Journal Après France Matin, Le Point

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6
oct.
2007
Après France Matin [1], c'est au tour du site lepoin.fr d'attaquer le choix de l'Assemblée nationale d'utiliser Ubuntu.

Rien au sujet des supposés problèmes des députés avec Ubuntu, mais une attaque contre Canonical « société établie dans un paradis fiscal », Mark Shuttleworth « milliardaire sud-africain qui exploites des pauvres travailleurs indiens » et le « coût » de 39 millions d'euros pour la migration et la maintenance , qui aurait été bien mieux utilisé en licence Microsoft.

Je ne démonterai pas point par point l'article ici, car c'est inutile, mais c'est un beau ramassis de conneries !

L'article : http://www.lepoint.fr/content/point_semaine/article?id=19207(...)


[1] http://linuxfr.org/~lezardbreton/25406.html
  • # C'est l'inverse...

    Posté par  . Évalué à 8.

    Après Le Point, France Matin...
    Ta news n'est pas récente.
    • [^] # Re: C'est l'inverse...

      Posté par  . Évalué à -1.

      Arf,
      En plus j'avais prévu de vérifier ça avant de poster mais j'ai oublier..

      Bon ben désolè.
  • # vive la liberté de la presse !

    Posté par  . Évalué à 5.

    Belle opération de propagande et d'intoxication....

    Dites-moi, Microsoft a bien acheté de l'espace publicitaire pour annoncer la sortie de Vista et d'Office dans ces journaux, n'est-ce pas ?
    • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ça dépend, avoir des ristournes pour le logiciel visé par la pub, tu considère ça comme acheter ?
    • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

      Posté par  . Évalué à 7.

      Critiquer la liberté de la presse est quand même quelque chose d'assez délicat. En l'occurence, il s'agit de quoi ici ? D'un journaliste qui se pose des questions ? C'est ça qui dérange ?

      Si j'ai trouvé l'article de France Matin assez pauvre en argument, je trouve celui ci moins ... acide bien que manquant cruellement de source.

      "Si ce changement a contraint les personnels du Palais-Bourbon à reconfigurer les postes informatiques, il a aussi suscité l'interrogation de nombreux députés. En effet, si l'utilisation des logiciels « libres » est gratuite, elle entraîne d'importants frais
      secondaires. Certains élus ont ainsi souligné qu'en 2006 Bercy avait conclu un marché de 39 millions d'euros pour la maintenance du nouvel équipement."

      N'est ce pas normal de remettre les choses au point ? Si cette article sur l'argument redondant de gratuité qui intervient dans les lobby linuxien (si si ! ils existent !) c'est qu'un juste retour de balance non ? Même si nous savons que le libre est différent de gratuit, on sait aussi que beaucoup mettent en avant cet argument. Du coup, retour de manivelle, on a un journaliste qui montre que cette gratuité n'existe pas (et c'est bien normal :maintenance, reformation du personnel, changement d'habitude pour le travail de groupe etc..). Nous voulons que linux soient a cet endroit parce que nous savons le libre assure à l'information sa pérénité, et sa liberté de transmission, pas parce que l'information est sur un support libre.


      'Parallèlement, la société qui développe le programme Ubuntu, Canonical Ltd, a son siège sur l'île de Man, paradis fiscal britannique"

      Si l'information se vérifie, pourquoi ne nous indignons pas non plus ? Une société qui se planque fiscalement ne peut pas avoir une éthique qui nous pique un peu ? Si microsoft déclarait son siège dans un des autres nombreux paradis fiscal, on aurait sur cette même tribune des commentaires d'une virulences tout autre, bien plus virulente.


      "et son président, le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, a publiquement déclaré avoir recours à des informaticiens indiens, afin de réduire ses propres frais de personnel."

      Là encore, si l'information se verifie, et ça doit être assez simple si il s'agit d'une déclartion publique, n'est pas normal que le journaliste s'intérroge ? Ici c'est vraiment le manque de sources qui rend cet article si peu crédible. Mais savoir qu'un homme préfère la sous-traitance indienne par son apport économique, c'est déplacer l'argument directement sur l'argumentation du "gratuit" d'ubuntu... de la source elle même ! C'est pas la question qu'ils soient indiens ou africain, c'est bien l'éthique moral. Celui ci, rajouté à celui du paradis fiscal, ainsi que l'eternel repproche au fait qu'il soit "milliardaire", c'est normal qu'un journaliste, qui joui de sa liberté d'écriture se pose les questions, parce que ce sont des bonnes questions tant qu'elles envisagent toutes les réponses.

