GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
29
nov.
2002
Presse
Les abonnés à GHLMF ont reçu hier le numéro 45 du mag. Au programme:
- un autoradio à base de logiciels libres;
- Un DNS Bind dans un réseau Windows 2000;
- L'acoustique et le traitement du signal ;
- Des articles programmation (perl, c++, ...);
- Les articles 3D;
- ...

Pas mal de choses intéressantes, et pas uniquement orientées développeur, ce numéro n'est pas mal du tout... Les abonnés à GHLMF ont reçu hier le numéro 45 du mag. Au programme:
- Comment fabriquer un autoradio mp3 et GPS à base de logiciels libres pour 895 Euros (avec écran LCD tactile, pas mal d'astuces, et un brin de folie),
- Un DNS Bind dans un réseau Windows 2000;
- Deux articles consacrés à l'acoustique et au traitement du signal (un premier théorique, puis un autre conscacré à SND, un éditeur de son libre);
- Des articles programmation: perl, c++ (2e partie), c (11e partie), protocole SMTP, librairie Qt;
- Et enfin des articles consacrés à la 3D: présentation de KPovModeler, Ayam et Bmrt, et enfin Blender;
- ...

L'article sur Blender introduit l'utilisation des booléens, que l'on peut utiliser depuis la libération de Blender (la fonction était auparavant protégée par une c-key).

Sur le CD: blender 2.25, les sources de KDE 3.0.4, LFS 4.0, et Mozilla 1.2b (sources, binaires et RH).

Bref, avec pas mal de choses intéressantes, et pas uniquement orientées développeur, ce numéro n'est pas mal du tout...

Remarque: pas de courier des lecteurs ce mois-ci...

Aller plus loin

  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:31.

    Comme prévu, ma dépeche de ce matin 9h n'est pas passée (ben merde, pas bon pour l'abonnement gratos). Celle-ci, à 13h est passée.

    Voici la mienne

    https://linuxfr.org/users/anonyme/journaux/linuxmag-44

    Ou j'y explique que les 6 premières pages m'ont tellement gavées qu'il est rangé dans un coin et que me demande si j'ai réellement envie de continuer à recevoir ce magazine chaque mois.

    « Comme le laisse entendre le titre, le gnulinuxmag #44 est sorti.

    Après la lecture des 6 premières pages, j'avoue etre particulièrement gené, au point de me demander si je dois continuer à etre abonné à ce magazine.

    Pour commencer, le grand titre en « couv » : « Un DNS Bind dans un réseau Windows 2000 ». Suis-je le seul à penser que décidement pour un magazine se revendiquant explicitement pro-libre, envisager l'utilisation de serveurs Microsoft est une gageure ? Non seulement ces serveurs sont propriétaires, c'est un fait, mais en plus les solutions libres et, dit-on, techniquement plus aboutie fourmillent ! Ne serait-il pas plus important de proposer des articles permettant de passer outre les dépendances techniques à ces systèmes propriétaires plutot que de s'y intégrer (et donc rester au meme statut : dépendant, esclave).

    Ouvrons le magazine : au sommaire, nous pouvons lire que « la rédaction n'est pas responsable des textes, illustrations… ». Vraiment ? Depuis quand publie t-on sans regarder ce qu'on publie et sans assumer la responsabilité du choix de ce qu'on publie ?

    On continue vers les actualités (bon point, ce titre est maintenant francisé :) ):

    - Simanta patiente virtuelle (outil d'entrainement pour hopitaux) : quels logiciels utilisés ? sont-ils libres ?

    - article sur Mitchell Kapor sur un ton de flagornerie évidente titrant « un ancien dirigeant de lotus lance un projet Open Source d'envergure » : que ce projet soit d'envergure, à moins de s'appeller E. Tessier, on n'en sait rien. Dans cet article, on trouve l'expression « Linux » pour parler du système que d'autres préfèrent appeller GNU/Linux.<br>

    - Xandros : une publicité pour cette distribution, qui parle aussi de « convertis à Linux »

    - Une publicité pour SuSE qui emploie aussi l'expression « Linux » pour parler d'un système d'exploitation complet et qui à aucun moment n'évoque la question de la production de logiciel propriétaire par cette firme.<br>

    Geek boutik : là encore , on nous parle de « Linux » comme SE.

    Est-ce si grave ? Dans la mesure ou cette revue prétend soutenir très clairement le projet GNU et dans la mesure ou le projet GNU considère ce point comme important, c'est de leur part très misérable. D'autant que par le passé, les choses ne semblaient pas si caricaturales.

    En bref, je suis très franchement peu satisfait de la manière de laquelle l'information est traitée : il est bien sympathique de faire un édito à 300 % politique et de confiner tout ce qui apparait comme politique à cet édito ou à un article. Mais la finalité de la politique n'est pas la politique en soit mais ses conséquences concretes. Et là, concretement, je ne les vois dans ces premières pages de ce numéro.

    Pour la suite : "Scan of the Month, analyse", "Rudiments d'accoustique et de traitement du signal", "SND l'éditeur son", "Perl, les références", "g++ partie III", "briques de base XI", "Comprendre et programmer le protocole SMTP", "Qt IX", "KPovModeler : créer votrre première scène", "Ayan et BMRT", "Réaliser des opérations booléenes", "Livres".

    »

    A ce qu'on constate, la dépeche qui est passée n'apporte pas plus d'infos, mais est expurgée de toute réflexion polémique. Plus aux gouts de certains, sans doute.

    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      bon, ben c très bien comme ca, la news est une news et ton commentaire est là... je suis assez d'accord avec toi sur le premier point « Un DNS Bind dans un réseau Windows 2000 » surtout que l'on a eu un article sur samba le mois dernier...
      pour le reste, je trouve le numéro égal aux autres (cad plutot bien)...
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:32.

        Je comprends d'un côté le point de vue de <pseudo>. D'un autre côté, je trouve que ce genre d'article peut avoir aussi son utilité.

        Par exemple, à mon taf, je n'ai jusqu'ici installé que des serveurs sous Linux (5 machines pour le moment). Mais voila, bien que je fasse un peu ce que bon me semble sur "mon" LAN, il y a certaines choses qui sont hors de mon contrôle. C'est ainsi que sont arrivés 2 serveurs Win 2k. Avec sur l'un une base Oracle et sur l'autre un soft comptable. C'était imposé, c'était comme ça, et je n'ai pas eu mon mot à dire. Il est impossible de remplacer ces serveurs Win2k par un équivalent libre puisque le soft comptable a été écrit pour Windows (Quant à l'Oracle, la plateforme Windows était imposée elle aussi).

        Ceci est un exemple parmis tant d'autres….

        Personnellement, j'espère vraiment qu'il n'y aura plus d'autres serveur Microsoft qui viendront polluer mon LAN.

        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          L'auteur des articles sur l'interopérabilité est Fabrice Clerc. Il est confronté tous les jours à la réalité de l'entreprise. Il s'est aussi rendu compte que l'introduction réussie de serveurs libres dans une structure verrouillée par Microsoft nécessitait de comprendre son interface et sa logique.
          Etant donné que la documentation sur le sujet est très disparate et que Microsoft n'a pas intérêt à être trop clair sur le sujet, il a donc fait une synthèse de son travail et nous l'avons tous (l'ABUL) encouragé à le publier. Ses articles ont fait la page de couverture des No 44 et 45.

          Je suis convaincu que ces articles vont permettre à des centaines, voire à des milliers d'entreprises de migrer vers des solutions libres. Ils correspondent aux questions essentielles et stratégiques que se pose tout responsable d'un réseau d'entreprise.

          En aucun cas, ces articles ne sont une promotion d'un logiciel propriétaire. Ils correspondent à un vieux principe qui dit qu'il faut connaitre son ennemi pour le combattre.

          Il est à noter que ce dernier numéro comporte des articles de Fabrice Clerc, John Perr, Christophe Mailhebuau et André Pascual qui ont en commun d'être membres de l'ABUL. Il y a aussi un article sur «Linux embarqué» de Pierre Ficheux qui est aussi membre de l'ABUL. Comme quoi, il n'y pas que Abuledu et LSM en Gironde ;-)
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1.

          Il est tout à fait étonnant qu'on ne t'ai pas posé de questions, qu'on ne soit pas venu te voir...
          Soit tu as un patron (ou DI) qui pense tout savoir, auquel, ça expliquerait tout,
          soit tu ne t'imposes pas assez. La question serait pourquoi ?
          Plutôt qu'espèrer (!) que d'autres serveurs Windows 2000 ne viennent "polluer" ton cher réseau, tu devrais te demander pourquoi personne n'est venu te voir et, surtout, qu'est-ce que tu aurais bien pu proposer à tes utilisateurs pour leurs besoins.
          Ce qui fait un bon admin, ce sont ses utilisateurs, pas son matériel: c'est un rôle trés humain, plus que d'être développeur.
          Peut-être n'as-tu, tout simplement, pas été assez vif pour saisir ces besoins...
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            C'est un point de vue tout à fait valable. Mais je ne crois pas que cette explication soit suffisante. De nombreux chefs pensent être compétents parce qu'ils le furent autrefois, parce qu'ils ont reçu la vite d'un «bon» commercial ou parce qu'ils ont lu la dernière pub^W^W article de 01... ou un peu de tout ça à la fois.

            Un phénomène nouveau est apparu depuis quelques dizaines d'années, la compétence n'appartient plus à la hierarchie. Et depuis un peu moins longtemps, elle n'a plus le monopole de l'information.
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Le problème est un peu plus complexe que ça...

            La décision vient d'en haut, de tout la haut :). Sans en dire de trop, nous sommes plusieurs centres répartis dans toutes la France. Chaque centre est responsable de son LAN, des softs qu'il veut utiliser, etc....

            Cependant certaines décisions viennent de tout le haut (Paris), et on impose alors des choix aux centres. Chaque entreprise est différente, chaque boite fonctionne d'une manière qui lui est propre. Tu ne peux pas comparer ton entreprise avec son mode de fonctionnement avec une autre qui t'es totalement étrangère :)

            Quand à savoir si je m'impose assez ou pas, là ou je bosse, il y a une sacré tendance à n'avoir peu (voire pas) de thunes :). Donc quand on parle de "gratuit" (libre ne signifie rien pour eux de toute façon) on prends les gens par les sentiments (ici le porte-monnaie ;) et tout le monde est content tant que ça fonctionne et que ça ne coute pas cher.
        • [^] # Commentaire supprimé

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 1.

        Sur la place de la news et du commentaire, je suis 100% d'accord avec Cyprien.

        Sur le contenu, j'ai certes été un peu décu de la légèreté de l'article sur SMTP (y aura-t-il une suite un peu plus approfondie?), surtout quand ensuite j'ai passé rapidement les 3 (!!!) articles sur la 3D, mais bon...

        C'est un numéro que j'ai lu un peu trop rapidement à mon gout pour que cela soit très bon signe, mais rien de dramatique...

        DaFrog.
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Suis-je le seul à penser que décidement pour un magazine se revendiquant explicitement pro-libre, envisager l'utilisation de serveurs Microsoft est une gageure ?

      Tu n'es certainement pas le seul, mais est-ce pour cela que tu as raison (ou tort d'ailleurs) ?

      Je suis au regret de t'informer que le logiciel propriétaire existe encore dans beaucoup d'endroits, et pour ma part, ça me convient tout à fait ! Je ne tiens pas du tout à avoir une hégémonie du logiciel libre identique à celle du propriétaire il y a quelques années. La richesse du logiciel libre vient de la diversité des solutions proposées. A sa manière, le logiciel propriétaire contribue à cette diversité.

      Quant à savoir si c'est le rôle de LMF d'aborder la question d'interopérabilité, je pense clairement que OUI ! Si tu veux voir Linux triompher et s'imposer, ça ne se fera pas en un jour, en remplaçant toutes les machines Microsoft par des Linux, *BSD, ... Je doute que tu trouves de nombreuses entrerpises prêtes à jeter du jour au lendemain tout leur système d'information pour migrer d'OS. Avant de voir cela, tu verras apparaître qq postes sur les réseaux Windows, ces postes intrigueront et d'autres personnes voudront la même chose, et petit à petit, il y aura de moins en moins de Win (bon, je rêve peut-être là ;-)

      Ne serait-il pas plus important de proposer des articles permettant de passer outre les dépendances techniques

      Ben, fonce !!!
      Maintenant, faut aussi voir dans la vraie vie comment imposer/porposer ces solutions. Ce n'est pas parce qu'il existe une solution technique qu'elle se répendra, aussi bonne soit elle.

      Je ne continuerai pas à répondre point par point à ce que tu racontes, l'essentiel étant ci-dessus.
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à -1.

        « Je suis au regret de t'informer que le logiciel propriétaire existe encore dans beaucoup d'endroits, et pour ma part, ça me convient tout à fait ! Je ne tiens pas du tout à avoir une hégémonie du logiciel libre identique à celle du propriétaire il y a quelques années. La richesse du logiciel libre vient de la diversité des solutions proposées. A sa manière, le logiciel propriétaire contribue à cette diversité. »

        Pour ma part, je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain. Ca ne me pose aucun problème.
        Je te laisse tirer les conclusions de mon analogie.


