Je sais, RTFM, mais ce petit outil est franchement bien plus convivial que de devoir relire la page man à chaque utilisation. En plus, il m'a aidé à comprendre la notation octale : elle est aussi expliquée dans la page man, mais l'apprentissage est plus facile quand on peut faire une prédiction et la vérifier avec ce calculateur.
Posté par Pol' uX (site web personnel) .
Évalué à 5.
Dernière modification le 08 avril 2020 à 21:06.
Mouais bof. Le plus compliqué dans chmod c'est les options qui commencent par 's'. Et ce site ne les simplifie pas. Pour une bonne raison : c'est intrinsèquement assez complexe (ça demande de s'intéresser au problème).
Pour le reste, associer 3x3 bits à 3 options disjointes pour 3 groupes d'utilisateurs, c'est un peu le b.a.-ba de l'informatique Unix.
C'est assez marrant pour les «options commençant par s», c.a.d. sticky bit, setuid, setgid: en passant la souris sur le «i» pour avoir plus d'info c'est tellement complexe que l'explication qui apparaît dépasse de la fenêtre ; on ne peut pas la lire en entier…
Le plus incommodant, c'est d'avoir inversé les axes pour rwx et ugo. Dans la sortie des outils comme ls, c'est rwx en abscisse, et ugo sont enchaîné, mais ils pourraient être en ordonnées.
Du coup, c'est le bordel.
Posté par raphj .
Évalué à 9.
Dernière modification le 08 avril 2020 à 23:59.
Au final, je n'utilise pas la notation numérique. Déjà, parce qu'avec des lettres, pas besoin de réfléchir ou de calculer.
Ensuite, parce que je veux rarement définir tous les droits pour tout le monde : je veux ajouter ou supprimer un, deux ou trois droits en particulier pour l'utilisateur, le groupe ou les autres.
chmod g+w fichier
Immédiat à écrire et à comprendre. Ici aussi court qu'un chmod numérique, ce n'est pas toujours le cas mais ce n'est jamais très long et c'est toujours plus lisible (même si on peut avoir l'habitude de la notation numérique, surtout de certaines valeurs répandues comme 755) et surtout plus explicite sur l'intention.
Bien sûr, l'exception c'est chmod 777, à la fois lisible et explicite sur le désespoir, la lassitude et l'arrivée au bout de la patience de la personne devant son shell : "j'en peux plus, j'en ai rien à battre, je veux que ça marche maintenant".
Il y a aussi le chmod 000, qui sert à assouvir des curiosités comme "tiens, qu'est-ce qu'il se passe si je supprime tous les droits ?"
Le même genre de curiosités que celles qui poussent à supprimer des fichiers aléatoirement dans system32, mais en moins risqué tout de même.
Posté par Arthur Accroc .
Évalué à 7.
Dernière modification le 09 avril 2020 à 06:00.
La notation non numérique est bien plus puissante que la notation numérique.
Par exemple,
– pour supprimer les droits pour les autres sans toucher aux droits de l’utilisateur ni du groupe : chmod o= fichier ;
– pour donner au groupe le droit de lecture et uniquement pour les exécutables (et les répertoires* — en fait pour ceux qui l’on déjà pour une catégorie d’utilisateurs) le droit d’exécution de toute une arborescence : chmod -R g+rX repertoire ;
– on peut mixer : chmod -R g+rX,o= repertoire.
* Pour un répertoire, le droit de lecture permet de lister le contenu, le droit d’exécution d’accéder au contenu.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Par exemple si tu fais du script ou du Ansible, t'as bien plus la maîtrise du résultat par la notation numérique. Avec une notation relative il n'est jamais aisé de connaitre à l'avance le résultat de l'opération.
Disons que la notation numérique est absolue, et la notation alphabétique est relative.
Pas forcément. Si on veut spécifier des droits fixes avec la notation alphabétique, on peut. Exemple : chmod u=rwx,go=rx fichier.