      " Le Parlement allemand, qui avait lui aussi opté pour le logiciel libre en 2002, vient de faire machine arrière."

      Encore une fois l'article pourrait citer ses sources, et surtout, expliquer en quoi le parlement allemand a décidé de faire marche arrière. La seule chose que je pourrais critiquer cette article c'est qu'il a été vite fait, c'est une critique sans sources, basé sur plusieurs FUD. Mais en rien on ne peut critiquer la liberté de la presse ici. Ne pas mélangerer opinion différente sur un média de masse, et taire la libertée.

      Quand à la l'idée des liens publicitaires, c'est également un FUD d'utilisateurs. C'est un lien difficilement tissable, surtout que j'ai déjà vu également des publicité pour les solutions opensources d'IBM, et que dans un article qui encense ubuntu, on aurait pu très bien dire que l'un est relié a l'autre et faire la même conclusion.

      Alors après vous pouvez faire des recherches sur d'éventuel liens entre le monde du propriétaire et ARTEMIS, François Pineault ou encore le journaliste en question. Et encore, tout ne s'explique pas comme ça. Des forums ont soulevé des cas d'article de complaisance sur l'auteur de l'article dans une affaire d'un milliardaire libanais. Ca ne fait pas de cet article un article acheté. C'est un mauvais article certe, mais crier à la chute de la liberté de la presse, c'est tout aussi dangeureux que se taire devant d'autres faits.
      • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

        Posté par  . Évalué à 9.

        N'est ce pas normal de remettre les choses au point ? Si cette article sur l'argument redondant de gratuité qui intervient dans les lobby linuxien (si si ! ils existent !) c'est qu'un juste retour de balance non ? Même si nous savons que le libre est différent de gratuit, on sait aussi que beaucoup mettent en avant cet argument. Du coup, retour de manivelle, on a un journaliste qui montre que cette gratuité n'existe pas (et c'est bien normal :maintenance, reformation du personnel, changement d'habitude pour le travail de groupe etc..). Nous voulons que linux soient a cet endroit parce que nous savons le libre assure à l'information sa pérénité, et sa liberté de transmission, pas parce que l'information est sur un support libre.


        Il annonce un chiffre énorme (35 millions d'euros) sans donner d'éléments de comparaison (ce que coûtais la maintenance etc avec les solutions qui ont précédées le passage à Ubuntu par exemple) vu comme ça en effet c'est cher car en face il y as 0 euros !

        Sans compter qu'une migration c'est un investissement, ça coûte cher au départ (développement, formation...) mais il faut voir le bénéfice a moyen/long termes.
        Quand on aborde un sujet aussi complexe (dans ce cas l'aspect financier) on le traite, on ne donne pas au lecteur deux trois idées premâchées sous forme de réflexions de comptoir !



        Si l'information se vérifie, pourquoi ne nous indignons pas non plus ? Une société qui se planque fiscalement ne peut pas avoir une éthique qui nous pique un peu ? Si microsoft déclarait son siège dans un des autres nombreux paradis fiscal, on aurait sur cette même tribune des commentaires d'une virulences tout autre, bien plus virulente.


        Pourquoi parler de Canonical ? ce n'est pas elle qui a remporté l'appel d'offre de l'AN (d'ailleurs je ne pense même pas qu'elle ai participé) ! Dans l'article on as l'impression qu'il s'agit d'une entreprise douteuse qui va ramasser 35M¤ dans l'opération, alors que ça lui rapporte 0.

        Quand au paradis fiscal ce n'est pas totalement faux, mais M.S. aurait eu tord d'installer sa société dans un endroit désavantageux économiquement !



        Là encore, si l'information se verifie, et ça doit être assez simple si il s'agit d'une déclartion publique, n'est pas normal que le journaliste s'intérroge ? Ici c'est vraiment le manque de sources qui rend cet article si peu crédible. Mais savoir qu'un homme préfère la sous-traitance indienne par son apport économique, c'est déplacer l'argument directement sur l'argumentation du "gratuit" d'ubuntu... de la source elle même ! C'est pas la question qu'ils soient indiens ou africain, c'est bien l'éthique moral. Celui ci, rajouté à celui du paradis fiscal, ainsi que l'eternel repproche au fait qu'il soit "milliardaire", c'est normal qu'un journaliste, qui joui de sa liberté d'écriture se pose les questions, parce que ce sont des bonnes questions tant qu'elles envisagent toutes les réponses.

