Forum Linux.gui Pourquoi GNOME est devenu un logiciel privateur de liberté ?

Posté par  . Licence CC By‑SA.
-5
30
sept.
2024

Bonjour à tous,

Je viens de retester GNOME. Et ça n'a pas changé, voici 3 grandes privations de liberté mise en place par ce prétendu "environnement de bureau":

  1. Impossible de mettre des fichiers et dossiers sur le bureau, même avec GNOME Classic.

  2. Impossible d'ouvrir deux fenêtres de terminal, sauf avec GNOME Classic.

  3. Pas de menu pour lancer les applications, sauf dans GNOME Classic.

C'est quoi leur problème avec les fichiers et dossier sur le Bureau ? Et avec les multiples fenêtres de terminal ?

GNOME est devenu une interface graphique pire que Windows. D'après ce que j'ai lu sur internet, GNOME 2 n'était pas privateur de liberté. La privation de liberté pour l'utilisateur n'est apparue qu'à la version 3.

Est-ce pour inciter les gens à rester sous Windows étant donné que GNOME est proposé comme interface par défaut dans beaucoup de distributions Linux ?

Est-ce plus rentable financièrement pour ces multinationales de priver les utilisateurs de liberté ?

Est-ce que les équipes de programmeurs GNOME sont dirigées par des commerciaux ?

Donc je me demande pourquoi les multinationales qui programment GNOME ont décidé d'en faire un logiciel privateur de liberté ?

  • # <on> ptilou</off>

    Posté par  . Évalué à -6 (+0/-1).

    Tu mes un liens sur le bureau ?
    ln ?

    Philippe

  • # Ctrl + N

    Posté par  . Évalué à 4 (+3/-0).

    Impossible de mettre des fichiers et dossiers sur le bureau, même avec GNOME Classic.

    C'est un choix des concepteurs de ne pas avoir de bureau rempli d’icônes. Si ça te gène, tu peux toujours utiliser un autre gestionnaire de fenêtres.

    Impossible d'ouvrir deux fenêtres de terminal, sauf avec GNOME Classic

    Dans la fenêtre du terminal, il y a juste à faire Ctrl + N ou alors cliquer sur "terminal" dans la barre de titre et sélectionner nouvelle fenêtre.

    Pas de menu pour lancer les applications, sauf dans GNOME Classic

    c'est en haut à gauche, marqué "Activités", mais effectivement, ce n'est pas une copie de MS Windows donc il faut s'habituer (ou changer de gestionnaire de fenêtres).

    GNOME est devenu une interface graphique pire que Windows. D'après ce que j'ai lu sur internet, GNOME 2 n'était pas privateur de liberté. La privation de liberté pour l'utilisateur n'est apparue qu'à la version 3.

    Quel rapport avec la privation de liberté ? tu es libre de le modifier pour ajouter les fonctionnalités, ou plus simplement d'utiliser un autre gestionnaire de fenêtres.

    Est-ce plus rentable financièrement pour ces multinationales de priver les utilisateurs de liberté ?

    Est-ce que les équipes de programmeurs GNOME sont dirigées par des commerciaux ?

    Est-ce que tu en as gros ?

    Donc je me demande pourquoi les multinationales qui programment GNOME ont décidé d'en faire un logiciel privateur de liberté ?

    Equipes multinationales, probablement, mais à quel moment elles t'ont privé d'une liberté ?

    Les vrais naviguent en -42

    • [^] # Re: Ctrl + N

      Posté par  . Évalué à -1 (+0/-2). Dernière modification le 30 septembre 2024 à 11:49.

      Le problème c'est que le choix de ne pas avoir le Bureau remplit d’icônes, je considère qu'il appartient à l'utilisateur, pas au chef de projet qui développe l'interface graphique.

      C'est pas au chef de projet GNOME de décider ce qu'il doit y avoir ou non sur le Bureau des utilisateurs. Si le chef de projet n'aime pas les icônes sur le Bureau, alors libre à lui de ne pas en mettre sur son Bureau à lui, mais pourquoi interdire à tous les utilisateurs GNOME de le faire ?

      C'est comme si la fondation Linux retirait tous les pilotes Réseaux et WIFI du noyau Linux pour empêcher le piratage des machines par internet. Et pour ceux qui veulent utiliser internet, on leur dit qu'ils ont qu'à utiliser Windows, MacOS, ChromeOS, Android, ou alors modifier le code source Linux.

      Je ne suis pas libre de faire un fork de GNOME tout seul, c'est trop de travail, trop de temps à programmer avant que la nouvelle interface soit opérationnelle. En plus, il faut se plonger dans le code source déjà existant, et c'est pas toujours facile, ça dépend des programmes.

