Visiblement, ce sont des mandats judiciaires exigeant de Google de donner des informations sur des gens ayant fait certaines recherches. D'où le surnom de keyword warrants.
Donc, la police ne va pas débarquer en mode SWAT. Mais il ne faut pas minimiser non plus, sans toutefois courir partout en hurlant. Le gouvernement américain utilise les sources d'informations là où elles sont. Google n'est pas obligé de garder l'historique de recherche des gens.
Oh, et puis bien sûr, ça ne concerne pas que Google : Microsoft (avec Bing) et Yahoo ont eu le même genre de requête.
Ici il s'agissait surtout de cibler les gens qui faisaient de la veille sur une histoire précise.
In an attempt to chase down the perpetrators, investigators turned to Google, asking the tech giant to provide information on anyone who had searched for the victim’s name, two spellings of her mother’s name and her address over 16 days across the year.
Si vous êtes curieux (ou si c'est votre profession ou quelque soit la raison légitime) vous pouvez être coupable de vous êtes intéressé au sujet qu'il faut pas…
Parallèle par chez nous, des sociologues qui s'intéressaient à certaines mouvances pouvaient être arrêté pour radicalisation parce-que s'étant retrouvé sur des sites qu'il fallait pas…
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
Cela vous arrive régulièrement de chercher le nom d'un mineur, de sa mère et de leur adresse sur internet ? Cela peut arriver légitimement mais vraiment pas de bol que ces personnes deviennent ensuite victimes !
Dans ce cas précis quelle différence avec une enquête de police traditionnelle ou l'on va s'intéresser à toutes les personnes qui sont entrées en contact ou se sont approchées du domicile d'une victime ou qui traînent autour après les faits. Oui il y a des personnes où c'était légitime et elles sont écartées des suspects (normalement), mais peut être dans le lot il y aura des cas suspects.
Ici on est quand même pas dans de la surveillance de masse. C'est ciblé, pour un but précis.
Enfin j'arrive pas à voir le mal dans ce cas précis.
Oui, c'est ce que dit ma première ligne : c'est assez légitime, toute proportion gardée ; mais on peut adhérer sans y réfléchir ou s'y opposer pour des raisons idéologiques ou avérées.
Noter que ce n'est pas la première fois et l'article pointe vers un autre cas, relaté aussi sur le site, en 2017.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
On n'a pas à y adhérer ou non. Ce n'est pas à nous que le requête est faite, mais aux moteurs de recherche.
A "toi" de ne pas les utiliser ou de faire attention à ce que tu y fait éventuellement.
raisons idéologiques ou avérées
Quelles raisons idéologiques ou avérées peuvent bien s'opposer à cette demande particulière ? C'est une enquête de police sur un crime établi.
Pardon, s'insurger et non s'opposer. Je ne parlais pas des raisons de la justice ou des forces de l'ordre ou des entreprises fournissant les services/moteurs de recherche ; je faisais plutôt référence aux peurs (certains mots vont faire débarquer les forces spéciales chez nous) et aux sentiments d'outrage (les moteurs de recherche nous espionnent et atteignent à notre vie privée etc.) En gros, je te rejoins
A "toi" de ne pas les utiliser ou de faire attention à ce que tu y fait éventuellement.
Perso je ne m'alarme pas de telles informations. Cependant il est intéressant de les relayer à titre informatif (ne serait-ce pour que les gens cessent de fantasmer sur leur anonymat ou de minimiser la capacité de ces géants à les traquer dans leur navigation quotidienne.)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
il est intéressant de les relayer à titre informatif
Oui mais les relayer non pas comme l'a fait le lien à l'origine de ce journal ou même Ysabeau ici laissant sous-entendre que le "grand méchant moteur de recherche" nous espionne.
Non ici il (le moteur de recherche) répond à la justice, à une requête justifiée avec les connaissances qui sont les siennes (et il en sait peut être beaucoup en cherchant bien ! … mais c'est un autre sujet).
# Résumé partiel
Posté par Glandos . Évalué à 4.
Visiblement, ce sont des mandats judiciaires exigeant de Google de donner des informations sur des gens ayant fait certaines recherches. D'où le surnom de keyword warrants.
