Cette initiative, comme le site l'indique, est pour les développeurs avec quelques mots d'explications : "Tux: We still love you! [...] Now that work on 6.1.1 is complete, we have decided not only to release the Windows version, but a Linux version too." ("Tux : Nous t'aimons toujours ! [...] Maintenant que le travail sur 6.1.1 est terminé, nous avons décidé non seulement de publier une version Windows, mais aussi une version Linux.").
La liste des modifications est peu concrète, on retiendra les mots récurrents : "faster", "better", "higher quality", "High Performance", "optimized", "Much improved" (plus rapide, mieux, meilleure qualité, haute performance, optimisé(e), bien amélioré).
Vous l'aurez compris cette mise à jour, sans être une reprise du titre des Daft Punk, est plus dans l'optimisation (encode, décode, supporte les "nouveaux processeurs") et dans la qualité (différents presets : "insane quality", "extreme quality" et une "meilleure gestion en post-processing") que dans les fonctionnalités.
Et on excusera l'absence de support du multithreading, par le fait que cette version Linux gratuite inclut les fonctions de la version Pro.
NdM : DivX est propriétaire, et ne respecte pas entièrement les standards MPEG4. La liste (non exhaustive) des changements :
- Un décodeur plus rapide
- Un meilleur support pour le playback MPEG-4 générique
- Un post-processing plus rapide et de meilleur qualité
- Amélioration du codage bi-directionnel (incluant les B-frames adaptatives)
- Modes de codages "Fastest" et "High Performance"
- Modes de codage optimisés par déformation ("Better quality", "Extreme quality", "Insane quality")
- Compression améliorée pour une qualité équivalente
- Mise à jour de VBV pour améliorer le support des dispositifs certifiés DivX
- Optimisations pour les nouveaux processeurs
- Optimisation de la qualité de la méthode de quantification H.263
- Support pour la compensation du mouvement 4MV
- Nouvelle méthode de changement de taille
- Nouveaux modes de codage
Aller plus loin
- Divx Linux Codec (3 clics)
- Comparatif Doom9 2005 (1 clic)
- Xvid (3 clics)
# Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Bapt (site web personnel) . Évalué à -1.
Pourquoi une telle news alors que l'on a ffmpeg qui est compatible (au moins au décodage) et qui propose une meilleur implémentation en général, dans le même genre, on a Xvid, ou ogg theora. DivX 6 sous linux n'apporte rien au niveau interropérabilité.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Frédérick Diot . Évalué à 10.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par champi . Évalué à 3.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Larry Cow . Évalué à 10.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Frédérick Diot . Évalué à 7.
Mais en fait le divx inclu aussi son conteneur : le .divx
Au niveau des menu, ça avance apparement, plus que le mkv, mais c'est loin d'être ça.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Christophe Merlet (site web personnel) . Évalué à 4.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Chaddaï Fouché . Évalué à 1.
--
Jedaï
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Frédérick Diot . Évalué à -2.
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Glandos . Évalué à 2.
Il n'en reste pas moins que le DivX est un format extrêmement populaire et une nouvelle version fonctionnant sous GNU/Linux a le mérite de se faire savoir.
Je suis également partisant du libre (sinon je lirai pas ça hein ;) ) mais pourquoi les logiciels non-libres n'aurait pas leur place dans les news de seconde page ?
Par contre, en visitant la page officielle on se rend aussi compte que c'est une version "Developper", qui a donc besoin d'être appelée via une API par un autre programme...
[^] # Re: Proprio, pas libre, et inutile...
Posté par Frédérick Diot . Évalué à 3.
Cela veut simplement dire qu'il n'y a pas de programme de compression fourni avec. Tu peux très bien installer le codec et l'utiliser avec Avidemux ou autres..
# Bof
Posté par pearlfr (site web personnel) . Évalué à 6.
Restons libre jusqu'au bout.
Bye
[^] # Re: Bof
Posté par gpe . Évalué à 3.
Donc il a au moins un intérêt en tant que dec...
[^] # Re: Bof
Posté par Olivier Jeannet . Évalué à 2.