        « Quant à savoir si c'est le rôle de LMF d'aborder la question d'interopérabilité, je pense clairement que OUI ! Si tu veux voir Linux triompher et s'imposer, ça ne se fera pas en un jour, en remplaçant toutes les machines Microsoft par des Linux, *BSD, ... Je doute que tu trouves de nombreuses entrerpises prêtes à jeter du jour au lendemain tout leur système d'information pour migrer d'OS. Avant de voir cela, tu verras apparaître qq postes sur les réseaux Windows, ces postes intrigueront et d'autres personnes voudront la même chose, et petit à petit, il y aura de moins en moins de Win (bon, je rêve peut-être là ;-)»

        L'interopérabilité favorable au libre, c'est mettre libre partout ou il excelle et dépasse le propriétaire. Pas inciter à utiliser des logiciels propriétaires dans ce contexte.

        Un article sur le remplacement un serveur Win2000 m'aurait paru bien plus approprié, si le but est de promouvoir le libvre.


        « Ne serait-il pas plus important de proposer des articles permettant de passer outre les dépendances techniques

        Ben, fonce !!! »

        Faire place au dessus de tout critique ?
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain

          Quite à devenir l'esclavagiste des gens qui persécutent les autres ? Ou mieux encore, quite à imposer ta notion de liberté aux autres que cela leur plaisent ou non ?

          Intéressant point de vue en effet. Je suppose que tu es du genre à aider les vieilles dames à traverser.... qu'elles veuillent ou non aller sur l'autre trotoire d'ailleurs....

          Un article sur le remplacement un serveur Win2000 m'aurait paru bien plus approprié

          A quoi bon remplacer un système par un autre, si l'application que la personne utilise n'existe pas sur ce nouveau système ?

          Connaîtrais-tu beaucoups de logiciel de gestion commerciale, de logistique, de comptabilité, de gestion de garage, de système de caisse enregistreuse, etc... sous un système libre ?

          Ne te rends-tu pas compte que ton garagiste ou le service commercial de ton agence de location de voiture ou encore que ta boutique du coin n'a pas forcément les moyen de passer au libre ????

          Est-ce si difficile à comprendre pour toi ?
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 6.

            je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain

            Quite à devenir l'esclavagiste des gens qui persécutent les autres ? Ou mieux encore, quite à imposer ta notion de liberté aux autres que cela leur plaisent ou non ?


            Mhhh, intéressant. Selon toi, l'esclavage aurait sa place en ce monde, parce que l'abolir nuirait à la liberté des esclavagistes?

            C'est ce qu'on peut déduire de tes propos, en tous cas.
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Enfin de toute façon comparer l'esclavagisme humain à l' "esclavagisme" du proprio sur les logiciels ou les formats de données, même si cette dernière a une importance est moyen .... et démesuré ...
              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:32.

                C'est vrai… Mais pousser encore plus loin l'analogie en se disant contre les anti-esclavagistes primaires, c'est énorme ; )

                Mais si j'ai bien compris ce que voulait dire <pseudo>, dans son analogie esclavagisme/proprio, ce qu'il tentait de montrer était que si l'on considère quelque chose comme amoral, il n'est pas absurde d'être pour l'hégémonie de son contraire (et vivent les doubles négations).

            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Pour la version courte : remplacer un dictateur par un autre n'avance à rien, meme si l'idée de départ semble plus douce.

              Est-ce plus clair ?
              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à 0.

                Donc pour toi, nous vivons dans une dictature : il est interdit de faire de son voisin son esclave, c'est de l'esclavagisme.

                J'avoue trouver ton raisonnement étrange.


                Pour répondre à zapoyok, j'ai déjà signalé plus bas qu'il ne s'agit que d'une analogie pour faire remarquer (apparement sans succès) à Denis qu'etre pour la promotion d'idées contre d'autres idées n'est pas nécessairement du fanatisme religieux. Il ne s'agit pas de prétendre qu'esclavagisme humain et logiciel propriétaire sont la meme chose.
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 2.

            Bonjour,

            personnellement, j'achete Linux mag pour mon utilisation perso, et pas pour ma boite. Je n'ai pas les moyens d'acheter windows, et je me contrefout de savoir comment on interopère avec windows...
            Et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de windows dans les pages de LMF...
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        C'est un peu comme le port de logiciel libre sous windows.

        Dans le monde réelle, la transition ne peut pas être abrupte !

        "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 6.

        Je suis au regret de t'informer que le logiciel propriétaire existe encore dans beaucoup d'endroits, et pour ma part, ça me convient tout à fait ! Je ne tiens pas du tout à avoir une hégémonie du logiciel libre identique à celle du propriétaire il y a quelques années. La richesse du logiciel libre vient de la diversité des solutions proposées. A sa manière, le logiciel propriétaire contribue à cette diversité.
        Ça me rend fou de lire ce genre de trucs ! Maintenant pour paraître "in", pour jouer les "r3b3lz" il faut défendre le proprio !
        Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur ! D'après toi l'hégémonie du libre serait toute aussi néfaste que celle du proprio; tu n'as pas compris que l'hégémonie du proprio est néfaste parce qu'elle tente de fermer la voie à toute concurrence, ce qui ne sera jamais le cas du libre qui est précisément ouvert et cherche l'interopérabilité.
        Une concurrence enter GNU/Linux et BSD par exemple est toute à fait saine, les différences se faisant uniquement par la qualité technique. Le proprio, lui, ne cherche que son propre interêt, ce qui passe par écraser la concurrence.
        Donc la diversité pour stimuler les programmeurs, oui ! Mais la diversité causée par l'incompatibilité dans le but d'être seul sur le marché, non !
        Je le répète : les logiciels propriétaires n'ont intrinsèquement que des inconvénients pour l'utilisateur !
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ça me rend fou de lire ce genre de trucs ! Maintenant pour paraître "in", pour jouer les "r3b3lz" il faut défendre le proprio !

          Pas du tout. Ca s'appelle ouvrir les yeux et ce n'est en aucun cas défendre le proprio. Il s'agit de ne pas faire du manichéisme, tout n'est pas noir ni blanc. On peut défendre le libre et être conscient du fait que la migration d'une entreprise vers une solution libre n'est pas aussi simple qu'il n'y parait, que de nombreux logiciels nécéssaires aux entreprises n'ont pas d'équivalent dans le libre. Chez moi je n'utilise que GNU/Linux parce que tout ce dont j'ai besoin est disponible dessus mais pour une entreprise ? Quel CRM est disponible sous GNU/Linux ?

          Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !

          La transparence vis à vis du système. Pas besoin de "./configure, make, make install", ni de ligne de commande à la syntaxe cryptique, il suffit de mettre le cd et de cliquer de temps en temps. Pour un utilisateur moyen c'est un sacré avantage. Ensuite, un utilisateur moyen d'entreprise qui utilise un logiciel qui dispose des fonctionnalités nécéssaires se fiche pas mal de la concurrence. Pour les entreprises, le libre est intéressant pas parce qu'il propose une saine concurrence mais parce qu'il permet de réduire les couts (il suffit de lire des journaux de décideurs pressés pour s'en convaincre).
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 0.

            Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !


            La transparence vis à vis du système. Pas besoin de "./configure, make, make install"</blockquote>

            Rhô, l'énAUrme troll.
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  . Évalué à 1.

              Rhô, l'énAUrme troll.

              C'est peut-être exagéré, moi même je recompile rarement (ça dépends), je préfère utiliser apt-get mais même ça, ça peut paraitre bizarre pour un utilisateur lambda. J'ai eu l'occasion une fois de travailler dans un service de maintenance informatique et j'ai été étonné de voir le niveau de certaines personnes mais finalement ils ont raison dans le sens où l'utilisateur n'a pas à maitriser l'informatique, pour eux ce n'est qu'un outil. Alors dans ce sens, oui ne pas avoir à taper quoique ce soit est un avantage. Il faut de temps en temps se placer du point du vue utilisateur pur.
              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à 2.

                Très bien.

                Prenons l'utilisateur pur qui veut un logiciel de dessin. Il prend kpackage (pas que je veuille faire l'apologie de KDE, hein : ) ), il clique sur GIMP (qui est clairement indiqué comme un logiciel de dessin, avec la description qui va bien), puis sur Installer, et hop, se retrouve avec un (excellent) logiciel de dessin dans le menu de son système. On lui demandera peut-être d'introduire un CD, ou d'avoir une connexion internet pour télécharger ledit logiciel.

                A-t-on déjà vu, dans le monde propriétaire, un outil qui offre une fonctionnalité similaire? Je veux un logiciel -> je le fais télécharger/installer automatiquement par apt / urpmi / un de leurs frontends graphiques. Question utilisateur pur, peu ont fait plus simple.
                • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Et si il veut Gorm ou Project Center ? Et si on lui donne un logiciel qui est sur un cd quelconque ?

                  Je n'essaye pas de démontrer que le propriétaire est mieux, si j'en étais convaincu ça ne ferait pas aussi longtemps que j'utilise GNU/Linux. Il y'a juste des choses qui sont plus simples pour l'utilisateur lambda.
                  • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Et si il veut Gorm ou Project Center ?


                    lol (si tu me passes l'expression), je vois mal ce qu'un non-informaticien irait faire avec un outil comme Gorm. Enfin, Gorm au moins, est apt-gettable, il me semble, donc téléchargeable avec un outil comme kpackage ou autres.

                    Et si on lui donne un logiciel qui est sur un cd quelconque ?


                    Baheu, suffit qu'il clique sur le deb ou le rpm du logiciel situé sur le CD, au moyen de son « environnement de bureau » favori, pour que le logiciel s'installe sans rien faire de plus que « cliquer de temps en temps »

                    Enfin, arrêtons là le troll, il ne s'agit, de toutes façons, pas de comparer le libre et le propriétaire, mais plutôt l'interface utilisateur de certains logiciels libres avec celle de certains logiciels propriétaires *. Mais peut-être devrais-tu aller voir du côté de ce qui se fait chez les distributions particulièrement destinées à ce type d'utilisateurs, et aussi arrêter de croire que celui qui n'a jamais vu d'ordinateur a les réflexes windowsiens pré-conditionnés ; )

                    * A un débutant informatophobe, tu lui donnerais plutôt HP-UX, ou Mandrake? ; )
                    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                      Posté par  . Évalué à 0.

                      Tu n'as pas tout à fait tord mais je reste quand même convaincu que le logiciel propriétaire reste plus simple au premier abord. Maintenant faut peut-être que j'arrête avec mes xterm ;-)

                      A un débutant informatophobe, tu lui donnerais plutôt HP-UX, ou Mandrake? ; )

                      HP-UX bien sur :+)
                • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  "A-t-on déjà vu, dans le monde propriétaire, un outil qui offre une fonctionnalité similaire? Je veux un logiciel -> je le fais télécharger/installer automatiquement par apt / urpmi / un de leurs frontends graphiques. Question utilisateur pur, peu ont fait plus simple."

                  il suffit de faire appel au warezeu de service de l'entreprise au lieu de apt ou urpmi.

                  pour lui faire plaisir on cite 3 conneries lues dans la revue d'informatique qui traîne dans les toilettes depuis 2 mois, on hoche doctement la tête quand il réagit et refait le monde pendant le téléchargement et l'installation du gourbis sur la machine, puis une fois que le soft est lancé (après le serial ou le crack qui vont bien, qu'on lui laisse faire histoire qu'il se fasse engueuler LUI et pas vous, car en plus d'être incompétant et feignant on est avant tout lâche), on le congédie parce qu'on a du boulot, nous, les non-techniciens qui sommes les seuls à travailleur vraiment.

                  Car bon il pue, lui et son pull over pas lavé de 3 semaines avec le menu des derniers jours incrustés dedans.

                  D'ailleurs l'imprimante est encore en panne - va falloir le rapeller, ça tâche, le toner, et toutes ces salopes de feuilles coincées c'est horripilant.
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  . Évalué à 1.

              Ce n'est pas vraiment un troll, ça se vérifie au boulot.
              Tape une commande en ligne avec deux ou trois | et tu verras l'effet que ça produit même chez des développeurs Java...
              Ils sont impressionnés alors qu'ils tapent du code Java à longueur de journée...
          • [^] # l suffit de mettre le cd et de cliquer de temps en temps

            Posté par  . Évalué à 1.

            « "./configure, make, make install", ni de ligne de commande à la syntaxe cryptique, il suffit de mettre le cd et de cliquer de temps en temps. »

            n'as-tu jamais entendu parler de RPM et DPKG ?

            'rpm -i paquet' ou 'dpkg i paquet', ce n'est pas franchement cryptique.. mais en plus, il existe des interfaces graphiques.
            • [^] # Re: l suffit de mettre le cd et de cliquer de temps en temps

              Posté par  . Évalué à 1.

              'rpm -i paquet' ou 'dpkg i paquet', ce n'est pas franchement cryptique.. mais en plus, il existe des interfaces graphiques.

              As-tu déjà été dans une entreprise ? On rencontre des utilisateurs qui ne savent pas changer la résolution de leur écran alors taper une commande relève de la mission impossible. Et puis on ne doit pas avoir la même notion de cryptique, "dpkg -i" ou "apt-get install" pour toi et pour moi ça ne l'est pas, pour la majeure partie des utilisateurs (je ne parle pas des fans d'informatique) ça l'est. Les interfaces graphiques dont tu parles n'ont pas la simplicité de mon exemple, c'est un fait indéniable. Tu vois les choses par le petit bout de la lorgnette : un utilisateur moyen n'est pas un informaticien ou un passionné d'informatique. Point.
              • [^] # Re: l suffit de mettre le cd et de cliquer de temps en temps

                Posté par  . Évalué à 2.

