C'est utilisé ici et ailleurs comme notion de te priver de droit de modification et de redistribuer ses modifications sans limite de à qui et comment tu peux filer.
Les licences citées privent de ce droit sauf exception de ne pas faire de concurrence donc pas de droit en réalité (rappel : le libre n'est pas la liberté de faire ce que l'auteur a envie, mais la liberté de faire ce que l'auteur n'a pas envie que tu fasses).
Ou on m'aurait menti est Windows n'est pas privateur comme on l'a dit souvent dit ici?
(Le code source est disponible en clair pour beaucoup de monde)
Ne pas donner un droit à quelqu'un est-ce le priver de ce droit ?
Si j'en crois ton 1er paragraphe, la licence GPL est privatrice puisqu'elle me prive du droit d'utiliser et de redistribuer du code GPL comme je veux. Par exemple en l'utilisant dans du code propriétaire fermé.
Ne pas donner un droit à quelqu'un est-ce le priver de ce droit ?
Je déteste ce mot et le réfute assez souvent ici, ce n'est pas moi qu'il faut attaquer la dessus.
Si j'en crois ton 1er paragraphe, la licence GPL est privatrice puisqu'elle me prive du droit d'utiliser et de redistribuer du code GPL comme je veux. Par exemple en l'utilisant dans du code propriétaire fermé.
Je dis assez souvent ma critique que la GPL me prive de pas mal de chose ici, pareil, ce n'est pas moi qu'il faut attaquer la dessus.
Ici, je pars du principe affiché par ceux qui l'utilisent, pour rigoler déjà dessus car on voit que ceux qui l'utilisent ont du mal avec même leur propre définition.
PS : et en bonus, j'avais oublié de rappeler que le titre est inutilement redondant, libre et open-source étant synonymes sauf pour ceux qui veulent créer une différence hypothétique qui n'a jamais été mise par écrit pour ne pas devoir assumer cette supposée différence dans le monde réel qui aurait pour effet d'éliminer pas mal des "amis" de cette supposée différence.
libre et open-source étant synonymes sauf pour ceux qui veulent créer une différence hypothétique
Tout dépends de ce que l'on met dans la définition "d'open source".
Puisque nous sommes dans le droit d'auteur, un livre papier : c'est open source (tu arrives à le lire sans avoir à faire de l'ingénierie inverse) mais en règle général ce n'est pas libre !
Code propriétaire et "open source" ne sont pas forcement contradictoire, à mon humble avis. On peut faire de l'open source sans répondre à la définition de "l'Open Source Initiative".
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Dernière modification le 24 septembre 2024 à 16:01.
Puisque nous sommes dans le droit d'auteur, un livre papier : c'est open source
Non, c'est source disponible.
On a déjà le troll OSI vs FSF, il fallait que tu te ramènes avec OSI vs "définition sortie de nulle part mais bon OSI fait chier donc allez on tente un braquage".
Code propriétaire et "open source" ne sont pas forcement contradictoire, à mon humble avis.
Avis tout cassé.
On peut faire de l'open source sans répondre à la définition de "l'Open Source Initiative".
Braquage.
Mais bon, OK, Windows est libre, c'est pas à la FSF de dire la définition de libre et ma définition que j'ai décidé accepte Windows. Et la FSF ne fait pas de libre, pareil ma définition et la FSF ne rentre pas dans ma définition.
Ha oui, tu es aussi un gros idiot, mais attention "idiot" ici n'est pas la définition dans le dico, ne te méprend pas, je ne t'insulte pas, et gros ce n'est pas une question de largeur, c'est synonyme de sympa, c'est moi qui ai décidé que j'utilisais mon dico pour parler.
Ha oui, tu es aussi un gros idiot, mais attention "idiot" ici n'est pas la définition dans le dico, ne te méprend pas, je ne t'insulte pas, et gros ce n'est pas une question de largeur, c'est synonyme de sympa, c'est moi qui ai décidé que j'utilisais mon dico pour parler.
C'est malhereusement le problème aujourd'hui: tout le monde a sa propre définition des termes selon ce qui l'arrange. De ce fait il est impossible de discuter. Celà dit ce n'est pas la peine de brailler pour ça je pense (en tout cas pas au début de trol discussion).
Dans une discussion normale il est de bon ton de bien définir les termes employés (dans un écrit il y a un glossaire qui sert à ça) : ça permet de situer le contexte dans lequel on discute. Ici, il aurait été de bon ton de rappeler la signification du terme Open Source de l'OSI (personnellement je trouve le terme pas très bien choisi, mais peut-être parce que "open" a une signification plus large en Anglais que le mot "ouvert", un peu comme "free" pour libre/gratuit). Et effectivement "logiciel libre" (selon la FSF) et logiciel "open source" (selon l'OSI) sont synonymes.
Perso, pour l'open source ou pour le logiciel libre, la définition me semble plutôt simple, et bien documentée, pour le coup.
Il me semble assez évident que ceux qui essaient de split le truc, un peu comme ces licences "fair", peut-être, ont un agenda politique qui est de saper ces 4 libertés fondamentales.
Vraiment:
la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages ;
la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins ;
la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
Ou est l'ambigüité ici?
Si une licence ne coche pas la moindre de ces cases, alors c'est pas libre, point. Et si ça les coches toutes, même s'il y a d'autres clauses qu'on aime pas (type AGPL, par exemple), alors c'est libre.
Il y a une définition qui existe, utilisons la.
Il y en a d'autres comme la DFSG que je préfère personnellement, mais je trouve personnellement que le libre s'arc-boute trop là dessus et ommet de se demander comment continuer à protéger droits des utilisateurs aujourd'hui dans un monde où internet à apporter le logiciel sous forme de service (et non l'AGPL est un pansement sur une jambe de bois). Si ça te questionne j'avais commis un journal qui est une vielle ébauche https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/un-service-ouvert
Bon .. je viens d'aller voir la page wikipedia de l'OSI et pour moi il y a un problème quelque part. Je cite :
À noter que seules certaines licences dont la GNU GPL (du projet GNU de Richard Stallman) garantissent la faculté dite de copyleft, c'est-à-dire le partage des modifications du code source sous la même licence que la version non-modifiée. Ces licences permettent ainsi de protéger les libertés des utilisateurs : le code source restera à jamais libre, car le copyleft garantit qu'on ne pourra pas ajouter de nouvelles restrictions
Quand on publie un code source en mode "libre" ou "open-source" selon l'OSI, le code source publié est libre et le restera à tout jamais. Aucune restriction supplémentaire ne peut être ajoutée à posteriori sur le code déjà publié.
D'autres extraits montrent un réel parti pris par le rédacteur pour la FSF … mais bon, en France on commence à en avoir l'habitude.
le code source restera à jamais libre, car le copyleft garantit qu'on ne pourra pas ajouter de nouvelles restrictionss
En effet, c'est un gros partialisme. Si tu as une licence pour un source sous BSD-2, même si upstream décide d'aller proprio, ta version sera a jamais libre quand même.
Mais bon, on parle de la FSF ici, dès lors qu'il ne s'agit pas de se lancer des fleurs et de déprécier ce que les autres font, y'a plus personne. Ils se prennent pour les élus d'un dieu ou je ne sais quoi. En tout cas, c'est ce que leur façade publique me fait souvent penser. Des fanatiques qui n'acceptent que leur propre morale et refusent toute discussion…
D'ailleurs, un logiciel libre dont toutes les ressources graphiques ne le sont pas, est un logiciel libre, pour eux. Ce qui perso me semble aberrant: les graphismes étant partie du logiciel et n'étant pas libre, le logiciel ne peut être libre.
Sa composante purement technique l'est, certes, mais pas le produit, qui est composé de ces éléments non libres. Une tarball les incluant ne sera donc, par définition, pas libre (puisqu'incluant des éléments qui ne le sont pas).
Les graphismes sont concernés, mais aussi la documentation, avec cette superbe licence qu'ils emploient pour la doc de gcc et gdb, raison pour laquelle ces éléments sont dans la section non-free de debian: il est impossible d'en modifier certaines sections sans enfreindre la loi.
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Dernière modification le 25 septembre 2024 à 10:46.
Je connais le discours "marketing", merci.
Bizarre que tu dois montrer un truc "marketing" sans aucun fond, comme si tu sais toi-même que la différence affichée ne se base sur absolument rien de concret.
Quand on veut faire une différence, on la couche sur un document liant les parties (genre une licence, pas de chance la GPL est validée FSF et OSI). Le reste c'est pour se la péter en soirée sans prendre trop de risque de se rendre compte que le pote en fait il pense pas vraiment la même chose (déjà qu'on a des libristes sauf pour les GAFA qui ne voient pas de soucis à leur affichage…).
Ce document (que tu rejettes avec une certaine dose de mauvaise foi quand même) dit juste que la différence entre OS et FS n'est pas technique mais éthique. C'est du marketing ?
Ce n'est pas la première fois qu'on échange sur le sujet. En fait, tu ne parviens pas à comprendre la dimension éthique du mouvement du logiciel libre, ni que pour certains cette dimension est loin d'être négligeable devant les aspects techniques.
Pourquoi ne pas aller lire les définitions ?
- La FSF a définit ce qu'est un logiciel libre et par contradiction ce qu'est un logiciel privateur ;
- L'OSI a défini ce qu'est un logiciel open-source.
Rappel de mon premier cours de philo de terminale : ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas (ça va toujours mieux en le disant).
Donc, si ça ne respecte pas la définition du libre, ça n'est pas du libre. De même pour l'open source. En dernier lieu, le non-libre est privateur.
Donc fair-source est non-libre, non open-source ET privateur.
PS : pour n'embrouiller personne, pourquoi ne pas avoir utilisé fair-code ? C'eut été sans ambigüité. C'est comme si quelqu'un sortait un noyau lynux. Je pense qu'on y verrait tous une tentative d'intox'.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ne pas donner un droit à quelqu'un est-ce le priver de ce droit ?
