Si votre bios est fatigué, mettez votre machine à l'heure automatiquement en plaçant dans votre rc.local :
netdate machine1 && clock -w && clock
où machine1 est une machine accessible et à l'heure. Faire man netdate pour plus de paramètres.
# rdate
Posté par Simon_N . Évalué à 1.
[^] # Re: rdate
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Quoi qu'il en soit, rdate tourne très bien.
Sur un réseau local, il est bon, d'ailleurs, d'avoir le serveur qui cherche l'heure exacte régulièrement ailleurs... et que les autres machines se synchronisent directement dessus.
# Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Gauthier (Mastodon) . Évalué à 1.
[^] # Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Pierre . Évalué à 1.
Sur certains systèmes Unix (AIX), ntpdate n'est pas compatible avec le démon ntp.Ca peut sembler incroyable, mais je l'ai testé.
Je ne sais pas si cela a été reproduit sur Linux.
D'autres remarques sur ntp:
La mise à jour de l'heure s'effectue de manière douce ou brutale. La manière douce est une sorte de ralentissement/accélération de l'horloge locale vers l'heure de référence. La manière brutale est un changement en force de l'heure.
Si la différence entre l'heure de référence et l'heure locale est supérieure à 1024 s (si je me souviens bien) le démon ntp peut s'arrêter.
Si la différence entre l'heure de référence et l'heure locale excède 128ms c'est la mise à l'heure brutale qui est appliquée.
Sinon, la mise à l'heure se fait de manière douce.
Ntp est un démon qui fait bien son job (synchronisation) mais sa mise en oeuvre est parfois délicate....
[^] # Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Xarli (site web personnel) . Évalué à 2.
"ntpd -x" pour lancer le démon en mode par palliers (manière douce décrite ci dessus) plutôt que par mise à jour brutale, ce qui peut être problématique si ntp est utilisé pour assurer une bonne synchro entre des serveurs écheangant d'une manière ou d'une autre des fichiers, rsync (par exemple) pouvant se prendre les pieds dans le tapis.
[^] # Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Pierre . Évalué à 1.
- xntpd permet une synchronisation, dans le sens où un ensemble de machines synchronisée aura une dérive (temporelle) limitée par rapport à un serveur de temps.
- ntpdate est une commande de mise à l'heure, équivalente à la commande date lors de la mise à l'heure brutale (decalage horaire supérieur à 128ms) .
Lors la de la mise en oeuvre d'une synchronisation, il est conseillé de mettre d'abord les machines à la même heure avec ntpdate puis de les "enchaîner" avec le démon xntpd.
# Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par phobos . Évalué à 1.
# Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Philippe Bouamriou (site web personnel) . Évalué à 1.
je cherchais comment mêtre à jour l'heure du bios à partir de mon rdate, le hwclock -w marche nikel.
Merci pour l'astuce :)
# Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 1.
Il ne faut pas mettre ntpdate dans cron ! C'est pour éviter que tous les PC demandent l'heure en même temps et fassent écrouler les serveurs.
ntpdate permet de mettre la machine à l'heure la première fois seulement, ensuite on doit utiliser le démon ntpd. Il ajuste la pécision des horloges sans jamais faire de sautes de temps.
Pour tout savoir, on peut aller sur http://www.ntp.org/(...)
Ou en local sur file:/usr/share/doc/ntp-4.1.1/index.htm une fois qu'on a
chargé le paquetage ntp que l'on trouve dans toutes les distros.
La gestion du temps par ntp est une vraie usine à gaz mais son usage
est heureusement très simple dans un cas courant.
Le démon ntpd a pour fonction :
- de lire l'heure sur un serveur de référence
- de régler finement la compensation de la dérive de l'heure locale
- de fournir le cas échéant l'heure au client ntp qui lui demande.
Si aucun serveur de temps n'est indiqué, ntpd ne sait pas où aller chercher l'heure exacte, il croit alors que l'horloge CMOS interne est précise.
Voici la procédure :
1 - Aller sur http://www.eecis.udel.edu/~mills/ntp/clock2a.html(...) choisir un nom de serveur de temps. Exemples : ntp.cnam.fr ou chronos.cru.fr.
2 - Editer /etc/ntp.conf et repérer la ligne qui contient unquement le mot server. Indique sur cette ligne le nom de nom du serveur que l'on aura choisi. Exemple : server ntp.cnam.fr
3 - Ensuite :
on arrête le démon
# /etc/init.d/ntpd stop
on met sommairement la machine à l'heure
# ntpdate chronos.cru.fr
on relance le démon
# /etc/init.d/ntpd start
4 - On ne s'occupe plus de rien. Que la machine soit en route ou non, connectée au web ou pas, il se débrouille tout seul.