C’est plus long que la notation numérique, mais plus lisible.
Quoiqu’il en soit, la notation numérique avoue surtout ses limites pour l’application récursive. Elle conduirait à rendre le contenu de tous les sous-répertoires inaccessibles, sauf à rendre tous les fichiers exécutables. Et là, X fait des miracles.
Bref, on peut se passer de la notation numérique, pas de la notation alphabétique, sauf à faire du boulot de cochon ou à réinventer la roue (faire un script pour appliquer des droits différents aux répertoires, aux fichiers déjà exécutables).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Si l'on considère les permissions pour le seul usage de chmod en ligne de commande, en effet l'on est en droit de s'interroger sur l'intérêt de la notation numérique. Cependant, je ne peux que confirmer son utilité pour des scripts:
- c'est toujours plus clair d'utiliser une commande install avec les options qui vont bien, plutôt qu'une séquence cp/chown/chmod
- la conversion de et vers un umask s'en trouve grandement simplifiée aussi
Et je suppose que les cas d'usage sont bien plus nombreux.
Petit apparté sur le cas d'ansible: sauf erreur, pour les modules relatifs fichiers, les permissions sont numériques, mais rien n'empèche une évolution future vers le support de notation 'rwxr-x---' (ou la création d'un filtre maison), sinon peut-être que beaucoup considèrent comme moi que l'exercice intellectuel de conversion devient suffisamment vite un automatisme pour ne pas en ressentir le besoin.
# Grâce à ce site...
Posté par Guillawme (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -2.
… je n'ai plus peur d'utiliser
chmod
. :-)Je sais, RTFM, mais ce petit outil est franchement bien plus convivial que de devoir relire la page man à chaque utilisation. En plus, il m'a aidé à comprendre la notation octale : elle est aussi expliquée dans la page man, mais l'apprentissage est plus facile quand on peut faire une prédiction et la vérifier avec ce calculateur.
[^] # Re: Grâce à ce site...
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 08 avril 2020 à 21:06.
Mouais bof. Le plus compliqué dans chmod c'est les options qui commencent par 's'. Et ce site ne les simplifie pas. Pour une bonne raison : c'est intrinsèquement assez complexe (ça demande de s'intéresser au problème).
Pour le reste, associer 3x3 bits à 3 options disjointes pour 3 groupes d'utilisateurs, c'est un peu le b.a.-ba de l'informatique Unix.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Grâce à ce site...
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 3.
C'est assez marrant pour les «options commençant par s», c.a.d. sticky bit, setuid, setgid: en passant la souris sur le «i» pour avoir plus d'info c'est tellement complexe que l'explication qui apparaît dépasse de la fenêtre ; on ne peut pas la lire en entier…
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
[^] # Re: Grâce à ce site...
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 6.
le r---w-rw- de l'informatique ?
[^] # Re: Grâce à ce site...
Posté par Glandos . Évalué à 4.
Le plus incommodant, c'est d'avoir inversé les axes pour rwx et ugo. Dans la sortie des outils comme
ls
, c'est rwx en abscisse, et ugo sont enchaîné, mais ils pourraient être en ordonnées.Du coup, c'est le bordel.
# Utilité de la notation numérique
Posté par raphj . Évalué à 9. Dernière modification le 08 avril 2020 à 23:59.
Au final, je n'utilise pas la notation numérique. Déjà, parce qu'avec des lettres, pas besoin de réfléchir ou de calculer.
Ensuite, parce que je veux rarement définir tous les droits pour tout le monde : je veux ajouter ou supprimer un, deux ou trois droits en particulier pour l'utilisateur, le groupe ou les autres.
Immédiat à écrire et à comprendre. Ici aussi court qu'un chmod numérique, ce n'est pas toujours le cas mais ce n'est jamais très long et c'est toujours plus lisible (même si on peut avoir l'habitude de la notation numérique, surtout de certaines valeurs répandues comme 755) et surtout plus explicite sur l'intention.
