Posté par Mimoza .
Évalué à 8.
Dernière modification le 26 juin 2020 à 11:02.
Moins pour la planète. Automatiquement la taille des fichiers vont augmenter et donc la consommation d'électricité pour assurer ce streaming. Il faut bien se dire que l'écologie passe aussi par une diète des réseaux.
Je serais bien curieux de connaitre la qualité du bout de la chaine d'écoute des clients, il est déjà assez difficile pour les initiés de faire une différence avec des MP3 320 et des formats sans pertes.
Mais bon dans ce cas précis, le marché est tellement réduit que ça ne va pas changer grand chose.
Je serais bien curieux de connaitre la qualité du bout de la chaine d'écoute des clients, il est déjà assez difficile pour les initiés de faire une différence avec des MP3 320 et des formats sans pertes.
Difficile ? Non, les études sérieuses sont formelles, c’est impossible.
Bien sûr, certains audiophiles auto-proclamées prétendent entendre la différence… Mais les études en double aveugle ont tranché, c’est du pipeau.
Hum, à titre personnel, et me reconnaissant pleinement comme un·e de ces "audiophiles auto-proclamé·e·s", ayant étudié à l'Université le format MP3, et ayant par le passé fait des tests en aveugle auprès de proches ou autres étudiants, fervent défenseur de tout autre format de compression que le MP3 si l'on peut s'en passer, je serais très vivement intéressé par tous articles scientifiques de telles études présentant des résultats différents de mes expériences et conclusions personnelles!
Mes derniers tests récents, en auto-simple-pas-aveugle, comparant MP3, Ogg Vorbis, Opus et Flac, sur des pistes de CD que je connais par coeur (et pas de simples chansonnettes: large amplitude des fréquences, etc.), m'ont fait clairement noter: MP3 < Ogg Vorbis << Opus < FLAC. Avec une difficulté à réellement différencier ces deux derniers. Et comme les fichiers compressés en Opus avaient des tailles équivalentes à ceux en MP3, j'ai largement viré MP3 et Ogg Vorbis pour basculer sur Opus (en écoute—FLAC pour sauvegarde).
je serais très vivement intéressé par tous articles scientifiques de telles études présentant des résultats différents de mes expériences et conclusions personnelles!
L'étude est intéressante mais — aurais-je mal lu — elle n'affirme pas ça. Elle montre que sur la population testée (13 personnes) les gens n'arrivaient plus à distinguer a priori MP3 et CD au-delà de 192 kb/s pour le MP3. Rien ne dit que les mêmes sujets n'auraient pas pu distinguer des différences entre morceau compressé et non compressé eussent-ils connu l'enregistrement original. Du moins c'est ce que je crois lire.
NB : Je dis ça sans parti pris un ogg-vorbis à 32kb/s suffit largement à faire illusion pour mes oreilles de mélomane.
Je ne suis pas 100% sûr que la compression en temps réel, même avec des puces optimisées, soit plus moins gourmande en énergie que d'envoyer des fichiers wav non compressés.
Il est d'ailleurs probable que ce soit la raison principale, et non un souci soudain de reproduire fidèlement la magnifique voix de grands artistes comme Carla Bruni. À l'heure du haut débit, de la 4G et à la veille de la 5G, les avantages de la compression MP3 net sont peut être plus si évidents.
J'ai pertinenté pour ton passage sur la voix de Carla Bruni, en revanche, je ne partage pas ton appréciation sur la consommation énergétique. Il me semble que l'on n'est pas dans le même ordre de grandeur, quand on compare :
- la consommation énergétique de transmission de données, quand on y intègre au moins un équipement sans fil, pendant une durée d'1/10 (au doigt mouillé) du temps d'un échantillon de musique pour une puissance qui doit être de l'ordre du dixième de watt,
- la consommation énergétique de la compression/décompression, qui doit représenter quelques milliwatt pendant un temps de calcul équivalent au temps du morceau.
Pourquoi «compression en temps réel»? Les plateformes ont à coup sûr une banque de sons compressés à l'avance, et éventuellement une autre compressée sans perte.
J'ai plussé, parce que la remarque est pertinente, et qu'elle ouvre un débat. Mais du coup, on augmente la quantité de stockage et donc, l’électricité nécessaire pour stocker tous les formats offerts, comme AAC, MP3Q, Ogg/Vorbis, etc
Si on prends par exemple, le groupe DI-FM (CLassical/Jazz/Roc Radio, etc…), ils offrent - entre autre AAC64, AAC 128 et MP3 320. Je pense qu'ils stockent, effectivement, mais on double la quantité de stockage.
