Broadcom a juste tordu le bras de ses clients. Qui ont bien fait la grimace sur le coup, faut reconnaître que la méthode était brutale.
Mais bon, ça va, tout rentre dans l'ordre. "D'ailleurs, VMware, c'est juste trop bien".
Et bientôt, tout le monde sera content. Jusqu'au prochain coup fourré. Le business quoi.
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
C'est l'intérêt d'un écot-système où les clients sont tous dirigés par de grands stratèges dont la devise tient à peu près en ces termes « nul n'a jamais été viré pour avoir acheté … (ajouter le nom de la multinationale de votre choix). » Des structures hiérarchiques faisant monter les incompétents chez les clients forment un terreau fertile pour la méthode mise en œuvre par Broadcom.
L'article ne le dit pas, mais on aurait pu imaginer des comportements hétérogènes des clients. Par exemple des services publics plus suiveurs — après tout on y trouve que des fonctionnaires incompétents — et un secteur privé plus résistant, à même de développer une offre alternative — c'est tout de même l'élite de l'élite. Ou le contraire… Mais, là, non, rien. Bizarre ?
Donc c'est qu'ils ont bien fait.
C'est ça le pire, si tu râles mais que tu reste ça veut dire que ton râle était juste pour la forme, en vrai tu es d'accord que ça vaut le prix demandé.
Bref, bien joué de la part de Broadcom et ça montre aux autres qu'il ne faut écouter les clients pour pas trop perdre mais qu'il ne faut pas non plus tout écouter (ça marche aussi pour le libre, même business n'en déplaise aux "puristes du libre", le libre permet un fork plus facile mais un fork a aussi un coût).
Broadcom a fait un choix stratégique : vendre une solution cloud intégrée plutôt que des bouts de solution à droite à gauche. Sur le coup ça pique car les coûts peuvent augmenter de 60%, mais quand on réfléchit à ce que coûte une solution de cloud public pour remplacer, il n'est pas sûr que les clients soient perdants. Et les plus petites structures n'ayant pas besoin du cloud intégré VMWare peuvent passer sur du proxmox ou toute autre solution qui ne ferait que de la gestion de VM. Le seul problème de Broadcom je pense, c'est qu'ils ont refusé (selon ce que certains client prétendent) d'honorer les contrats en cours. Et là ça pose problème.
# A suivre
Posté par Luc-Skywalker . Évalué à 6 (+4/-0).
Broadcom a juste tordu le bras de ses clients. Qui ont bien fait la grimace sur le coup, faut reconnaître que la méthode était brutale.
Mais bon, ça va, tout rentre dans l'ordre. "D'ailleurs, VMware, c'est juste trop bien".
Et bientôt, tout le monde sera content. Jusqu'au prochain coup fourré. Le business quoi.
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
[^] # Re: A suivre
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 4 (+3/-1).
C'est l'intérêt d'un écot-système où les clients sont tous dirigés par de grands stratèges dont la devise tient à peu près en ces termes « nul n'a jamais été viré pour avoir acheté … (ajouter le nom de la multinationale de votre choix). » Des structures hiérarchiques faisant monter les incompétents chez les clients forment un terreau fertile pour la méthode mise en œuvre par Broadcom.
L'article ne le dit pas, mais on aurait pu imaginer des comportements hétérogènes des clients. Par exemple des services publics plus suiveurs — après tout on y trouve que des fonctionnaires incompétents — et un secteur privé plus résistant, à même de développer une offre alternative — c'est tout de même l'élite de l'élite. Ou le contraire… Mais, là, non, rien. Bizarre ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: A suivre
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 1 (+2/-3).
Donc c'est qu'ils ont bien fait.
C'est ça le pire, si tu râles mais que tu reste ça veut dire que ton râle était juste pour la forme, en vrai tu es d'accord que ça vaut le prix demandé.
Bref, bien joué de la part de Broadcom et ça montre aux autres qu'il ne faut écouter les clients pour pas trop perdre mais qu'il ne faut pas non plus tout écouter (ça marche aussi pour le libre, même business n'en déplaise aux "puristes du libre", le libre permet un fork plus facile mais un fork a aussi un coût).
[^] # Re: A suivre
Posté par raphj . Évalué à 3 (+1/-0).
Je suis plutôt puriste du libre mais je ne vois vraiment rien à redire là dessus xD
[^] # Re: A suivre
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).
C'est même un intérêt majeur du libre : aussi peu d'effet cliquet que possible.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: A suivre
Posté par totof2000 . Évalué à 3 (+1/-0).
Broadcom a fait un choix stratégique : vendre une solution cloud intégrée plutôt que des bouts de solution à droite à gauche. Sur le coup ça pique car les coûts peuvent augmenter de 60%, mais quand on réfléchit à ce que coûte une solution de cloud public pour remplacer, il n'est pas sûr que les clients soient perdants. Et les plus petites structures n'ayant pas besoin du cloud intégré VMWare peuvent passer sur du proxmox ou toute autre solution qui ne ferait que de la gestion de VM. Le seul problème de Broadcom je pense, c'est qu'ils ont refusé (selon ce que certains client prétendent) d'honorer les contrats en cours. Et là ça pose problème.
[^] # Re: A suivre
Posté par tkr . Évalué à 2 (+1/-0).
Ça ressemble un peu à SFR : préférer peu de clients, chers/qui rapportent, que beaucoup de clients à très petits prix.
C'est un choix.
Envoyer un commentaire
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.