Dans le domaine des droits d'auteur, et des licences logicielles, je serais tenté de répondre "oui"
En effet, par défaut, si tu ne spécifies rien sur la façon dont ton code (source ou exécutable) peut être utilisé ou distribué, personne n'a le droit de l'utiliser ou de le distribuer. Idem pour une oeuvre littéraire, musicale, ou tout ce qui est soumis aux droits d'auteur ( ça ne signifie pas que je suis d'accord, je ne fais que citer des faits). Du coup, si l'auteur ne t'accorde pas spécifiquement un droit, tu es privé du droit en question.
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Dernière modification le 24 septembre 2024 à 18:24.
En effet, par défaut, si tu ne spécifies rien sur la façon dont ton code (source ou exécutable) peut être utilisé ou distribué, personne n'a le droit de l'utiliser ou de le distribuer.
Donc n'importe quelle licence non libre ne prive de rien car elle ajoute toujours des droits au truc par défaut (aucun droit).
"Fail" pour les gens voulant utiliser le mot "privateur" pour du non libre sans chercher à comprendre…
Du coup, si l'auteur ne t'accorde pas spécifiquement un droit, tu es privé du droit en question.
Du coup la GPL est privatrice suivant ta logique car il y a des droits qu'elle ne m'accorde pas.
"Fail" pour les gens voulant utiliser le mot "privateur" pour du non libre sans chercher à comprendre…
(et dire que je ne prévoyais pas ce troll la… Rappelons que personne ne définit "privateur", même pas la FSF, c'est du plaisir perso de prosélytiste n'aimant pas parler de libre en truc bien mais ayant besoin d'attaquer ce qui est différent comme si le libre n'était pas assez bien pour en parler)
Je pense qu'effectivement je n'ai pas été assez attentif à la signification du mot "priver". D'après le dictionnaire Robert : "Empêcher (qqn) de jouir d'un bien, d'un avantage présent ou futur ; lui ôter ce qu'il a ou lui refuser ce qu'il espère." Je pense que le mot intéressant est "ôter". De ton point de vue (et je le comprends), une licence "ouvre " des droits qui sont par défaut non accordés. Donc de ce point de vue, elle ne "prive pas", mais elle libère. Mais c'est juste regarder un seul aspect des droits d'auteur, copyright, et licence.
Du coup la GPL est privatrice suivant ta logique car il y a des droits qu'elle ne m'accorde pas.
Si on se place du point de vue de Stallman et de la FSF, le copyright ( et je pense patr extension le droit d'auteur) est "privateur", et le copyleft a été créé comme un hack au copyright. Ils estiment que par défaut le logiciel doit être librement redistribuable, et les codes sources accessibles. On peut être d'accord ou non avec ce point de vue, mais si on se place de ce point de vue, le copyright et la licence sont effectivement "privateurs".
Note que je n'aime pas ce terme non plus, que je ne milite pour rien du tout, que je suis loin d'être un adepte de la FSF et de la GPL. Perso je m'en fous un peu que les gens utilisent du libre ou non, qu'ils fassent du libre ou non, tant que l'un des deux mondes n'empeche pas l'autre d'exister. Par contre j'essaie de comprendre les points de vue des autres même si je n'y adhère pas.
Rappelons que personne ne définit "privateur", même pas la FSF, c'est du plaisir perso de prosélytiste n'aimant pas parler de libre en truc bien mais ayant besoin d'attaquer ce qui est différent comme si le libre n'était pas assez bien pour en parler)
Je crois que tu as un problème à voir des attaques là ou il n'y en a pas. Je ne fais qu'exprimer un point de vue. Pas besoin d'être aussi dénigrant ni agressif.
Donc de ce point de vue, elle ne "prive pas", mais elle libère.
Ce n'est pas mon point de vue, c'est un fait :
- avant : droit à rien
- après : un peu plus de droits
- après minus avant égal plus de droit (l'inverse de priver donc)
Des fois j'ai des points de vue, oui, mais en fait c'est rare, je parle souvent de faits…
Mais c'est juste regarder un seul aspect des droits d'auteur, copyright, et licence.
Oui, et ça ne change rien au fait : pas de définition (non, ce n'est pas l'inverse de libre, ça c'est "non libre" comme l'inverse de être français est ne pas être français), et c'est utilisé de manière péjorative.
Si on se place du point de vue de Stallman et de la FSF, le copyright ( et je pense patr extension le droit d'auteur) est "privateur", et le copyleft a été créé comme un hack au copyright.
Point de vue ou "marketing"… Rappelons qu'il a définit le libre surtout, et que sa définition de "libre" ne parle pas du tout de copyleft.
Et ça ne change pas grand chose non plus dans le fait que le copyleft n'est pas un hack mais juste un usage du copyright, RMS se garde des droits pour faire ce qu'il veut comme Microsoft se garde des droits pour faire ce qu'il veut.
On peut être d'accord ou non avec ce point de vue, mais si on se place de ce point de vue, le copyright et la licence sont effectivement "privateurs".
Rappelons que la GPLv2 me prive de la liberté de mélanger avec du code GPLv3, alors que les 2 sont fait par RMS, c'est quand même un peu chiant pour gérer du copyleft. Du coup, GPL privateur?
Par contre j'essaie de comprendre les points de vue des autres même si je n'y adhère pas.
Moi aussi, je vois juste que c'est de la manipulation venant de gens voulant surtout être négatif, comme si ils ne croyaient pas eux-mêmes dans les bienfaits du libre. Un peu comme les religieux qui veulent forcer les non croyants à faire comme eux pour qu'ils ne soient pas les seuls à en chier. Alors qu'on pourrait parler des avantages du libre plutôt.
Rien de nouveau, sans doute temps de s'arrêter.
(et RMS s'est fait avoir à tenter d'arnaquer les gens en définissant le libre de manière large pour ensuite refermer sur du copyleft, les gens n'ont pas gobé la chose et on pris le libre dans sa globalité, c'est aussi un fait)
Je crois que tu as un problème à voir des attaques là ou il n'y en a pas.
L'attaque est dans les gens qui parlent de "privateur" de manière péjorative pour juste parle de non libre, je ne suis pas né de la dernière pluie, ça va, on sait que personne sauf les prosélitistes ayant des comptes à régler utilisent ce mot, les autres ont juste un flag libre/opensource oui ou non.
Je m'arrête, on connaît déjà comment ça tourne, et ce n'était pas mon sujet initial (j'ai utilisé la définition des gens utilisant le mot ici sans vouloir débattre du mot, justement, et l'auteur du titre du lien devrait expliquer sa définition pour rigoler, parce que c'est incompatible avec la définition des commentateurs ici, c'est ça d'utiliser des mots n'importe comment).
Ce n'est pas mon point de vue, c'est un fait :
- avant : droit à rien
- après : un peu plus de droits
- après minus avant égal plus de droit (l'inverse de priver donc)
Hum, pas tout-à-fait : dans le logiciel, avant, c'était droit à tout. C'est parce que les détenteurs des codes-sources ont fini par exercer des privations que le libre est né.
On a donc :
- au commencement du développement : droit à tout ;
- petit à petit droit à pas grand-chose, voire à rien ;
- arrivée du libre : possibilité de droit à tout ;
- fair-source : possibilité de faire croire que c'est libre.
Exercice de pensée : quelqu'un qui naitrait en prison et qu'on garderait enfermé n'en serait pas moins privé de sa liberté de mouvement, quand bien même il n'aurait jamais exercée.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
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Dernière modification le 24 septembre 2024 à 20:46.
dans le logiciel, avant, c'était droit à tout.
Ou comment montrer sa grande ignorance dans le droit.
A un moment, il faut arrêter de croire qu'on sait et se renseigner.
Je note au passage que tu me réponds alors que j'ai juste répété ce qui a été écrit avant : "par défaut, si tu ne spécifies rien sur la façon dont ton code (source ou exécutable) peut être utilisé ou distribué, personne n'a le droit de l'utiliser ou de le distribuer. Idem pour une oeuvre littéraire, musicale, ou tout ce qui est soumis aux droits d'auteur".
Ce n'est pas de moi et c'était la avant, pourquoi ne pas avoir réagi à ce moment?
Commençons donc par la base : dans le logiciel, avant que tu mettes une licence, c'est droit à rien, c'est un fait qui ne changera pas même si tu penses l'inverse (et la prison se base sur la loi et pas sur ton imagination).
au commencement du développement : droit à tout ;
Non, droit à rien. Pas pour rien que mon premier commit est toujours de mettre une licence pour que ce soit libre dès le départ (dès le premier commit).
Hum, pas tout-à-fait
Ben si, et que tu imagines autre chose ne changera rien à ces faits.
Comme d'habitude : des faits.
Aïe, je pense que je me suis mal fait comprendre : quand je parlais du commencement du développement, je parlais des années quand les developpeurs avaient accès aux sources, le temps où RMS pouvait bidouiller le code de son imprimunte sans contrainte.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Tu t'es bien fait comprendre, ne t'inquiète pas. C'est aussi de ça dont je parlais quand je disais que du point de vue de la FSF et de Stallman, le copyright est privateur.
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Dernière modification le 24 septembre 2024 à 21:41.
A ma connaissance ce n'était pas "il n'y a pas de licence donc vous avez le droit à tout" mais plutôt que l'usage était de n'avoir rien à foutre et donc de ne pas faire attention, ou de mettre un équivalent de WTFPL dans un flou juridique, ça ne changeait pas la réalité légale de l'interdit par défaut qui existe depuis plus longtemps (convention de Berne de 1886 ou Universal Copyright Convention de 1955 ou OMPI de 1967).
Des archéologues pour confirmer/infirmer?
Mais surtout, parler de l'historique ici me parait bien HS, le terme n'étant pas utilisé vis à vis du passé mais du présent, c'est noyer le poisson.
Bref, oui j'avais mal compris l'idée de départ du message, à ma décharge il y avait un "pas tout à fait" sur autre chose et donc ce "pas tout à fait" n'a pas été argumenté.
Aux environs des années 70 les gens publiaient beaucoup d'algorithmes. Ça leur semblait souvent être plus des mathématiques que l'expression d'une créativité débridée ; ils n'avaient pas nécessairement la prétention que le pilote de carte perforée, ou une méthode de descente de gradient représente ou exprime la personnalité unique de l'auteur. Il n'était donc pas totalement évident de choisir la voie des industries culturelles (disques, romans, peinture, cinéma, etc) pour ce qui allait devenir le socle de l'industrie, puis au moins une pièce maîtresse de tous les autres secteurs d'activité humaine.
