La fin de centos, je pensais que c'était pour punir les éditeurs dont la solution repose sur centos. Cette annonce le confirme puisqu'il est précisé que c'est OK pour du lab jusqu'à 16 machines en prod.
Ça et l'arrêt de l'open source chez elastic mettrait il un frein au développement de certaines entreprises commerciales qui profitent sans donner grand chose en e'retoyr ?
Posté par n.rigaud .
Évalué à 2.
Dernière modification le 21 janvier 2021 à 08:56.
Je comprends l'idée. Mais pour autant je préfère le principe adopté par exemple pour Asterisk:
- tu veux l'utiliser pour ton produit sans partager ton code: licence commerciale,
- tu veux l'utiliser pour ton produit et ton code est publié sous licence GPL, on reste sur une licence GPL pour Asterisk.
Quoi qu'il en soit. Il est clair qu'un bon nombre d'entreprises embarquent CentOS pour leurs produits, souvent parce que les programmes de souscription Red-Hat sont coûteux et que l'accès aux programmes partenaires n'a rien évident pour une petite entreprise (Red-Hat ne prend pas forcément la peine de vous recontacter si vous n'êtes pas suffisamment gros…).
Par comparaison les programmes partenaires (pour la gamme de produits IOT par exemple) chez Microsoft sont beaucoup plus lisibles et faciles d'accès.
Au fond, cette approche va donc selon moi faire plus de mal aux petites entreprises qui basent leur produit sur CentOS plutôt qu'aux gros pour lesquels l'effort adaptation va se fondre dans la masse.
Il reste toutefois que cette histoire met tout de même en évidence un des avantages du monde "libre". La fin de CentOS laisse de multiples échappatoires grâce aux nombreuses distributions. Alors qu'un choix d'entreprise basé sur un produit propriétaire est beaucoup plus contraint si le fournisseur décide soudainement de changer sa stratégie (suppression d'un produit dans sa gamme, passage d'un logiciel hébergé en propre à une version cloud public obligatoire [par exemple: Confluence] …).
Je comprends l'idée. Mais pour autant je préfère le principe adopté par exemple pour Asterisk
Rien de neuf, c'est MyQSL qui a commencé.
Mais tu préfères donc le libre comme produit d'appel pour vendre du non libre. Ça en dit long sur ton estime du libre. Perso je trouve que le libre mérite mieux que d'être un produit d'appel pour tenter de refourger du non libre grâce à la possibilité garder des libertés que pour soit.
Ce que j'exprime ici n'est pas une préférence personnelle, c'est à dire mon choix dans l'absolu. J'essaye plutôt d'exprimer le point de vue de certaines entreprises utilisatrices, et donc le choix auquel certains sont contraints dans ce cadre.
En tant que salarié dans une entreprise, je propose et peux faire des recommandations à ce sujet (je présente ma vision) mais ce n'est pas moi qui aurai le dernier mot.
Pour illustrer cela, voici ce qui s'est passé pour moi dans le cadre pro: j'ai essayé de promouvoir la distribution sous une licence libre de nos logiciels, car j'estimais que notre valeur ajoutée était essentiellement sur le service global fourni, notre capacité d'intégration des systèmes et notre compétence vis à vis des métiers des clients finaux. Il reste au final que cette stratégie n'a pas été retenue car l'entreprise a estimé que l'on travaillait sur des secteurs de niche trop concurrentiels pour pouvoir se permettre de libérer des codes qui nous donnaient un avantage commercial.
Enfin, je pense que cela t'a déjà été dit à de multiples reprises ici, je lis souvent tes commentaires et les trouve intéressants, mais ta manière d'estimer ce que pensent les gens sur la base de ce qu'ils ont écrit ne favorise pas selon moi un échange apaisé et constructif.
Je suis d'accord, et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai essayé de préciser mon opinion. Mais j'aurais trouvé plus agréable qu'il le formule autrement :)
Ha, tiens, un autre qui a utilisé l'open source pour se faire connaître puis s'en éloigne quand son nom est assez connu et que l'open source devient alors gênant pour le business, bref quand l'open source est utilisé… Il faut vraiment trouver un truc pour se protéger de ça (que l'auteur retombe dans l'oubli d'avant open source), mais heureusement pour l'open source il est déjà possible pour qui veut de continuer en open source basé sur la dernière version dont on ne peut changer la liberté.
qui profitent sans donner grand chose en e'retoyr ?
