Journal Mode diplo et rapport Olivennes

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12
déc.
2007
Le monde diplo a mis sur son site (rubrique valise diplomatique) un texte de Guillaume Champeau (qui dirige le site Ratiatum) à propos du rapport Olivennes :

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-12-11-Accord-Ol(...)


En résumé, il critique ce qu'il appelle une vision consumériste de la culture, et notamment souligne le conflit d'intêret entre la position Olivennes (président de la FNAC) et sa mission, l'absence de représentants des artistes-interprètes et des consommateurs, les limites et risques légaux du dispositif prévu pour la répression de la copie non autorisé.

Comme solution, il propose d'utiliser plutôt un système de licence globale. Pour lui : [Le] développement inexorable des réseaux, [...] amène, bien au-delà de la musique et du cinéma, à une véritable révolution sociétale où la connaissance et plus largement la culture ne se marchandent plus, mais se partagent entre égaux


Désolé si c'est déjà passé.
  • # dans la même veine

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

    http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39376485,(...)

    à lire absolument !

    non mais sérieusement, il y a des perles dans cet article, lisez rien que la dernière phrase, c'est à mourir de rire
    l'introduction de toutes façons ne laissait guère de doutes...
  • # Vers une culture libre?

    Posté par  . Évalué à 5.

    Sur la stratégie des industriels et des FAI:

    "(...)en pénalisant les internautes qui distribuent les ½uvres, les producteurs veulent sauvegarder à tout prix leur statut d’intermédiaire, qui leur permet de contrôler la chaîne de bout en bout et de s’octroyer la part du lion, alors qu’ils ont cessé d’être indispensables. Les fournisseurs d’accès se plient à cette stratégie car, en tant que premier intermédiaire entre l’abonné et l’Internet, ils espèrent capter une part des revenus culturels en accroissant leur propre rôle de distributeurs de musique et de cinéma."


    A propos de l'influence de la technologie sur la culture:

    "C’est donc au nom d’une vision propriétaire de la culture que cet accord Olivennes a été signé (...) Cette vision souffrira du développement inexorable des réseaux, qui amène, bien au-delà de la musique et du cinéma, à une véritable révolution sociétale où la connaissance et plus largement la culture ne se marchandent plus, mais se partagent entre égaux."


    Le réseau va faire évoluer non seulement l'aspect industriel mais la notion même du culture, en bouleversant ses conditions de production et de distribution, la rendant par là plus proche de la connaissance que de l'art. C'était mes 2cts de théorie.

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