Dans cet article C. Doctorow rationalise --- involontairement, les deux n'ayant de liens directs que la réalité décrite --- les observations comportementales de l'article du blog, en rassemblant plusieurs éléments qui me paraissent non-dénués d'intérêt : Partant de l'idée de que l'homo-economicus des modèles n'existe pas dans l'humanité, il montre comment il s'incarne dans les conglomérats financiers servis par des collaborateurs anti-moraux ; relevant que si les IA actuelles sont encore bien loin de leurs contreparties de science-fiction ou de brochure pour investisseur déshumanisé, de tels entités existent déjà bel et bien : les marchés financiers en sont en fait l'avatar, formant en quelque sorte des 'slow AI' dévorant déjà les ressources et les corps, dans leur quête d'un futur dystopique post-humanité. Comme d'habitude, ce texte assez sérieusement documenté, et présente l'avantage de faire un tour du propriétaire du paysage numérique. Âmes sensibles s'abstenir.
Comme tu dis, c'est pas très réjouissant. Ce qui est le plus dingue c'est qu'en fait tout ça est en grande partie une sorte promesse autoréalisatrice+tragédie des communs globale. La plupart des agents savent ce qui va se passer et plus ou moins comment y remédier, mais individuellement personne n'y a intérêt tout en sachant que globalement ça sera un négatif net.
D'habitude David Rosenthal est une bonne source niveau critique des crypto-monnaies. Mais le reste est très bien aussi.
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Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 7 (+5/-0).
Dans cet article C. Doctorow rationalise --- involontairement, les deux n'ayant de liens directs que la réalité décrite --- les observations comportementales de l'article du blog, en rassemblant plusieurs éléments qui me paraissent non-dénués d'intérêt : Partant de l'idée de que l'homo-economicus des modèles n'existe pas dans l'humanité, il montre comment il s'incarne dans les conglomérats financiers servis par des collaborateurs anti-moraux ; relevant que si les IA actuelles sont encore bien loin de leurs contreparties de science-fiction ou de brochure pour investisseur déshumanisé, de tels entités existent déjà bel et bien : les marchés financiers en sont en fait l'avatar, formant en quelque sorte des 'slow AI' dévorant déjà les ressources et les corps, dans leur quête d'un futur dystopique post-humanité. Comme d'habitude, ce texte assez sérieusement documenté, et présente l'avantage de faire un tour du propriétaire du paysage numérique. Âmes sensibles s'abstenir.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Sur le même sujet
Posté par caouis . Évalué à 3 (+2/-0).
Comme tu dis, c'est pas très réjouissant. Ce qui est le plus dingue c'est qu'en fait tout ça est en grande partie une sorte promesse autoréalisatrice+tragédie des communs globale. La plupart des agents savent ce qui va se passer et plus ou moins comment y remédier, mais individuellement personne n'y a intérêt tout en sachant que globalement ça sera un négatif net.
D'habitude David Rosenthal est une bonne source niveau critique des crypto-monnaies. Mais le reste est très bien aussi.
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