Le rassemblement des éléments constitutifs d'un logiciel libre ou d'une distribution GNU/Linux se subdivise, généralement, en trois étapes principales :
- Récupération des sources externes et adaptation au projet en question
- Compilation, intégration et création du produit (paquets, images ISO, répertoires)
- Diffusion
Le projet EDOS a pour but d'apporter des solutions nouvelles, ou de construire sur des solutions existantes, pour améliorer ces trois parties, ainsi que leurs interactions. Le but étant de rendre les cycles plus rapides et plus simples, par exemple améliorer le temps entre la création d'un correctif, son intégration dans le projet, sa diffusion et sa validation par des utilisateurs. La récupération et la recompilation des sources par divers outils permettant d'automatiser au maximum les mises à jour des éléments externes. Par exemple, pour une distribution, récupérer automatiquement certaines nouvelles versions de logiciels, les recompiler, créer un nouveau paquet. Ceci accompagné d'un ensemble de test unitaires.
Intégration du nouvel élément, validation et mise à jour du projet. Cette étape peut consister en la recompilation de l'ensemble de la distribution ou de la partie dépendante de l'élément, ainsi que l'exécution d'un jeu de tests prédéfinis. Ensuite la génération du produit tel qu'il sera diffusé, sous forme d'image ISO, de paquet, ou simplement d'une arborescence.
La dernière partie concerne la diffusion, avec la création d'un outil destiné à améliorer la disponibilité du projet, tout en augmentant sa fraîcheur et sa cohérence. L'idée serait de mettre en place un réseau pair à pair où plusieurs révisions du produit seraient disponibles de manière répartie. À la différence des outils pair à pair classiques, celui-ci devrait être capable, par exemple dans le cas d'une distribution, de retrouver à la fois les éléments constitutifs d'un élément à partir de plusieurs sources, comme le font la plupart des outils pair à pair, mais aussi de pouvoir reconstituer, dans une certaines mesure, un état cohérent du projet à partir de sources désynchronisées.
Aller plus loin
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# Projet européen => participants européens ?
Posté par symoon . Évalué à 8.
Je me demande simplement, sans être anti-suisse ou anti-israëlien, comment ça se fait que l'europe subventionne également les partenaires non-européens, dans quel cadre cela se passe-t-il ?
Je pose la question en général, je connais (bien) d'autres projets qui font pareil.
(d'avance SVP épargnez moi les "faut travailler à plusieurs pays", etc.., je suis d'accord mais ce n'est pas ma question)
[^] # Re: Projet européen => participants européens ?
Posté par tiot (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: Projet européen => participants européens ?
Posté par esdeem . Évalué à -2.
De plus tu sembles un peu confondre une Europe politique et une Europe géographique.
Un projet européen n'est pas forcément cantonné aux seuls pays de l'UE!
0. Assume good faith 1. Be kind to other people 2. Express yourself 4. Apply rule 0
[^] # Re: Projet européen => participants européens ?
Posté par symoon . Évalué à 7.
Je dois mal lire :
"EDOS sera subventionné par la Commission Européenne à hauteur de 2.2 millions d'euros, sur un budget total de 3.4 millions."
[^] # Re: Projet européen => participants européens ?
Posté par esdeem . Évalué à -1.
Mea Culpa! Mea maxima culpa!
Je sors me flageller!
0. Assume good faith 1. Be kind to other people 2. Express yourself 4. Apply rule 0
[^] # Re: Projet européen => participants européens ?
Posté par Ice Lion . Évalué à 10.
Pour faire partie de ce réseau de coopération, ces pays payent comme tous les pays de l'UE, et contribuent ainsi au fond commun qui est ensuite redistribué sur les programmes adoptés, dont celui qui fait l'objet de la news.
À ma connaissance, pour l'instant la Suisse et Israël sont contributeurs nets , tant sur le plan pécunier (ils donnent plus d'argent qu'ils n'en reçoivent), que sur la plan scientifique (c'est l'UE qui les a suppliés de venir pour relever le niveau et éviter que seuls les USA en profitent : Edith Cresson qui était aux affaires à l'époque avait très bien expliqué ça dans un article du Monde il y a environ deux ans).
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