Bien sûr, l'exception c'est chmod 777, à la fois lisible et explicite sur le désespoir, la lassitude et l'arrivée au bout de la patience de la personne devant son shell : "j'en peux plus, j'en ai rien à battre, je veux que ça marche maintenant".
Il y a aussi le chmod 000, qui sert à assouvir des curiosités comme "tiens, qu'est-ce qu'il se passe si je supprime tous les droits ?"
Le même genre de curiosités que celles qui poussent à supprimer des fichiers aléatoirement dans system32, mais en moins risqué tout de même.
[^] # La notation numérique, c’est nul
Posté par Arthur Accroc . Évalué à 7. Dernière modification le 09 avril 2020 à 06:00.
La notation non numérique est bien plus puissante que la notation numérique.
Par exemple,
– pour supprimer les droits pour les autres sans toucher aux droits de l’utilisateur ni du groupe :
chmod o= fichier
;– pour donner au groupe le droit de lecture et uniquement pour les exécutables (et les répertoires* — en fait pour ceux qui l’on déjà pour une catégorie d’utilisateurs) le droit d’exécution de toute une arborescence :
chmod -R g+rX repertoire
;– on peut mixer :
chmod -R g+rX,o= repertoire
.* Pour un répertoire, le droit de lecture permet de lister le contenu, le droit d’exécution d’accéder au contenu.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: La notation numérique, c’est nul
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 2.
Disons que la notation numérique est absolue, et la notation alphabétique est relative.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
[^] # Re: La notation numérique, c’est nul
Posté par blobmaster . Évalué à 3.
Disons que la notation numérique est dangereuse, et la notation alphabétique est maîtrisée.
[^] # Re: La notation numérique, c’est nul
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 2.
Pas nécessairement, non.
Par exemple si tu fais du script ou du Ansible, t'as bien plus la maîtrise du résultat par la notation numérique. Avec une notation relative il n'est jamais aisé de connaitre à l'avance le résultat de l'opération.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: La notation numérique, c’est nul
Posté par Arthur Accroc . Évalué à 6.
Pas forcément. Si on veut spécifier des droits fixes avec la notation alphabétique, on peut. Exemple :
chmod u=rwx,go=rx fichier
.C’est plus long que la notation numérique, mais plus lisible.
Quoiqu’il en soit, la notation numérique avoue surtout ses limites pour l’application récursive. Elle conduirait à rendre le contenu de tous les sous-répertoires inaccessibles, sauf à rendre tous les fichiers exécutables. Et là, X fait des miracles.
Bref, on peut se passer de la notation numérique, pas de la notation alphabétique, sauf à faire du boulot de cochon ou à réinventer la roue (faire un script pour appliquer des droits différents aux répertoires, aux fichiers déjà exécutables).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# La notation numérique, c'est nul ?..
Posté par guitou . Évalué à 2.
… mais pratiquement indispensable !
Si l'on considère les permissions pour le seul usage de chmod en ligne de commande, en effet l'on est en droit de s'interroger sur l'intérêt de la notation numérique. Cependant, je ne peux que confirmer son utilité pour des scripts:
- c'est toujours plus clair d'utiliser une commande install avec les options qui vont bien, plutôt qu'une séquence cp/chown/chmod
- la conversion de et vers un umask s'en trouve grandement simplifiée aussi
Et je suppose que les cas d'usage sont bien plus nombreux.
Petit apparté sur le cas d'ansible: sauf erreur, pour les modules relatifs fichiers, les permissions sont numériques, mais rien n'empèche une évolution future vers le support de notation 'rwxr-x---' (ou la création d'un filtre maison), sinon peut-être que beaucoup considèrent comme moi que l'exercice intellectuel de conversion devient suffisamment vite un automatisme pour ne pas en ressentir le besoin.
++
Gi)
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.