                Que les utilisateurs moyens ne soient pas des informaticiens, ça va de soi. Mais je persiste à penser qu'installer GIMP au moyen de l'installeur de paquets de Mandrake, c'est plus adapté à l'utilisateur final que d'aller acheter Photoshop à la FNAC, puis de l'installer sur son poste. (pour donner des exemples concrets. Oulà, Gimp/Photoshop, un beau moteur à trolls trop peu exploité ; ) )
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Maintenant pour paraître "in", pour jouer les "r3b3lz" il faut défendre le proprio !

          ptdr !!! Donc pour être "in" faut être "r3b3lz" :-]
          Excuse moi, mais je ne t'ai pas attendu, ni ce commentaire, pour faire part de ce point de vue :
          http://www.security-labs.org/cl-1.html(...)
          Ce texte est paru dans LMF 24, en Janvier 2001

          J'ai plutôt l'impression que la mode est à l'intégrisme bête et méchant (il y a sans aucun doute un pléonasme là-dedans), et que certains sont aveuglément pour le Libre, sans avoir réfléchi plus que cela à la question, juste en suivant un mouvement de foule (genre troupeau)

          Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !
          Le problème de l'authentification des programmes ne se pose pas (j'avoue, j'ai bien cherché 1 minute pour trouver un exemple)

          D'après toi l'hégémonie du libre serait toute aussi néfaste que celle du proprio

          Pour faire court : oui.

          Le proprio, lui, ne cherche que son propre interêt, ce qui passe par écraser la concurrence.

          Tu as oublié le couplet sur le grand capital ...
          Donc tu veux faire au proprio ce que lui veut te faire ? Soit, mais ce n'est pas ma façon de voir les choses.

          Et comme le signale Denis, nous ne cherchons pas à imposer notre point de vu, juste à en discuter, à essayer de convaincre d'autres personnes. Ce n'est apparemment pas le cas de tout le monde.
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 0.

            « J'ai plutôt l'impression que la mode est à l'intégrisme bête et méchant (il y a sans aucun doute un pléonasme là-dedans), et que certains sont aveuglément pour le Libre, sans avoir réfléchi plus que cela à la question, juste en suivant un mouvement de foule (genre troupeau) »

            Il n'y a pas d'argument ici. Uniquement des jugements de valeurs.

            Etre pour le libre, ça peut etre avant tout pour des critiques politiques et philosophiques. En ce sens, il n'est pas choquant effectivement de dire n'avoir aucun intéret pour le propriétaire.

            Pour ceux qui se placent uniquement sur le plan technique, effectivement, il est douteux de considérer que libre signifie nécessairement meilleur.

            « Et comme le signale Denis, nous ne cherchons pas à imposer notre point de vu, juste à en discuter, à essayer de convaincre d'autres personnes. Ce n'est apparemment pas le cas de tout le monde. »

            Je serais curieux de voir dans quelle mesure tu évalues ce qui est « imposer [un] point de vue » et « convaincre d'autre personnes ».
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Je cite Denis : Ne confondons pas "J'aime ceci." et "Aimez cela !"
              Je vois une nuance certaine entre ces 2 formulations ...
              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à -1.

                Ce sont des belles paroles. Creuses.

                On ne peut pas etre pour la promotion d'une idée, d'une pratique, sans espèrer que cela puisse plaire. En quelque sorte, lorsqu'on dit « J'aime ceci », il n'y a pas de contraction avec le désir que d'autres partagent ce gout.

                Mais Denis à apparement besoin de caricaturer les propos qu'il critique pour donner du crédit aux siens et bien entendu, il caricature : le désir que d'autres partagent ce gout devient un ordre.

                J'avoue etre assez étonné par ce Denis. Mais il navigue à contre-courant, c'est certain, puisque par les temps qui courent, rares sont ceux qui considère qu'abolir l'esclavage est une forme de dictature.

                Je pense qu'il se méprend sur le concept meme de liberté. Une liberté n'existe que parce qu'elle est défendue. Toutes libertés ne peuvent exister que par les interdits qui y sont associées. La liberté de la presse existe parce qu'il est interdit d'incendier et d'assassiner les rédacteurs en chef, par exemple. Ca me semble assez élémentaire.

                J'avoue qu'il y'aura un avant et un après 30 novembre : je m'y rependrait à 2 fois pour lire les éditos de Denis ! :)
                • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Juste pour savoir, tu penses quoi de la maniere dont les USA imposent leur vision du monde et de la liberte ?
                  • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    « Juste pour savoir, tu penses quoi de la maniere dont les USA imposent leur vision du monde et de la liberte ? »

                    Je ne pense pas que les USA imposent une quelquonque vision du monde. Ca supposerait qu'ils aient un message idéologique fort à faire passer.
                    Alors qu'à ce que j'en comprend, l'idéologique n'est dans leur discours que à visée de propagande. En quelques sorte, lorsqu'ils « imposent leur vision du monde et de la liberté », il s'agit surtout de prétexte pour accomplir des objectifs tout à fait économiques. L'idéologique n'est qu'une couverture pour le pragmatisme.
                    Aussi, quand on parle des « USA », il est bon de signaler qu'on parle en fait d'un pays qui tache de faire plaisir à des transnationales très bien implantés chez lui... mais qui n'ont certainement cure des questions idéologiques.

                    Par exemple, on peut penser que les USA aient imposé « leur vision du monde en Afghanistan » en y rétablissant une certaine liberté. Mais le fait qu'ils aient contribué à la mise en place de régimé tout à fait opposés à cette liberté laisse penser que cette liberté, cette idéologie, n'est effectivement qu'un prétexte, pas une motivation.
                • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Je passe sur la première ligne de ta réponse et me lance dans une explication de texte.

                  "J'aime ceci" : le sujet de cette phrase est ma parsonne. Cette phrase exprime donc mon opinion qui, bien évidemment, n'engage que moi. Si d'autres personnes partagent mon avis, tant mieux ... mais si ce n'est pas le cas, ça me fera certes me poser des questions (est-ce que je me trompe, ai-je tort, pourquoi, ...) mais à la limite, ce n'est pas mon problème.

                  "Aimez cela !" : l'impératif du verbe fait de cette phrase un ordre, du genre "vous avez l'obligation de", avec sous-entendu "allez-y les gars, c'est bon pour vous, moi je sais", genre guide spirituel.

                  Je peux tout à fait me tromper, mais je trouve la manière dont tu exprimes tes opinions plus proches de la seconde forme que de la première. Pour ma part, j'essaye de relativiser ce que je raconte, en précisant bien à chaque fois que ça n'engage que moi ... ce qui ne m'empêche pas de discuter avec ceux qui partagent ou non mon point de vue.

                  lorsqu'on dit « J'aime ceci », il n'y a pas de contraction avec le désir que d'autres partagent ce gout.

                  Certes, mais tout le monde n'est pas obligé de partager ce goût.

                  Il y a deux choses que je n'apprécie pas dans ton message intiial (et qui se confirme dans les suivants) :
                  • la forme d'une manière générale :
                    Suis-je le seul à penser que ... envisager l'utilisation de serveurs Microsoft est une gageure ?, ... actualités (bon point, ..., ...Kapor sur un ton de flagornerie évidente , .... c'est de leur (leur = Linux Mag) part très misérable.
                    (toutes mes excuses pour avoir sorti ces phrases de leur contexte)
                    Ces expressions représentent ton avis. Toutefois, à la manière dont tu les assènes, ça ressemble plus à un prêche. Tu distribues les bons et mauvais points et à la fin, on gagne une image ? (ce n'est pas du mépris, j'ai bien trop de respect pour les gens qui ont des opinions, les expriment et les défendent, même si je ne les partage pas). Ces expressions me donnent l'impression que tu te poses en détenteur de la Morale, du Bien et du Mal et que fort de cette connaissance, tu juges implacablement.
                    Enfin, personnellement, moi, je (j'ai bien mis toutes les lourdeurs possibles pour souligner que ça n'engage que moi) le ressens comme ça ... et je déteste qu'on me dise quoi penser.
                  • un certain décalage par rapport à la réalité : windows existe, et il est encore bien (trop) présent dans de nombreux endroits qui n'ont strictement rien à faire de Linux, des sources, de GNU, BSD et les autres. A la limite, la seule chose qui les intéresse, c'est de disposer d'un soft gratuit. Et même ça, ça ne suffit pas (combien de personnes préfèrent encore acheter MS Office alors qu'il y a OpenOffice).
                    Je ne crois pas qu'on pourra convertir ces personnes (car c'est bien notre objectif commun, ne l'oublions pas, même si nous empruntons des voix différentes pour cela) en leur imposant nos choix. Je crois au contraire qu'il faut leur montrer et les laisser ensuite décider par eux-mêmes (voir ma futur réponse intitulée "hégémonie du libre")

                  • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    « "J'aime ceci" : le sujet de cette phrase est ma parsonne. Cette phrase exprime donc mon opinion qui, bien évidemment, n'engage que moi. Si d'autres personnes partagent mon avis, tant mieux ... mais si ce n'est pas le cas, ça me fera certes me poser des questions (est-ce que je me trompe, ai-je tort, pourquoi, ...) mais à la limite, ce n'est pas mon problème.

                    "Aimez cela !" : l'impératif du verbe fait de cette phrase un ordre, du genre "vous avez l'obligation de", avec sous-entendu "allez-y les gars, c'est bon pour vous, moi je sais", genre guide spirituel.

                    Je peux tout à fait me tromper, mais je trouve la manière dont tu exprimes tes opinions plus proches de la seconde forme que de la première. Pour ma part, j'essaye de relativiser ce que je raconte, en précisant bien à chaque fois que ça n'engage que moi ... ce qui ne m'empêche pas de discuter avec ceux qui partagent ou non mon point de vue. »

                    Tu sembles ne pas avoir compris que je rejette le ton hypocrite de la première tout comme le ton impératif de la seconde. Mais je conçois que pour me critiquer, il faille passer par la caricature de mon propos et nécessairement m'associer à un propos hypocrite ou impératif.


                    « >> Lorsqu'on dit « J'aime ceci », il n'y a pas de contraction avec le désir que d'autres partagent ce gout.

                    Certes, mais tout le monde n'est pas obligé de partager ce goût. »

                    A quel moment dis-je cela ?

                    « Suis-je le seul à penser que ... envisager l'utilisation de serveurs Microsoft est une gageure ?, ... actualités (bon point, ..., ...Kapor sur un ton de flagornerie évidente , .... c'est de leur (leur = Linux Mag) part très misérable.
                    (toutes mes excuses pour avoir sorti ces phrases de leur contexte)
                    Ces expressions représentent ton avis. Toutefois, à la manière dont tu les assènes, ça ressemble plus à un prêche. Tu distribues les bons et mauvais points et à la fin, on gagne une image ? (ce n'est pas du mépris, j'ai bien trop de respect pour les gens qui ont des opinions, les expriment et les défendent, même si je ne les partage pas). Ces expressions me donnent l'impression que tu te poses en détenteur de la Morale, du Bien et du Mal et que fort de cette connaissance, tu juges implacablement. »


                    J'ai effectivement une morale et un système de valeur, ce que je ne tiens absolument pas à nier. Je pense que certaines choses sont bonnes, que d'autres ne le sont pas.
                    Et effectivement, je l'exprime quand je trouve cela à propos. Libre à toi de parler de bon et mauvais points, bien que j'ai du mal à comprendre où tu veux en venir avec cela.

                    Tu es libre d'estimer comme tu le veux cette morale et ce système de valeur. En l'occurence, je n'impose rien à personne. Mais devrais-je me taire, pour ne pas heurter ?
                    Ben, non, je parle, car meme si ça n'a probablement que très peu de conséquences, voire aucune, je reste persuadé que lorsqu'on pense, il n'est pas idiot de proposer ce qu'on pense. Libre aux autres d'apprecier ou pas.

                    Oui, je pense sincèrement, par exemple, que l'article sur Kapor est un quasi panégyrique franchement douteux. Et ?

                    Concernant l'expression « c'est de leur part misérable », là encore ça ne pose pas de problème. Je trouve nul de tenir des discours laissant entendre qu'on agrée avec la FSF sur l'appellation du système mais que dans la pratique on ne trouve nulle trace à aucun moment. Pour moi, les mots ne sont pas du vent et ils supposent des actes.
                    Je conçois qu'on adhère pas au point de vue de la FSF http://stock.coleumes.org/doc.php?i=/misc-files/gnu-et-linux(...) mais ça aussi ça suppose des actes.

                    « Enfin, personnellement, moi, je (j'ai bien mis toutes les lourdeurs possibles pour souligner que ça n'engage que moi) le ressens comme ça ... et je déteste qu'on me dise quoi penser. »

                    Moi j'aime bien qu'on me propose des points de vue, quels qu'ils soient, tant qu'ils semblent argumentés et fouillés. Après, je fais le tri moi meme.
                    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Soit tu as un problème de compréhension, soit j'ai un problème d'expression (et réciproquement ;-)

                      Tu sembles ne pas avoir compris que je rejette le ton hypocrite de la première tout comme le ton impératif de la seconde.
                      Tu m'expliqueras où est l'hypocrisie dans le "j'aime"' (qui peut de la même manière être un "j'aime pas", peu importe, c'est juste l'expression d'un avis personnel).
                      J'ai l'impression que dans tes propos, et en particulier les premiers, tu utilises plutôt la forme impérative ... mais je le répète : ce n'est que ce que je ressens.

                      Mais je conçois que pour me critiquer, il faille passer par la caricature de mon propos et nécessairement m'associer à un propos hypocrite ou impératif.
                      Je ne crois pas avoir été ni caricatural, ni hypocrite, ni impératif.