Donc, la police ne va pas débarquer en mode SWAT. Mais il ne faut pas minimiser non plus, sans toutefois courir partout en hurlant. Le gouvernement américain utilise les sources d'informations là où elles sont. Google n'est pas obligé de garder l'historique de recherche des gens.
Oh, et puis bien sûr, ça ne concerne pas que Google : Microsoft (avec Bing) et Yahoo ont eu le même genre de requête.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 2.
Il me semble qu'en France, il y a plus ou moins obligation de déclarer la pédopornographie par exemple.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Sauf que, on peut utiliser un moteur de recherche pour la dépister donc ce n'est pas un outil suffisant.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par flan (site web personnel) . Évalué à 2.
suffisant… pour ?
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
Séparer le bon grain de l'ivraie !
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.
Le port non graphique oui. Est-ce sûr pour le pédo bière ?
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ici il s'agissait surtout de cibler les gens qui faisaient de la veille sur une histoire précise.
Si vous êtes curieux (ou si c'est votre profession ou quelque soit la raison légitime) vous pouvez être coupable de vous êtes intéressé au sujet qu'il faut pas…
Parallèle par chez nous, des sociologues qui s'intéressaient à certaines mouvances pouvaient être arrêté pour radicalisation parce-que s'étant retrouvé sur des sites qu'il fallait pas…
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Jérôme FIX (site web personnel) . Évalué à 3.
Cela vous arrive régulièrement de chercher le nom d'un mineur, de sa mère et de leur adresse sur internet ? Cela peut arriver légitimement mais vraiment pas de bol que ces personnes deviennent ensuite victimes !
Dans ce cas précis quelle différence avec une enquête de police traditionnelle ou l'on va s'intéresser à toutes les personnes qui sont entrées en contact ou se sont approchées du domicile d'une victime ou qui traînent autour après les faits. Oui il y a des personnes où c'était légitime et elles sont écartées des suspects (normalement), mais peut être dans le lot il y aura des cas suspects.
Ici on est quand même pas dans de la surveillance de masse. C'est ciblé, pour un but précis.
Enfin j'arrive pas à voir le mal dans ce cas précis.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Oui, c'est ce que dit ma première ligne : c'est assez légitime, toute proportion gardée ; mais on peut adhérer sans y réfléchir ou s'y opposer pour des raisons idéologiques ou avérées.
Noter que ce n'est pas la première fois et l'article pointe vers un autre cas, relaté aussi sur le site, en 2017.
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Jérôme FIX (site web personnel) . Évalué à 0.
Le "vous" était générique.
On n'a pas à y adhérer ou non. Ce n'est pas à nous que le requête est faite, mais aux moteurs de recherche.
A "toi" de ne pas les utiliser ou de faire attention à ce que tu y fait éventuellement.
Quelles raisons idéologiques ou avérées peuvent bien s'opposer à cette demande particulière ? C'est une enquête de police sur un crime établi.
Jérôme.
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Gil Cot ✔ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
Pardon, s'insurger et non s'opposer. Je ne parlais pas des raisons de la justice ou des forces de l'ordre ou des entreprises fournissant les services/moteurs de recherche ; je faisais plutôt référence aux peurs (certains mots vont faire débarquer les forces spéciales chez nous) et aux sentiments d'outrage (les moteurs de recherche nous espionnent et atteignent à notre vie privée etc.) En gros, je te rejoins
Perso je ne m'alarme pas de telles informations. Cependant il est intéressant de les relayer à titre informatif (ne serait-ce pour que les gens cessent de fantasmer sur leur anonymat ou de minimiser la capacité de ces géants à les traquer dans leur navigation quotidienne.)
“It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume
[^] # Re: Résumé partiel
Posté par Jérôme FIX (site web personnel) . Évalué à 2.
Oui mais les relayer non pas comme l'a fait le lien à l'origine de ce journal ou même Ysabeau ici laissant sous-entendre que le "grand méchant moteur de recherche" nous espionne.
Non ici il (le moteur de recherche) répond à la justice, à une requête justifiée avec les connaissances qui sont les siennes (et il en sait peut être beaucoup en cherchant bien ! … mais c'est un autre sujet).
# Lien original
Posté par Anonyme . Évalué à 8.
Exclusive: Government Secretly Orders Google To Identify Anyone Who Searched A Sexual Assault Victim’s Name, Address And Telephone Number
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