Et c'est pour ça que je l'ai pas vu, avec seulement en titre "On en parle dans la presse..." je pouvais pas deviner.
C'est mieux quand on fait des titres qui résument le sujet ;)
Certes, l'alerte est sérieuse et ce projet de loi scélérat doit être empêché mais je me demande tout de même comment un projet de loi de cette nature pourrait empêcher la publication d'un code source et la libre distribution d'icelui ! On n'aurait même plus le droit de donner quelque chose gratuitement ?
N'est-ce pas aller dans le sens des suppots du logiciel propriétaire que de pleurer à l'avance sur la mort du logiciel libre ? Ne jouent-ils pas suffisamment l'air du "logiciel libre = pas fiable en fin de compte" ?
Comment peut-on sérieusement obliger un logiciel à inclure une vérification des droits de propriété intellectuelle ?
Expliquez-moi.
J'imagine qu'on peut, comme à l'heure actuelle, publier les oeuvres dans des formats qui interdisent l'utilisation d'un logiciel libre (type ATTRAC) mais comment obliger un logiciel à ne lire que ce genre de formats ?
Même aux USA c'est impensable.
Alors, faisez gaffe ! Il serait déjà fortement emmerdant que nous appliquions la législation américaine en matière de dvd par exemple, et évidemment agissons contre ce projet de loi, mais ne diffusons pas des rumeurs qui se retourneraient contre le logiciel libre.
S'il est en voie d'interdiction, comment le conseiller ?
Ceci dit, je ne fais que livrer des questions, je n'ai pas une opinion tranchée et définitive et je suis totalement ouvert aux réponses diverses.
Cette inflexion de la stratégie des représentants de l'industrie musicale était attendue. En effet, la Sacem et la SCPP ont récemment dû revoir leur stratégie en matière de lutte contre le téléchargement de fichiers musicaux. Le refus de la CNIL de permettre à des sous-traitants de la SCPP de ficher les internautes contrefacteurs a désamorcé l'idée d'une traque de masse. A défaut de pouvoir efficacement lutter contre les auteurs de téléchargement illégaux, c'est sans surprise que les représentants des ayants droit se retournent contre ceux qui fournissent les moyens techniques de télécharger. Quid du principe du logiciel libre, celui du partage de la connaissance sans limitation et des outils qui y mènent ? Est-ce vraiment le problème des majors ?
Traduction en bon français: ce projet de loi a été fait par ou au moins pour les majors au détriment du principe du logiciel libre, celui du partage de la connaissance sans limitation et des outils qui y mènent. Une loi est donc faite pour les grands groupes de l'industrie musicale au mépris des intérêts de tous les français. Peut-on encore parler de démocratie quand des lois peuvent être élaborées de cette façon là?
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/onu-orga(...) La doctrine française dans le domaine des droits de l’homme s’articule autour de quelques principes clefs :
...
- l’indivisibilité des droits de l’homme (civils, politiques, économiques, sociaux et culturels) ;
...
Les droits culturels sont indivisibles sauf quand ça dérange les majors.
# Huhu
Posté par JereMe . Évalué à 5.
Ok, le titre du journal cite pas DADVSI, mais quand meme !
[^] # Re: Huhu
Posté par guhh . Évalué à 9.
C'est mieux quand on fait des titres qui résument le sujet ;)
# oh un article qui n'en parle pas !
Posté par fasthm . Évalué à 3.
( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-716421@51-(...) )
j'y ai crû un instant.
La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".
# Faut-il s'affoler ?
Posté par xavier dumont . Évalué à 3.
N'est-ce pas aller dans le sens des suppots du logiciel propriétaire que de pleurer à l'avance sur la mort du logiciel libre ? Ne jouent-ils pas suffisamment l'air du "logiciel libre = pas fiable en fin de compte" ?
Comment peut-on sérieusement obliger un logiciel à inclure une vérification des droits de propriété intellectuelle ?
Expliquez-moi.
J'imagine qu'on peut, comme à l'heure actuelle, publier les oeuvres dans des formats qui interdisent l'utilisation d'un logiciel libre (type ATTRAC) mais comment obliger un logiciel à ne lire que ce genre de formats ?
Même aux USA c'est impensable.
Alors, faisez gaffe ! Il serait déjà fortement emmerdant que nous appliquions la législation américaine en matière de dvd par exemple, et évidemment agissons contre ce projet de loi, mais ne diffusons pas des rumeurs qui se retourneraient contre le logiciel libre.
S'il est en voie d'interdiction, comment le conseiller ?
Ceci dit, je ne fais que livrer des questions, je n'ai pas une opinion tranchée et définitive et je suis totalement ouvert aux réponses diverses.
# La démocratie, c'est fini depuis longtemps
Posté par fleny68 . Évalué à 7.
Traduction en bon français: ce projet de loi a été fait par ou au moins pour les majors au détriment du principe du logiciel libre, celui du partage de la connaissance sans limitation et des outils qui y mènent. Une loi est donc faite pour les grands groupes de l'industrie musicale au mépris des intérêts de tous les français. Peut-on encore parler de démocratie quand des lois peuvent être élaborées de cette façon là?
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/onu-orga(...)
La doctrine française dans le domaine des droits de l’homme s’articule autour de quelques principes clefs :
...
- l’indivisibilité des droits de l’homme (civils, politiques, économiques, sociaux et culturels) ;
...
Les droits culturels sont indivisibles sauf quand ça dérange les majors.
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