Qu'est-ce que ça vient faire la? L'open source ne demande absolument pas de retour à celui qui fournit, vu qu'il ne s’intéresse à celui qui reçoit.
On a l'impression que tu vois en négatif les "entreprises commerciales qui profitent sans donner grand chose en e'retoyr", pourquoi donc si tu t’intéresses à l'open source qui est justement fait pour être indépendant de tel retour?
C'est totalement légal, pas de soucis, et sans éthique dedans, je ne trouve rien à redire sur leur positionnement au libre, juste que ce sont des boites "pas sympas". Tu va me dire que ce n'est pas l'objectif d'une startup d'être sympa, tu as raison, et je comprend tout à fait qu'il fasse/faisait ça, mais redhat a alors aucun objectif d'être sympa en échange
Si sincèrement l'offre avait été proposée en même temps que l'annonce de la fin de la Centos j'aurais pu y adhérer mais là ça me donne l'impression que sur l’hémorragie qui se profile et que finalement le passage à RH ne semble pas être le choix d'une majorité, RH/IBM sort une offre de dernière minute pour tenter de sauver les meubles.
Ok l'offre est pas mal, mais elle est valable combien de temps? 10ans qui l'année prochaine sera ramenée à 1an? Désolé, on nous l'a déjà faite celle là :)
Sur Reddit il y a des développeurs qui ont fait du « teasing » au moment de l’annonce de l’abandon de CentOS (en disant que d’autres annonces allaient arriver).
Je pense que c’était prévu de longue date (même si, je te l’accorde, la comm est pas ouf).
Désolé, je ne prend pas l'explication, personne en marketing ne pourrait oser une telle mauvaise publicité (la rupture de confiance en la parole donnée par exemple) pour juste offrir plus ensuite.
Ça rame, ça rame, ça essaye de rattraper le coup sans accepter de réparer la grosse rupture de confiance, et pas assez pour empêcher le fork de CentOS.
# Avis
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à 2.
La fin de centos, je pensais que c'était pour punir les éditeurs dont la solution repose sur centos. Cette annonce le confirme puisqu'il est précisé que c'est OK pour du lab jusqu'à 16 machines en prod.
Ça et l'arrêt de l'open source chez elastic mettrait il un frein au développement de certaines entreprises commerciales qui profitent sans donner grand chose en e'retoyr ?
[^] # Re: Avis
Posté par n.rigaud . Évalué à 2. Dernière modification le 21 janvier 2021 à 08:56.
Je comprends l'idée. Mais pour autant je préfère le principe adopté par exemple pour Asterisk:
- tu veux l'utiliser pour ton produit sans partager ton code: licence commerciale,
- tu veux l'utiliser pour ton produit et ton code est publié sous licence GPL, on reste sur une licence GPL pour Asterisk.
Quoi qu'il en soit. Il est clair qu'un bon nombre d'entreprises embarquent CentOS pour leurs produits, souvent parce que les programmes de souscription Red-Hat sont coûteux et que l'accès aux programmes partenaires n'a rien évident pour une petite entreprise (Red-Hat ne prend pas forcément la peine de vous recontacter si vous n'êtes pas suffisamment gros…).
Par comparaison les programmes partenaires (pour la gamme de produits IOT par exemple) chez Microsoft sont beaucoup plus lisibles et faciles d'accès.
Au fond, cette approche va donc selon moi faire plus de mal aux petites entreprises qui basent leur produit sur CentOS plutôt qu'aux gros pour lesquels l'effort adaptation va se fondre dans la masse.
Il reste toutefois que cette histoire met tout de même en évidence un des avantages du monde "libre". La fin de CentOS laisse de multiples échappatoires grâce aux nombreuses distributions. Alors qu'un choix d'entreprise basé sur un produit propriétaire est beaucoup plus contraint si le fournisseur décide soudainement de changer sa stratégie (suppression d'un produit dans sa gamme, passage d'un logiciel hébergé en propre à une version cloud public obligatoire [par exemple: Confluence] …).
[^] # Le libre comme simple produit d'appel
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 4.
Rien de neuf, c'est MyQSL qui a commencé.
Mais tu préfères donc le libre comme produit d'appel pour vendre du non libre. Ça en dit long sur ton estime du libre. Perso je trouve que le libre mérite mieux que d'être un produit d'appel pour tenter de refourger du non libre grâce à la possibilité garder des libertés que pour soit.
[^] # Re: Le libre comme simple produit d'appel
Posté par n.rigaud . Évalué à 3.
