Mai 68, 1789 ou Juppé «droit dans ses bottes», les références historiques brouillent la mobilisation contre la réforme des retraites
Que ce soit dans la presse ou dans la rue, on aura eu droit à l’amusant et récurrent «Tu nous mets 64, on te Mai 68!», au plus complet «1936, 1953, 1968 et 1995, quand la France était à l’arrêt»
Je n'ai pas accès à l'article et ce n'est pas celui-ci qui m'intéresse mais une idée bien plus cynique qui m'a traversé en lisant cet historique de quelques réformes.
Étant donné le bordel attendu suite à la mobilisation sociale, comparé au gain espéré (faible ou nul : il suffit de comparer les sommes en jeu avec celles injectées dans l'économie depuis la Covid pour comprendre leur insignifiance, ou de lire l'analyse de l'Observatoire Français des retraites pour comprendre que la "réforme" voulue par le président est superflue — cf ce précédent Lien), il n'y a aucun sens à mener cette réforme dans ce contexte, sauf peut être à replacer celle-ci dans une stratégie d'épuisement des forces contestataires de la population en vue de faire passer une maximum de lois de libéralisation de l'économie.
Car c'est ce à quoi nous assistons en matière de droit d'auteur et de brevet (la soi-disant "propriété intellectuelle") ou de flicage des populations, où les mêmes mesures sont régulièrement remises sur la tapis, parfois exagérées, pour permettre d'en faire passer un maximum au travers des barrages citoyens.
# Stratégie ?
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 08 mars 2023 à 13:42.
Je n'ai pas accès à l'article et ce n'est pas celui-ci qui m'intéresse mais une idée bien plus cynique qui m'a traversé en lisant cet historique de quelques réformes.
Étant donné le bordel attendu suite à la mobilisation sociale, comparé au gain espéré (faible ou nul : il suffit de comparer les sommes en jeu avec celles injectées dans l'économie depuis la Covid pour comprendre leur insignifiance, ou de lire l'analyse de l'Observatoire Français des retraites pour comprendre que la "réforme" voulue par le président est superflue — cf ce précédent Lien), il n'y a aucun sens à mener cette réforme dans ce contexte, sauf peut être à replacer celle-ci dans une stratégie d'épuisement des forces contestataires de la population en vue de faire passer une maximum de lois de libéralisation de l'économie.
Car c'est ce à quoi nous assistons en matière de droit d'auteur et de brevet (la soi-disant "propriété intellectuelle") ou de flicage des populations, où les mêmes mesures sont régulièrement remises sur la tapis, parfois exagérées, pour permettre d'en faire passer un maximum au travers des barrages citoyens.
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