Où Radio Paradise, ou la quantité de format est vraiment excellente, je ne sais pas si ils préfèrent stocker ou convertir en temps réel.
Même si ne fournir qu'un format non compressé est un avantage pour le consommateur, je doute que la principale raison derrière la décision n'ait été dictée que par un pur élan de générosité envers les clients.
Posté par Anonyme .
Évalué à 4.
Dernière modification le 26 juin 2020 à 14:57.
Automatiquement la taille des fichiers vont augmenter et donc la consommation d'électricité pour assurer ce streaming
Simple, tu stockes en FLAC, tu convertis en Opus à l’envoi et le client garde un cache. C’est ce que je fais avec Navidrome (et anciennement avec Ampache) et DSub.
L’excellent Music Player Daemon (mpd pour les intimes) gère très simplement le ré-encodage à la volée, au prix d’une petite dizaine de lignes de configuration :
# An example of a httpd output (built-in HTTP streaming server):
#
audio_output {
type "httpd"
name "http"
encoder "opus" # optional, vorbis or lame
port "6666"
# bind_to_address "0.0.0.0" # optional, IPv4 or IPv6
quality "5.0" # do not define if bitrate is defined
# bitrate "128" # do not define if quality is defined
format "44100:16:2"
# max_clients "0" # optional 0=no limit
}
Je me suis planté sur tous les échantillons ! Mais fait étrange, j'ai toujours choisi celui au plus bas bitrate (je devais choisir celui ayant la meilleure qualité).
Impossible de faire la différence pour moi et encore moins avec ma consommation de musique qui se révèle très souvent accompagnatrice…
Il n’y a pas que le casque qui doit être de qualité mais la carte son aussi doit l’être, pour ma par avec un casque DT770 pro et carte son Focusrite 2ᵉ génération, je fais bien la différence entre du mp3 et du flac, tu l’entends au niveau des basses bien ronde et des aigus bien claire pour le flac et c’est encore bien mieux quand l’échantillonnage a été fait a partir d’un vinyle et pas d’un cd.
Merci aux personnes qui mon aidé a trouvé des solutions pour essayer d’écrire sans faute d’orthographe.
# Il était temps !
Posté par bepolymathe . Évalué à 1.
Bonne nouvelle pour les oreilles.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par Mimoza . Évalué à 8. Dernière modification le 26 juin 2020 à 11:02.
Moins pour la planète. Automatiquement la taille des fichiers vont augmenter et donc la consommation d'électricité pour assurer ce streaming. Il faut bien se dire que l'écologie passe aussi par une diète des réseaux.
Je serais bien curieux de connaitre la qualité du bout de la chaine d'écoute des clients, il est déjà assez difficile pour les initiés de faire une différence avec des MP3 320 et des formats sans pertes.
Mais bon dans ce cas précis, le marché est tellement réduit que ça ne va pas changer grand chose.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par vv222 . Évalué à 7.
Difficile ? Non, les études sérieuses sont formelles, c’est impossible.
Bien sûr, certains audiophiles auto-proclamées prétendent entendre la différence… Mais les études en double aveugle ont tranché, c’est du pipeau.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par fero14041 . Évalué à 4.
Hum, à titre personnel, et me reconnaissant pleinement comme un·e de ces "audiophiles auto-proclamé·e·s", ayant étudié à l'Université le format MP3, et ayant par le passé fait des tests en aveugle auprès de proches ou autres étudiants, fervent défenseur de tout autre format de compression que le MP3 si l'on peut s'en passer, je serais très vivement intéressé par tous articles scientifiques de telles études présentant des résultats différents de mes expériences et conclusions personnelles!
Mes derniers tests récents, en auto-simple-pas-aveugle, comparant MP3, Ogg Vorbis, Opus et Flac, sur des pistes de CD que je connais par coeur (et pas de simples chansonnettes: large amplitude des fréquences, etc.), m'ont fait clairement noter: MP3 < Ogg Vorbis << Opus < FLAC. Avec une difficulté à réellement différencier ces deux derniers. Et comme les fichiers compressés en Opus avaient des tailles équivalentes à ceux en MP3, j'ai largement viré MP3 et Ogg Vorbis pour basculer sur Opus (en écoute—FLAC pour sauvegarde).
[^] # Re: Il était temps !
Posté par vv222 . Évalué à 6.
Je te propose cette étude comme exemple : Subjective Evaluation of MP3 Compression for Different Musical Genres (PDF). Il semble bien ici qu’avec un encodage en MP3 à 320kb/s, il n’y ait plus de différence audible avec une source sans perte.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 26 juin 2020 à 17:40.
