibre propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le quatrième jeudi de chaque mois pour échanger autour du Logiciel Libre, discuter de nos projets respectifs et de lancer des initiatives locales autour du Libre.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Ce Qjelt (Quatrième/Quelconque Jeudi/Jour du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 novembre 2010 à 20 heures,
au restaurant "le Bistro de la Daurade", au 1 rue Jean Suau, à Toulouse.
C'est à proximité de la place de la Daurade accessible par le métro aux stations Esquirol ou Capitole (ligne A).
Entrée/plat/dessert + 1/4 de vin à 16€.
Inscription demandée avant le mardi 23 au soir à l'adresse http://www.toulibre.org/qjelt.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Ce Qjelt (Quatrième/Quelconque Jeudi/Jour du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 novembre 2010 à 20 heures,
au restaurant "le Bistro de la Daurade", au 1 rue Jean Suau, à Toulouse.
C'est à proximité de la place de la Daurade accessible par le métro aux stations Esquirol ou Capitole (ligne A).
Entrée/plat/dessert + 1/4 de vin à 16€.
Inscription demandée avant le mardi 23 au soir à l'adresse http://www.toulibre.org/qjelt.
Mandriva annonce un redémarrage de sa distribution
Eugeni Dodonov le nouveau responsable de Cooker (la version expérimentale de Mandriva) annonce une Mandriva 2010.2 pour les environs du 22 décembre 2010.
Cette version « sera un regard rafraîchi jeté sur notre version la plus récente, Mandriva 2010.1, avec, en plus, toutes les mises à jour de sécurité et les corrections de bogues qui ont été faites depuis, plus de nombreuses corrections concernant la stabilité et la performance dans beaucoup, beaucoup de paquetages ».
En outre, Dodonov fournit un calendrier prévisionnel pour la Mandriva 2011 (désormais il n'y aura plus qu'une sortie de la distribution par an et non plus deux comme c'était le cas jusqu'ici) :
NdM : Nous avons hésité à passer cette dépêche car cela ne reste qu'une annonce sans aucun détail, rien de concret à se mettre sous la dent pour le moment donc...
Cette version « sera un regard rafraîchi jeté sur notre version la plus récente, Mandriva 2010.1, avec, en plus, toutes les mises à jour de sécurité et les corrections de bogues qui ont été faites depuis, plus de nombreuses corrections concernant la stabilité et la performance dans beaucoup, beaucoup de paquetages ».
En outre, Dodonov fournit un calendrier prévisionnel pour la Mandriva 2011 (désormais il n'y aura plus qu'une sortie de la distribution par an et non plus deux comme c'était le cas jusqu'ici) :
- Mandriva 2011 Alpha: 31 janvier 2011
- Mandriva 2011 Beta 1: 28 février 2011
- Mandriva 2011 Beta 2: 28 mars 2011
- Mandriva 2011 RC: 25 avril 2011
- Mandriva 2011 Final: 30 mai 2011
NdM : Nous avons hésité à passer cette dépêche car cela ne reste qu'une annonce sans aucun détail, rien de concret à se mettre sous la dent pour le moment donc...
Campagne de financement de La Quadrature du Net
Comme vous le savez sans doute, La Quadrature du Net a lancé sa campagne de financement pour lui permettre de boucler son budget prévisionnel 2011. Les soutiens recueillis jusqu'à présent ne permettent en effet de poursuivre les actions que jusqu'au 2 mars 2011. Nous vous invitons à nous aider à la diffuser aussi largement que possible, en postant un billet sur votre blog, en twittant, par les réseaux sociaux, par mails, en en parlant autour de vous... Vous pouvez aussi reproduire les bannières et le cornerpopup (dont les codes sont disponibles sur la page de campagne) sur vos sites.
Avancement du concours pour la future version de LinuxFr.org
Le concours a commencé il y a une semaine et nous avons déjà une dizaine de participants déclarés. Certains ont posé des questions et dans un souci d'équité, nous avons regroupé ces questions et leurs réponses dans cette dépêche (en seconde partie).