Quand les sociopathes ce sont mis dans l'affaire, ils ont nécessairement orienté la politique vers ce qui maximiserait leur emprise. Ça a marché. Désormais, d'aucun pourrait prétendre vous faire signer un Cluf pour un « hello world ».
C'est tellement vrai que le code de la propriété intellectuelle liste le code informatique dans les œuvres de l'esprit par défaut, histoire justement de ne pas devoir prouver que le code exprime la personnalité de son auteur. Parce que justement ça n'est pas du tout évident.
Ce qui est dommage, c'est que le code de la propriété intellectuel était particulièrement limpide et élégant à sa création, et que les amendements successifs, le lobbying des sociétés de perception des droits d'auteur, la jurisprudence, et les "droits voisins" l'ont rendu incompréhensible et illogique. Si un musée vous poursuit pour avoir scanné l'image d'un tableau 2D que vous avez trouvée sur une carte postale, sans mentir, vous avez 50% de chances de gagner et 50% de chances de perdre. Si vous aspirez 500 éléments d'une base de données en ligne via l'API, personne ne peut dire si vous avez enfreint les droits du propriétaire de la base. C'est vraiment dommage que la propriété intellectuelle a été dévoyée au profit des ayant-droits, ça crée de l'instabilité juridique et des petits monopoles, au contraire des objectifs initiaux (qui étaient de faciliter la diffusion artistique en protégeant les auteurs par la loi).
Quand les sociopathes ce sont mis dans l'affaire, ils ont nécessairement orienté la politique vers ce qui maximiserait leur emprise. Ça a marché. Désormais, d'aucun pourrait prétendre vous faire signer un Cluf pour un « hello world ».
Ça marche dans les deux sens, quand même. Combien de libristes chougnent parce que chatGPT a lu leur Hello Word "protégé" par la GPL? (ce que la GPL n'interdit absolument pas, d'ailleurs). Les licences libres se fondent sur la propriété intellectuelle également; combien d'algorithmes complètement triviaux se retrouvent sous GPL (et donc hors du domaine public) ?
« C'est tellement vrai que le code de la propriété intellectuelle liste le code informatique dans les œuvres de l'esprit par défaut, histoire justement de ne pas devoir prouver que le code exprime la personnalité de son auteur. Parce que justement ça n'est pas du tout évident. »
En effet, et si vous consultez l'historique de ce code vous ne manquerez pas de remarquer que l'adjonction des logiciels date de 1992. La jurisprudence y adjoignant ensuite progressivement les codes sources. Autant dire que ce choix est tout sauf immanent et remontant à Mathusalem.
« Ce qui est dommage, c'est que le code de la propriété intellectuel était particulièrement limpide et élégant à sa création, et que les amendements successifs, le lobbying des sociétés de perception des droits d'auteur, la jurisprudence, et les "droits voisins" l'ont rendu incompréhensible et illogique. »
C'est une stratégie administrativo-législative classique : rendre les choses si complexes que seuls les experts et les puissants puissent s'y aventurer de manière à interdire efficacement, mais de manière parfaitement détournée, l'accès à la plèbe. Par exemple, on a vu cette stratégie parfaitement exécutée dans l'affaire des crèches, afin de les mettre à la merci des milieux financiers avec les conséquences que l'on connaît.
Ce qui est marrant avec les gens défendant le code qui ne devrait pas être dans la propriété intellectuelle pour "revenir aux sources", c'est que si ça ne l'était pas le copyleft ne pourrait pas exister et le code pourrait être juste caché tranquillement, et que certes l'explicite n'est pas aussi vieux que l'informatique mais ça ne veut pas dire qu'avant ce n'était pas implicitement protégé (la GPL date de 1989 donc avant ta date 1992).
Ce que vous ne comprenez pas c'est que la GPL n'est pas un "hack" du copyright (ça c'est de l'affichage marketing, dire qu'on veut filer des droits tout en voulant limiter les gens donc en ayant besoin des outils pour limiter), il a besoin de copyright pour empêcher les gens de s'échanger le code "comme avant" (= je te le file si je veux mais je ne te le file pas si je ne veux pas).
Rien de nouveau, on va s'arrêter (et le monde continuera de tourner même avec les fantasmes "c'était mieux avant").
Le code pourrait être de la PI sans être une œuvre de l'esprit. C'est l'effet patchwork qui est gênant, parce qu'une œuvre de l'esprit doit par essence être originale (la jurisprudence exclut par exemple les photos amateur, les documents techniques, etc); par contre, le code n'a pas à être original pour être protégé, alors que les algorithmes sont publics (ils ont le statut de théorèmes mathématiques). C'est totalement incohérent. Tu pourrais très bien avoir le code informatique comme un élément individuel de la PI, sans qu'il faille le faire rentrer au forceps dans les œuvres artistiques.
Ce que vous ne comprenez pas c'est que la GPL n'est pas un "hack" du copyright
Tu veux discuter pendant 3 heures de la définition de "hack"? Il me semble évident que les clauses de la GPL n'avaient absolument pas été prévues par les rédacteurs des lois sur la PI, et c'est en ça que c'est un hack. Oui, la GPL repose sur un droit d'auteur très fort, et c'est justement parce que l'auteur a énormément de droits sur son œuvre qu'il peut donner des droits volontairement. Je trouve au contraire que c'est justement un très bel "hack" législatif, et qu'il n'y en n'a pas beaucoup qui sont aussi élégants que celui-ci.
et le monde continuera de tourner même avec les fantasmes "c'était mieux avant"
Je ne crois pas que personne n'ait jamais dit que c'était mieux avant. L'idée serait plutôt d'avoir vraiment réfléchi à la PI du code informatique plutôt que de l'avoir fourré avec les films et les romans du XIXe siècle.
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Dernière modification le 25 septembre 2024 à 14:35.
Il me semble évident que les clauses de la GPL n'avaient absolument pas été prévues par les rédacteurs des lois sur la PI, et c'est en ça que c'est un hack.
tu penses que c'était quoi?
Parce que moi j'analyse en "Par défaut on fait aucun droit et après c'est à l'ayant droit de décider, nous on n'a pas d'autre idée que ça", et la GPL fait exactement la même chose que la licence de Windows, elle te donne des droits et pas d'autres.
C'est un fantasme ce "hack", c'est juste des droits donnés dans un but mais la législation est neutre sur le but.
Rappelons que la GPL est tellement un hack trop parfait qu'elle sert souvent à vendre une version non libre, alors pour le coup de la liberté du code on repassera, Oracle adore la GPL pour vendre du MySQL pas GPL en profitant de MySQL GPL pour la pub. c'est pas un hack, c'est juste une négociation classique d'ayant droit.
Bref, vous mangez du marketing de RMS à fond mais ça ne change pas que RMS veut contrôler la destinée de ses logiciels comme Microsoft, juste des objectifs différents sur la destinée mais la législation est neutre la dessus, rien de "pas prévu".
Ou démontre le contraire, en quoi c'était "pas prévu" (en démontrant par exemple ce qui était "prévu").
Je ne crois pas que personne n'ait jamais dit que c'était mieux avant.
ici (oui, juste au dessus, je comprend vu les explications que c'est bien l'idée de dire que c'était mieux avant).
PS : à la base, je parlais juste de "privateur" comme utilisé ici, hein :). Mais similaire, beaucoup de théorie mais la pratique est toujours ailleurs, la GPL utilisée pour vendre du proprio, le libre non copyleft qui prend plus, la je doute que c'était ça qui était prévu mais c'est la réalité quand on veut afficher des idées mais pas trop les assumer.
Ou démontre le contraire, en quoi c'était "pas prévu" (en démontrant par exemple ce qui était "prévu").
Ça c'est facile: le CPI dit en préambule:
l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous
Et le principe de la GPL, c'est de dire en premier "j'utilise ce droit exclusif pour renoncer à cette exclusivité". Alors dans les faits, oui, l'auteur du code garde le droit de changer la licence, ce que les réutilisateurs n'ont pas, mais à part ça (et les droits moraux qu'il est légalement impossible de céder), la particularité de la GPL est justement que les réutilisateurs ont exactement les mêmes droits que l'auteur du code.
Je ne peux pas prouver formellement que ça n'était pas prévu, mais je suis sincèrement persuadé que ça ne l'était pas. Si c'était prévu qu'un auteur puisse souhaiter abandonner son exclusivité, le CPI aurait prévu explicitement une clause de mise dans le domaine public anticipée, dont l'absence est problématique en droit français pour les licences type CC0 ou WTFPL.
elle sert souvent à vendre une version non libre
Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux réellement en venir. La GPL n'interdit pas les multi-licence (parce qu'elle ne le peut pas, de toutes manières), mais le code sous GPL est aussi libre que tout code sous GPL quelles que soient les autres formes de distribution autorisées. Si tu mets sur ton étal des bananes bien jaunes à 2€/kg et à côté des bananes un peu mûres gratuites, tu ne peux pas dire que les bananes gratuites ne le sont pas vraiment parce que le but est d'attirer les gens pour leur vendre des bananes à 2€. Les bananes trop mûres restent gratuites, indépendamment de la présence des bananes payantes, et si tu préfères la version payante, bah tu payes.
Après, si ton argument tourne autour de "il n'y a pas de business model clair autour du logiciel libre", bah oui, on le sait, ça fait 30 ans qu'on le sait, mais la GPL n'a jamais été conçue pour offrir un business model. Il n'y a que RMS qui fait semblant de croire que ça n'a aucune importance… Du coup, que la vente et le bénéfice commercial soit compatible avec une distribution sous GPL, c'est pas mal, même s'il faut pour cela bricoler un peu avec des licences multiples…
Et le principe de la GPL, c'est de dire en premier "j'utilise ce droit exclusif pour renoncer à cette exclusivité".
Gni??? La GPL est claire qu'elle ne donne pas des droits genre fermer le code, donc AUCUNE renonciation à cette exclusivité qui reste à l'auteur (et utilisé pour vendre la version non GPL, au passage).
mais je suis sincèrement persuadé que ça ne l'était pas.