-> "pour coder une vidéo", please (dans la lignée de codage, codeur, codec, etc).
D'ailleurs on devrait parler de compresser (car c'est de ça qu'il s'agit, surtout), voire de convertir, tout simplement. Je n'ai jamais compris cet engouement pour le terme "encoder".
[^] # Re: Bof
Posté par David . Évalué à 2.
En effet, quelle difference entre "coder" pour reduire la taille d'un fichier source, ou "coder" pour crypter ? Dans les deux cas, il s'agit d'une fonction bijective entre un espace de depart et un espace d'arrivee. C'est a dire qu'a chaque entree (fichier raw ou message en clair) on fait correspondre une seule et unique sortie (fichier zippee, ou message crypt'e). Et inversement.
La compression et le cryptage sont 2 domaines de recherche appliquee particulierement interessant... mais malheureusement bouff'es par les brevets.
[^] # Re: Bof
Posté par Olivier Jeannet . Évalué à 1.
En effet. Le terme de codec est impropre quand il s'agit de compression avec pertes, ce qui est le cas en vidéo en particulier.
La compression et le cryptagechiffrement sont 2 domaines de recherche appliquée particulierement intéressants... mais malheureusement bouffés par les brevets.
Ah bon ? Dans le chiffrement, pas que je sache, et de toutes façons ça ne concerne que les E-U (ce qui, je te l'accorde, n'est pas négligeable vu l'importance du pays).
[^] # Re: Bof
Posté par Zorglub . Évalué à 1.
Et pourtant si, et en Europe. Un exemple parmi d'autres: IDEA, qui etait l'algorithme de chiffrement symetrique de PGP.
http://www.mediacrypt.com/_contents/10_idea/101030_ea_pi.asp
Zorglub
[^] # Re: Bof
Posté par Olivier Jeannet . Évalué à 4.
(j'ai regardé ton lien)
C'est tout simplement un brevet européen illégal (puisque logiciel), il y en a 30 000 il paraît.
[^] # Re: Bof
Posté par Zorglub . Évalué à 3.
Le "tout simplement" est de trop, malheureusement. Le brevet a été accepté par l'Office Européen des Brevets, et/ou des offices nationaux. A partir de la, il n'est pas illégal tant que ça n'a pas été porté devant la justice, et ceci ne va pas arriver avant que quelqu'un de courageux ne le conteste. Et rien ne garantit qu'il sera jugé illégal.
Il y a le même problème, en plus important (très peu de monde utilise IDEA maintenant) dans le monde de la génétique avec les brevets sur l'ADN non-codant, dont la plupart des chercheurs s'accordent à dire qu'ils n'auraient jamais dû être acceptés (trop vagues, reprenant des choses qui existaient déjà, etc). Mais la boîte qui les détient à une stratégie sûre pour ne pas se faire avoir: ils ont commencé par proposer des licences à des universités à des prix dérisoires (quelques centaines de $, même pas le prix d'un avocat qui écrirait une lettre pour refuser le deal), puis, utilisant ces victoires, ont été demandé de l'argent à des petites et moyennes boîtes. Pour elles, le prix d'une licence est largement en dessous des frais qu'ils encourent en devant se défendre devant la justice (même s'ils gagnent !). Bien sûr, ils évitent d'attaquer des énormes boîtes qui ont des porte-monnaies sans fond.
Tout ça pour dire qu'un tel brevet ne peut pas être "tout simplement illégal"; même s'il était vraiment, il peut être vendu à des milliers de personnes qui ne le contesteront pas.
Zorglub
[^] # Re: Bof
Posté par Frédéric Lopez . Évalué à 4.
Ce qui est légal ou pas est défini par la loi. Et à ce niveau, la loi dit ceci :
1. Sont brevetables les inventions nouvelles impliquant une activité inventive et susceptibles d'application industrielle.
2. Ne sont pas considérées comme des inventions au sens du premier alinéa du présent article notamment :
a) Les découvertes ainsi que les théories scientifiques et les méthodes mathématiques ;
b) Les créations esthétiques ;
c) Les plans, principes et méthodes dans l'exercice d'activités intellectuelles, en matière de jeu ou dans le domaine des activités économiques, ainsi que les programmes d'ordinateurs ;
d) Les présentations d'informations.