La fréquence des appels au serveur de temps est optimisée et on évite que tout le monde appelle à la même heure comme avec crontab.
Le demon ntpd calcule la dérive et règle les paramètres système pour obtenir une très grande précision. Les corrections sont mémorisées dans /etc/adjtime et dans /etc/ntp/drift . On peut regarder leur contenu.
Quand la machine est bien réglée, il y a à peine une requête par semaine sur le serveur de référence.
J'ai une deuxième machine raccordée par un réseau local à azkar. Je lui ai
simplement dit dans /etc/ntp.conf : server azkar et j'ai fait la même
procédure. Vous avez compris que azkar est ma machine principale connectée à l'ADSL. L'autre se nomme gaina.
Pour vérifier la chaine, on peut utiliser plusieurs moyens. Depuis gaina j'ai par exemple :
[pierre@gaina pierre]$ /usr/sbin/ntptrace
localhost: stratum 4, offset 0.000030, synch distance 0.10765
azkar: stratum 3, offset 0.000729, synch distance 0.09700
asimov.cnam.fr: stratum 2, offset 0.006858, synch distance 0.02814
canon.inria.fr: *Timeout*
# ntpq -c lpeers gaina
remote refid st t when poll reach delay offset jitter
==============================================================================
LOCAL(0) LOCAL(0) 10 l 10 64 377 0.000 0.000 0.015
*azkar asimov.cnam.fr 3 u 297 1024 377 0.602 0.831 0.319
Depuis azkar
# ntpq -c lpeers azkar
remote refid st t when poll reach delay offset jitter
==============================================================================
LOCAL(0) LOCAL(0) 10 l 36 64 377 0.000 0.000 0.008
*asimov.cnam.fr canon.inria.fr 2 - 541 1024 377 66.863 2.201 0.537
# ntpq -c readvar azkar
Je vous laisse le soin de découvrir :-)
[^] # Mettez-vous à l'heure... avec les formes ;o)
Posté par Quzqo . Évalué à 1.
Mais j'y vois deux points à compléter/crtitques :
1. Aller sur http://www.eecis.udel.edu/~mills/ntp/clock2a.html(...) choisir un nom de serveur de temps
... En n'oubliant pas que
- il est toujours apprécier de demander au "webmestre" l'autorisation de prendre "son" serveur comme référence temporelle
- ne pas se tromper de niveau du server (strate I, II, ...)
2. Personne n'aura plus l'excuse du : "désolé mais mon horloge dérive..." ;o))
Adieu quart d'heure toulousain (sniff)
# Re: Mettez-vous à l'heure
Posté par ianux (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
Pratique quand le serveur qu'on utilise habituellement est dans les choux...
# Livebox et mise à l'heure
Posté par dferrec . Évalué à 1.
qui met mon pc à l'heure depuis la livebox (pas d'autorisation à demander)
#!/usr/local/bin/wermit +
set network type tcp/ip
if fail errquit {Votre version de Kermit ne supporte pas TCP/IP.}
set host 192.168.1.1 23
if fail fatal {Connexion impossible...}
set input echo off
minput 20 login:
if fail fatal {Pas de login}
output root\13
minput 20 Password:
if fail fatal {Pas de mot de passe}
output 1234\13
minput 20 ]$
if fail fatal {Connexion impossible...}
set exit on-disconnect on
set input echo off
output date\13
input 20 \13\10
input 20 \13\10
input 20 \13\10
.s := \v(input)
.p := \findex(DATE,\m(s))
.m := \fsubstr(\m(s),\m(p)+24,2)
.j := \fsubstr(\m(s),\m(p)+27,2)
.a := \fsubstr(\m(s),\m(p)+30,4)
.p := \findex(LOCAL,\m(s))
.h := \fsubstr(\m(s),\m(p)+19,2)
.d := \fsubstr(\m(s),\m(p)+22,2)
.s := \fsubstr(\m(s),\m(p)+25,2)
.c := "date \m(m)\m(j)\m(h)\m(d)\m(a).\m(s)"
echo "Commande \m(m)\m(j)\m(h)\m(d)\m(a).\m(s)"
!date \m(m)\m(j)\m(h)\m(d)\m(a).\m(s)
if fail {
echo "Echec !"
}
minput 20 ]$
if fail fatal {Plus de prompt..}
output exit\13
hangup
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.