Qui aurait pu croire que le COBOL serait toujours aussi actif à l'ère des langages objets.
Mais aujourd’hui les éditeurs de compilateurs COBOL manquent de politique tarifaire concurrentielle et c'est dans cette absence d'alternatives abordables que le logiciel Open Source s'est développé.
À l'instar de beaucoup d’outils de migration COBOL vers un autre langage, OpenCobol agit comme un pré-processeur COBOL vers C au même titre que ecpg de Postgres est un pré-processeur de Pro*C vers C. Et c'est là que se trouve le génie, même si certains pourraient considérer que conserver des programmes en COBOL est un handicap, tout le monde s’accorde pour en reconnaître la facilité de maintenance.
Tout code migré d'un langage vers un autre impose un effort technique louable, mais perd souvent en lisibilité. Et les équipes de développement s'attacheront davantage au langage cible qu'à l'esprit du langage source, voire aux fonctionnalités à maintenir.
COBOL est bien mieux adapté aux applications manipulant les chiffres et fournissant des rapports que tout autre langage comme le C, le java : gardons notre patrimoine COBOL et faisons des économies. Pour information OpenCobol sert de compilateur et de run-time pour le logiciel de paie de la préfecture de Nagasaki, pour le logiciel de comptabilité publique et budgétaire utilisé par le conseil général du Val de Marne (Progiciel d’environ 1,5 million de lignes COBOL).
Ce billet est là pour rappeler que toute technologie a pour objectif de rester innovante mais surtout d'être efficace.