VirtualBox, la fameuse, et non moins appréciée, solution de virtualisation, faisant office d’alternative concrète aux solutions moins ou pas libres telles que VMware, Virtual PC, est sortie dans sa version 3.2.10 le 8 octobre dernier.
Dans l’attente d’une décision moins officieuse de la part d’Oracle, le nouveau parrain, VirtualBox reste une puissante solution GPL de virtualisation pour les entreprises, et les particuliers, prenant en charge les plateformes x86 et AMD64/Intel64.
Au niveau les particularités qui ont permis son acceptation chez bon nombres d’utilisateurs, citons :
- Modularité :
via son interface ergonomique orientée client/serveur, VirtualBox fait place à une certaine simplicité dans la gestion de la virtualisation, via la ligne de commande, ou à distance, mais également par le biais de son SDK, ouvrant la porte à un besoin spécifique de l’utilisateur.
- Intégration XML :
la configuration des machines virtuelles est enregistrée entièrement dans un fichier au format XML, et donc indépendamment de l’hôte, d’où un export aisé vers d’autres plateformes.
- Add-ons :
offrant la possibilité d’installer des supports améliorant la performance (Direct3d, accélération matérielle) , ou l’intégration (résolution graphique, et pointeur de souris), et ce pour un panel de plateformes comme Windows, Linux, Solaris, et OS/2 (avec quelques différences).
- Partage de fichiers :
comme d‘autres solutions de virtualisation, et dans le cadre d’un échange facilité entre l’hôte, et le client, VirtualBox permet de déclarer des répertoires à considérer comme « commun » entre le client et l’hôte.
- USB virtuel :
virtualisation d’un port USB, sans nécessiter de pilotes particuliers, et compatible avec le protocole standard RDP (Remote Desktop Protocol).
NdM : Il existe deux versions de VirtualBox et certaines fonctionnalités ne sont pas disponibles dans l'Open Source Edition.