Cela traîne depuis des années mais les discussions que j'ai pu avoir récemment avec certains confirment que la situation devient visible. Il y a une forme actuelle de séparation entre les pratiques graphiques professionnelles et le monde du libre. Malgré un intérêt croissant et une visibilité du libre dans le secteur, les difficultés sont encore nombreuses. Cela est en particulier visible dans le manque de reconnaissance des logiciels de graphisme en milieu professionnel (et les politiques de recrutement qui l'accompagnent), voire le refus de classer le graphisme dans la catégorie profession en l'orientant « loisirs », mais aussi par la difficulté des gros logiciels historiques à évoluer. Cela se voit par exemple aussi sur LinuxFr.org qui n'a pas de rubrique graphisme, ni même communication, preuve qu'il y a encore du chemin à parcourir.
Il me semblait opportun de proposer ici une petite analyse (partagée avec certains) de la situation, de manière à lancer une petite discussion qui trouvera certainement suite au futur Libregraphicsmeeting de Vienne et RMLL de Genève.