Tu es persuadé que l'idée n'était pas de garder des exclusivités, car c'est ça dont tu parles, la GPL gardant des exclusivité comme d'autres? Wow…
(et non, le fait que ça donne d'autres droits ne change rien à l'histoire, Windows aussi donne d'autres droits; tu n'as toujours pas donné la différence entre "je garde le droit X pour moi" et "je garde le droit Y pour moi" à part dire que X est différent de Y ce qui ne change rien à la base)
Je m'arrête la tellement c'est gros et ridicule.
Du coup, que la vente et le bénéfice commercial soit compatible avec une distribution sous GPL, c'est pas mal, même s'il faut pour cela bricoler un peu avec des licences multiples…
Oui, donc bon,en pratique tu considères la GPL comme inférieure au non libre, pas la peine de tourner autour du pot, assume.
Et technique. Les brevets ont été inventés dans la même optique, protéger et encourager le développement des sciences et technologies, parce que sinon les inventeurs préféraient emporter leurs secrets et méthodes dans la tombe.
Oui, mais les brevets, c'est de la propriété industrielle. Le code de la propriété intellectuelle a plusieurs parties:
Partie I : propriété littéraire et artistique
(Livre I: droit d'auteur, Livre II: droits voisins, Livre III: Dispositions générales)
Partie II: propriété industrielle
(IV organisation administrative, V: dessins et modèles, VI: inventions et connaissances techniques, VII: marques)
Pourquoi le code informatique s'est retrouvé avec la propriété littéraire? Je n'en ai aucune idée. Il a fallu écrire tout un tas d'exceptions (par exemple, le fait que l'employeur soit totalement propriétaire du code, ce qui n'est pas le cas pour les autres formes littéraires et artistiques), il a fallu donner une forme d'exception au code informatique parce que ça rentrait mal dans l'existant (pas besoin qu'il reflète la personnalité de l'auteur, copie privée, etc). Ça colle juste mal, c'est du bricolage.
Le pire, c'est que rien dans ces dispositions n'encourage la publication du code informatique ou des logiciels. Donc on ne peut même pas dire que l'objectif était de protéger les auteurs quand ils avaient la bonne idée de publier leur code.
Le pire, c'est que rien dans ces dispositions n'encourage la publication du code informatique ou des logiciels. Donc on ne peut même pas dire que l'objectif était de protéger les auteurs quand ils avaient la bonne idée de publier leur code.
Il faut vraiment être aveugle pour croire que la propriété intellectuelle n'est pas corrompue jusqu'à l'os. Le problème de pourrissement existait déjà dans les années 70, c'est pour ça qu'un élément quand même fondamentalement technique se retrouve dans la catégorie "artistique".
Et puis en vrai, perso, je me pose sérieusement la question de la pertinence de séparer les deux.
Pourquoi les artistes seraient-ils exceptionnels? Ils ont pas besoin de la tech, peut-être? Ils sont si peu importants pour la société que c'est pas grave, s'ils ont des passe-droits, un traitement de faveur? Un ingénieur ou technicien se tue peut-être jamais au boulot?
Je trouve ça dégueulasse, perso. Ces durées pour les trucs artistiques sont vachement trop longues. C'est conçu pour une économie de rente, et rien d'autre, et donc directement contraire à l'intérêt de l'humanité dans son ensemble, selon moi.
Il faut vraiment être aveugle pour croire que la propriété intellectuelle n'est pas corrompue jusqu'à l'os.
Je ne vois pas vraiment d'argument là-dedans. Il existe encore de la création artistique, et la PI contribue à faire vivre les artistes de leur travail. Certains domaines de la création artistique ne peuvent que reposer sur des grosses machines (cinéma), d'autres ont un fonctionnement mixte, avec des entreprises internationales qui "partagent" le marché avec des amateurs (musique). Le livre a un fonctionnement qui n'est pas très "moderne" (le fonctionnement des éditeurs reste traditionnel, même si ce sont de grosses entreprises; il y a un équilibre entre les écrivains et les éditeurs), et d'autres domaines (peinture, sculpture…) sont peu soumis à l'économie moderne.
On pourrait au contraire argumenter que sans la protection de la PI, il n'y aurait plus d'auteurs indépendants.
Pourquoi les artistes seraient-ils exceptionnels? Ils ont pas besoin de la tech, peut-être? Ils sont si peu importants pour la société que c'est pas grave, s'ils ont des passe-droits, un traitement de faveur? Un ingénieur ou technicien se tue peut-être jamais au boulot?
Ce que protège la propriété intellectuelle, ce n'est pas la qualité, c'est la démarche. D'ailleurs, il n'existe pas des artistes et des non-artistes, tout le monde est susceptible d'être protégé par défaut, sans rien faire, par la propriété intellectuelle. Il suffit de produire quelque chose de suffisamment personnel et unique pour pouvoir prétendre à une paternité artistique dessus. Ça n'a pas grand chose à voir avec le mérite, et je pense que partir sur les gens qui se tuent au boulot est complètement hors-sujet.
Ces durées pour les trucs artistiques sont vachement trop longues.
C'est probablement le cas. Rappelle-toi juste que l'idée de la propriété intellectuelle n'est pas d'empêcher au public d'accéder aux oeuvres, mais d'empêcher les industriels de piller la production des auteurs. Le droit d'auteur est apparu parce que les éditeurs pouvaient republier ce qu'ils voulaient sans rétribuer les auteurs, et qu'il a fallu protéger les auteurs par rapport à ça. Quand on dit que la propriété intellectuelle permet l'enrichissement de l'industrie de la culture, c'est vrai bien sûr, mais il y a deux sortes d'industriels quand on prend une oeuvre en particulier : tu as l'entreprise avec qui l'auteur ou ses ayant-droits a signé un contrat et qui peut "exploiter" l'oeuvre (et reverser une partie des bénéfices à l'ayant-droit), et tu as les entreprises qui n'ont pas de relation contractuelle avec les auteurs. Si tu réduis la durée des droits, tu risques de ne pas vraiment changer la quantité d'argent qui circule, mais tu vas transférer cet argent de l'entreprise qui a signé un contrat qui rémunère l'auteur ou sa famille, vers les entreprises qui n'ont aucune relation contractuelle avec l'auteur. Est-ce que c'est ça que tu souhaites réellement?
Typiquement, pour l'extension progressive du copyright de Mickey, on blâme Disney pour sa cupidité et sa capacité à corrompre les élus américains pour préserver ses rentes financières. C'est un point de vue qui se défend. Mais en pratique, ça veut aussi dire que si le copyright de Mickey tombe, toutes les entreprises du monde pourront utiliser les images dans le domaine public pour tous leurs produits, et donc partager la manne financière en ayant encore moins de liens avec la création artistique de départ que l'entreprise Disney. Bon, en fait, avec le droit des marques, c'est plus compliqué que ça, mais je trouve quand même que le dilemme moral ne doit pas être aussi facilement écarté.
Je ne vois toujours pas ce qui rend une production artistique, pour le coup, et donc la raison de traiter différemment des productions artistiques et techniques.
Mais globalement je suis d'accord, il reste un intérêt à la PI, c'est pour ça que je ne fais pas partie des gens qui en voudraient l'abolition, plutôt la remettre dans les rails parce que l'idée est excellente.
l'auteur du titre du lien devrait expliquer sa définition pour rigoler
Libre : les 4 libertés
Open-source : pareil
Privateur/propriétaire : code fermé, non modifiable, non partageable
Mon titre est cohérent avec ces définitions.
Pour moi privateur/propriétaire n'est pas le contraire de libre. Qualifier de privateur toutes les nuances de non-libre est une imposture. C'est le même état d'esprit que celui qui prétend que tous ceux qui ne sont pas de son parti de gauche sont de droite. Tout ce qu'ils vont obtenir c'est de se faire marginaliser par ceux qui veulent avancer.
parce que c'est incompatible avec la définition des commentateurs ici
Oui, ces définitions, arbitraires et pas l'usage ici.
Relire mon commentaire sur le plaisir d'utiliser in dico différent quand on parle.
Pour moi privateur/propriétaire n'est pas le contraire de libre
Faudrait vous décider parmi les utilisateurs de ce mot, car vous l'utilisez sans être d'accord sur sa définition.
Qualifier de privateur toutes les nuances de non-libre est une imposture.
ça tire sec sur pas mal de monde ici.
Et les autres, pas de réaction, ça vous va de foutre le bordel dans vos mots?
Tout ce qu'ils vont obtenir c'est de se faire marginaliser par ceux qui veulent avancer.
Ha ha ha. Non, c'est le contraire, c'est mettre du flou, surtout en utilisant un mot dans un sens très personnel pour rajouter du bruit.
Peut-être, mais c'est leur affaire.
Super : foutre le bordel, ne pas accepter une définition commune, ça va faire avancer… Non.
Perso ça ne me dérange pas trop, c'est amusant de voir des gens dire vouloir changer le monde tout en faisant l'inverse en pratique.
Rappel : je n'utilise pas le mot "privateur", et en pratique je me fou de sa définition, je constate un fait, le fait que le peu de gens l'utilisant ne sont même pas foutus d'être d'accord sur une définition.
Un peu comme "la gauche" en politique, plus occupé à définir la pureté de son côté et surtout refusant le compromis pour avancer.
Que d'égo, chapeau en tous cas! :-D
(ça nous change des gens disant avoir le libre dans leur sang mais voulant quitter le libre car en fait c'est pourri mais bon on l'a quand même dans le sang c'est une question de définition en fait)
Libre : les 4 libertés
Open-source : pareil
C'est déjà ça :). Mais ça ne va pas t'attirer que des amis ici, en plus de ne pas être cohérent avec le titre du lien car du coup tu as mis 2 mots synonymes donc redondants.
Alors oui, ce n'est pas sur le site de la FSF mais sur le site de gnu.org, qui est soutenu par la FSF. J'ai essayé d'aller voir sur les archives de la FSF France pour voir si ce mot était employé, mais je n'ai pas trouvé.
Donc dire que personne - même pas la FSF ne définit pas ce terme, c'est plutôt faux (je me concentrerai surtout sur ce fait ici, le reste viendra plus tard).
PS : du coup, je note que Jean-Baptiste est contre GNU en terme de définition. Bataille!
Peut-être, je n'en sais rien et la question ne m'intéresse pas.