        Déjà pourquoi parler de M.S. ? (voir Canonical) ensuite ça manque de source et moral moral, faire travailler des hindous ce n'est pas immoral, on parle d'informaticiens pas de travailleurs au démontage de navires au milieux de polluants !


        Encore une fois l'article pourrait citer ses sources, et surtout, expliquer en quoi le parlement allemand a décidé de faire marche arrière. La seule chose que je pourrais critiquer cette article c'est qu'il a été vite fait, c'est une critique sans sources, basé sur plusieurs FUD. Mais en rien on ne peut critiquer la liberté de la presse ici. Ne pas mélangerer opinion différente sur un média de masse, et taire la libertée.

        Après recherche le parlement allemand n'a jamais passé sous Linux, il a juste brandi la menace pour obtenir les sources de Windows NT et une bonne réduction sur les licences, les conditions ayant été acceptés par Microsoft il a rangé son plan de migration au placard.
        • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

          Posté par  . Évalué à -2.

          justement c'est pour cela que dans ce contexte, c'était idiot de déployer Ubutnu alors que Mandriva aurait été bien mieux adapté, à la fois ergonomiquement, mais là n'est pas la question, et pour le symbole (société franco-française etc).

          Mandriva a déjà travaillé pour le Ministère de la Défense apparemment, et il y a déjà eu diverses choses qui se sont déroulées dans le passé :
          http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39365(...)

          Sortir Ubuntu pour ce projet, c'était plutôt incohérent. Je dis ubuntu, mais cela aurait été aussi incohérent si cela avait été xandros, linspire ou un autre du même genre. Justement, puisque ce sont des sociétés françaises responsables de l'intégration et de la maintenance, il aurait été plus judicieux de regarder ce que cela impliquait vis à vis des autres marchés publiques passés au libre.

          S'ils veulent faire passer les institutions publiques en France, autant mettre un système similaire partout. Je ne parle pas de faire comme windows partout, mais j'imagine la scène, le gars à l'assemblée nationale qui bloque sur un truc sur son linux, et l'informaticien de service n'est pas là ou pas disponible (il fait une partie de frozen bubble dans le local info par exemple ou chatte sur jabber avec ses potes), alors il téléphone à sa belle-soeur qui est à la défense parce qu'elle utilise linux aussi, là on lui conseille d'aller dans le panneau de configuration (draktools), manque de bol le gars se retrouve avec le panneau de gnome (ou autre) et tout est différent.

          Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

          • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Franchement moi je dis ils auraient du leur foutre un système GNU/Hurd aux députés!
          • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

            Posté par  . Évalué à 1.

            En même temps, Draktools ou pas, il me paraît totalement aberrant de laisser l'accès à des outils d'administration à une personne qui ne s'y connaît pas (ni d'ailleurs à une personne qui « s'y connaît », du moins tant qu'elle ne fait pas partie du service informatique en charge du système).

            Par contre, j'aurais tendance à être du même avis concernant concernant le choix de Mandriva/Ubuntu.
            • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

              Posté par  . Évalué à 4.

              ben je ne sais pas, mais changer l'heure, la résolution, le clic de souris, la vitesse de la souris, partager un dossier etc, cela demande vraiment des droits root ou la présence indispensable d'un ingénieur ?

              Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

          • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Sortir Ubuntu pour ce projet, c'était plutôt incohérent. Je dis ubuntu, mais cela aurait été aussi incohérent si cela avait été xandros, linspire ou un autre du même genre. Justement, puisque ce sont des sociétés françaises responsables de l'intégration et de la maintenance, il aurait été plus judicieux de regarder ce que cela impliquait vis à vis des autres marchés publiques passés au libre.

            Imposer Mandriva pour un marché public serait illégal. C'est déjà bien qu'ils aient pu obtenir un « poste de travail libre sous linux ».

