Pierre Jarillon a écrit 5761 commentaires

Je le cite un passage de Analyse du vote du Parlement Européen du 24/09/2003 :

« On peut donc considérer ce vote comme une victoire, même si le texte ainsi amendé doit repasser devant la Commission Européenne et le Conseil, où le lobby pro-brevets, constitué en un « groupe de travail sur la propriété intellectuelle », est très puissant et fera tout pour défaire ce qui a été accompli. »

L'analyse est sur http://abul.org/brevets/articles/parlement_20030924.php3(...)

François PELLEGRINI vient de publier :

"Analyse du vote du Parlement Européen du 24/09/2003" http://abul.org/brevets/articles/parlement_20030924.php3(...)

C'est un un rapide decryptage de la directive amendée, article par article. Il permet de comprendre ce qui a été voté et explique quelles sont les obstacles que ce texte modifié peut encore rencontrer.

François est d'autant plus qualifié pour en parler qu'il a participé à la mise au point de ces amendements.

Oui, mais il y a aussi la faute du demandeur ! La faute étant partagée, ils peuvent aussi se partager les frais...

Emacs/Vi : Comment peut-on comparer un éditeur et un système d'exploitation ?

Pour en revenir à TeXmacs, c'est vraiment le logiciel à essayer surtout lorsqu'on veut écrire des formules mathématiques.
D'ailleurs Joris van der Hoeven est un mathématicien qui avait besoin d'un traitement de texte adapté à ses besoins et qui a fini par le créer.
Il n'est pas réservé aux matheux mais à tous ceux qui ont besoin de faire autre chose que du texte ascii ou iso-latin_15.

C'est un travail impressionnant ! Le nombre de liens vers des articles souvent déjà connus l'est tout autant. C'est le document le plus complet dans le genre que je n'aie jamais vu.

Cette étude montre le chemin fabuleux parcouru par les logiciels libres en à peine huit ans. On peut en effet estimer que ce n'est qu'après 1995 qu'ils ont commencé à sortir hors des PC des gurus.

Il y a un passage que j'ai apprécié car il n'est presque jamais traité, c'est le coût annuel de la gestion des licences. Cela demande un travail représentant environ deux personnes à temps complet pour une entreprise d'un millier de personnes : Il faut compter les informaticiens qui gèrent les serveurs de licences, les saisies, les achats, les vérifications, les discussions pour débloquer les budgets.... Sans compter que les logiciels propriétaires nécessitent un délai pour passer la commande et la traiter, réceptionner le logiciel et payer le fournisseur.
Avec les logiciels libres, on télécharge, on essaie...
if ( plait) OnGarde(); else OnJette();
C'est tout, on ne perd pas de temps !

Au lieu de leur apprendre à mettre en gras ou en italique il vaut mieux leur apprendre à mettre un titre ou un renvoi. C'est structurant et ça leur apprend à séparer le fond de la forme et la cause de l'effet.

Ensuite, on peut jouer avec les styles et ça peut devenir très ludique.
L'exemple de zen garden http://www.csszengarden.com/tr/francais/(...) en est un exemple édifiant. Le tableau «Select a design» permet en un clic de le vérifier.
Certes, il est certainement trop évolué pour des débutants mais c'est beaucoup plus ludique et instructif de jouer avec du XHTML et des CSS que de mettre en gras et en italique avec un traitement de texte.
De plus dans une classe, on peut faire des concours de présentation sur un même texte.

Un membre de l'ABUL avait renvoyé les logiciels à DELL qui lui a reetourné. Peut-être s'y était-il mal pris ?

Il y a aussi des mini-itx et des OpenBrick qui fonctionnenr sans disques.
Mon Apple IIe avait 128k de RAM et deux disquettes. Mon premier PC avait 640k de RAM et pas de disque non plus.
Mon premier disque dur de 32M techologie RLL coûtait 3200F soit près de 500€ (le même en MFM ne faisait que 20M). Maintenant, mes machines qui ont 512M de RAM (et une centaine de Go de HD) pourraient très bien fonctionner sans disque. D'ailleurs les stations Unix diskless sont fort anciennes.

Pour aller au 12e il faut prendre l'ascenceur, pas la voiture ;-)

Comme j'archive mon courrier, j'ai la réponse sur l'origine du nom XFCE.
Elle m'a été fournie par Olivier Fourdan en personne. Son courriel date du 18 Mars 1998.

