Posté par AlexTérieur .
Évalué à 3.
Dernière modification le 16 décembre 2020 à 20:21.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans mon ancien travail (domaine de préservation de l'environnement), c'est en Bretagne qu'on a connu les pires pollutions de rivières… mais c'est là aussi où on a rencontré les plus grandes mesures et les SIG les plus complets qui soient. Le site sus-cité est très intéressant. Merci du partage.
c'est en Bretagne qu'on a connu les pires pollutions de rivières…
moui, merci le remembrement dans les années 60 ou 70 qui a fait tomber les talus pour agrandir les parcelles, au détriment de la conservation de la bonne terre (emportée par les eaux de ruissellement, s'il y avait des talus : c'était pour une bonne raison…) et entraîné beaucoup de paysans vers l'agriculture intensive (et plombée par les engrais chimiques à tout va ou les épandages de lisier de cochon, histoire de bien polluer les nappes phréatiques… outre les bonnes odeurs nauséabondes dans l'air). Accessoirement, cela nous a apporté ces saletés d'algues vertes qui aiment bien les surplus de nitrates charriés par les rivières.
À Saint-Brieuc, jusque dans les années 90, le panneau affichant les différents taux de pollution avait dû changer l'unité des taux de nitrates dans l'eau, pour que les dépassements ne se voient pas trop j'imagine :/
Pour le volet SIG, je confirme, j'avais passé un week-end dans un moulin où une association effectuait le comptage des remontées de saumon (en baisse, forcément :/). Ils utilisaient déjà QGIS pour le traitement de leurs données.
Bon, ça a commencé à évoluer dans le bon sens dans les années 2000 et de plus en plus d'étals sur les marchés mettent désormais en avant les cultures bio (ou au minimum d'agriculture raisonnée), mais bon le mal est fait :/
Bien sûr, un de mes étals préféré est aussi utilisateur de Mageia :-) (ils avaient reconnu mon t-shirt historique du Fosdem 2011 alors que délavé o_O).
# Paradoxe breton
Posté par AlexTérieur . Évalué à 3. Dernière modification le 16 décembre 2020 à 20:21.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans mon ancien travail (domaine de préservation de l'environnement), c'est en Bretagne qu'on a connu les pires pollutions de rivières… mais c'est là aussi où on a rencontré les plus grandes mesures et les SIG les plus complets qui soient. Le site sus-cité est très intéressant. Merci du partage.
[^] # Re: Paradoxe breton
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 4.
moui, merci le remembrement dans les années 60 ou 70 qui a fait tomber les talus pour agrandir les parcelles, au détriment de la conservation de la bonne terre (emportée par les eaux de ruissellement, s'il y avait des talus : c'était pour une bonne raison…) et entraîné beaucoup de paysans vers l'agriculture intensive (et plombée par les engrais chimiques à tout va ou les épandages de lisier de cochon, histoire de bien polluer les nappes phréatiques… outre les bonnes odeurs nauséabondes dans l'air). Accessoirement, cela nous a apporté ces saletés d'algues vertes qui aiment bien les surplus de nitrates charriés par les rivières.
À Saint-Brieuc, jusque dans les années 90, le panneau affichant les différents taux de pollution avait dû changer l'unité des taux de nitrates dans l'eau, pour que les dépassements ne se voient pas trop j'imagine :/
Pour le volet SIG, je confirme, j'avais passé un week-end dans un moulin où une association effectuait le comptage des remontées de saumon (en baisse, forcément :/). Ils utilisaient déjà QGIS pour le traitement de leurs données.
Bon, ça a commencé à évoluer dans le bon sens dans les années 2000 et de plus en plus d'étals sur les marchés mettent désormais en avant les cultures bio (ou au minimum d'agriculture raisonnée), mais bon le mal est fait :/
Bien sûr, un de mes étals préféré est aussi utilisateur de Mageia :-) (ils avaient reconnu mon t-shirt historique du Fosdem 2011 alors que délavé o_O).
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