            S'ils veulent faire passer les institutions publiques en France, autant mettre un système similaire partout. Je ne parle pas de faire comme windows partout, mais j'imagine la scène, le gars à l'assemblée nationale qui bloque sur un truc sur son linux, et l'informaticien de service n'est pas là ou pas disponible (il fait une partie de frozen bubble dans le local info par exemple ou chatte sur jabber avec ses potes), alors il téléphone à sa belle-soeur qui est à la défense parce qu'elle utilise linux aussi, là on lui conseille d'aller dans le panneau de configuration (draktools), manque de bol le gars se retrouve avec le panneau de gnome (ou autre) et tout est différent.

            Au regard « des autres marchés publiques », le Ministère des Finances a déjà un support pour ses Logiciels Libres chez Linagora et ils en sont plutôt assez contents. De ce point de vue, on est plutôt cohérent, d'autant que d'autres ministères dont je ne peux citer le nom y ont également recours. Pour enfoncer le clou, ce marché public pour l'AN est assujetti à une offre de support logiciel : c'était demandé. Donc, si le pauvre député a le moindre problème, il fait appel au support, point barre. Et là, foin de distribution X ou Y, on s'intéresse surtout aux Logiciels Libres dans leur ensemble. Si tu veux ne faire du service qu'avec Mandriva, bon courage.
        • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          > Quand au paradis fiscal ce n'est pas totalement faux, mais M.S. aurait eu tord
          > d'installer sa société dans un endroit désavantageux économiquement !


          Bonjour la mauvaise foi....
          • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

            Posté par  . Évalué à 2.

            Pourquoi ? Personnellement je ferais pareil (d'ailleurs c'est en projet) !

            Ils (les politiques) ont voulu l'économie de marché, la mondialisation, le libre échange... Maintenant ils gueulent contre les vêtements chinois, les travailleurs hindous, les légumes argentins, les impôts suisses.... Fallait y penser avant !
            • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

              Ce serait pas un peu manichéen sur les bords ? (pour ne pas dire extrêmiste...)
              Le système n'est pas parfait, donc il est normal d'essayer de profiter de ses failles ? D'ailleurs si le verrou de ma porte n'est pas suffisament solide, il est normal de rentrer chez moi et de me piquer toutes mes affaires ?
      • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

        Posté par  . Évalué à 4.

        Critiquer la liberté de la presse est quand même quelque chose d'assez délicat. En l'occurence, il s'agit de quoi ici ? D'un journaliste qui se pose des questions ? C'est ça qui dérange ?
        Faut toujours se poser la question de qui tient la main du journaliste. Je n'imagine pas le journaliste se levant et disant: "Ajourd'hui, je vais enqêter la sur la migration du parlement". Il est bien plus probable qu'une bonne âme ait forurni la base de l'article. Il serait intéressant de comprarer les deux articles pour mettre en évidence des parties communes.
      • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Oui, enfin c'est surtout une histoire de sérieux, si on est dans un site prétendument journalistique, on n'écrit pas un vulgaire skyblog....
      • [^] # Re: vive la liberté de la presse !

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        "et son président, le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, a publiquement déclaré avoir recours à des informaticiens indiens, afin de réduire ses propres frais de personnel."

        Là encore, si l'information se verifie, et ça doit être assez simple si il s'agit d'une déclartion publique, n'est pas normal que le journaliste s'intérroge ? Ici c'est vraiment le manque de sources qui rend cet article si peu crédible. Mais savoir qu'un homme préfère la sous-traitance indienne par son apport économique, c'est déplacer l'argument directement sur l'argumentation du "gratuit" d'ubuntu... de la source elle même ! C'est pas la question qu'ils soient indiens ou africain, c'est bien l'éthique moral. Celui ci, rajouté à celui du paradis fiscal, ainsi que l'eternel repproche au fait qu'il soit "milliardaire", c'est normal qu'un journaliste, qui joui de sa liberté d'écriture se pose les questions, parce que ce sont des bonnes questions tant qu'elles envisagent toutes les réponses.

        " Le Parlement allemand, qui avait lui aussi opté pour le logiciel libre en 2002, vient de faire machine arrière."

        Encore une fois l'article pourrait citer ses sources, et surtout, expliquer en quoi le parlement allemand a décidé de faire marche arrière. La seule chose que je pourrais critiquer cette article c'est qu'il a été vite fait, c'est une critique sans sources, basé sur plusieurs FUD. Mais en rien on ne peut critiquer la liberté de la presse ici. Ne pas mélangerer opinion différente sur un média de masse, et taire la libertée.