Ce que j'exprime ici n'est pas une préférence personnelle, c'est à dire mon choix dans l'absolu. J'essaye plutôt d'exprimer le point de vue de certaines entreprises utilisatrices, et donc le choix auquel certains sont contraints dans ce cadre.
En tant que salarié dans une entreprise, je propose et peux faire des recommandations à ce sujet (je présente ma vision) mais ce n'est pas moi qui aurai le dernier mot.
Pour illustrer cela, voici ce qui s'est passé pour moi dans le cadre pro: j'ai essayé de promouvoir la distribution sous une licence libre de nos logiciels, car j'estimais que notre valeur ajoutée était essentiellement sur le service global fourni, notre capacité d'intégration des systèmes et notre compétence vis à vis des métiers des clients finaux. Il reste au final que cette stratégie n'a pas été retenue car l'entreprise a estimé que l'on travaillait sur des secteurs de niche trop concurrentiels pour pouvoir se permettre de libérer des codes qui nous donnaient un avantage commercial.
Enfin, je pense que cela t'a déjà été dit à de multiples reprises ici, je lis souvent tes commentaires et les trouve intéressants, mais ta manière d'estimer ce que pensent les gens sur la base de ce qu'ils ont écrit ne favorise pas selon moi un échange apaisé et constructif.
[^] # Re: Le libre comme simple produit d'appel
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 3.
Cela a au moins l'avantage de te pousser à préciser ce que tu veux exprimer. Parce qu'il faut vraiment le vouloir pour trouver que ces 2 phrases :
et
signifient la même chose.
[^] # Re: Le libre comme simple produit d'appel
Posté par n.rigaud . Évalué à 1.
Je suis d'accord, et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai essayé de préciser mon opinion. Mais j'aurais trouvé plus agréable qu'il le formule autrement :)
[^] # Re: Avis
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 22 janvier 2021 à 10:10.
Ha, tiens, un autre qui a utilisé l'open source pour se faire connaître puis s'en éloigne quand son nom est assez connu et que l'open source devient alors gênant pour le business, bref quand l'open source est utilisé… Il faut vraiment trouver un truc pour se protéger de ça (que l'auteur retombe dans l'oubli d'avant open source), mais heureusement pour l'open source il est déjà possible pour qui veut de continuer en open source basé sur la dernière version dont on ne peut changer la liberté.
Qu'est-ce que ça vient faire la? L'open source ne demande absolument pas de retour à celui qui fournit, vu qu'il ne s’intéresse à celui qui reçoit.
On a l'impression que tu vois en négatif les "entreprises commerciales qui profitent sans donner grand chose en e'retoyr", pourquoi donc si tu t’intéresses à l'open source qui est justement fait pour être indépendant de tel retour?
[^] # Re: Avis
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à 1.
C'est totalement légal, pas de soucis, et sans éthique dedans, je ne trouve rien à redire sur leur positionnement au libre, juste que ce sont des boites "pas sympas". Tu va me dire que ce n'est pas l'objectif d'une startup d'être sympa, tu as raison, et je comprend tout à fait qu'il fasse/faisait ça, mais redhat a alors aucun objectif d'être sympa en échange
# Ça rame après l'annonce
Posté par Jean Gabes (site web personnel) . Évalué à 5.
Si sincèrement l'offre avait été proposée en même temps que l'annonce de la fin de la Centos j'aurais pu y adhérer mais là ça me donne l'impression que sur l’hémorragie qui se profile et que finalement le passage à RH ne semble pas être le choix d'une majorité, RH/IBM sort une offre de dernière minute pour tenter de sauver les meubles.
Ok l'offre est pas mal, mais elle est valable combien de temps? 10ans qui l'année prochaine sera ramenée à 1an? Désolé, on nous l'a déjà faite celle là :)
[^] # Re: Ça rame après l'annonce
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Sur Reddit il y a des développeurs qui ont fait du « teasing » au moment de l’annonce de l’abandon de CentOS (en disant que d’autres annonces allaient arriver).
Je pense que c’était prévu de longue date (même si, je te l’accorde, la comm est pas ouf).
[^] # Re: Ça rame après l'annonce
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 21 janvier 2021 à 21:04.
Désolé, je ne prend pas l'explication, personne en marketing ne pourrait oser une telle mauvaise publicité (la rupture de confiance en la parole donnée par exemple) pour juste offrir plus ensuite.
Ça rame, ça rame, ça essaye de rattraper le coup sans accepter de réparer la grosse rupture de confiance, et pas assez pour empêcher le fork de CentOS.
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