« Le nom vient de XForms Cool Environment; je cherchais un nom qui evoque CDE (Common Desktop Environment) sans en etre trop proche pour eviter de tomber sous dans le cadre d'un copyright. »

Il y a deux sortes de gens qui travaillent sous root : ceux qui ont déjà fait une grosse connerie et ceux qui ne vont pas tarder à en faire une.

La preuve que ce sont de très d'anges heureux terroristes : ils ont même osé prendre Warly en otage pour accéder aux secrets de fabrication de la Mandrake 9.2.
La preuve en photo : http://pjarillon.free.fr/docs/plf/(...) . Cela s'est passé à Metz à LSM 2003.
Notez que Warly était ligoté avec un câble réseau RJ45 droit.

On ne peut pas tout codifier à l'avance. Ce serait aller à l'encontre des innovations. Par contre quand la diversité n'apporte plus rien, il faut savoir normaliser. C'est ce qui se passe avec le LSB et dans bien d'autres domaines.

Je viens de voir Olivier et Eric. Je les ai pris de court, ils n'avaient pas fini le réaménagement des sites.

Je viens de tester : http://www.abuledu.org/(...) fonctionne bien.
Je conseille en particulier : Sortie d'AbulÉdu 1.4 http://www.abuledu.org/article.php3?id_article=63(...)

Elle a lieu en ce moment (26 et 27 septembre) au salon Clicq à Martignas, près de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Son site : http://clicq.aquit1.com/(...)

C'est l'occasion de rencontrer les auteurs de Abulédu, en particulier Eric Seigne.

Ce fonctionnaire qui n'en est qu'une caricature, fait sans doute partie de ceux qui se mettent en grêve dès qu'on parle de changer quelque chose et qui font aussi la grêve pour demander du changement.

Le problème, c'est que son supérieur est vraissemblablement au moins aussi incompétent que lui. On peut seulement espérer qu'il soit plus intelligent. C'est à lui qu'il faut écrire afin que l'autre se fasse botter les fesses et ne recommence plus.

Il y avait aussi un souci de cohérence avec les autres projets liés à l'éducation.
La mise à jour est prévue. Debian et Mandrake ne sont pas deux mondes séparés, on y utilise les mêmes logiciels !

jeudi 25/09 ÉCONOMIE
Le pas de géant des adversaires du brevet logiciel européen
http://www.transfert.net/a9339(...)


mercredi 24/09 ÉCONOMIE
"Nous avons révélé la toxicité du brevet logiciel" [François Pellegrini]
http://www.transfert.net/a9330(...)

Pour moi, la réponse est simple : à l'interface physique, c'est à dire sur le connecteur PCI. Il faut que tout le dialogue avec la carte soit défini au dessus de l'interface physique. Quand les specs sont disponibles, on peut réaliser un "linmodem" sinon on joue à la cascade de dominos.
Voir : http://pjarillon.free.fr/redac/interface.html(...)

Oui, mais quand c'est trop petit, c'est facile à égarer. C'est en partie pour ça que la clef a du succès : c'est la taille optimale.

Effectivement, c'est la mort des disquettes. Un dispositif statique est toujours préférable à de la mécanique. D'ailleurs, j'avais fait une étude statistique (il y a 30 ans) : les deux tiers des pannes électroniques étaient d'origine mécanique. Je ne serais pas étonné que cette proportion soit resté constante.

Une lecture indispensable !

Pour le modérateur : Il faudrait la mettre dans les liens de l'article car elle en est la conclusion.

Bonne interprétation, tu ne t'es pas trompé ! Elle fait partie des amendement Rocard qui ont été élaborés avec la contribution de François Pellegrini.

C'était le projet des sénateurs sénateurs Cabanel, Laffite et Trégouët.
Il est intéressant de rechercher "logiciels libres" dans le moteur de recherche disponible sur la page http://www.senat.fr/leg/(...) : on trouve 9 réponses dont :

PROPOSITION DE LOI TENDANT À GÉNÉRALISER DANS L'ADMINISTRATION L'USAGE D'INTERNET ET DE LOGICIELS LIBRES

Texte n° 32 (2002-2003) de MM. Pierre LAFFITTE, René TRÉGOUËT, Jacques PELLETIER, Paul GIROD, déposé au Sénat le 24 octobre 2002
http://www.senat.fr/leg/ppl02-032.html(...)

Sur la page issue de la recherche, ce projet porte la date du 24 Sep 2003 ce qui correspondrait à la session indiquée.

Il semble donc que dans une parfaite discrétion, nos sénateurs aient remis le projet sur les rails. Ils sont quatre cette fois. On ne peut que les féliciter.