Nous souhaitons préciser que nous attendons des chartes graphiques qui couvrent l'intégralité des pages du nouveau site. En, particulier, n'oubliez pas le nouvel espace de rédaction. Cet espace se compose d'une tribune où chaque utilisateur authentifié peut proposer des sujets de dépêches ou venir chercher des idées. Il est aussi possible d'écrire des dépêches à plusieurs avant de les soumettre à la modération (pour éditer un paragraphe, il faut cliquer dessus).
Ce serait également une bonne idée de proposer des pages d'erreurs originales. Les principales erreurs sont :
Enfin, nous rappelons que cette nouvelle version a besoin d'être testée et améliorée. Nous vous encourageons à remonter les bugs et propositions d'améliorations sur GitHub (ou le suivi interne de LinuxFr.org, dans la catégorie "Nouvelle version RoR").
Nous souhaitons préciser que nous attendons des chartes graphiques qui couvrent l'intégralité des pages du nouveau site. En, particulier, n'oubliez pas le nouvel espace de rédaction. Cet espace se compose d'une tribune où chaque utilisateur authentifié peut proposer des sujets de dépêches ou venir chercher des idées. Il est aussi possible d'écrire des dépêches à plusieurs avant de les soumettre à la modération (pour éditer un paragraphe, il faut cliquer dessus).
Ce serait également une bonne idée de proposer des pages d'erreurs originales. Les principales erreurs sont :
- 404 - Page non trouvée
- 500 - Erreur du serveur
- 403 - Accès non autorisé
Enfin, nous rappelons que cette nouvelle version a besoin d'être testée et améliorée. Nous vous encourageons à remonter les bugs et propositions d'améliorations sur GitHub (ou le suivi interne de LinuxFr.org, dans la catégorie "Nouvelle version RoR").
Prométhée 9.0 nouvelle version de l'environnement numérique de travail
La version 9.0 de Prométhée, l'Environnement Numérique de Travail (ENT) « clef en main » libre et gratuit à destination des établissements scolaires, est disponible en téléchargement.
Il semble que dorénavant, un nouveau partenariat se conclut à chaque rentrée scolaire pour proposer un déploiement et un accompagnement par des professionnels. Cette année c'est la société EDEN solutions qui propose l'ENT Prométhée aux établissements qui en font la demande.
Il semble que dorénavant, un nouveau partenariat se conclut à chaque rentrée scolaire pour proposer un déploiement et un accompagnement par des professionnels. Cette année c'est la société EDEN solutions qui propose l'ENT Prométhée aux établissements qui en font la demande.
Première version publique de Gaspacho (version 0.1)
Configurer l'ensemble des postes d'un parc est une activité rébarbative et difficile, surtout dans un environnement hétérogène avec des utilisateurs nomades. Gaspacho permet de pallier ces difficultés, en offrant à l'administrateur la possibilité de gérer, de façon centralisée, la configuration de l'environnement de travail des utilisateurs d'une entité.
Le projet a été initié par l'association de promotion du logiciel libre en Côte d'Or COAGUL dans le cadre des journées de développement de l'année 2009-2010.
Cette version 0.1 est la première version publique du serveur de configuration sous licence GNU/GPL version 3.
Seule la partie serveur est aujourd'hui disponible. Les agents Gaspacho, à installer sur les postes clients, ne sont pas finalisés. Le logiciel n'est donc pas utilisable en l'état dans un environnement de production.
Le projet a été initié par l'association de promotion du logiciel libre en Côte d'Or COAGUL dans le cadre des journées de développement de l'année 2009-2010.
Cette version 0.1 est la première version publique du serveur de configuration sous licence GNU/GPL version 3.
Seule la partie serveur est aujourd'hui disponible. Les agents Gaspacho, à installer sur les postes clients, ne sont pas finalisés. Le logiciel n'est donc pas utilisable en l'état dans un environnement de production.