        Il s'agit de deux évènements publiques donc, on devrait pouvoir en retrouver les sources assez facilement. On est donc en droit de se demander où il a eu ces informations-là. Personnellement, je ne me souviens pas d'une telle déclaration de la part de Mark et je pense qu'elle aurait sans doute déjà fait « couler tellement d'encre » ici qu'on s'en souviendrait.
  • # Pas seulement Ubuntu

    Posté par  . Évalué à 7.

    Après France Matin [1], c'est au tour du site lepoin.fr d'attaquer le choix de l'Assemblée nationale d'utiliser Ubuntu.


    Bien qu'ils (le point et france matin) taquinent le choix d'une distrib développées par une société située dans un paradis fiscal, et attaquent l'ésclavagiste sud africain qui ose embaucher des indiens, j'ai l'impression que c'est surtout l'utilisation de logiciels libres (qui, de plus, ont le culot d'être 'gratuit') qui est critiqué.

    Apparement la migration de l'assemblée est plutot difficile (peut etre le temps de la mise en place). La question que je me pose : ces journaux font ils également l'écho des migrations reussies ? Ou ces journalistes se sont t'ils fait agressés par des manchots dans leur jeunesse ?
  • # juste pour savoir...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    quel est le nom de la boite qui a remporté le marché public concernant l'assemblé nationale ? J'imagine qu'il ne s'agit pas de canonical même, non ?

    Axel
    • [^] # Re: juste pour savoir...

      Posté par  . Évalué à 7.

      Linagora et Unilog, a noter que ces sociétés n'ont pas de contrat avec Canonical (ce qui aurait pu être vu comme une sorte de sous-traitance) !
  • # Connards du Point

    Posté par  . Évalué à 8.

    et son président, le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, a publiquement déclaré avoir recours à des informaticiens indiens

    Faudra leur apprendre que c'est le cas de Microsoft.
    http://blogs.msdn.com/ie/archive/2005/10/28/486491.aspx

    Il y a toujours deux poids deux mesures avec ces saletés de journalistes qui grossissent les faits qui les dérangent. Jouer sur le nerf de la délocalisation avec les français ça marche bien, peuple pourri hanté par le populisme de bas étage, où même les techies veulent acheter français dans le seul but d "acheter français", preuve en est toute la propagande pro Merdriva qui saute sur toutes les news parlant de l'adoption d'une foutue distribution étrangère au sein de l'assemblée à la place d'une bonne franchouillarde qui sent le camembert. Sauf que chez Linagora ils sont français, et que la majorité du code que distribue Merdriva n'est pas français dans tous les cas.
    • [^] # Re: Connards du Point

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Je suis d'accord sur le fond. Bon par contre j'ai rien contre mandriva, je n'ai jamais utilisé mais je vais pas me mettre à les insulter juste parcequ'il y a des gens qui se plaignent que ce soit ubuntu qui était retenu.

      Mais ce qui est clair c'est qu'il est totalement absurde de parler de distribution «française». Si vous voulez un OS 100% cocorico vous avez qu'à télécharger <a href=http://isaacproject.u-strasbg.fr/>isaac, mais je doute que vous irez très loin avec ce qui existe aujourd'hui (ce n'est pas une critique du projet, mais un constat hein).

      Le savoir est apatride.
    • [^] # Re: Connards du Point

      Posté par  . Évalué à 1.

      Cela dit, en dehors du contexte ubuntu/mandriva, la délocalisation n'est ni un fantasme ni que du populisme: le modèle social francais, tel qu'il est aujourd'hui, est basé principalement sur la taxation du travail et du travailleur en france et non à l'étranger...
      Un peu de "nationalisme" n'est parfois pas si déplacé, seulement des arguments du type "avoir recours à des informaticiens indiens" ne sont très appropriés et beaucoup trop caricaturaux.
      • [^] # Re: Connards du Point

        Posté par  . Évalué à 4.

        Cela dit, en dehors du contexte ubuntu/mandriva, la délocalisation n'est ni un fantasme ni que du populisme: le modèle social francais, tel qu'il est aujourd'hui, est basé principalement sur la taxation du travail et du travailleur en france et non à l'étranger...


