Posté par feth .
Évalué à 2.
Dernière modification le 19 avril 2018 à 09:33.
Je ne partage pas non plus leur conclusion, provisoire ou définitive, qui est que seule la peer production license ou ses amies serait adaptée à leur besoin.
Par contre je comprends assez bien leur préoccupation : le monde de la livraison est un mode sans foi ni loi, sans aucune pitié à l'égard du client, de la marchandise, du destinataire ou du prestataire.
Certains livreurs tentent de s'organiser en entreprises dirigées par la base, dans l'intérêt d'une activité économique respectueuse des différentes parties prenantes. Je crois qu'ils sont tout à fait ouverts à la discussion ou à la contribution !
Mais peut importe, un logiciel libre implique qu'un grand méchant capitaliste, un militant d'extrême droite ou un industriel de l'armement peut bénéficier des mêmes libertés que les autres concernant le code et l'usage du logiciel en question.
C'est une partie de ce qui fait l'intérêt du concept de LL d'être universel et pas discriminant sur l'usager. Un peu comme les Droits de l'Homme qui sont les mêmes pour tous, que tu sois gentil citoyen, terroriste ou violeur pédophile… tout le monde doit bénéficier de ce socle de protections de base.
Bref, en voulant protéger un Logiciel Libre, ils le retirent de la liste des Logiciels Libres et donc de la mise en commun.
Ok, mais tu te répètes, et j'ai dit que je partageais pas davantage leur conclusion que toi.
Ensuite, es-tu conscient du niveau de violence économique et physique dans le milieu de la livraison ? As-tu des idées permettant de protéger des coopératives naissantes le temps qu'elles rivalisent avec des géants multinationaux financés à perte et dont le modèle est malsain (la livraison de repas, pour 90% des cas, c'est antisocial et antiécologique, par exemple) ?
Ensuite, es-tu conscient du niveau de violence économique et physique dans le milieu de la livraison ?
Désolé, je ne vois pas le rapport avec la choucroute.
Typiquement le noyau Linux adopterait des clauses type interdit de monter sur des armes de guerres que cela me ferait le même effet. Et je ne pense pas que l'industrie de l'armement soit cool hein. Le Logiciel Libre c'est pour tout le monde et quelqu’un soit les usages. C'est tout.
Après ils pensent ce qu'ils veulent, qu'un logiciel doit être réservé à des utilisateurs éthiques (qui dépend bien entendu de la cause défendue). Mais cela n'est plus un LL et n'est donc plus un commun (car à mes yeux, un truc commun n'a pas de restrictions arbitraires de ce genre, cela doit être accessible à tous). Je trouve la contradiction amusante car ils ne parviennent pas à se défaire de leur idéologie de base.
Je pense qu'on peut faire crédit à Lionel Maurel, par exemple, d'avoir une bonne idée de ce que sont les communs et de comment ils sont menacés ou pas.
# Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 10.
Comme il y a des limitations plus fortes que les 4 libertés de la FSF (ou les 10 critères de l'OSI), ce qu'ils font n'est plus du Logiciel Libre.
Donc pour protéger du Logiciel Libre, ils n'en font plus, pas très cohérent.
[^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par feth . Évalué à 2. Dernière modification le 19 avril 2018 à 09:33.
Je ne partage pas non plus leur conclusion, provisoire ou définitive, qui est que seule la peer production license ou ses amies serait adaptée à leur besoin.
Par contre je comprends assez bien leur préoccupation : le monde de la livraison est un mode sans foi ni loi, sans aucune pitié à l'égard du client, de la marchandise, du destinataire ou du prestataire.
Certains livreurs tentent de s'organiser en entreprises dirigées par la base, dans l'intérêt d'une activité économique respectueuse des différentes parties prenantes. Je crois qu'ils sont tout à fait ouverts à la discussion ou à la contribution !
[^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 6.
Mais peut importe, un logiciel libre implique qu'un grand méchant capitaliste, un militant d'extrême droite ou un industriel de l'armement peut bénéficier des mêmes libertés que les autres concernant le code et l'usage du logiciel en question.
C'est une partie de ce qui fait l'intérêt du concept de LL d'être universel et pas discriminant sur l'usager. Un peu comme les Droits de l'Homme qui sont les mêmes pour tous, que tu sois gentil citoyen, terroriste ou violeur pédophile… tout le monde doit bénéficier de ce socle de protections de base.
Bref, en voulant protéger un Logiciel Libre, ils le retirent de la liste des Logiciels Libres et donc de la mise en commun.
[^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par feth . Évalué à 2.
Ok, mais tu te répètes, et j'ai dit que je partageais pas davantage leur conclusion que toi.
Ensuite, es-tu conscient du niveau de violence économique et physique dans le milieu de la livraison ? As-tu des idées permettant de protéger des coopératives naissantes le temps qu'elles rivalisent avec des géants multinationaux financés à perte et dont le modèle est malsain (la livraison de repas, pour 90% des cas, c'est antisocial et antiécologique, par exemple) ?
[^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 6.
Désolé, je ne vois pas le rapport avec la choucroute.
Typiquement le noyau Linux adopterait des clauses type interdit de monter sur des armes de guerres que cela me ferait le même effet. Et je ne pense pas que l'industrie de l'armement soit cool hein. Le Logiciel Libre c'est pour tout le monde et quelqu’un soit les usages. C'est tout.
Après ils pensent ce qu'ils veulent, qu'un logiciel doit être réservé à des utilisateurs éthiques (qui dépend bien entendu de la cause défendue). Mais cela n'est plus un LL et n'est donc plus un commun (car à mes yeux, un truc commun n'a pas de restrictions arbitraires de ce genre, cela doit être accessible à tous). Je trouve la contradiction amusante car ils ne parviennent pas à se défaire de leur idéologie de base.
[^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre
Posté par feth . Évalué à 1.
Je pense qu'on peut faire crédit à Lionel Maurel, par exemple, d'avoir une bonne idée de ce que sont les communs et de comment ils sont menacés ou pas.
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