                      « >> Lorsqu'on dit « J'aime ceci », il n'y a pas de contraction avec le désir que d'autres partagent ce gout.
                      Certes, mais tout le monde n'est pas obligé de partager ce goût. »
                      A quel moment dis-je cela ?

                      Je trouvais utile de le préciser. Dans le cas du Libre, tout le monde n'est pas obligé de l'apprécier, quelqu'en soient les raisons (économiques, philosophiques, ou autres). A ton discours, j'ai l'impression que tu voudrais que tout le monde adhère et accpete logiciel Libre. Idéalement, je suis d'accord avec ça ... mais c'est une utopie.

                      J'ai effectivement une morale et un système de valeur, ce que je ne tiens absolument pas à nier. Je pense que certaines choses sont bonnes, que d'autres ne le sont pas. Et effectivement, je l'exprime quand je trouve cela à propos.
                      Ce n'est pas avoir un système de valeurs que je te repproche, ni de l'exprimer, c'est de vouloir l'imposer à d'autres.

                      Libre à toi de parler de bon et mauvais points...
                      C'est toi qu'a commencé ;-)

                      En l'occurence, je n'impose rien à personne.
                      Ce n'est pas l'impression que je ressens.

                      Mais devrais-je me taire, pour ne pas heurter ?
                      Surtout pas !!!

                      Moi j'aime bien qu'on me propose des points de vue, quels qu'ils soient, tant qu'ils semblent argumentés et fouillés. Après, je fais le tri moi meme.
                      Pareil.
                      Et pourquoi tu crois que je prends le temps de répondre ?
                      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        « Tu m'expliqueras où est l'hypocrisie dans le "j'aime"' (qui peut de la même manière être un "j'aime pas", peu importe, c'est juste l'expression d'un avis personnel). »

                        L'hypocrisie n'est pas dans le « j'aime » mais dans le « j'aime mais à aucun moment je ne désire que vous partagiez ce gout ».


                        « Je ne crois pas avoir été ni caricatural, ni hypocrite, ni impératif. »

                        Je n'ait pas dit que tu es été hypocrite ni impératif. J'ai juste dit que tu caricature mes propos en refusant de voir une alternative au « j'aime ça à aucun moment je ne désire que vous partagiez ce gout » et « aime ça ».

                        « A ton discours, j'ai l'impression que tu voudrais que tout le monde adhère et accpete logiciel Libre. Idéalement, je suis d'accord avec ça ... mais c'est une utopie. »

                        Evidemment, je « voudrais » que tout le monde « adhère » et « accepte » le logiciel libre. Ca ne signifie pas que j'entends matériellement contraindre et forcer des personnes à cela.

                        Quand au fait que ce soit une utopie, c'est possible mais on ne le saura pas de notre vivant.


                        « Ce n'est pas avoir un système de valeurs que je te repproche, ni de l'exprimer, c'est de vouloir l'imposer à d'autres. »

                        Si dire ce qu'on pense et essayer de partager ce qu'on pense (c'est à dire essayer d'etre convaincant) c'est imposer, tu peux considèrer alors les choses ainsi.
                        Moi personnellement, je ne pense pas que convaincre signifie imposer. Convaincre signifie jouer de son libre arbitre et inciter les autres à user de leur libre arbitre. Pas de leur mettre un couteau sur la gorge ni de les menacer.

                        « >> En l'occurence, je n'impose rien à personne.
                        Ce n'est pas l'impression que je ressens. »

                        Non !
                        La question là n'est pas de savoir ce que tu ressens, la question est très pratique : est-ce que j'impose quelque chose à quelqu'un réellement, avec un couteau ou autre moyen coercitif.Ce n'est pas le cas.
                        Personne, absolument personne, n'a obligation d'adhérer à mes propos.
                        Donc je n'impose rien.

                        Restons concret.
            • [^] # Il n'y a pas d'argument ici. Uniquement des jugements de valeurs.

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Il n'y a pas d'argument ici. Uniquement des jugements de valeurs.

              Le sujet de la phrase est moi-même, donc c'est effectivement un avis qui n'engage que moi ... et ça reflète ce que je pense.

              Etre pour le libre, ça peut etre avant tout pour des critiques politiques et philosophiques.

              J'ai discuté il y a peu avec un monsieur qui défendait le Libre, sur ses motivations. A aucun moment il n'a utilisé les expressions "partage" ou "échange" par exemple. Désolé, mais pour moi, ce sont des valeurs fondamentales du Libre ...

              Il y a de nombreuses choses qui me déplaisent dans le propiétaire. Il y a de nombreuses choses qui me déplaisent dans le Libre. Et pourtant, mon choix est fait. Mais je ne fais pas ce choix sur les choses que je n'aime pas dans le propriétaire. Je le fais sur les choses que j'apprécie dans le Libre, si tu vois la nuance (ce qui rejoins ma réponse précédente sur la distinction entre imposer et convaincre).
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:32.

            J'ai plutôt l'impression que la mode est à l'intégrisme bête et méchant (il y a sans aucun doute un pléonasme là-dedans), et que certains sont aveuglément pour le Libre, sans avoir réfléchi plus que cela à la question, juste en suivant un mouvement de foule (genre troupeau)

            J'ai plutôt l'impression que l'intérêt pour l'aspect libre est ce qui vient en dernier, bien après la curiosité technique et l'appât du gratuit, et que bon nombre préfèrent laisser cet aspect de côté justement parce qu'il implique une prise de position idéologique. La foule du libre, je ne la vois pas trop. La preuve en est qu'ici-même, repaire de l'intégrisme à en croire certains, les positions de <pseudo> sont loin de faire l'unanimité.

            Mais de toute façon, il ne s'agit dans ton cas comme dans le mien que d'impressions et c'est évacuer un peu vite le débat.

            Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !

            Le problème de l'authentification des programmes ne se pose pas (j'avoue, j'ai bien cherché 1 minute pour trouver un exemple)

            C'est-à-dire ? J'aimerais que tu développes parce que je ne vois pas de quoi il s'agit. Est-ce à dire que le système de certificats signés de Microsoft, c'est du flan parce que le propriétaire est par nature protégé des chevaux de Troie ?

            D'après toi l'hégémonie du libre serait toute aussi néfaste que celle du proprio

            Pour faire court : oui.

            J'aurais aimé que tu fasses long, en l'occurence, et que tu soulignes le paradoxe d'une « hégémonie » qui n'impose strictement rien, contrairement à son pendant. Que je sache, à supposer qu'il n'existe plus que des logiciels libres, rien n'empêcherait quiconque de développer du propriétaire : spécifications des formats et des protocoles disponibles, aucun brevet à contourner, il lui serait même possible de s'inspirer du fonctionnement des applications existantes. L'inverse n'est pas vrai (c'est d'ailleurs l'inverse ;-)).

            Le proprio, lui, ne cherche que son propre interêt, ce qui passe par écraser la concurrence.

            Tu as oublié le couplet sur le grand capital …

            Bravo pour la citation hors-contexte et le commentaire méprisant qui va avec. Cela étant, je dois être un pauvre crétin de communiste aussi parce qu'il me semble que l'idéal d'une entreprise est bien de surpasser ses concurrents, et idéalement, de ne plus en avoir.

            C'est d'ailleurs, je crois, l'idéal de tout être placé en situation de concurrence (c'est le mien, en tout cas). Si tu ne penses pas que logiciels libres et propriétaires se distinguent, l'un par une logique de collaboration, et l'autre par une logique de compétition, il vaudrait mieux que l'on pose nos définitions à plat pour aller plus avant.

            Donc tu veux faire au proprio ce que lui veut te faire ? Soit, mais ce n'est pas ma façon de voir les choses.

            Oui. Bien sûr. Mais encore ? Tout le monde a le droit de vivre, il faut respecter les differences, au fond, on est tous pareils, il vaut mieux être riche, jeune et beau que SDF lépreux et unijambiste, mais c'est pas pour ça qu'il faut transformer les riches en culs-de-jatte… certes. C'est bien gentil, tout ça, mais ça vole pas bien haut et ça va pas beaucoup nous faire avancer. C'est sûr qu'on sera vite tous d'accord et qu'on pourra faire un joli débat bien consensuel, prêt pour le 20h. Est-ce le but ?

            Et comme le signale Denis, nous ne cherchons pas à imposer notre point de vu, juste à en discuter, à essayer de convaincre d'autres personnes. Ce n'est apparemment pas le cas de tout le monde.

            <pseudo> émet un certain nombre de critiques, argumentées et dont il revendique clairement la subjectivité, sur la ligne éditoriale de (GNU/?;-)Linux Mag'. Est-il si compliqué d'y répondre point par point, de manière mesurée, sans les prendre comme une attaque personnelle et sans le traiter comme un débile fanatique ?

            exemple :

            • Nous estimons que l'interopérabilité des systèmes libres et des systèmes propriétaires est aussi importante que les logiciels libres eux-mêmes, ne serait-ce que parce que, très pragmatiquement, cette interopérabilité est nécessaire à l'adoption des logiciels libres.

            • (Nous n'accordons pas beaucoup d'importance au débat Linux vs GNU/Linux | Nous ne prenons pas position dans le débat Linux vs GNU/Linux, et nous laissons les auteurs des articles décider de leur terminologie | Nous pensons qu'il est préférable de dire Linux (pour toucher un plus large public | parce qu'on préfère :-P | pourquoi on devrait dire GNU/Linux ?)) (et on serait probablement repartis sur un énième débat sur le thème, mais qu'importe.)

            etc.

            Il y a de nombreux points que soulève <pseudo> avec lesquels je suis en désaccord, partiellement d'accord, ou qui me laissent indifférents, mais je préfère son attitude polémique au relativisme généralisé (tout il est bien, il faut de tout pour faire un monde…), bien dans l'air du temps, il faut le reconnaître, que Denis et toi lui opposez et qui me fait froid dans le dos.

            En tous les cas, je suis atterré par certaines de vos réponses. J'espère sincèrement que les doigts ont tapé plus vite que la pensée.

            --

            Vazco, qui va prendre une douche, un plat de pâtes, et installer Hurd (le GNU/).

            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:33.

              J'ai plutôt l'impression que l'intérêt pour l'aspect libre est ce qui vient en dernier, bien après la curiosité technique et l'appât du gratuit, et que bon nombre préfèrent laisser cet aspect de côté justement parce qu'il implique une prise de position idéologique. La foule du libre, je ne la vois pas trop. La preuve en est qu'ici-même, repaire de l'intégrisme à en croire certains, les positions de <pseudo> sont loin de faire l'unanimité.

              C'est indéniable et tu ne pourras jamais rien faire contre ça. La question est : pourquoi beaucoup de gens pour qui le politique est l'aspect primordial se sentent obligés de prendre les autres de haut et de leur dire, en caricaturant, "vous etes des imbéciles, vous utilisez n'importe quoi, c'est mal". La liberté n'est elle pas aussi le respect des autres et de leurs choix, qu'on les considére bons ou mauvais ?

              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:33.

                On pourrait retourner la question : pourquoi beaucoup de gens pour qui la technique est l'aspect primordial se sentent obligés de prendre les autres de haut et de leur dire, en caricaturant, "vous êtes des intégristes, vous voulez forcer les autres à utiliser la même chose que vous, c'est mal".

                Heureusement, ce n'est pas la question. Et, encore plus heureux, aucune de ces questions n'est juste.

                D'abord parce que les foires d'empoignes du type de celle dans laquelle nous nous sommes engagés ressemblent fortement à une bagarre entre piliers de bar dont plus personne ne se rappelle à la fin pour quelle raison elle avait commencé.

                Ensuite parce que ni les uns ni les autres ne veulent dire ça, même s'ils finissent par le faire dans le feu de l'action (on appelle ça des dégats collatéraux).

                Les discours de <pseudo> ne m'empêcheront pas d'acheter Linux Mag' et Misc. Je pense que le terme approprié est GNU/Linux mais ça m'est égal si tu préfères dire Linux et c'est aussi ce que je dis la plupart du temps. Ma conviction que le libre est meilleur (idéologiquement et économiquement, pas techniquement) que le propriétaire ne m'empêche pas d'écrire ces lignes sur un portable qui a toujours MacOS en double-boot, ni d'utiliser diverses saveurs de Windows sans en rougir, ne serait-ce que par curiosité, pour maîtriser la bête ou pour voir ce qui se passe de l'autre côté. Je suis assez grand pour vivre avec mes contradictions.

                Il n'en reste pas moins que si j'ai à choisir entre un outil libre et un outil propriétaire, je choisis le libre sans hésiter, même si la manipulation en est plus malaisée, l'apprentissage plus difficile et qu'il est moins abouti, ne serait-ce que pour enrayer les effets « optimisé pour IE » que nous connaissons bien.

                Et je suis heureux qu'il existe des <pseudo> et des RMS, parce que si tout le monde s'était dit et se disait « autant utiliser du propriétaire quand il fait un meilleur boulot », les logiciels libres se réduiraient aujourd'hui à quia. Les interventions de <pseudo> sont rarement gratuites, même s'il nous les brise souvent menues, capillotracte à donf' et s'il existe de meilleurs sujets d'indignation que le sommaire du dernier Linux Magazine.

                Je comprends que Pappy ait pu être excédé. Je ne l'ai pas moins été par sa dénonciation d'une « hégémonie du libre » (qui est anti-hégémonique par définition) et son accusation de militantisme bêlant.

                Comme j'ai été assez violent dans ma réponse (sans surenchère, dans les flamewars y'a pas d'plaisir ;-), je lui présente mes excuses. (mais j'espère que c'était de la mauvaise foi, sinon, vraiment, j'aimerais comprendre)

                --

                Vazco, qui n'a pas encore installé Hurd, mais qui se sent déjà mieux…

                • [^] # hégémonie du Libre

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:34.