        Ce n'est pas moi qui vais te contredire, mais que l'argent parte chez Linagora/Unilog ou Mandriva, c'est du pareil au même sur le plan des emplois, ce sont des emplois français, des taxes françaises.
        Mandriva nous pète juste une crise de jalousie parce que c'est pas eux qui ont eu les emplois et ils utilisent la fibre nationaliste des français pour rassembler les fidèles, la fibre nationaliste ça marche toujours bien en france.
    • [^] # Re: Connards du Point

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Je suppose que tu fais allusion à mon commentaire.

      Oui désolé mais je pense en effet que c'est le rôle d'un Etat d'aider avant tout les entreprises situées sur son territoire. Tu as raison en disant que le code de Mandriva n'est pas 100% français et heureusement mais ce que je veux dire c'est que si Mandriva avait plus de gros clients dont l'état, elle pourrait investir et embaucher plus de monde pour développer des solutions adaptées aux marchés et les taxes professionnels et impôts reviendraient à l'Etat. Et si ça peut permettre à Mandriva depayer des développeurs étrangersc'est tout bénéfs aussi. Le secteur informatique en France n'investit plus. On est devenu les champions du monde des SSI. Il en faut mais mettre tous ces oeufs dans le même panier c'est très risqué. Surtout que le service est un domaine très facile à concurrencer car demandant peu d'investissements.

      Et désolé mais Ubuntu malgré ses qualités n'existent que parce qu'un milliardaire a investit des millions dedans. Sans lui personne n'aurait reçu les CD gratos par la Poste et Ubuntu aurait plus de temps à sortir de l'ombre. Il y a un problème d'égalité des chances sur ce point. Qu'ils soit milliardaire américain, sud-africain ou français, je m'en fout. Je considère juste qu'avec ses investissements personnels, il fausse les règles du jeu. La France va donner 0 euros à Canonical car Canonical vit car son patron est milliardaire. J'aurais préféré que la France donne de l'argent pour aider cette entreprise, les sud-africains et les autres personnes travaillant directement ou indirectement pour elle (indiens, chinois,...). Là ça donne l'impression qu'un logiciel libre c'est gratos et que seul le service coûte. C'est faux et dangereux pour l'avenir. Je ne demande pas à payer des licences par poste installé mais un prix forfaitaire rien que pour aider les développeurs ne seraient pas négligeable.

      Maintenant, le fait que je préfère que l'argent français soit investit dans les entreprises française c'est ce que j'expliquais plus haut. Ensuite que les entreprises française "délocalisent" une partie du développement à l'étranger ne me choque pas si ce n'est pas uniquement pour des raisons financières. Le but c'est que le niveau des autres pays monte pour atteindre celui des pays occidentaux, pas que le niveau des pays occidentaux se casse la gueule pour que le Monde entier se casse la gueule avec des pays occidentaux avec un chômage de masse et les autres pays sans chômage mais avec un main d'oeuvre proche de l'esclavagisme.

      L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

      • [^] # Re: Connards du Point

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ensuite que les entreprises française "délocalisent" une partie du développement à l'étranger ne me choque pas si ce n'est pas uniquement pour des raisons financières.
        Pour quelle autre raison pourrait-on vouloir délocaliser ?
        • [^] # Re: Connards du Point

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Donner du travail aux étrangers en augmentant leur niveau de vie et leur protections sociales. Oui c'est utopique et je ne pense pas que beaucoup d'entreprises le fassent sauf celles peut-être dont le patron est issu de l'immigration et veut aider son pays de naissance.

          Et sinon, si on travaille sur des matières premières qui viennent de l'étranger, les faire transformer sur place.

          L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

          • [^] # Re: Connards du Point

            Posté par  . Évalué à 2.

            Et sinon, si on travaille sur des matières premières qui viennent de l'étranger, les faire transformer sur place.


            Ce n'est pas aussi simple. Il y a d'abord le problème de la disponibilité ou non d'une main d'½uvre qualifiée : qu'un pays dispose de ressources naturelles ne veut pas dire qu'il dispose pour autant du personnel qualifié pour les exploiter (en faisant abstraction de l'absence d'installations adaptées, et du manque possible de moyens).

            Évidemment, l'entreprise étrangère peut toujours envoyer du personnel qualifié dans ce pays pour remédier à ce problème (encore qu'il lui faut alors trouver du personnel qualifié et mobile, et surtout le payer bien plus cher), voire former du personnel sur place, ce qui a un coût qui n'est pas seulement financier, mais également technologique (transfert de compétences).

