Une info parue sur Libération :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=202979(...)
Cela concerne la nouvelle optique de publication de certains scientifiques, qui, peut-être gagnés par la vague du libre dans d'autres domaines (pourquoi ne pas penser que l'impact grandissant du libre en informatique ne fasse réfléchir) tentent d'adapter un nouveau modèle dans leur domaine spécifique.
# C'est plus qu'un début
Posté par Jeanuel (site web personnel) . Évalué à 5.
Il existe maintenant plusieurs revues en "contenu libre" qui font références. La consultation en ligne des archives est également libre. Par contre, il faut payer très cher pour être publié ce qui ne facilite pas l'entrée des "petits" laboratoires.
Dans une revue classique, la consultation des articles est payante mais la publication est (quasi) gratuite.
Conclusion : on déplace les couts du lecteur vers le rédacteur. On libère le contenu, ce qui est bien, mais il reste un problème grave.
[^] # Re: C'est plus qu'un début
Posté par Security__Watch . Évalué à 5.
1) C'est mieux pour les lecteurs, surtout ceux qui sont désargentés. Une fac ou un labo de recherche DOIT s'abonner à un grand nombre de revues spécialisées, afin que ses élèves, doctorants et chercheurs restent à la pointe. Si tu multiplies le coût de l'abonnement par le nombre de revues différentes, tu arrives de suite à plusieurs milliers ou dizaines de milliers d'Euros par an. Multiplie ca par le nombre de labos, de bibliothèques publiques et d'entreprise, etc... tu obtiens un chiffre assez conséquent.
2) Pour les auteurs, il faut évidemment payer. Mais le calcul, c'est que le coût de publication de tous les résultats du labo pendant l'année soit inférieur au coût de tous les abonnements. De plus, les revues "classiques" tarifent des services (bien entendu indispensables) aux auteurs (images en couleur, etc...). Bref, on n'est pas loin du PLoS B.
3) Une publication dans les revues classiques a d'autres désavantages. L'auteur doit notamment céder à l'éditeur une partie de ses droits d'auteur. J'avais vu ca il y a quelques années, c'était assez affolant (genre interdiction de mettre l'article sur le site web de l'université, etc...). PLoS fait payer, mais tu conserves tous les droits associés à tes articles.
4) Reste le cas des équipes de recherche sans le sou, mais qui ont quand même réusi à produire des résultats intéressants. Il y a aussi un système de subventions pour ce cas là. De plus, ca fait plus sérieux pour eux de dire, à leurs futurs financiers (ministère, entreprises du coin, etc...) : "on a besoin de 2000$ pour faire publier un super article" que "on a besoin de $2000 en abonnements".
Les grand perdants du modèle sont les éditeurs "classiques", qui avaient un bon filon : abonnements chers, services supplémentaires facturés, droits d'auteur, etc...
[^] # Re: C'est plus qu'un début
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Il me semble que les relecteurs ne sont pas payé non plus.
Les seul couts sont l'imprimeurs, et la direction...
Un autre modèle serait de vendre un abonement à prix modique puis de diffuser l'info sur le net genre 2/3 mois plus tard.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: C'est plus qu'un début
Posté par nojhan (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
Et à quand une base d'article avec une notation a posteriori par les lecteurs (comme les LL) ?
Avec des bases 100% en ligne, on devrait quand même tomber sur des couts très bas, que ce soit pour publier ou pour avoir accès aux articles... Ou alors il y a un truc que je ne comprends pas.
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