                  Bon, je vais tâcher de répondre aux nombreux points que tu soulèves.

                  Hégémonie du Libre

                  Je rejoins totalement ce que dit Dawn en te répondant, et c'est de ça dont je veux parler quand j'emploie cette expression.

                  Au début, il y avait les dinosaures. Puis, quand j'ai commencé à m'intéresser à Linux (il n'y avait pas encore le GNU devant ;-) en 1996, je passais pour un extra-terrestre. Partout, dans mon école d'ingé, dans les boîtes où j'ai fait des stages, chez moi, les ordinateurs vivaient dans le monde merveilleux de Microsoft. On branchait on priait (plug and pray). En gros, il n'y avait pas de choix possible : c'était windows ou (presque) rien. Ca, c'est ce que j'appelle l'hégémonie du Propriétaire.

                  Depuis, les choses ont changé. Même si l'éthique qui va avec le Logiciel Libre me plaît bien, je suis convaincu que ce n'est pas ça qui motive les boîtes à passer à des solutions Libres (plutôt des intérêts économiques). Pour les particuliers, soit ils sont informaticiens/scientifiques (et encore, je connais de nombreux informaticiens qui refusent les OS libres), soit c'est une démarche de curiosité, d'apprentissage et de satisfaction (voire aussi des raisons économiques) qui les poussent à passer au Libre. Mais je crains que cette seconde catégorie ne soit assez marginale.

                  Les choses ont sacrément évolué depuis 96, mais le monde merveilleux de Windows est encore présent partout. Les résultats économiques de MS parlent pour eux. La majorité de leur CA est réalisé sur la vente de Win et d'Office.

                  Maintenant que se passerait-il si les gens n'avaient plus la possiblité d'acheter leur pack office et leur windows parce que les éditeurs de logiciels propriétaires n'existent ? On serait dans ce que j'appelle l'hégémonie du Libre. Les gens n'aurait plus de choix, exactement comme il n'en avait pas quand il n'y avait que le Propriétaire.

                  Je cite Dawn : _La liberté n'est elle pas aussi le respect des autres et de leurs choix, qu'on les considére bons ou mauvais ? _

                  Pour moi, le Libre, c'est la possibilité de choisir, ni plus ni moins, mais c'est déjà énorme.

                  J'essaye de montrer autour de moi qu'il y a d'autres solutions que les produits propriétaires, et ça donne ensuite la possiblité aux gens de faire un choix. Mais je ne leur impose pas mon choix. Et si des personnes ont choisi le Libre et me posent des questions, j'essaye de les aider.

                  Bref, je ne crois pas à la force, mais à l'éducation.

                  Je ne reprendrai pas la comparaison avec l'esclavagisme parce qu'elle me semble déplacée et peu adaptée. D'une manière générale, je préfère limiter les comparaisons de ce genre parce qu'elles atteignent vite leur limite et déforment ce qu'on souhaite réellement exprimer. Alors j'espère que ce qui est ci-dessus clarifie quand même mes propos.

                  En revanche, je recommande la (re)lecture du "Mythe de la caverne" de Platon, et du sens de ce texte fondateur. Il me semble totalement adpaté à ce dont nous parlons sur le Libre et le Propriétaire :

                  http://perso.wanadoo.fr/wxy/wambst/Philosophie/Autres/Le%20mythe%20(…)

                  _ militantisme bêlant. _

                  Je reprends ton expression que j'aime bien. J'ai constaté, en discutant sur IRC ou de vive voix lorsque je quitte mon écran, que certaines personnes ne savent pas pourquoi elles s'intéressent au Libre. En gros, leur discours était "ben, parce que Microsoft, ça craint". Ce genre de réflexion m'afflige.

                  Je ne dis pas que c'est la majorité, j'en sais rien et je ne le crois pas, mais il n'empêche que ça existe.

                  Tenir un tel discours en public ne sert en rien le Libre à mon avis, au contraire.

                  Le proprio, lui, ne cherche que son propre interêt, ce qui passe par écraser la concurrence.

                  Tu as oublié le couplet sur le grand capital …

                  Bravo pour la citation hors-contexte et le commentaire méprisant qui va avec.


                  Désolé si ça a été interprété comme du mépris, c'était juste de l'ironie.

                  Je suis peut-être idéaliste, mais je ne crois pas que toutes les sociétés veulent dominer le monde. Certaines, oui, mais pas toutes.

                  _<pseudo> émet un certain nombre de critiques, argumentées et dont il revendique clairement la subjectivité, … compliqué d'y répondre point par point, … sans les prendre comme une attaque personnelle et sans le traiter comme un débile fanatique ? _

                  Je ne trouve pas qu'il en revendique la subjectivité, c'est bien un des problèmes (cf. ma réponse précédente de ce matin).

                  J'ai répondu dans mon premier post (152756) aux points qui me semblaient iimportants. Certes, pas à tous, et c'est pourquoi je reviens ici ce matin,m ais il se trovue que je n'ai pas non plus tout mon temps pour discuter ici (ou ailleurs). Je suis donc allé à l'essentiel. Par exemple, tu peux constater que j'ai été le premier (chronologiquement) à parler de l'itneropérabilité. Ce me semble être un argument fondé, réfléchi, qu'on soit d'accord ou non, et pas juste une parole sans fond.

                  Quant au _débile fanatique<./em>, pas du tout débile, même si je ne suis pas d'accord avec certains points. En revanche, fanatique … ;-)

                  mais je préfère son attitude polémique au relativisme généralisé_

                  Je regrette, mais je ne suis pas du tout convaincu d'une quelconque utilité de cette polémique … et que je suis le premier à alimenter ;-) J'aime ben discuter, échanger des idées, etc…

                  quant au relativisme général, je ne vois pas du tout ce à qoi tu penses.

                  En tous les cas, je suis atterré par certaines de vos réponses. J'espère sincèrement que les doigts ont tapé plus vite que la pensée.

                  tout d'abord, Denis et moi ne sommes pas du tout en accord sur tout, loin de là. Nous avons même échangés quelques mails sur ce genre de questions à plusieurs reprises.

                  Pour ma part, j'assume complètement ce que j'ai écrit (sauf les fôtes d'orthographe qui sont effectivement dues à une mauvaise interaction doigts/clavier). Je ne peux m'en prendre qu'à moi si je n'ai pas su exprimer clairement mes idées.

                  Comme j'ai été assez violent dans ma réponse (sans surenchère, dans les flamewars y'a pas d'plaisir ;-), je lui présente mes excuses. (mais j'espère que c'était de la mauvaise foi, sinon, vraiment, j'aimerais comprendre)

                  Je ne crois pas avoir été violent, ou alors c'était totalement involontaire. Je n'ai pas trouvé ton message violent, virulent certes, mais pas violent ou insultant.

                  Ce que j'ai écrit n'été pas de la mauvaise foi et j'espère que ce long message aura éclairci mon point de vue.

                  (bravo à celui qui lit cette ligne si tu as lu tout le message, voire le thread : quel courage ;-)

                  • [^] # Re: hégémonie du Libre

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    « Hégémonie du Libre
                    Je rejoins totalement ce que dit Dawn en te répondant, et c'est de ça dont je veux parler quand j'emploie cette expression »

                    L'expression Hégémon designe une personne, un état, qui excerce un commandement sur d'autres (pas nécessairement imposé).
                    On conçoit que ce terme puisse s'appliquer au logiciel propriétaire dans la mesure ou pas nature il contraint.
                    Mais on ne peut parler de commandement de la liberté... La liberté ne commande rien.

                    « Je ne reprendrai pas la comparaison avec l'esclavagisme parce qu'elle me semble déplacée et peu adaptée. D'une manière générale, je préfère limiter les comparaisons de ce genre parce qu'elles atteignent vite leur limite et déforment ce qu'on souhaite réellement exprimer »

                    Cette comparaison était réthorique principalement. Elle avait pour but de remettre en question l'idée que faire la promotion d'une idéologie est nécessairement une chose mauvaise.
                    • [^] # Re: hégémonie du Libre

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      L'expression Hégémon designe une personne, un état, qui excerce un commandement sur d'autres (pas nécessairement imposé).
                      On conçoit que ce terme puisse s'appliquer au logiciel propriétaire dans la mesure ou pas nature il contraint.
                      Mais on ne peut parler de commandement de la liberté... La liberté ne commande rien.


                      Le gros probleme est que la notion de liberte est subjective, ce n'est pas un element que l'on peut definir clairement et precisement.

                      Alors dire "La liberte ne commande rien", c'est faux car ta notion de liberte peut tout a fait etre vue comme l'imposition de contraintes par d'autres personnes qui n'ont pas ta notion de liberte.
                      • [^] # Re: hégémonie du Libre

                        Posté par  . Évalué à 0.

                        « Le gros probleme est que la notion de liberte est subjective, ce n'est pas un element que l'on peut definir clairement et precisement.

                        Alors dire "La liberte ne commande rien", c'est faux car ta notion de liberte peut tout a fait etre vue comme l'imposition de contraintes par d'autres personnes qui n'ont pas ta notion de liberte. »

                        Le problème, c'est que la liberté n'est pas une notion si subjective que tu le prétends.

                        Si tu me séquestre, par exemple, tu m'otes ma liberté de mouvement. La chose me semble indéniable.

                        Si je t'interdis de parler (et t'en empeche réellement), je te prive de ta liberté d'expression. Là encore, la chose est très concrète, très palpable.

                        Justement, la liberté peut se définir clairement et précisement.


                        Mais si tu es persuadé que « [ma] notion de liberte peut tout a fait etre vue comme l'imposition de contraintes par d'autres personnes qui n'ont pas [ma] notion de liberte », je te prie de donner un exemple.
                        • [^] # Re: hégémonie du Libre

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Justement, la liberté peut se définir clairement et précisement.


                          Euh, je t'en prie, définis "clairement et précisément" la liberté et en moins de dix volumes ;-)

                          La liberté n'est pas définissable "clairement et précisément" d'ailleurs les juristes ne parle jamais de la Liberté avec un grand L comme le font les développeurs.

                          Pour eux et pour la loi, seules existent des Libertés que l'on jugent Fondamentales, que tu peux lister, pour lesquelles tu peux essayer de poser des limites ou auxquelles tu peux trouver que l'on porte atteinte. En aucun cas, tu ne peux définir "clairement et précisément" la liberté dans l'absolu et une bonne fois pour toute.

                          La liberté dans l'absolu, comme le confirme mon Petit Larousse de 1954, c'est "la liberté de pouvoir agir ou ne pas agir, de choisir". La liberté, ce n'est pas la conviction politique, idéologique ou philosophique, c'est plutôt le droit d'en avoir et de les exprimer. Tu ne peux donc pas dire que la liberté, c'est de choisir telle possibilité ou telle autre ou bien d'agir au nom de telle cause plutôt que de celle là.

                          Pour aller au bout de mon raisonnement, je dirais que quand tu n'a plus de choix entre libre et propriétaire, tu es finalement moins libre. Je trouve que moins tu as de choix, moins tu es libre.

                          En ce sens, l'analogie avec l'esclavagisme est une aberration et pour une raison simple : la condition d'esclave exclut tout choix, pas celle d'utilisateur de logiciel propriétaire. La preuve tu peux faire fonctionner (pour l'instant du moins), un serveur Win et un serveur Linux sur le même réseau, tu peux réinstaller une distrib Linux sur un PC où il y avait Win, etc .. Tu es donc libre d'utiliser ou pas des softs proprios.

                          Ce qu'il faut, c'est empécher que les licences des éditeurs ne reviennent sur les libertés fondamentales des utilisateurs et pas empêcher les utilisateurs d'utiliser des logiciels propriétaires avec des logiciels libres si ils en expriment le besoin.

                          En ce sens, je trouve que les récents articles dans LinuxMag sont intéressants car privilégiant la démonstration de l'interopérabilité aux discours philosophiques sur la liberté. Pas que ces discours soient inintéressants ou illégitimes, simplement parce que pour comprendre pourquoi les logiciels libres sont dits libres, il faut d'abord les utiliser et rentrer un peu dans la communauté.

                          Peu d'utilisateurs Windows (surtout en entreprise) pensent qu'ils sont moins libres que toi qui utilise Linux. Ils ne voient pas le rapport entre liberté et logiciel. Ce n'est pas avec un discours philosophique que tu les convaincras de lacher Win.

                          Perso, quand j'ai vendu des prestas sur du libre, je parlais d'abord à mes clients en rigolant d'une seule liberté, celle de pouvoir travailler avec quelqu'un d'autre si ils ne sont pas content de moi. Ensuite, je leur parlais de la liberté du serveur sans reboot, de la liberté de la licence gratuite, de la liberté des standards respectés, ... Seulement ensuite, j'expliquais le partage, l'échange en disant que tout repose sur l'ouverture du source et la collaboration et que c'est bien pour tout le monde au final.

                          Confrontés à un discours pragmatique mais saupoudré d'un peu d'éthique et à des exemples concrets ils m'ont semblé mieux comprendre la problématique et j'ai parfois pu embrayer sur des discussion sur les brevets logiciels.