            Un autre problème non négligeable est celui du transport. Dans le contexte actuel, il est beaucoup plus simple, moins onéreux et moins polluant, de transporter des matières premières que des produits finis. C'est par exemple pour cela que, plutôt que d'importer des ordinateurs préfabriqués, les assembleurs achètent des pièces détachées et s'occupent de l'assemblage (c'est également valable pour de nombreuses autres industries). Tant que le surcoût de main d'½uvre sera couvert par le gain sur le coût du transport, cela sera vrai (jeu partiellement faussé par les États qui octroient des aides, subventions et autres réductions de charges afin d'attirer des industries sur leur sol).
      • [^] # Re: Connards du Point

        Posté par  . Évalué à 5.

        Je suppose que tu fais allusion à mon commentaire.
        gn?

        <snip/>

        C'est quoi ce trip sur l'origine d'Ubuntu ? Le milliardaire en question il aurait mieux fait de garder ses tunes bien au chaud rien que pour lui au lieu de chercher à diffuser les logiciels libres avec ? Et il fausse tellement les règles du jeux qu'il faudrait filer des tunes comme ça à Canonical, pour le fun, alors qu'ils n'en réclament pas ? Enfin pourquoi plaindre Mandriva d'un coté sans se réjouir pour Linagora ? Ca n'a guère de sens. (et en plus de tout ça j'ai beaucoup de mal à voir ce que M.S. vient foutre dans cet histoire et chuis un peu attristé que ce genre de niaiserie s'étende au delà du cercle des journaleux)

        Enfin à se rythme là certain vont réclamer le subventionnement des tous les développeurs upstream ou packageur français par l'état. Ca va être rigolo à voir :)

        En plus dans ton commentaire du semble sous-entendre que Mandriva apporte plus à la fois au LL et à la France que Linagora. Ca reste à démontrer.

        Pour finir j'ai du mal à suivre sur les pistes du soutient économique des pays étrangers dans le contexte d'Ubuntu à l'Assemblée... il me semble pas que ça soit le sujet principal malgré les fumisteries initiales du journaleux du point.
        • [^] # Re: Connards du Point

          Posté par  . Évalué à 5.

          Linagora aurait très bien pu aussi prendre une RHEL source et revendre le support à l'AN sans verser le moindre copec à RedHat, du coup on enlève déjà le troll « y'a un milliardaire derrière on peut pas lutter »
          Mais il reste le troll « çapucestpasfrançais » donc plus drôle Linagora aurait pu prendre Mandriva Community et revendre le support à l'AN sans que Mandriva n'y puisse quoi que ce soit.
          • [^] # Re: Connards du Point

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            On aurait également pu prendre Debian, peu importe : le support incombait au maître d'ouvrage. Quelque soit la « nationalité » de l'entreprise (ou plutôt des entreprises dans le cas de partenariats, assez nombreux car même Mandriva a eu besoin de partenaires pour y répondre), les entreprises qui peuvent y répondre, fussent-elles multi-nationales sont toujours composées d'un siège national en France. En conclusion : elles paient des impôts en France et emploient un certains nombre de salariés de nationalité française. Donc, même Microsoft France peut répondre aux appels d'offres des marchés publics.
            Le fait d'employer des français, de payer des impôts professionnels liés à ses activités en France ou avoir son siège en France ne suffit pas à déclarer qu'une entreprise X est plus française qu'une entreprise Y.
            Il est évidemment plus facile pour Mandriva de comparer ces données-là plutôt que d'en faire de même avec leurs capitaux. Si on les compare avec ceux de Linagora, par exemple, qui est plus « français » ? Ce n'est certainement pas Mandriva avec ces capitaux étrangers majoritaires.
      • [^] # Re: Connards du Point

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Oui désolé mais je pense en effet que c'est le rôle d'un Etat d'aider avant tout les entreprises situées sur son territoire.
        C'est sans doute pour ça que les développeurs de Windaube Windows restent aux USA.
    • [^] # Re: Connards du Point

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Tu appelles la distribution Merdriva (par deux fois).
      Je contribue beaucoup à cette distribution. Personnellement je ne suis pas d'accord avec tout ce qui peut être dit par des porte-paroles de la société, comme beaucoup d'employés et de contributeurs. Mais je me sens blessé par cette appellation à cause de l'impression d'être indirectement insulté.
      Peut-être vises-tu la raison sociale de la société plus que le produit en lui même, cependant, pourrais-tu essayer prochainement de ne pas englober une communauté derrière ce nom, par exemple en utilisant le nom réel de la distribution ?
      • [^] # Re: Connards du Point