Ce qui m'intéresse c'est savoir ce que me permettent les licences des logiciels que je pourrais avoir envie d'utiliser. Savoir quelles sectes leurs ont donné leur Nihil obstat, je m'en fiche complètement.
Par contre voir apparaitre un type de licence intermédiaire entre libre/open-source et fermé/propriétaire, je trouve que c'est une avancée intéressante et constructive.
Posté par Zenitram (site web personnel) .
Évalué à 2 (+0/-0).
Dernière modification le 24 septembre 2024 à 21:51.
Argh.. Au temps pour moi, ou presque.
Pour ma défense, c'est perdu dans un coin et se référent à propriétaire pas défini (mais ça l'est sur la page anglaise), ça fait pas très définition explicite.
Et cette page n'existait pas avant 2018 (désolé je ne m'étais pas MAJ sur ce sujet un peu moribond de nos jours), très tardif comme un rattrapage de branche.
(et rappelons que le sujet est franco-français car que "proprietary" en anglais, et le français est petit dans ce monde et que la FSF anglophone n'a pas trouvé pertinent de jouer la dedans)
privateur est une traduction légitime de proprietary de ans ce contexte puisque sa définition est donnée par opposition au logiciel libre.
A contrario je ne connais pas d'équivalent en anglais de privateur et la traduction en français par prorpiétaire est mauvaise puisqu'elle ne correspond pas au sens anglais de « breveté, marque déposée ».
# Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 7 (+6/-1).
C'est utilisé ici et ailleurs comme notion de te priver de droit de modification et de redistribuer ses modifications sans limite de à qui et comment tu peux filer.
Les licences citées privent de ce droit sauf exception de ne pas faire de concurrence donc pas de droit en réalité (rappel : le libre n'est pas la liberté de faire ce que l'auteur a envie, mais la liberté de faire ce que l'auteur n'a pas envie que tu fasses).
Ou on m'aurait menti est Windows n'est pas privateur comme on l'a dit souvent dit ici?
(Le code source est disponible en clair pour beaucoup de monde)
[^] # Re: Ben si
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à -5 (+1/-8).
Ne pas donner un droit à quelqu'un est-ce le priver de ce droit ?
Si j'en crois ton 1er paragraphe, la licence GPL est privatrice puisqu'elle me prive du droit d'utiliser et de redistribuer du code GPL comme je veux. Par exemple en l'utilisant dans du code propriétaire fermé.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1).
Je déteste ce mot et le réfute assez souvent ici, ce n'est pas moi qu'il faut attaquer la dessus.
Je dis assez souvent ma critique que la GPL me prive de pas mal de chose ici, pareil, ce n'est pas moi qu'il faut attaquer la dessus.
Ici, je pars du principe affiché par ceux qui l'utilisent, pour rigoler déjà dessus car on voit que ceux qui l'utilisent ont du mal avec même leur propre définition.
PS : et en bonus, j'avais oublié de rappeler que le titre est inutilement redondant, libre et open-source étant synonymes sauf pour ceux qui veulent créer une différence hypothétique qui n'a jamais été mise par écrit pour ne pas devoir assumer cette supposée différence dans le monde réel qui aurait pour effet d'éliminer pas mal des "amis" de cette supposée différence.
[^] # Re: Ben si
Posté par TuxMips . Évalué à 4 (+4/-2).
Tout dépends de ce que l'on met dans la définition "d'open source".
Puisque nous sommes dans le droit d'auteur, un livre papier : c'est open source (tu arrives à le lire sans avoir à faire de l'ingénierie inverse) mais en règle général ce n'est pas libre !
Code propriétaire et "open source" ne sont pas forcement contradictoire, à mon humble avis. On peut faire de l'open source sans répondre à la définition de "l'Open Source Initiative".
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à -1 (+2/-5). Dernière modification le 24 septembre 2024 à 16:01.
Non, c'est source disponible.
On a déjà le troll OSI vs FSF, il fallait que tu te ramènes avec OSI vs "définition sortie de nulle part mais bon OSI fait chier donc allez on tente un braquage".
Avis tout cassé.
Braquage.
Mais bon, OK, Windows est libre, c'est pas à la FSF de dire la définition de libre et ma définition que j'ai décidé accepte Windows. Et la FSF ne fait pas de libre, pareil ma définition et la FSF ne rentre pas dans ma définition.
Ha oui, tu es aussi un gros idiot, mais attention "idiot" ici n'est pas la définition dans le dico, ne te méprend pas, je ne t'insulte pas, et gros ce n'est pas une question de largeur, c'est synonyme de sympa, c'est moi qui ai décidé que j'utilisais mon dico pour parler.
On peut aller loin comme ça… Passons.
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 3 (+1/-0).
C'est malhereusement le problème aujourd'hui: tout le monde a sa propre définition des termes selon ce qui l'arrange. De ce fait il est impossible de discuter. Celà dit ce n'est pas la peine de brailler pour ça je pense (en tout cas pas au début de
troldiscussion).Dans une discussion normale il est de bon ton de bien définir les termes employés (dans un écrit il y a un glossaire qui sert à ça) : ça permet de situer le contexte dans lequel on discute. Ici, il aurait été de bon ton de rappeler la signification du terme Open Source de l'OSI (personnellement je trouve le terme pas très bien choisi, mais peut-être parce que "open" a une signification plus large en Anglais que le mot "ouvert", un peu comme "free" pour libre/gratuit). Et effectivement "logiciel libre" (selon la FSF) et logiciel "open source" (selon l'OSI) sont synonymes.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 4 (+3/-1).
Perso, pour l'open source ou pour le logiciel libre, la définition me semble plutôt simple, et bien documentée, pour le coup.
Il me semble assez évident que ceux qui essaient de split le truc, un peu comme ces licences "fair", peut-être, ont un agenda politique qui est de saper ces 4 libertés fondamentales.
Vraiment:
Ou est l'ambigüité ici?
Si une licence ne coche pas la moindre de ces cases, alors c'est pas libre, point. Et si ça les coches toutes, même s'il y a d'autres clauses qu'on aime pas (type AGPL, par exemple), alors c'est libre.
Il y a une définition qui existe, utilisons la.
[^] # Re: Ben si
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 2 (+1/-1).
Il y en a d'autres comme la DFSG que je préfère personnellement, mais je trouve personnellement que le libre s'arc-boute trop là dessus et ommet de se demander comment continuer à protéger droits des utilisateurs aujourd'hui dans un monde où internet à apporter le logiciel sous forme de service (et non l'AGPL est un pansement sur une jambe de bois). Si ça te questionne j'avais commis un journal qui est une vielle ébauche https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/un-service-ouvert
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 2 (+0/-0).
Un logiciel et un service sont deux choses différentes, pour moi. Je me souviens de ton journal, au moins les grandes lignes.
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 2 (+0/-0).
Bon .. je viens d'aller voir la page wikipedia de l'OSI et pour moi il y a un problème quelque part. Je cite :
Quand on publie un code source en mode "libre" ou "open-source" selon l'OSI, le code source publié est libre et le restera à tout jamais. Aucune restriction supplémentaire ne peut être ajoutée à posteriori sur le code déjà publié.
D'autres extraits montrent un réel parti pris par le rédacteur pour la FSF … mais bon, en France on commence à en avoir l'habitude.
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 2 (+0/-0).
Bon … je ne voulais pas répondre à ce post, mais plutôt à l'un des posts de Zenitram … Désolé pour la coquille.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 2 (+0/-0).
En effet, c'est un gros partialisme. Si tu as une licence pour un source sous BSD-2, même si upstream décide d'aller proprio, ta version sera a jamais libre quand même.
Mais bon, on parle de la FSF ici, dès lors qu'il ne s'agit pas de se lancer des fleurs et de déprécier ce que les autres font, y'a plus personne. Ils se prennent pour les élus d'un dieu ou je ne sais quoi. En tout cas, c'est ce que leur façade publique me fait souvent penser. Des fanatiques qui n'acceptent que leur propre morale et refusent toute discussion…
D'ailleurs, un logiciel libre dont toutes les ressources graphiques ne le sont pas, est un logiciel libre, pour eux. Ce qui perso me semble aberrant: les graphismes étant partie du logiciel et n'étant pas libre, le logiciel ne peut être libre.
Sa composante purement technique l'est, certes, mais pas le produit, qui est composé de ces éléments non libres. Une tarball les incluant ne sera donc, par définition, pas libre (puisqu'incluant des éléments qui ne le sont pas).
Les graphismes sont concernés, mais aussi la documentation, avec cette superbe licence qu'ils emploient pour la doc de gcc et gdb, raison pour laquelle ces éléments sont dans la section non-free de debian: il est impossible d'en modifier certaines sections sans enfreindre la loi.
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 4 (+2/-0).
L'open-source a une définition selon l'OSI, définition que tu peux retrouver sur cette page.
Ce que je trouve intéressant c'est ce qui est écrit en bas de la page :
[^] # Re: Ben si
Posté par Barnabé . Évalué à 1 (+1/-1).
Je suis ravi de te transmettre ce texte qui n'a jamais été écrit :
https://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.html
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à -1 (+0/-3). Dernière modification le 25 septembre 2024 à 10:46.
Je connais le discours "marketing", merci.
Bizarre que tu dois montrer un truc "marketing" sans aucun fond, comme si tu sais toi-même que la différence affichée ne se base sur absolument rien de concret.
Quand on veut faire une différence, on la couche sur un document liant les parties (genre une licence, pas de chance la GPL est validée FSF et OSI). Le reste c'est pour se la péter en soirée sans prendre trop de risque de se rendre compte que le pote en fait il pense pas vraiment la même chose (déjà qu'on a des libristes sauf pour les GAFA qui ne voient pas de soucis à leur affichage…).
[^] # Re: Ben si
Posté par Barnabé . Évalué à 1 (+1/-1).
Ce document (que tu rejettes avec une certaine dose de mauvaise foi quand même) dit juste que la différence entre OS et FS n'est pas technique mais éthique. C'est du marketing ?
Ce n'est pas la première fois qu'on échange sur le sujet. En fait, tu ne parviens pas à comprendre la dimension éthique du mouvement du logiciel libre, ni que pour certains cette dimension est loin d'être négligeable devant les aspects techniques.