                          "Mieux vaut allumer une bougie, que de maudire l'obscurité"
                          • [^] # Re: hégémonie du Libre

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            Bon reprennons :

                            - Si nous faisions de la philosophie, nous pourrions effectivement nuancer sur les libertés, la liberté, en tant que concept, pendant plusieurs heures. Mais ce n'est pas ici l'objet de mon propos. Là, je parle très concretement, au XXI ème siècle. Je parle de liberté d'expression et de mouvement, telle que classiquement on la conçoit.
                            Par exemple, j'ai ma liberté de mouvement : j'ai le droit d'aller dans tout les endroits publics. Certes dans une autre société, dans un autre contexte, cette liberté pourrait paraitre phénoménale ou ridicule. Mais nous sommes pas dans cette autre société et si cette discussion n'a pas pour objet d'etre stérile, on ne peut donner dans l'hyper-relativisme.

                            - L'analogie (je le répète pour la 3° fois maintenant) était réthorique. Je n'ai cure, en conséquence, des arguments réfutant que le fait qu'etre esclave serait équivalent à etre utilisateur de logiciel propriétaire.
                            L'objet était, je le répète réthorique : il avait pour objet de montrer que dans notre société, il est des pensées qui font globalement autorité. Par exemple, peu de monde en France souhaite rétablir l'esclavage et peu de monde est choqué que l'on reprime ces pratiques en France et que l'on les condamne à l'extérieur.
                            Bien sur, on peut disserter sur la notion d'esclavage (dans quelle mesure es-t-on esclave etc etc) mais ça n'est pas l'enjeu de ce propos.
                            L'enjeu, c'est que finalement, Denis, pour rester cohérent avec ce qu'il avait dit précédemment, à dut dire qu'il était contre le fait que certains imposent à d'autres de cesser l'esclavagisme, en disant que cela revennait « à devenir à devenir l'esclavagiste des gens qui persécutent les autres ».
                            Je ne pense pas que Denis soit favorable à l'esclavage et contre ceux qui veulent l'interdire. C'est pourtant ce qu'il a dut dire, pour ne pas invalider son raisonnement comparable concernant la liberté informatique.

                            « Confrontés à un discours pragmatique mais saupoudré d'un peu d'éthique et à des exemples concrets ils m'ont semblé mieux comprendre la problématique et j'ai parfois pu embrayer sur des discussion sur les brevets logiciels. »

                            Je ne nie pas qu'il faille user de certaines méthodes pour présenter la solution libre (certaine appellent ça « imposer » apparement...). Là dessus je te suis.
                            • [^] # certains appellent ça ...

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              Concernant Denis et l'esclavagisme, tout comme toi et l'esclavagisme, je pense que vous avez été maladroit dans votre manière de présenter les choses, d'utiliser cela comme un argument, même réthorique. A mon avis, tout le monde ferait mieux de passer l'éponge là-dessus.

                              Je ne nie pas qu'il faille user de certaines méthodes pour présenter la solution libre (certaine appellent ça « imposer » apparement...).
                              Le « imposer » n'est pas dans cette approche mais sous-entendu dans :
                              L'hypocrisie n'est pas dans le « j'aime » mais dans le « j'aime mais à aucun moment je ne désire que vous partagiez ce gout ».
                              que tu reconnaîtras bien comme étant ton oeuvre. Tu as écrit d'autres choses dans le même genre.

                              A la manière dont tu t'exprimes, tu donnes l'impression de vouloir détruire les logiciels propriétaires, et mettre un Linux sur tous les ordinateurs de la terre. J'appelle ça effectivement imposer. Idéalement, dans le meilleur des mondes, je ne souhaite même pas cela. Comme le dit TeKool dans son superbe message 153282. : Je trouve que moins tu as de choix, moins tu es libre.

                              Mainteant, je peux me tromper et tu ne le souhaites peut-être pas non plus. Toutefois, c'est ce que je perçois de ton discours.

                              Et contrairement à ce que tu dis par ailleurs (La question là n'est pas de savoir ce que tu ressens, la question est très pratique : est-ce que j'impose quelque chose à quelqu'un réellement, avec un couteau ou autre moyen coercitif.), une partie de la question est aussi là.
                              Quand tu tiens un discours, tu es l'orateur, et tu as des auditeurs. Pour qui est fait le discours ? Pour les personnes qui l'écoutent, pas celui qui parle. Avec des écris, c'est la même chose. Ce qui est dit n'est pas important, ce qui est important, c'est ce qui est perçu, ce qui est compris, ce qui est retenu par les auditeurs/lecteurs.
                              Il n'y a pas besoin d'avoir un couteau ou je ne sais quoi (décidemment, tu as tjs besoin d'utiliser des images pour t'exprimer ;-) pour tenir un discours qui donne l'impression de vouloir imposer des choses.
                              Mais ce n'est pas parce qu'un discours donne l'impression de quelque chose, que c'était la volonté de l'orateur. Il y a toujours un décalage entre le dit et le compris, soit parce que c'est mal dit, soit parce que c'est mal compris, mais plus probablemen encore à cause des deux.
                              • [^] # Re: certains appellent ça ...

                                Posté par  . Évalué à 1.

                                « Concernant Denis et l'esclavagisme, tout comme toi et l'esclavagisme, je pense que vous avez été maladroit dans votre manière de présenter les choses, d'utiliser cela comme un argument, même réthorique. A mon avis, tout le monde ferait mieux de passer l'éponge là-dessus. »

                                Je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas l'impression d'avoir été maladroit à ce propos et je ne vois pas l'interet ici d'adopter un ton consensuel purement pragmatique.

                                « [...]
                                que tu reconnaîtras bien comme étant ton oeuvre. Tu as écrit d'autres choses dans le même genre. »

                                En quoi il s'agit d'imposer quoi que ce soit ?

                                « Il n'y a pas besoin d'avoir un couteau ou je ne sais quoi (décidemment, tu as tjs besoin d'utiliser des images pour t'exprimer ;-) pour tenir un discours qui donne l'impression de vouloir imposer des choses. »

                                Oui, on peut la jouer hyperrelativisme et dire que dès lors que l'on veut convaincre, on veut imposer. Mais si tel est le sens du mot imposer (je ne crois pas que ce soit ainsi qu'il soit interprété), je ne vois pas en quoi cela est mal.

                                Aussi, tu parles de « volonté d'imposer » : soyons très clair, à nouveau soyons concret, ça signifie que j'aurais pour but de contraindre (peu importe le moyen) des personnes à adhérer à mes propos, sans qu'ils excercent de libre arbitre.
                                Quelle contrainte puis-je excerce et qu'elle contrainte ais-je dis vouloir excercer ?



                                Et finalement, pour reprendre avec mon analogie première, qui me semble toujours très bonne : si mon pays refusait de collaborer avec un pays qui ne respecte pas les droits de l'homme, je ne serais pas contre. Pourtant il y a la volonté d'imposer les droits de l'hommes. Conclusion de l'analogie : à mes yeux, certaines choses existent parce qu'elles ont été imposées et ce n'est pas forcement un mal.
                                Et là, je ne dis pas que les logiciels libres doivent etre imposés, mais je réfute très clairement l'idée que certains n'osent pas remettre en jeu que rien ne doit jamais etre imposé à personne !!!
                            • [^] # Re: hégémonie du Libre

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              L'analogie (je le répète pour la 3° fois maintenant) était réthorique

                              Oui, mais réthorique ou pas elle est erronée, c'est ce qui fait que le débat qui en découle ne peut-être que stérile d'autant plus que tout s'est barré en sucette sans aucun motif sérieux.

                              A Papy qui disait :

                              Je ne tiens pas du tout à avoir une hégémonie du logiciel libre identique à celle du propriétaire il y a quelques années. La richesse du logiciel libre vient de la diversité des solutions proposées. A sa manière, le logiciel propriétaire contribue à cette diversité.


                              Tu as répondu :

                              Pour ma part, je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain. Ca ne me pose aucun problème.
                              Je te laisse tirer les conclusions de mon analogie.


                              Quels conclusions fallaient t'ils donc tirer de cette analogie ?

                              Tu nous le dit plus tard :

                              Il ne s'agit que d'une analogie pour faire remarquer (apparement sans succès) à Denis qu'etre pour la promotion d'idées contre d'autres idées n'est pas nécessairement du fanatisme religieux


                              Le problème, c'est que au moment ou tu as fait ton analogie, personne n'a parlé de fanatisme religieux et surtout pas Denis qui n'avait même pas encore posté. Peux t-être le connais tu ? Ou peut-être parle t-il de fanatisme religieux dans l'édito de ce mois ci ? Je n'en sais rien mais admets que c'est un peu ridicule de s'emporter pour rien d'autant plus que le débat posé par Papy s'était plutôt :

                              Doit-on écrire un article sur l'interopérabilité Gnu/linux/W2K dans LinuxMag ? Cela participe t-il à l'hégémonie de Microsoft et cela nuit t-il aux logiciels libres ?

                              Comme d'autres intervenants, je pense au contraire que c'est un moyen d'installer des machines Linux dans les entreprises et de démontrer leur intérêt technique et économique. Je laisse ensuite la démarche philosophique et éthique au libre arbitre de chacun. Ce que je me dis, c'est que même si mon client s'en fout, l'important, c'est que le serveur que j'ai installé aurait pu être un Windows pourri de brevets avec un licence revenant sur les droits des utilisateurs, des développeurs et des administrateurs. En somme, je me sauve en sauvant les autres ;-)

                              Pour conclure, essaye d'éviter les analogies tape à l'oeil, après tout le monde se prend au jeu et résultat, on poste trop et on code moins ;-)

                              "La réthorique, l'art d'avoir toujours raison" - Schopenhauer
                              • [^] # Re: hégémonie du Libre

                                Posté par  . Évalué à 0.

                                « Le problème, c'est que au moment ou tu as fait ton analogie, personne n'a parlé de fanatisme religieux et surtout pas Denis qui n'avait même pas encore posté. Peux t-être le connais tu ? Ou peut-être parle t-il de fanatisme religieux dans l'édito de ce mois ci ? Je n'en sais rien mais admets que c'est un peu ridicule de s'emporter pour rien d'autant plus que le débat posé »

                                Relis l'arbre entier. Le premier message et la réponse de Denis... car oui, Denis avait en effet posté... puisque sa réponse à ma réponse est à l'origine de toute cette discussion.
                          • [^] # bravo

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                            Magnifique message.
                            J'y adhère complètement du premier au dernier caractère.
                        • [^] # Re: hégémonie du Libre

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Ta notion de liberte qui passe par l'elimination du logiciel proprietaire m'impose une contrainte qui est que je ne peux plus developper de logiciels sans devoir donner le fruit de mon travail a tout le monde, en gros j'assimile personnelement cela a de l'expropriation.

                          En fait il me semble que tu regardes la liberte purement du point de vue de l'utilisateur, et que si ca doit signifier la disparation de certaines libertes du developpeur ce ne serait pas un probleme.

                          Hors, les developpeurs ont tout autant le droit a leurs libertes que les utilisateurs.

                          Du moins c'est ce que je semble comprendre de ton point de vue.
                          • [^] # Re: hégémonie du Libre

                            Posté par  . Évalué à 0.

                            « Ta notion de liberte qui passe par l'elimination du logiciel proprietaire m'impose une contrainte qui est que je ne peux plus developper de logiciels sans devoir donner le fruit de mon travail a tout le monde, en gros j'assimile personnelement cela a de l'expropriation. »

                            Pardon ? Pardon ?
                            En quoi l'existance de logiciel libre t'interdit de faire du propriétaire ? Rien ne t'empeche de creer tes logiciels, et de plus tu peux etre totalement interopérable avec les solutions libres, les SPECS étant dispo.
                          • [^] # Re: hégémonie du Libre

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            Il ne faut pas oublier que le propriétaire – comme le Copyleft d'ailleurs – est basé sur un artifice légal qui n'a rien de naturel: l'auteur d'un logiciel se voit attitré, par le fait de la législation sur le droit d'auteur, d'un monopole sur l'utilisation et la reproduction de celui-ci – droit qu'il peut ensuite céder contractuellement (ou non).

                            Que cela soit justifié ou non, ensuite, c'est un autre débat, mais ce n'est pas une affaire d'expropriation: le droit qu'a un développeur d'imposer des restrictions sur l'utilisation de son code n'est pas un droit naturel, mais une solution à un problème.
                      • [^] # Re: hégémonie du Libre

                        Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:34.

                        ta notion de liberte peut tout a fait etre vue comme l'imposition de contraintes par d'autres personnes qui n'ont pas ta notion de liberte.

                        C'est bien vrai, tiens ! J'en parlais avec ma concierge l'autre jour et on est tombés d'accord : chacun fait bien comme y veut et pis d'abord, des goûts et des couleurs…

                        Par pitié, je ne demande pas un devoir de philo, mais ça commence à me courir sur le popotin de lire des platitudes dénuées de sens !

                        On est bien avancés avec ça.

                        Définissons-la donc, cette liberté, puisqu'en l'occurence, nous pouvons justement la définir de manière très concrète et très précise sans entrer dans de vastes débats ontologiques et métaphysiques qui feraient tâche dans l'enfilade.

                        1) Liberté d'utiliser les logiciels comme je l'entends, sur autant de postes que je le souhaite, sans forcément me limiter à l'usage prévu par l'auteur et sans lui en faire notification ;

                        2) Liberté d'en faire des copies et de les diffuser autour de moi ;

                        3) Liberté d'accès au code ;

                        4) Liberté de le modifier à ma convenance et de diffuser ces modifications.

                        C'est peut-être pas les 4 du GNU (j'ai pas vérifié), mais ça doit pas en être loin. Tu remarqueras que rien ne t'empêche au vu de cet énoncé ni de coder du proprio, ni d'en utiliser. Simplement, dans le premier cas tu priveras tes clients de ces libertés, et dans le second, c'est toi qui en sera privé.