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Pourras-tu dire la même chose chaque fois que quelqu'un dira « Windeaube » au lieu de « Microsoft© Windows® » ? Ça nous évitera de tomber plus bas que nos contradicteurs, merci.
        • [^] # Re: Connards du Point

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Je ne porte pas de jugement de valeur sur quel est le pire contradicteur, je me contente d'exprimer ce qui me gêne en l'occurrence. Si Satan considère qu'il a absolument besoin de dire merdriva pour se sentir mieux, je ne considérerait pas que c'est mal ou puéril, je me suis exprimé, après la balle est dans son camp.

          Par ailleurs, je comprendrai tout à fait qu'un contributeur à windows fasse ma même remarque que moi, si quelqu'un disait constamment "Windaube".

          Je sens dans tes propos, et tu me corriges si je me trompe, une envie de me faire culpabiliser par une sorte de démonstration qui sous-tendrait à dire que je n'ai pas de raison d'exprimer de la sorte, à cause d'autres personnes qui subiraient le même genre de chose, et le jugement moral (plus bas que...) agrémenté d'un petit merci final (qui, s'il ne sert à vraiment remercier, a souvent pour fonction de "remettre quelqu'un à sa place") appuie fortement cette impression. Désolé si je suis à côté de la plaque, en même temps, il est tard :)
  • # Migration...

    Posté par  . Évalué à 6.

    Bonjour,

    j'ai le souvenir que dans mon ancienne boite, la migration de windows NT4 - windows 2000 vers Windows XP avait couté un saladier. Autant en developpment (macros de office 97 -> 2003) qu'en formation. Sans compter sur le rajout de mémoire pour le SP2 d'XP.
    Donc, si le journaliste avait voulu faire son travail correctement, une comparaison aurait été la bienvenue.
    Mais il est vrai que les bons journalistes se font rares de non jours.
  • # si si j'insiste

    Posté par  . Évalué à 7.

    c'est sympa de voir tant de réactions à ces articles...

    J'aimerais ajouter quelques remarques à 2¤ :

    1) à chaque fois que j'ai acheté plusieurs espaces de pub de suite dans un magazine, j'ai eu droit à une gentille brève ou un gentil mot dans un article. Il suffit de demander. Tout ça pour des budgets pubs de qq milliers d'euros... Alors, imaginez quand on représente un poids pub comme celui de Microsoft, tout ce qu'il est possible d'avoir comme article sympa pour vous. Et réciproquement tout ce qu'on peut dire contre vos concurrents...

    2) L'ile de Man n'est pas le plus mauvais choix pour une société internationale. Je ne peux pas dire que c'est un paradis fiscal par rapport à l'Afrique du Sud, je ne connais pas la fiscalité de l'Afrique du Sud. Man est pas mal pour avoir accès aux banques Londoniennes qui sont quand même bien équipées pour des affaires worldwide.
    Si Mark S. avait créé sa boite en France, on n'aurait pas dit que c'est un vilain capitaliste, on aurait plutôt dit que c'est un demeuré (pour ma part j'ai ma TPE en France parce que j'y suis obligé, quoique j'ai parfois des doutes sur mon "bon sens").

    3) on n'exploite pas les ingénieurs indiens si on les paye ! Comparer les salaires avec les nôtres est un non-sens. Il faudrait comparer le net après impôts (y compris TVA et taxes sur produits pétroliers). Certains auront la surprise de voir qu'ils vivraient mieux en allant travailler en Inde ou au Maroc !

    4) enfin, je trouve un peu fort qu'une entreprise américaine, qui fait remonter tous les bénéfices de sa filiale française vers sa maison mère, et qui paye des impôts aux EUA, cherche à mettre une telle zizanie dans le fonctionnement d'une de nos institutions démocratiques. L'existence de tels articles montre que la transition des institutions et administrations vers des logiciels libres était plus que nécessaire. Même si le prix à payer est un peu de désorganisation pendant la période d'adaptation et quelques coûts de développement imprévus. La durée de vie des périphériques mineurs étant de plus en plus courte, les problèmes d'absence de drivers vont se régler en quelques mois avec le renouvèlement des parcs.

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