3. Les dispositions du 2 du présent article n'excluent la brevetabilité des éléments énumérés auxdites dispositions que dans la mesure où la demande de brevet ou le brevet ne concerne que l'un de ces éléments considéré en tant que tel.
Sources (le texte est quasi identique pour les deux) :
Convention sur le brevet européen (12ème édition - avril 2006) :
http://www.european-patent-office.org/legal/epc/f/ar52.html
Code de la propriété intellectuelle (loi nº 2004-1338 du 8 décembre 2004 - article L611-10) :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheSimpleArticleC(...)
Les programmes d'ordinateurs ne sont donc clairement ni brevetables en France, ni en Europe.
[^] # Re: Bof
Posté par Zorglub . Évalué à 3.
Tu as oublié de mettre en gras une autre partie importante, sur lequel jouent les gens qui "brevètent" les logiciels:
3. Les dispositions du 2 du présent article n'excluent la brevetabilité des éléments énumérés auxdites dispositions que dans la mesure où la demande de brevet ou le brevet ne concerne que l'un de ces éléments considéré en tant que tel.
La simple existence de cet alinéa annule ton "clairement".
Si le brevet d'IDEA (celui que j'ai cité plus haut) consistait en un simple programme, il aurait sûrement été refusé plus vite que son ombre. Mais en pratique, le brevet contient une "méthode pour chiffrer des données", ou quelque chose du genre, qui n'est pas forcément lié à un programme d'ordinateur. Du coup, une version particulière du système, réalisée sous forme de programme, peut être protégée par le brevet.
Je ne dis pas que je suis d'accord avec la façon de faire, mais dire que tout brevet sur un algorithme de chiffrement est illégal uniquement parce que ces algorithmes existent sous forme de programme informatique n'est pas vrai, à cause du "en tant que tel" cité ci-dessus. Faire juger la chose est la seule manière d'avoir la réponse; en attendant, le brevet accepté par un office est présumé valide.
A part ça, si beaucoup de brevets logiciels ne devraient pas exister car ils sont triviaux (Amazon One click et compagnie), les algorithmes de chiffrement ne sont pas des choses triviales; RSA, par exemple, était une réelle invention (pas les théorèmes mathématiques derrière, mais la façon de les appliquer au problème du chiffrement à clé publique). Personnellement, je préférerais qu'il n'y ait pas de brevet pour une telle invention, mais je ne jurerais pas non plus que le brevet RSA était un abus du système (même si, sauf erreur, il n'était breveté qu'aux USA).
Zorglub
[^] # Re: Bof
Posté par Frédéric Lopez . Évalué à 4.
Le brevet décrit un algorithme, c'est à dire une méthode mathématique, il est donc exclus du champ de la brevetabilité. C'est pas parce que l'OEB essaye de couper les cheveux en quatre pour réussir à faire passer les brevets logiciels que la loi lui donne raison.
[^] # Re: Bof
Posté par Zorglub . Évalué à 2.
Par exemple, le brevet RSA n'a interdit à personne de faire des exponentiations modulaires, et il ne protégeait pas non plus une méthode particulière pour faire ces exponentiations ou autres calculs; ça, c'est la partie qu'il est interdit de breveter (le "en tant que tel").
Ce qu'il protège, c'est l'application à un problème technique qui est celui du chiffrement.
Oui, on peut considérer cela comme du coupage de cheveux en 4; mais c'est du uniquement au fait que la loi que tu as citée ci-dessus intègre cette notion de "en tant que tel"; après, c'est une question d'interprétation pour savoir si on est dans un cas ou dans l'autre. Si on prend l'option de dire "dès qu'il y a programme ou algorithme, c'est un brevet logiciel, donc interdit", à quoi sert l'al. 3 ? (de nouveau, au risque de me répéter, je ne dis pas que je suis pour cette interprétation, mais j'insiste uniquement sur le fait qu'elle est prévue dans la loi).