                        <pseudo>, qui veut ton bien, te dit simplement : « Ces libertés sont importantes. Tu ne devrais pas t'en priver, ni en priver les autres, même si ça rend ton quotidien plus confortable. Et il est important de montrer l'exemple pour que ces libertés s'étendent, qu'elles puissent perdurer, et qu'un plus grand nombre en jouisse. » Et c'est tout !

                        Libre à toi de dire : « Ces libertés, je m'en moque ! » Honnêtement, on s'en fout, et je ne vois pas où quiconque aurait menacé d'obliger qui que ce soit à utiliser du libre. Tu assumes les conséquences de tes choix, c'est tout.

                        • [^] # Re: hégémonie du Libre

                          Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:34.

                          Pourquoi est-ce que tu te limites a ces 4 elements pour ta definition de liberte ?

                          Moi j'y rajouterai personnellement la liberte d'ecrire un soft sans devoir en donner les sources a tout le monde. C'est ma liberte de developpeur et je ne vois pas en quoi elle serait moins importante que la liberte de l'utilisateur.

                          <pseudo> en faisant son analogie avec l'esclavage incite clairement les gens a penser que le logiciel proprietaire est quelque chose de fondamentalement mal et qu'il faudrait donc l'eradiquer, moi je dis tres simplement que c'est tres loin d'etre comparable a l'esclavage, et que l'eradiquer serait une atteinte a ma liberte.

                          • [^] # Re: hégémonie du Libre

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                            La liberté des uns commençant là où s'arrête celle des autres, ta liberté de développeur est limitée par la liberté de tes utilisateurs. Si tu es le seul utilisateur de tes logiciels, fais ce que tu veux du point de vue liberté (d'un point de vue solidarité, il vaudrait encore voir s'il ne serait pas intéressant d'en faire profiter les autres, mais en respectant alors leur liberté). Si tu distribue ton logiciel, ta liberté de développeur est à comparer à la liberté des X utilisateurs. Dans l'absolu, chaque utilisateur est libre de choisir s'il veut ou non alièner sa liberté, MAIS à condition qu'il soit conscient du problème. Les associations de promotion du logiciel libre protège la liberté des utilisateurs, limitée par des logiciels propriétaires (qui en ce sens sont « mauvais »).
                            • [^] # Re: hégémonie du Libre

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              On est 100% d'accord, et c'est reciproque, la liberte des utilisateurs s'arrete aussi la ou ma liberte commence.

                              Ma liberte n'est pas specifiquement a comparer a celle de X utilisateurs, les minorites ont leurs droits aussi.
                              Je ne vois pas pourquoi les noirs devraient avoir moins de libertes que les blancs juste parce qu'ils sont moins nombreux pour faire une analogie.

                              Reste a trouver le juste milieu entre mes libertes et celles des utilisateurs, mais je sens que ca va pas etre facile.
                              • [^] # Re: hégémonie du Libre

                                Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:31.

                                « Reste a trouver le juste milieu entre mes libertes et celles des utilisateurs, mais je sens que ca va pas etre facile. »

                                Ta liberté, c'est de faire du propriétaire. La liberté de l'utilisateur, c'est d'utiliser tes logiciels propriétaires. Mais il n'ont que la liberté d'utiliser, pas de redristribuer, étudier, modifier.

                                Certains pensent que ces trois autres libertés ont un intéret capital. C'est le principe du logiciel libre.

                                (J'enfonce des portes ouvertes, mais apparement cela est nécessaire)

                                « <pseudo> en faisant son analogie avec l'esclavage incite clairement les gens a penser que le logiciel proprietaire »

                                Je t'interdit d'affirmer des choses gratuites me concernant (et oui, le droit français t'IMPOSE de ne pas porter préjudice à autrui par diffamation). Si tu veux ainsi définir très clairement mes buts, base toi sur mes paroles. Entre celles-ci, tu verras à plusieurs reprises que j'ai dit que le logiciel propriétaire et l'esclavage sont deux choses différentes.

                                • [^] # Re: hégémonie du Libre

                                  Posté par  . Évalué à 0.

                                  Je te cite (cf. plus haut)

                                  Pour ma part, je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain. Ca ne me pose aucun problème.
                                  Je te laisse tirer les conclusions de mon analogie.


                                  Tu m'expliqueras donc quelles conclusions je dois en tirer quand tu :

                                  1) fais une analogie entre esclavagisme et logicel proprio.
                                  2) parles d'abolir l'esclavagisme.
                          • [^] # Re: hégémonie du Libre

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:34.

                            _Moi j'y rajouterai personnellement la liberte d'ecrire un soft sans devoir en donner les sources a tout le monde. C'est ma liberte de developpeur et je ne vois pas en quoi elle serait moins importante que la liberte de l'utilisateur. _

                            C'est la différence entre la FSF et le mouvement open source. RMS et Linus.

                            Pour RMS, le logiciel proprio c'est mal (tm) ! C'est moralement mauvais. Il n'y a pas d'exceptions.

                            Pourquoi  ? Car dans la relation auteur de logiciel et utilisateur, il y a un déséquilibre énorme de liberté. RMS considère que "le bien" est que chacun ait les mêmes droits.

                            Toi, tu ne vois que le boulot que représentes l'écriture d'un logiciel contre ses pauvres rapaces d'utilisateurs qui ne veulent pas te rétribuer. Pourtant, tu as du utilisé la libc, gcc et un éditeur

                            libre (?) produit par d'autre pour faire ton code.

                            _<pseudo> en faisant son analogie avec l'esclavage incite clairement les gens a penser que le logiciel proprietaire est quelque chose de fondamentalement mal et qu'il faudrait donc l'eradiquer, moi je dis tres simplement que c'est tres loin d'etre comparable a l'esclavage, et que l'eradiquer serait une atteinte a ma liberte. _

                            Certains demandent d'avoir la liberté de ne pas attacher leur ceinture de sécurité, après tout, c'est leur vie ! Moi, je ne tiens pas à payer 10x plus de sécu car le jour de leur accident, il sera 10x plus grâve.

                            Ce que tu considère être ta liberté empiètement très fortement sur celle des autres. La liberté de ne pas être prisonniers de tes lubis, de ne pas être dépendants de ton format de fichier, de ton envie ou pas d'ajouter une fonction, ou corriger tel ou tel bug. Une fois que l'on utilise ton logiciel, on est lié à toi, ce qui inacceptable dans le schema de pensé de la FSF.

                            "La première sécurité est la liberté"

                            • [^] # Re: hégémonie du Libre

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              Toi, tu ne vois que le boulot que représentes l'écriture d'un logiciel contre ses pauvres rapaces d'utilisateurs qui ne veulent pas te rétribuer. Pourtant, tu as du utilisé la libc, gcc et un éditeur
                              libre (?) produit par d'autre pour faire ton code.


                              Bon passons sur le fait que je code principalement sous Win et imaginons que je bosses principalement avec des LL, ben la GPL m'autorise clairement a ecrire du code proprio avec des LL.
                              Si les auteurs de gcc, emacs, etc... mettaient dans leur licence qu'il est interdit d'ecrire des logiciels proprio avec, je n'y verrais aucun inconvenient et je respecterai leur licence, c'est leur droit d'auteur justement, et tout comme moi ils ont le droit de choisir que faire avec les softs qu'ils creent !

                              Ce que tu considère être ta liberté empiètement très fortement sur celle des autres. La liberté de ne pas être prisonniers de tes lubis, de ne pas être dépendants de ton format de fichier, de ton envie ou pas d'ajouter une fonction, ou corriger tel ou tel bug. Une fois que l'on utilise ton logiciel, on est lié à toi, ce qui inacceptable dans le schema de pensé de la FSF.

                              Ben desole, mais ce que la FSF considere etre la liberte des utilisateurs empiete aussi tres fortement sur ma liberte, c'est reciproque, et je ne vois pas en quoi ce serait plus acceptable que mon empietement sur leur liberte.
                              • [^] # Re: hégémonie du Libre

                                Posté par  . Évalué à 1.

                                [...] et tout comme moi ils ont le droit de choisir que faire avec les softs qu'ils creent !

                                Comme ta formulation est (délibérément ?) ambiguë, je me permets de la préciser :

                                et tout comme moi ils ont le droit de choisir ce que les autres peuvent faire avec les softs qu'ils creent !

                                Et, justement, ceux qui choisissent de faire des LL estiment qu'ils n'ont pas le droit de choisir ce que les autres peuvent faire avec les softs qu'ils creent (i.e. de choisir pour les autres).

                                C'est là toute la différence entre libre et proprio, et la seule.

                                La GPL y apporte une seule restriction : je ne donne pas aux autres le droit de s'approprier mon code.

                                Franchement, j'ai du mal à croire que tu erres depuis si longtemps dans ces colonnes sans avoir compris ça.
                  • [^] # Re: hégémonie du Libre

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                    (bravo à celui qui lit cette ligne si tu as lu tout le message, voire le thread : quel courage ;-)

                    merci !
                  • [^] # Re: hégémonie du Libre

                    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:35.

                    Tout d'abord, merci pour ta réponse, qui clarifie un certain nombre de points (sur lesquels je ne doutais pas vraiment, à vrai dire), mais sur laquelle j'aimerais faire un certain nombre de commentaires ­(en essayant de faire court).

                    Mais je crains que cette seconde catégorie ne soit assez marginale.

                    Accessoirement, et hors débat, j'en suis (ex-étudiant en lettres, c'est dire si je dois être marginal…). Et le cheminement que je décris plus haut (curiosité technique ou gratuité qui viennent avant l'intérêt pour le libre), c'est celui que j'ai suivi moi aussi.

                    Maintenant que se passerait-il si les gens n'avaient plus la possiblité d'acheter leur pack office et leur windows parce que les éditeurs de logiciels propriétaires n'existent [plus]? On serait dans ce que j'appelle l'hégémonie du Libre. Les gens n'aurait plus de choix, exactement comme il n'en avait pas quand il n'y avait que le Propriétaire.

                    J'avoue que je ne suis pas ton raisonnement.

                    • À supposer qu'il n'existe un jour plus de logiciels propriétaires, cela n'adviendrait que parce que les gens choisiraient de ne plus en acheter, précisément (ou de ne plus en pirater, c'est selon). Je ne vois pas au nom de quoi il leur serait interdit de faire entrer le caractère libre/non-libre dans leurs choix d'acquisition. S'il y en a pour préférer le propriétaire, libre à eux. Pour le moment, je m'efforce quand l'occasion se présente de leur montrer qu'il existe une alternative, comme tu as l'air de le faire toi-même. (et non, pour prévenir les caricatures à venir, je ne le fais pas en leur pointant un flingue sur la tempe) ;
                    • L'existence de logiciels libres n'enfreint en rien la possibilité d'en créer des propriétaires. Dans le pire des cas, si les équivalents libres sont sous GPL, les pauvrets seront obligés de coder eux-mêmes ;
                    • Si c'est la disparition des espèces propriétaires menacées qui t'inquiète, je te ferais remarquer que le phénomène n'a pas attendu l'apparition des logiciels libres. Que sont Multiplan et 1-2-3 devenuuuus ? L'assurance de longévité et de possibilités de migration des données est d'ailleurs l'un des arguments forts en faveur des LL, si je ne me trompe… ;
                    • Si c'est la possibilité d'avoir des boîtes en carton pour y ranger tes cd qui t'intéresse, il me semble que l'on trouve déjà des packs Mandrake et Star Office dans toutes les FNAC de France et de Navarre ;-) ;
                    • Au lieu d'avoir le choix entre Windows et Office d'un côté et… Windows et Office de l'autre, on aurait le choix entre Mandrake/Hurd (le Hurd chez vous en 3 clicks !), Red Hat (avec plus de gnomes dedans !), Suse (avec du propriétaire dedans !!!!), etc., d'un côté (je laisse volontairement Debian de côté vu que c'est un truc d'intégristes qui refusent d'acheter des boîtes en carton) et OpenOffice, Koffice, Abiword/Gnumeric, etc., de l'autre. Le choix en pâtit ?
                    • Au pire, tu trouveras toujours des guignols à la Lindows pour raviver les souvenirs du propriétaire vrai de vrai, comme du temps de papy (sans mauvais jeu de mots), aux nostalgiques.
                      On voit assez, déjà aujourd'hui, le foisonnement et la diversité des projets libres. Regarde tous ceux qui sont venus se greffer sur Mozilla ! Je vois mal cette tendance s'inverser alors même que le nombre d'utilisateurs et de développeurs augmenteraient… Faire des LL un facteur d'uniformité est un pur fantasme.

                    Je cite Dawn : La liberté n'est elle pas aussi le respect des autres et de leurs choix, qu'on les considére bons ou mauvais ?

                    La fraternité n'est-elle pas de faire partager aux autres la liberté dont on jouit ?

                    Pour moi, le Libre, c'est la possibilité de choisir, ni plus ni moins, mais c'est déjà énorme.

                    Il me semble que nous sommes tous d'accord là-dessus.

                    J'essaye de montrer autour de moi qu'il y a d'autres solutions que les produits propriétaires, et ça donne ensuite la possiblité aux gens de faire un choix. Mais je ne leur impose pas mon choix. Et si des personnes ont choisi le Libre et me posent des questions, j'essaye de les aider.

                    Bref, je ne crois pas à la force, mais à l'éducation.