      Je suis libre d'utiliser une autre interface, parce qu'elles existent.

      Lors du passage à GNOME 3, des programmeurs se sont rebellés et on fait un fork: MATE.

      Mais si il n'y avait pas eut cette rébellion et d'autres interfaces, les utilisateurs seraient totalement bloqués avec GNOME. Ils seraient soumis à la dictature des chefs du projet GNOME.

      Je suis déçu que GNOME ait évolué de cette façon. Interdire à l'utilisateur d'exploiter comme il veut sa machine, je trouve que c'est une privation de liberté.

      • [^] # Re: Ctrl + N

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 30 septembre 2024 à 11:57.

        le fait que Gnome fasse des choix qui ne te plaisent pas n'en fait pas une dictature ni te prive d'une quelconque liberté. Ce n'est ni le premier ni le dernier à ne pas proposer d'icones sur le bureau.

        Du reste la moitié de tes problèmes est un manque de connaissance. Tu peux très bien ouvrir deux fenêtres de terminal sous gnome. En maintenant la touche CTRL appuyée en cliquant sur une icone du dash ou obtenue via la recherche textuelle tu ouvre une deuxième fenêtre de n'importe quelle appli. Ils ont juste privilégié retrouver une appli déjà ouverte, potentiellement sur un autre bureau virtuel, que d'ouvrir une seconde fenêtre.

      • [^] # Re: Ctrl + N

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3 (+0/-0).

        Sans forker Gnome, il est possible d'adapter son fonctionnement via des extensions.[1] Il y en a eu plusieurs par le passé qui faisait revenir les icones sur le bureau, je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui puisque ça ne m'intéresse pas. EDIT: trouvé une à jour.[2]

        [1] https://gjs.guide/extensions/development/creating.html
        [2] https://extensions.gnome.org/extension/2087/desktop-icons-ng-ding/

      • [^] # Re: Ctrl + N

        Posté par  . Évalué à 3 (+2/-0).

        Le problème c'est que le choix de ne pas avoir le Bureau remplit d’icônes, je considère qu'il appartient à l'utilisateur, pas au chef de projet qui développe l'interface graphique.

        C'est pas au chef de projet GNOME de décider ce qu'il doit y avoir ou non sur le Bureau des utilisateurs. Si le chef de projet n'aime pas les icônes sur le Bureau, alors libre à lui de ne pas en mettre sur son Bureau à lui, mais pourquoi interdire à tous les utilisateurs GNOME de le faire ?

        J'ai l'impression que tu prend le phénomène à l'envers. De ce que je comprend, tu considères que par défaut un ordinateur doit disposer d'un environnement graphique composé d'un bureau sur lequel on peut librement choisir ou non de mettre des icônes. Et que ne pas proposer ce choix est "enlever" une liberté à l'utilisateur.

        C'est penser l'environnement graphique comme un pack complet duquel on enlèverait volontairement des fonctionnalités pour limiter l'usage. En réalité, les environnements graphiques sont d'une certaine façon des outils créés à partir du vide : on y assemble des fonctionnalités pour arriver à la fin à un ensemble cohérent et plus ou moins convivial.

        La plupart des environnements ont fait le choix de permettre à l'utilisateur d'ajouter des icônes sur le bureau, mais ça n'est pas un truc qui existe "par défaut" et n'importe quel autre choix est tout aussi valide. S'il existe une pelletée d'environnements, gestionnaires de fenêtre et compagnie, c'est justement parce que la vision de ce que doit être pour soi une interface confortable au quotidien est variable.

        Est-ce que je devrais dire que l'interface de Kde me prive de libertés car elle ne dispose pas des fonctionnalités présentes par exemple dans celle de Haiku ? Ça me semble absurde.

        Ah, aussi : ça n'est pas parce qu'une fonction a été enlevée avec un changement de version que ça invalide mon propos. Une nouvelle version repensée est de facto un nouveau logiciel, construit avec pour fondation un logiciel déjà plus ou moins complet. Mais les choix qui s'expriment concernant l'expérience utilisateurs sont les mêmes sur un changement de version que sur un nouveau logiciel avec un même nom. Oui, cela peut dérouter, faire râler des gens, les faire maintenir des versions alternatives, voire les faire partir vers d'autres horizons, et alors ?

        Je dis ça sans vouloir défendre la chose : je ne comprend pas Gnome, et j'ai beaucoup de mal à l'utiliser. Force est de constater que pour autant, ça convient à d'autres gens, alors pourquoi je me plaindrait alors qu'il existe des alternatives qui propose ce que je souhaite ?

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