[^] # Re: Ben si
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 4 (+3/-2).
Si on ne te donne pas le droit de vivre, est-ce un meurtre ?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . Évalué à 7 (+6/-0).
Pourquoi ne pas aller lire les définitions ?
- La FSF a définit ce qu'est un logiciel libre et par contradiction ce qu'est un logiciel privateur ;
- L'OSI a défini ce qu'est un logiciel open-source.
Rappel de mon premier cours de philo de terminale : ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas (ça va toujours mieux en le disant).
Donc, si ça ne respecte pas la définition du libre, ça n'est pas du libre. De même pour l'open source. En dernier lieu, le non-libre est privateur.
Donc fair-source est non-libre, non open-source ET privateur.
PS : pour n'embrouiller personne, pourquoi ne pas avoir utilisé fair-code ? C'eut été sans ambigüité. C'est comme si quelqu'un sortait un noyau lynux. Je pense qu'on y verrait tous une tentative d'intox'.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 5 (+3/-0).
Dans le domaine des droits d'auteur, et des licences logicielles, je serais tenté de répondre "oui"
En effet, par défaut, si tu ne spécifies rien sur la façon dont ton code (source ou exécutable) peut être utilisé ou distribué, personne n'a le droit de l'utiliser ou de le distribuer. Idem pour une oeuvre littéraire, musicale, ou tout ce qui est soumis aux droits d'auteur ( ça ne signifie pas que je suis d'accord, je ne fais que citer des faits). Du coup, si l'auteur ne t'accorde pas spécifiquement un droit, tu es privé du droit en question.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2 (+1/-1). Dernière modification le 24 septembre 2024 à 18:24.
Donc n'importe quelle licence non libre ne prive de rien car elle ajoute toujours des droits au truc par défaut (aucun droit).
"Fail" pour les gens voulant utiliser le mot "privateur" pour du non libre sans chercher à comprendre…
Du coup la GPL est privatrice suivant ta logique car il y a des droits qu'elle ne m'accorde pas.
"Fail" pour les gens voulant utiliser le mot "privateur" pour du non libre sans chercher à comprendre…
(et dire que je ne prévoyais pas ce troll la… Rappelons que personne ne définit "privateur", même pas la FSF, c'est du plaisir perso de prosélytiste n'aimant pas parler de libre en truc bien mais ayant besoin d'attaquer ce qui est différent comme si le libre n'était pas assez bien pour en parler)
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 5 (+3/-0).
Je pense qu'effectivement je n'ai pas été assez attentif à la signification du mot "priver". D'après le dictionnaire Robert : "Empêcher (qqn) de jouir d'un bien, d'un avantage présent ou futur ; lui ôter ce qu'il a ou lui refuser ce qu'il espère." Je pense que le mot intéressant est "ôter". De ton point de vue (et je le comprends), une licence "ouvre " des droits qui sont par défaut non accordés. Donc de ce point de vue, elle ne "prive pas", mais elle libère. Mais c'est juste regarder un seul aspect des droits d'auteur, copyright, et licence.
Si on se place du point de vue de Stallman et de la FSF, le copyright ( et je pense patr extension le droit d'auteur) est "privateur", et le copyleft a été créé comme un hack au copyright. Ils estiment que par défaut le logiciel doit être librement redistribuable, et les codes sources accessibles. On peut être d'accord ou non avec ce point de vue, mais si on se place de ce point de vue, le copyright et la licence sont effectivement "privateurs".
Note que je n'aime pas ce terme non plus, que je ne milite pour rien du tout, que je suis loin d'être un adepte de la FSF et de la GPL. Perso je m'en fous un peu que les gens utilisent du libre ou non, qu'ils fassent du libre ou non, tant que l'un des deux mondes n'empeche pas l'autre d'exister. Par contre j'essaie de comprendre les points de vue des autres même si je n'y adhère pas.
Je crois que tu as un problème à voir des attaques là ou il n'y en a pas. Je ne fais qu'exprimer un point de vue. Pas besoin d'être aussi dénigrant ni agressif.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à -1 (+1/-4).
Ce n'est pas mon point de vue, c'est un fait :
- avant : droit à rien
- après : un peu plus de droits
- après minus avant égal plus de droit (l'inverse de priver donc)
Des fois j'ai des points de vue, oui, mais en fait c'est rare, je parle souvent de faits…
Oui, et ça ne change rien au fait : pas de définition (non, ce n'est pas l'inverse de libre, ça c'est "non libre" comme l'inverse de être français est ne pas être français), et c'est utilisé de manière péjorative.
Point de vue ou "marketing"… Rappelons qu'il a définit le libre surtout, et que sa définition de "libre" ne parle pas du tout de copyleft.
Et ça ne change pas grand chose non plus dans le fait que le copyleft n'est pas un hack mais juste un usage du copyright, RMS se garde des droits pour faire ce qu'il veut comme Microsoft se garde des droits pour faire ce qu'il veut.
Rappelons que la GPLv2 me prive de la liberté de mélanger avec du code GPLv3, alors que les 2 sont fait par RMS, c'est quand même un peu chiant pour gérer du copyleft. Du coup, GPL privateur?
Moi aussi, je vois juste que c'est de la manipulation venant de gens voulant surtout être négatif, comme si ils ne croyaient pas eux-mêmes dans les bienfaits du libre. Un peu comme les religieux qui veulent forcer les non croyants à faire comme eux pour qu'ils ne soient pas les seuls à en chier. Alors qu'on pourrait parler des avantages du libre plutôt.
Rien de nouveau, sans doute temps de s'arrêter.
(et RMS s'est fait avoir à tenter d'arnaquer les gens en définissant le libre de manière large pour ensuite refermer sur du copyleft, les gens n'ont pas gobé la chose et on pris le libre dans sa globalité, c'est aussi un fait)
L'attaque est dans les gens qui parlent de "privateur" de manière péjorative pour juste parle de non libre, je ne suis pas né de la dernière pluie, ça va, on sait que personne sauf les prosélitistes ayant des comptes à régler utilisent ce mot, les autres ont juste un flag libre/opensource oui ou non.
Je m'arrête, on connaît déjà comment ça tourne, et ce n'était pas mon sujet initial (j'ai utilisé la définition des gens utilisant le mot ici sans vouloir débattre du mot, justement, et l'auteur du titre du lien devrait expliquer sa définition pour rigoler, parce que c'est incompatible avec la définition des commentateurs ici, c'est ça d'utiliser des mots n'importe comment).
[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . Évalué à 2 (+3/-2).
Hum, pas tout-à-fait : dans le logiciel, avant, c'était droit à tout. C'est parce que les détenteurs des codes-sources ont fini par exercer des privations que le libre est né.
On a donc :
- au commencement du développement : droit à tout ;
- petit à petit droit à pas grand-chose, voire à rien ;
- arrivée du libre : possibilité de droit à tout ;
- fair-source : possibilité de faire croire que c'est libre.
Exercice de pensée : quelqu'un qui naitrait en prison et qu'on garderait enfermé n'en serait pas moins privé de sa liberté de mouvement, quand bien même il n'aurait jamais exercée.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 1 (+1/-2). Dernière modification le 24 septembre 2024 à 20:46.
Ou comment montrer sa grande ignorance dans le droit.
A un moment, il faut arrêter de croire qu'on sait et se renseigner.
Je note au passage que tu me réponds alors que j'ai juste répété ce qui a été écrit avant : "par défaut, si tu ne spécifies rien sur la façon dont ton code (source ou exécutable) peut être utilisé ou distribué, personne n'a le droit de l'utiliser ou de le distribuer. Idem pour une oeuvre littéraire, musicale, ou tout ce qui est soumis aux droits d'auteur".
Ce n'est pas de moi et c'était la avant, pourquoi ne pas avoir réagi à ce moment?
Commençons donc par la base : dans le logiciel, avant que tu mettes une licence, c'est droit à rien, c'est un fait qui ne changera pas même si tu penses l'inverse (et la prison se base sur la loi et pas sur ton imagination).
Non, droit à rien. Pas pour rien que mon premier commit est toujours de mettre une licence pour que ce soit libre dès le départ (dès le premier commit).
Ben si, et que tu imagines autre chose ne changera rien à ces faits.
Comme d'habitude : des faits.
[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . Évalué à 3 (+2/-0).
Aïe, je pense que je me suis mal fait comprendre : quand je parlais du commencement du développement, je parlais des années quand les developpeurs avaient accès aux sources, le temps où RMS pouvait bidouiller le code de son imprimunte sans contrainte.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 6 (+4/-0).
Tu t'es bien fait comprendre, ne t'inquiète pas. C'est aussi de ça dont je parlais quand je disais que du point de vue de la FSF et de Stallman, le copyright est privateur.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 24 septembre 2024 à 21:41.
A ma connaissance ce n'était pas "il n'y a pas de licence donc vous avez le droit à tout" mais plutôt que l'usage était de n'avoir rien à foutre et donc de ne pas faire attention, ou de mettre un équivalent de WTFPL dans un flou juridique, ça ne changeait pas la réalité légale de l'interdit par défaut qui existe depuis plus longtemps (convention de Berne de 1886 ou Universal Copyright Convention de 1955 ou OMPI de 1967).
Des archéologues pour confirmer/infirmer?
Mais surtout, parler de l'historique ici me parait bien HS, le terme n'étant pas utilisé vis à vis du passé mais du présent, c'est noyer le poisson.
Bref, oui j'avais mal compris l'idée de départ du message, à ma décharge il y avait un "pas tout à fait" sur autre chose et donc ce "pas tout à fait" n'a pas été argumenté.
[^] # Re: Ben si
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 5 (+3/-0).
Aux environs des années 70 les gens publiaient beaucoup d'algorithmes. Ça leur semblait souvent être plus des mathématiques que l'expression d'une créativité débridée ; ils n'avaient pas nécessairement la prétention que le pilote de carte perforée, ou une méthode de descente de gradient représente ou exprime la personnalité unique de l'auteur. Il n'était donc pas totalement évident de choisir la voie des industries culturelles (disques, romans, peinture, cinéma, etc) pour ce qui allait devenir le socle de l'industrie, puis au moins une pièce maîtresse de tous les autres secteurs d'activité humaine.