L'étude est intéressante mais — aurais-je mal lu — elle n'affirme pas ça. Elle montre que sur la population testée (13 personnes) les gens n'arrivaient plus à distinguer a priori MP3 et CD au-delà de 192 kb/s pour le MP3. Rien ne dit que les mêmes sujets n'auraient pas pu distinguer des différences entre morceau compressé et non compressé eussent-ils connu l'enregistrement original. Du moins c'est ce que je crois lire.
NB : Je dis ça sans parti pris un ogg-vorbis à 32kb/s suffit largement à faire illusion pour mes oreilles de mélomane.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Il était temps !
Posté par Nodeus . Évalué à 2.
t'as une référence d'étude ?
[^] # Re: Il était temps !
Posté par vv222 . Évalué à 3.
J’en ai proposé une ici ;)
[^] # Re: Il était temps !
Posté par Andre Rodier (site web personnel) . Évalué à 2.
Je ne suis pas 100% sûr que la compression en temps réel, même avec des puces optimisées, soit plus moins gourmande en énergie que d'envoyer des fichiers wav non compressés.
Il est d'ailleurs probable que ce soit la raison principale, et non un souci soudain de reproduire fidèlement la magnifique voix de grands artistes comme Carla Bruni. À l'heure du haut débit, de la 4G et à la veille de la 5G, les avantages de la compression MP3 net sont peut être plus si évidents.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par 42nodid . Évalué à 4.
J'ai pertinenté pour ton passage sur la voix de Carla Bruni, en revanche, je ne partage pas ton appréciation sur la consommation énergétique. Il me semble que l'on n'est pas dans le même ordre de grandeur, quand on compare :
- la consommation énergétique de transmission de données, quand on y intègre au moins un équipement sans fil, pendant une durée d'1/10 (au doigt mouillé) du temps d'un échantillon de musique pour une puissance qui doit être de l'ordre du dixième de watt,
- la consommation énergétique de la compression/décompression, qui doit représenter quelques milliwatt pendant un temps de calcul équivalent au temps du morceau.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 7.
Pourquoi «compression en temps réel»? Les plateformes ont à coup sûr une banque de sons compressés à l'avance, et éventuellement une autre compressée sans perte.
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
[^] # Re: Il était temps !
Posté par Andre Rodier (site web personnel) . Évalué à 0.
J'ai plussé, parce que la remarque est pertinente, et qu'elle ouvre un débat. Mais du coup, on augmente la quantité de stockage et donc, l’électricité nécessaire pour stocker tous les formats offerts, comme AAC, MP3Q, Ogg/Vorbis, etc
Si on prends par exemple, le groupe DI-FM (CLassical/Jazz/Roc Radio, etc…), ils offrent - entre autre AAC64, AAC 128 et MP3 320. Je pense qu'ils stockent, effectivement, mais on double la quantité de stockage.
Où Radio Paradise, ou la quantité de format est vraiment excellente, je ne sais pas si ils préfèrent stocker ou convertir en temps réel.
Même si ne fournir qu'un format non compressé est un avantage pour le consommateur, je doute que la principale raison derrière la décision n'ait été dictée que par un pur élan de générosité envers les clients.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par Anonyme . Évalué à 4. Dernière modification le 26 juin 2020 à 14:57.
Simple, tu stockes en FLAC, tu convertis en Opus à l’envoi et le client garde un cache. C’est ce que je fais avec Navidrome (et anciennement avec Ampache) et DSub.
[^] # Re: Il était temps !
Posté par vv222 . Évalué à 6.
L’excellent Music Player Daemon (
mpd
pour les intimes) gère très simplement le ré-encodage à la volée, au prix d’une petite dizaine de lignes de configuration :# Je viens de faire un test.
Posté par Stinouff . Évalué à 2.
Avec un casque Focal tout à fait correct…
Je me suis planté sur tous les échantillons ! Mais fait étrange, j'ai toujours choisi celui au plus bas bitrate (je devais choisir celui ayant la meilleure qualité).
Impossible de faire la différence pour moi et encore moins avec ma consommation de musique qui se révèle très souvent accompagnatrice…
[^] # Re: Je viens de faire un test.
Posté par hitmanu . Évalué à 1.
Il n’y a pas que le casque qui doit être de qualité mais la carte son aussi doit l’être, pour ma par avec un casque DT770 pro et carte son Focusrite 2ᵉ génération, je fais bien la différence entre du mp3 et du flac, tu l’entends au niveau des basses bien ronde et des aigus bien claire pour le flac et c’est encore bien mieux quand l’échantillonnage a été fait a partir d’un vinyle et pas d’un cd.
Merci aux personnes qui mon aidé a trouvé des solutions pour essayer d’écrire sans faute d’orthographe.
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