On a un problème similaire avec les brevets en génétique. Quand on parle de "breveter un gène", en théorie, ce n'est pas la séquence génétique que l'on brevète: on n'interdit pas à quelqu'un de recréer cette séquence (surtout si elle est naturelle). Ce qu'on brevète, c'est une fonction particulière de cette séquence, ou le fait qu'elle agit comme marqueur pour une certaine maladie (bien sûr, il y a des abus et des complications, mais c'est la même idée).
Je crois que ça ne sert à rien de discuter trop autour du sujet; ce qui est important à mes yeux c'est de se rendre compte que la situation n'est pas blanche ou noire du point de vue légal, à cause de l'article que tu cites qui introduit des exceptions aux brevets, ainsi que des exceptions aux exceptions.
Zorglub
[^] # Re: Bof
Posté par Alvarez . Évalué à 4.
Il sert à préciser que l'interdiction de brevet ne porte que sur l'élément programme. Par exemple, si j'ai une machine qui fonctionne grace à un programme, je peux breveter la machine mais pas le programme. Dans le cas d'une machine spécifique la distinction peut ne pas avoir d'importance mais dans la plupart des cas qui nous préoccupent la partie machine n'est pas concernée par les brevets.
L'OEB coupe les cheveux en quatre parce qu'il essaye de faire croire que dès qu'un programme peut servir à quelque chose, il ne doit plus être considéré comme "en tant que tel". Donc comme tous les programmes servent à quelque chose, ils peuvent tous être brevetés!
On a un problème similaire avec les brevets en génétique. [...]Ce qu'on brevète, c'est une fonction particulière de cette séquence
En génétique, ce qu'on brevète c'est une découverte et non pas une invention et c'est encore bien plus grave que tous les problèmes des brevets logiciels.
la situation n'est pas blanche ou noire du point de vue légal
La situation est très claire du point de vue légal, ceux qui ont tord (OEB et consorts) faisant preuve d'une mauvaise foi abyssale. Le problème réside dans les moyens mis en oeuvre pour défendre la loi. A partir du moment où il faut payer pour faire appliquer la loi, il y a un grave problème.
[^] # Re: Bof
Posté par popopo333 . Évalué à -1.
# C'est pas gagné...
Posté par efyx (site web personnel) . Évalué à 4.
Je vais vous exposer mes quelques arguments sur le sujet, au risque de me faire moinser par la plus part d'entre vous....
Je connais une personnes qui travailles chez divx, il travaille beaucoup sur le dévelopement de projet de en rapport avec divx et essaye de les réaliser en multi-platforme(je ne peux pas en dire plus), si ca ne tenais que a lui il serait open source, c'est juste que ses patrons le veulent pas.
Mais pourquoi le voudrait t'il quand on voit les commenaitres poster sur linuxfr quand un éditeur sort un logiciel sous linux tout le monde (ou presque) le rejetten en bloc en disant "capuesaypaslibre ©" et aussi "On s'en fou ya déja l'équivalent en libre, même si il n'est pas encore tout a fait au point" en voyant ca les patron vont facilement ce dire, "ce ne sont qu'une petite bande d'intégriste dans leur monde." Il faut savoir accepter leur travaille car si ca continue on aura plus RIEN DU TOUT sous linux. Et le fait d'accepter leur travaille n'empèche pas de développer a coté un équivalent libre (mkv pour ce cas)
Je trouve qu'il serait plus intéréssant de féciliciter divx pour leur soucis de créer des logiciels multiplatforme plutot que de dire bhouohuohuohuuhhu "capuesaypaslibre ©" et peux être que comme ca ils arriveront a faire du libre ;)
Ce n'est que mon avis, pas la pein de cliquer sur "inutile" par ce que vous n'êtes pas d'accord avec moi.
[^] # Re: C'est pas gagné...
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 3.
Et les patrons, ça regarde des chiffres, pas des posts sur linuxfr.
bref, argument bidon à mon avis.
# DivX, MPEG4 et les autres
Posté par Krunch (site web personnel) . Évalué à 7.
pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.