Quand les sociopathes ce sont mis dans l'affaire, ils ont nécessairement orienté la politique vers ce qui maximiserait leur emprise. Ça a marché. Désormais, d'aucun pourrait prétendre vous faire signer un Cluf pour un « hello world ».
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Ben si
Posté par arnaudus . Évalué à 4 (+1/-0).
C'est tellement vrai que le code de la propriété intellectuelle liste le code informatique dans les œuvres de l'esprit par défaut, histoire justement de ne pas devoir prouver que le code exprime la personnalité de son auteur. Parce que justement ça n'est pas du tout évident.
Ce qui est dommage, c'est que le code de la propriété intellectuel était particulièrement limpide et élégant à sa création, et que les amendements successifs, le lobbying des sociétés de perception des droits d'auteur, la jurisprudence, et les "droits voisins" l'ont rendu incompréhensible et illogique. Si un musée vous poursuit pour avoir scanné l'image d'un tableau 2D que vous avez trouvée sur une carte postale, sans mentir, vous avez 50% de chances de gagner et 50% de chances de perdre. Si vous aspirez 500 éléments d'une base de données en ligne via l'API, personne ne peut dire si vous avez enfreint les droits du propriétaire de la base. C'est vraiment dommage que la propriété intellectuelle a été dévoyée au profit des ayant-droits, ça crée de l'instabilité juridique et des petits monopoles, au contraire des objectifs initiaux (qui étaient de faciliter la diffusion artistique en protégeant les auteurs par la loi).
Ça marche dans les deux sens, quand même. Combien de libristes chougnent parce que chatGPT a lu leur Hello Word "protégé" par la GPL? (ce que la GPL n'interdit absolument pas, d'ailleurs). Les licences libres se fondent sur la propriété intellectuelle également; combien d'algorithmes complètement triviaux se retrouvent sous GPL (et donc hors du domaine public) ?
[^] # Re: Ben si
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 2 (+1/-1).
En effet, et si vous consultez l'historique de ce code vous ne manquerez pas de remarquer que l'adjonction des logiciels date de 1992. La jurisprudence y adjoignant ensuite progressivement les codes sources. Autant dire que ce choix est tout sauf immanent et remontant à Mathusalem.
C'est une stratégie administrativo-législative classique : rendre les choses si complexes que seuls les experts et les puissants puissent s'y aventurer de manière à interdire efficacement, mais de manière parfaitement détournée, l'accès à la plèbe. Par exemple, on a vu cette stratégie parfaitement exécutée dans l'affaire des crèches, afin de les mettre à la merci des milieux financiers avec les conséquences que l'on connaît.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-1).
Ce qui est marrant avec les gens défendant le code qui ne devrait pas être dans la propriété intellectuelle pour "revenir aux sources", c'est que si ça ne l'était pas le copyleft ne pourrait pas exister et le code pourrait être juste caché tranquillement, et que certes l'explicite n'est pas aussi vieux que l'informatique mais ça ne veut pas dire qu'avant ce n'était pas implicitement protégé (la GPL date de 1989 donc avant ta date 1992).
Ce que vous ne comprenez pas c'est que la GPL n'est pas un "hack" du copyright (ça c'est de l'affichage marketing, dire qu'on veut filer des droits tout en voulant limiter les gens donc en ayant besoin des outils pour limiter), il a besoin de copyright pour empêcher les gens de s'échanger le code "comme avant" (= je te le file si je veux mais je ne te le file pas si je ne veux pas).
Rien de nouveau, on va s'arrêter (et le monde continuera de tourner même avec les fantasmes "c'était mieux avant").
[^] # Re: Ben si
Posté par arnaudus . Évalué à 6 (+3/-0).
Le code pourrait être de la PI sans être une œuvre de l'esprit. C'est l'effet patchwork qui est gênant, parce qu'une œuvre de l'esprit doit par essence être originale (la jurisprudence exclut par exemple les photos amateur, les documents techniques, etc); par contre, le code n'a pas à être original pour être protégé, alors que les algorithmes sont publics (ils ont le statut de théorèmes mathématiques). C'est totalement incohérent. Tu pourrais très bien avoir le code informatique comme un élément individuel de la PI, sans qu'il faille le faire rentrer au forceps dans les œuvres artistiques.
Tu veux discuter pendant 3 heures de la définition de "hack"? Il me semble évident que les clauses de la GPL n'avaient absolument pas été prévues par les rédacteurs des lois sur la PI, et c'est en ça que c'est un hack. Oui, la GPL repose sur un droit d'auteur très fort, et c'est justement parce que l'auteur a énormément de droits sur son œuvre qu'il peut donner des droits volontairement. Je trouve au contraire que c'est justement un très bel "hack" législatif, et qu'il n'y en n'a pas beaucoup qui sont aussi élégants que celui-ci.
Je ne crois pas que personne n'ait jamais dit que c'était mieux avant. L'idée serait plutôt d'avoir vraiment réfléchi à la PI du code informatique plutôt que de l'avoir fourré avec les films et les romans du XIXe siècle.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-1). Dernière modification le 25 septembre 2024 à 14:35.
tu penses que c'était quoi?
Parce que moi j'analyse en "Par défaut on fait aucun droit et après c'est à l'ayant droit de décider, nous on n'a pas d'autre idée que ça", et la GPL fait exactement la même chose que la licence de Windows, elle te donne des droits et pas d'autres.
C'est un fantasme ce "hack", c'est juste des droits donnés dans un but mais la législation est neutre sur le but.
Rappelons que la GPL est tellement un hack trop parfait qu'elle sert souvent à vendre une version non libre, alors pour le coup de la liberté du code on repassera, Oracle adore la GPL pour vendre du MySQL pas GPL en profitant de MySQL GPL pour la pub. c'est pas un hack, c'est juste une négociation classique d'ayant droit.
Bref, vous mangez du marketing de RMS à fond mais ça ne change pas que RMS veut contrôler la destinée de ses logiciels comme Microsoft, juste des objectifs différents sur la destinée mais la législation est neutre la dessus, rien de "pas prévu".
Ou démontre le contraire, en quoi c'était "pas prévu" (en démontrant par exemple ce qui était "prévu").
ici (oui, juste au dessus, je comprend vu les explications que c'est bien l'idée de dire que c'était mieux avant).
PS : à la base, je parlais juste de "privateur" comme utilisé ici, hein :). Mais similaire, beaucoup de théorie mais la pratique est toujours ailleurs, la GPL utilisée pour vendre du proprio, le libre non copyleft qui prend plus, la je doute que c'était ça qui était prévu mais c'est la réalité quand on veut afficher des idées mais pas trop les assumer.
[^] # Re: Ben si
Posté par arnaudus . Évalué à 4 (+1/-0).
Ça c'est facile: le CPI dit en préambule:
Et le principe de la GPL, c'est de dire en premier "j'utilise ce droit exclusif pour renoncer à cette exclusivité". Alors dans les faits, oui, l'auteur du code garde le droit de changer la licence, ce que les réutilisateurs n'ont pas, mais à part ça (et les droits moraux qu'il est légalement impossible de céder), la particularité de la GPL est justement que les réutilisateurs ont exactement les mêmes droits que l'auteur du code.
Je ne peux pas prouver formellement que ça n'était pas prévu, mais je suis sincèrement persuadé que ça ne l'était pas. Si c'était prévu qu'un auteur puisse souhaiter abandonner son exclusivité, le CPI aurait prévu explicitement une clause de mise dans le domaine public anticipée, dont l'absence est problématique en droit français pour les licences type CC0 ou WTFPL.
Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux réellement en venir. La GPL n'interdit pas les multi-licence (parce qu'elle ne le peut pas, de toutes manières), mais le code sous GPL est aussi libre que tout code sous GPL quelles que soient les autres formes de distribution autorisées. Si tu mets sur ton étal des bananes bien jaunes à 2€/kg et à côté des bananes un peu mûres gratuites, tu ne peux pas dire que les bananes gratuites ne le sont pas vraiment parce que le but est d'attirer les gens pour leur vendre des bananes à 2€. Les bananes trop mûres restent gratuites, indépendamment de la présence des bananes payantes, et si tu préfères la version payante, bah tu payes.
Après, si ton argument tourne autour de "il n'y a pas de business model clair autour du logiciel libre", bah oui, on le sait, ça fait 30 ans qu'on le sait, mais la GPL n'a jamais été conçue pour offrir un business model. Il n'y a que RMS qui fait semblant de croire que ça n'a aucune importance… Du coup, que la vente et le bénéfice commercial soit compatible avec une distribution sous GPL, c'est pas mal, même s'il faut pour cela bricoler un peu avec des licences multiples…
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 0 (+0/-2).
Gni??? La GPL est claire qu'elle ne donne pas des droits genre fermer le code, donc AUCUNE renonciation à cette exclusivité qui reste à l'auteur (et utilisé pour vendre la version non GPL, au passage).
Tu es persuadé que l'idée n'était pas de garder des exclusivités, car c'est ça dont tu parles, la GPL gardant des exclusivité comme d'autres? Wow…
(et non, le fait que ça donne d'autres droits ne change rien à l'histoire, Windows aussi donne d'autres droits; tu n'as toujours pas donné la différence entre "je garde le droit X pour moi" et "je garde le droit Y pour moi" à part dire que X est différent de Y ce qui ne change rien à la base)
Je m'arrête la tellement c'est gros et ridicule.
Oui, donc bon,en pratique tu considères la GPL comme inférieure au non libre, pas la peine de tourner autour du pot, assume.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 3 (+1/-0).
Et technique. Les brevets ont été inventés dans la même optique, protéger et encourager le développement des sciences et technologies, parce que sinon les inventeurs préféraient emporter leurs secrets et méthodes dans la tombe.
[^] # Re: Ben si
Posté par arnaudus . Évalué à 5 (+2/-0).
Oui, mais les brevets, c'est de la propriété industrielle. Le code de la propriété intellectuelle a plusieurs parties:
Pourquoi le code informatique s'est retrouvé avec la propriété littéraire? Je n'en ai aucune idée. Il a fallu écrire tout un tas d'exceptions (par exemple, le fait que l'employeur soit totalement propriétaire du code, ce qui n'est pas le cas pour les autres formes littéraires et artistiques), il a fallu donner une forme d'exception au code informatique parce que ça rentrait mal dans l'existant (pas besoin qu'il reflète la personnalité de l'auteur, copie privée, etc). Ça colle juste mal, c'est du bricolage.
Le pire, c'est que rien dans ces dispositions n'encourage la publication du code informatique ou des logiciels. Donc on ne peut même pas dire que l'objectif était de protéger les auteurs quand ils avaient la bonne idée de publier leur code.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 5 (+3/-0).
Il faut vraiment être aveugle pour croire que la propriété intellectuelle n'est pas corrompue jusqu'à l'os. Le problème de pourrissement existait déjà dans les années 70, c'est pour ça qu'un élément quand même fondamentalement technique se retrouve dans la catégorie "artistique".
Et puis en vrai, perso, je me pose sérieusement la question de la pertinence de séparer les deux.
Pourquoi les artistes seraient-ils exceptionnels? Ils ont pas besoin de la tech, peut-être? Ils sont si peu importants pour la société que c'est pas grave, s'ils ont des passe-droits, un traitement de faveur? Un ingénieur ou technicien se tue peut-être jamais au boulot?
Je trouve ça dégueulasse, perso. Ces durées pour les trucs artistiques sont vachement trop longues. C'est conçu pour une économie de rente, et rien d'autre, et donc directement contraire à l'intérêt de l'humanité dans son ensemble, selon moi.
[^] # Re: Ben si
Posté par arnaudus . Évalué à 3 (+0/-0).
Je ne vois pas vraiment d'argument là-dedans. Il existe encore de la création artistique, et la PI contribue à faire vivre les artistes de leur travail. Certains domaines de la création artistique ne peuvent que reposer sur des grosses machines (cinéma), d'autres ont un fonctionnement mixte, avec des entreprises internationales qui "partagent" le marché avec des amateurs (musique). Le livre a un fonctionnement qui n'est pas très "moderne" (le fonctionnement des éditeurs reste traditionnel, même si ce sont de grosses entreprises; il y a un équilibre entre les écrivains et les éditeurs), et d'autres domaines (peinture, sculpture…) sont peu soumis à l'économie moderne.
On pourrait au contraire argumenter que sans la protection de la PI, il n'y aurait plus d'auteurs indépendants.
Ce que protège la propriété intellectuelle, ce n'est pas la qualité, c'est la démarche. D'ailleurs, il n'existe pas des artistes et des non-artistes, tout le monde est susceptible d'être protégé par défaut, sans rien faire, par la propriété intellectuelle. Il suffit de produire quelque chose de suffisamment personnel et unique pour pouvoir prétendre à une paternité artistique dessus. Ça n'a pas grand chose à voir avec le mérite, et je pense que partir sur les gens qui se tuent au boulot est complètement hors-sujet.
C'est probablement le cas. Rappelle-toi juste que l'idée de la propriété intellectuelle n'est pas d'empêcher au public d'accéder aux oeuvres, mais d'empêcher les industriels de piller la production des auteurs. Le droit d'auteur est apparu parce que les éditeurs pouvaient republier ce qu'ils voulaient sans rétribuer les auteurs, et qu'il a fallu protéger les auteurs par rapport à ça. Quand on dit que la propriété intellectuelle permet l'enrichissement de l'industrie de la culture, c'est vrai bien sûr, mais il y a deux sortes d'industriels quand on prend une oeuvre en particulier : tu as l'entreprise avec qui l'auteur ou ses ayant-droits a signé un contrat et qui peut "exploiter" l'oeuvre (et reverser une partie des bénéfices à l'ayant-droit), et tu as les entreprises qui n'ont pas de relation contractuelle avec les auteurs. Si tu réduis la durée des droits, tu risques de ne pas vraiment changer la quantité d'argent qui circule, mais tu vas transférer cet argent de l'entreprise qui a signé un contrat qui rémunère l'auteur ou sa famille, vers les entreprises qui n'ont aucune relation contractuelle avec l'auteur. Est-ce que c'est ça que tu souhaites réellement?
Typiquement, pour l'extension progressive du copyright de Mickey, on blâme Disney pour sa cupidité et sa capacité à corrompre les élus américains pour préserver ses rentes financières. C'est un point de vue qui se défend. Mais en pratique, ça veut aussi dire que si le copyright de Mickey tombe, toutes les entreprises du monde pourront utiliser les images dans le domaine public pour tous leurs produits, et donc partager la manne financière en ayant encore moins de liens avec la création artistique de départ que l'entreprise Disney. Bon, en fait, avec le droit des marques, c'est plus compliqué que ça, mais je trouve quand même que le dilemme moral ne doit pas être aussi facilement écarté.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 2 (+0/-0).
Je ne vois toujours pas ce qui rend une production artistique, pour le coup, et donc la raison de traiter différemment des productions artistiques et techniques.
Mais globalement je suis d'accord, il reste un intérêt à la PI, c'est pour ça que je ne fais pas partie des gens qui en voudraient l'abolition, plutôt la remettre dans les rails parce que l'idée est excellente.
[^] # Re: Ben si
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-1).
Le fair source, c'est quand tu ne peux rien fair avec !
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Ben si
Posté par freem . Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 25 septembre 2024 à 21:10.
[désolé, je suis redondant, on peut supprimer?]
[^] # Re: Ben si
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-1).
Ton jumeau ne va pas se sentir seul?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Ben si
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 0 (+0/-2).
Libre : les 4 libertés
Open-source : pareil
Privateur/propriétaire : code fermé, non modifiable, non partageable
Mon titre est cohérent avec ces définitions.
Pour moi privateur/propriétaire n'est pas le contraire de libre. Qualifier de privateur toutes les nuances de non-libre est une imposture. C'est le même état d'esprit que celui qui prétend que tous ceux qui ne sont pas de son parti de gauche sont de droite. Tout ce qu'ils vont obtenir c'est de se faire marginaliser par ceux qui veulent avancer.
Peut-être, mais c'est leur affaire.
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 0 (+0/-2).
Oui, ces définitions, arbitraires et pas l'usage ici.
Relire mon commentaire sur le plaisir d'utiliser in dico différent quand on parle.
Faudrait vous décider parmi les utilisateurs de ce mot, car vous l'utilisez sans être d'accord sur sa définition.
ça tire sec sur pas mal de monde ici.
Et les autres, pas de réaction, ça vous va de foutre le bordel dans vos mots?
Ha ha ha. Non, c'est le contraire, c'est mettre du flou, surtout en utilisant un mot dans un sens très personnel pour rajouter du bruit.
Super : foutre le bordel, ne pas accepter une définition commune, ça va faire avancer… Non.
Perso ça ne me dérange pas trop, c'est amusant de voir des gens dire vouloir changer le monde tout en faisant l'inverse en pratique.
Rappel : je n'utilise pas le mot "privateur", et en pratique je me fou de sa définition, je constate un fait, le fait que le peu de gens l'utilisant ne sont même pas foutus d'être d'accord sur une définition.
Un peu comme "la gauche" en politique, plus occupé à définir la pureté de son côté et surtout refusant le compromis pour avancer.
Que d'égo, chapeau en tous cas! :-D
(ça nous change des gens disant avoir le libre dans leur sang mais voulant quitter le libre car en fait c'est pourri mais bon on l'a quand même dans le sang c'est une question de définition en fait)
C'est déjà ça :). Mais ça ne va pas t'attirer que des amis ici, en plus de ne pas être cohérent avec le titre du lien car du coup tu as mis 2 mots synonymes donc redondants.
[^] # Re: Ben si
Posté par totof2000 . Évalué à 4 (+2/-0).
Bon … tu veux des faits ?
https://www.gnu.org/philosophy/categories.html#ProprietarySoftware
Alors oui, ce n'est pas sur le site de la FSF mais sur le site de gnu.org, qui est soutenu par la FSF. J'ai essayé d'aller voir sur les archives de la FSF France pour voir si ce mot était employé, mais je n'ai pas trouvé.
Donc dire que personne - même pas la FSF ne définit pas ce terme, c'est plutôt faux (je me concentrerai surtout sur ce fait ici, le reste viendra plus tard).
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à -1 (+0/-3).
Mes excuses, je n'utiliserai plus "personne", et remplacerai par "quelque perdus"
ça reste pour le moment un fait (jusqu'à preuve du contraire), un soutien ne changeant pas ça.
CQFD :).
PS : du coup, je note que Jean-Baptiste est contre GNU en terme de définition. Bataille!
[^] # Re: Ben si
Posté par Jean-Baptiste Faure . Évalué à 3 (+1/-0).
Peut-être, je n'en sais rien et la question ne m'intéresse pas.
Ce qui m'intéresse c'est savoir ce que me permettent les licences des logiciels que je pourrais avoir envie d'utiliser. Savoir quelles sectes leurs ont donné leur Nihil obstat, je m'en fiche complètement.
Par contre voir apparaitre un type de licence intermédiaire entre libre/open-source et fermé/propriétaire, je trouve que c'est une avancée intéressante et constructive.
[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . Évalué à 4 (+3/-0).
Si, c'est bien définit sur le site de la FSF.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Ben si
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 24 septembre 2024 à 21:51.
Argh.. Au temps pour moi, ou presque.
Pour ma défense, c'est perdu dans un coin et se référent à propriétaire pas défini (mais ça l'est sur la page anglaise), ça fait pas très définition explicite.
Et cette page n'existait pas avant 2018 (désolé je ne m'étais pas MAJ sur ce sujet un peu moribond de nos jours), très tardif comme un rattrapage de branche.
(et rappelons que le sujet est franco-français car que "proprietary" en anglais, et le français est petit dans ce monde et que la FSF anglophone n'a pas trouvé pertinent de jouer la dedans)
[^] # Re: Ben si
Posté par Voltairine . Évalué à 1 (+1/-1).
Un peu de lecture :
https://www.gnu.org/proprietary/proprietary.fr.html
privateur est une traduction légitime de proprietary de ans ce contexte puisque sa définition est donnée par opposition au logiciel libre.
A contrario je ne connais pas d'équivalent en anglais de privateur et la traduction en français par prorpiétaire est mauvaise puisqu'elle ne correspond pas au sens anglais de « breveté, marque déposée ».
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