                    Il faudrait arrêter avec cette idée que quiconque voudrait imposer les LL à qui que ce soit ! Je viens de relire le post de <pseudo> trois fois et à aucun moment il ne suggère ça. C'est toi qui a lancé cette idée et qui est parti sur le thème « À bas l'hégémonie des Logiciels Libres ! Vive les logiciels propriétaires ! ». Et Denis a surenchéri avec son « Quitte à devenir l'esclavagiste des gens qui persécutent les autres ? Ou mieux encore, quitte à imposer ta notion de liberté aux autres que cela leur plaisent ou non ? »

                    En revanche, je recommande la (re)lecture du "Mythe de la caverne" de Platon, et du sens de ce texte fondateur. Il me semble totalement adapté à ce dont nous parlons sur le Libre et le Propriétaire.

                    Je suis content que tu proposes de prendre l'allégorie de la caverne comme analogie à notre débat. C'est fort bien vu. Je ne crois pas que Socrate y propose que l'on maintienne des prisonniers dans les cavernes pour que la diversité du monde n'en soit pas entâchée, et alors même que l'on pourrait leur faire connaître le Bien et les vérités idéelles, mais mes souvenirs sont peut-être imprécis. Je prendrai le temps de vérifier.

                    militantisme bêlant.

                    Je reprends ton expression que j'aime bien.

                    C'est fâcheux, parce que je la trouve détestable. Comme quoi… :-/

                    J'ai constaté, en discutant sur IRC ou de vive voix lorsque je quitte mon écran, que certaines personnes ne savent pas pourquoi elles s'intéressent au Libre. En gros, leur discours était "ben, parce que Microsoft, ça craint". Ce genre de réflexion m'afflige.

                    Je ne dis pas que c'est la majorité, j'en sais rien et je ne le crois pas, mais il n'empêche que ça existe.

                    Tenir un tel discours en public ne sert en rien le Libre à mon avis, au contraire.

                    Entièrement d'accord. Je te ferais quand même remarquer que personne n'a cité "micro$oft" ou autres puérilités dans ce débat et qu'au contraire tous tes interlocuteurs en sont restés à la distinction libre/propriétaire. Je ne pense pas que ceux que tes propos ont choqués aient ce profil de "défendeurs du libre".

                    Si le macrosoftisme (comme j'aime à l'appeler) amène à s'intéresser au libre, ma foi, c'est une motivation qui en vaut d'autres. Si ça en reste là, il faut songer à une thérapie…

                    Est-il nécessaire de préciser que je ne tiens pas en plus haute estime ceux qui brandissent l'intaigrisme à la face de leur interlocuteur dès lors que celui-ci rappelle que le sujet comporte un élément moral ou politique ?

                    Je suis peut-être idéaliste, mais je ne crois pas que toutes les sociétés veulent dominer le monde. Certaines, oui, mais pas toutes.

                    Toute société doit chercher à dominer le monde qu'elle s'est défini (en terme de parts de marché, de zone géographique, etc). C'est une question de survie : manger ou être manger. Comme cette lutte est à la fois coûteuse et dangereuse, on assiste assez souvent à des rapprochements ou à des accords entre vieux prédateurs bien installés dans un monde donné pour se limiter à une part de gateau satisfaisante pour tout le monde et veiller surtout à éviter l'arrivée de nouveaux-venus. Si les prédateurs d'un monde donné ne limitent pas leur appétit, ils se retrouvent dans la situation d'Highlander, qui est l'archétype d'une situation concurrentielle. On comprend que Microsoft fasse des jaloux. ;-)

                    Je suis peut-être cynique.

                    Ça n'empêche pas que ceux qui y travaillent soient passionnés par ce qu'ils font et fassent du très bon boulot, cela dit.



                    Quant au débile fanatique, pas du tout débile, même si je ne suis pas d'accord avec certains points. En revanche, fanatique … ;-)



                    Que <pseudo> ait une position dogmatique, répugne à faire des concessions et raisonne dans l'absolu plutôt qu'en pratique, personne ne songera à le contester. Ça n'en fait pas pour autant un intégriste (rassure-toi, j'ai bien vu ton smiley) qui veut « imposer l'hégémonie du libre » et dont les propos sont « totalitaires et incohérents » (je cite Denis).

                    Si je reformule ses propos :

                    `<reformulation>

                    • Linux Magazine prétend inclure la sensibilisation aux logiciels libre, et en particulier aux principes du GNU, au nombre de ses principes éditoriaux ;
                    • Le titre du magazine fait référence à Windows 2000 ;
                    • À l'intérieur du magazine, on trouve plus souvent la formulation Linux que GNU/Linux alors que cette dernière est celle recommandée par GNU pour désigner le système d'exploitation, le terme Linux ne désignant que le noyau ;
                    • La rédaction annonce dans le sommaire qu'elle n'est pas responsable des textes, illustrations… ;
                    • Un certain nombre d'autres critiques dont chacun jugera par lui-même, et un bon point : le remplacement de News par Actualités.

                    Il me semble que :

                    * Il serait plus approprié pour qui veut promouvoir les logiciels libres de présenter des alternatives aux logiciels propriétaires que d'expliquer comment faire interagir les logiciels libres avec ces derniers ;

                    * Les points 1 et 3 sont contradictoires ;

                    * La rédaction devrait assumer ses choix éditoriaux.

                    </reformulation>`

                    Je regrette, mais je ne suis pas du tout convaincu d'une quelconque utilité de cette polémique … et que je suis le premier à alimenter ;-) J'aime bien discuter, échanger des idées, etc…

                    Les critiques de <pseudo> ne sont pas illégitimes et il n'est pas impossible d'y répondre sans procès d'intention et en restant dans le cadre de discussion qu'il a posé.

                    Je suis tout-à-fait d'accord avec toi à propos de l'interopérabilité. Je ne saute pas au plafond en voyant Linux à la place de GNU/Linux mais je suis d'accord sur le fait que la rédaction de Linux Magazine est responsable de sa politique éditoriale (devant un tribunal, elle le serait d'ailleurs, qu'elle le veuille ou non) et j'aimerais connaître cette dernière.

                    Tes interventions donnent plutôt l'impression que Linux Magazine défend le propriétaire contre les « intaigristes », ce qui me reste un peu en travers de la gorge vu que je l'achète régulièrement beaucoup plus pour le soutenir en tant que magazine consacré aux logiciels libres que pour le contenu (même si j'y trouve souvent des choses intéressantes, et une orthographe inventive :-).

                    quant au relativisme général[isé], je ne vois pas du tout ce à quoi tu penses.

                    Je pense à des sorties comme « à sa manière, le logiciel propriétaire contribue à cette diversité », ou « Comment peut-on espérer la domination sans partage d'une philosophie quand bien même serait-elle meilleure que celle couramment en usage ? » (Denis), dont les sous-entendus sont que tout se vaut, tout a sa place, gnagnagni, gnagnagna, et qui sous couvert de tolérance cache en réalité une démission de l'esprit critique et de la responsabilité, en même temps qu'un parfait je-m'en-foutisme et égoïsme selon le bon vieux principe de non-ingérence.

                    Ça me rappelle le pseudo-argumentaire que j'avais lu un jour dans un forum sous la plume de Pierre Breese, M. pro-brevets. À l'un de ses interlocuteurs qui lui faisait remarquer que les brevets logiciels allaient limiter la liberté des entreprises dans les projets qu'elles entendraient mener, celui-ci répondait : « Je suis pour la liberté. Pourquoi voulez-vous refuser aux entreprises la liberté de protéger leurs innovations et et de contrôler le développement de celles-ci ? C'est une liberté de plus que nous leur accordons. Rien ne les oblige à déposer un brevet, mais elles auront la possibilité de le faire. C'est un choix supplémentaire que nous leur donnons. Pourquoi devraient-elles se limiter à ce que vous pensez être bon pour elle ? »

                    Ça laisse songeur, non ?

                    Donc, oui, il me semble naturel que l'on puisse préférer la domination d'une idéologie (le terme est plus approprié que philosophie, c'est pas parce qu'il est aujourd'hui connoté négativement qu'il ne faut pas l'utiliser) meilleure que celle couramment en usage. Et non, le logiciel propriétaire ne contribue pas à la diversité des choix. Par définition, il cherche à restreindre les choix.

                    Parce qu'il est dans son intérêt de le faire.

                    Je ne crois pas avoir été violent, ou alors c'était totalement involontaire. Je n'ai pas trouvé ton message violent, virulent certes, mais pas violent ou insultant.

                    Virulent est le mot, en effet. Merci pour la rectification.

                    Je n'ai pas vraiment réussi à faire court, on dirait. Ne te sens pas obligé de répondre si tu ne penses pas que cette polémique soit pertinente.

                    Bien à toi,

                    Vazco

                    PS : je note que tu n'as pas développé le problème d'authentification des logiciels qui n'existerait pas avec le propriétaire…

            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  . Évalué à 1.

              Histoire d'en rajouter une couche sur la question :
              "ceux qui se disent pour le libre doivent-ils immoler devant le GNU tous les logiciels non-libres ?"

              Il est intérressant de noter que la question de l'intégration du libre (DNS) dans le non-libre (active directory) a été posée hier sur le site d'aide sur Debian : http://www.debianhelp.org/modules.php?op=modload&name=News&(...)

              Il n'y a eu pour l'instant qu'une réponse qui, même si elle est courte, a le mérite d'être claire.


              Pour ma part je me met dans cette ligne de conduite : Je suis vraiment pour le libre partout où il peut, et les questions d'intégration du libre dans une société méritent une réponse claire et une attitude ouverte parce que cela donne une bonne image de la communauté du libre.
              De plus le libre quand on y a gouté, on peut plus s'en passer. ceux qui intégrent même un seul linux ou un bsd dans un réseau de société sont piégés hé hé hé...
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1.

          > Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !

          Celui d'exister MAINTENANT!
          Il y a une foultitudes de logiciel propriétaires dont l'équivalent en libre n'existe pas maintenant, certes peut-etre qu'un jour l"equivalent libre existera mais ce n'est pas forcément gagné!

          Comme ces logiciels proprietaire existe maintenant, on peut les acheter pour les utiliser.

          Un exemple?
          Un simulateur de vol joli par exemple: il n'y a pas d'équivalent libre d'IL2 avec une qualité graphique comparable (oui j'ai regardé les capture d'écran des simulateurs de vols libre, en un mot heuh, *perfectible*).

          Peut-etre qu'un jour tout les logiciels seront libres et tout le monde mangera a sa faim et il n'y aura plus de guerre, et les poules auront des dents mais en attendant les logiciels propriétaires sont la et resteront longtemps ne serait-ce que pour relire les données au format propriétaire: un cercle vicieux, très, très stable!
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 1.

            " > Cite-moi un seul avantage du proprio par rapport au libre du point de vue de l'utilisateur !
            Celui d'exister MAINTENANT!
            "

            Tu viens de rayer de l'histoire l'époque des BBS, tout ça... sniff. Lorsque le proprio était l'exception, les valeurs de partage et d'échange au dessus de celle de faire de la marge à outrance...
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  . Évalué à 1.

              Ca depend ce que tu appelles l'exception: a l'epoque des BBS, il y avait quand meme pas mal de soft qui tournaient sur de Mainframes IBM pour faire les "choses sérieuses".

              Ceci dit je ne connais pas la licence sous laquelle IBM fournissait ses softs a l'epoque..
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 1.

        Une remarque pour préciser, pas pour polémiquer. Qu'entends-tu par "hégémonie du logiciel libre" ?
        Ta phrase me choque. Pour ma part, je comprend l'expression comme une réplique de l'hégémonie du propriétaire, qui elle recouvre (au moins) 3 domaines:
        - les formats de fichiers ;
        - les logiciels fermés impossible à étendre, porter, débuguer ;
        - la domination du marché: tout le monde apprend / utilise le même système ou logiciel, toutes les logiciels sont interfacés avec le même logiciel (par exemple, des petits programmes de carnet d'adresse compatibles Word).
        Or le logiciel libre, par définition, ne pourrait être hégémonique que sur une domination du marché, limitée à l'apprentissage et l'utilisation d'un logiciel (ou système) unique.
        Bon c'est mon analyse limitée.

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

        «Je ne tiens pas du tout à avoir une hégémonie du logiciel libre»

        C'est marrant, je suis d'accord qu'on peut discuter de la définition du mot "libre" (et est-ce que la GPL est "libre"), mais je vois mal comment on peut ne pas vouloir une hégémonie de la liberté.
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          sous entendu une hégémonie de "ta" notion de liberté. Que pour certains la liberté ne contredit pas forcément le fait de choisir du propriétaire (non il n'y a pas de contradiction si vus regardez l'idée que je veux y mettre).

          La liberté c'est forcément un + pour celui qui l'a et un - pour celui d'en face. Si on n'est pas d'accord sur où doit s'arreter une liberté pour faire place à celle de l'autre alors l'hégémonie de la liberté peut etre tout à fait nocive (pour moi l'éuilibre voudrait que "liberté" ca soit aussi celle de choisir du propriétaire si c'est un choix.)
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            pour moi l'éuilibre voudrait que "liberté" ca soit aussi celle de choisir du propriétaire si c'est un choix.
            Oui, oui, oui !!!
            C'est ce que j'ai essayé d'exprimer dans une autre réponse :-]
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 0.

            Evidemment, que la liberté c'est aussi pouvoir choisir un logiciel propriétaire !

            Et c'est dans cette mesure que parler d' « hégémonie du logiciel libre » est une expression particulièrement inappropriée.
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  . Évalué à 1.

      Fait comme moi , feuillette le magazine avant de l'acheter pour savoir si tu es interessé par les articles ... en plus le magazine n'est pas dans une pochette plastique exprés ...
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  . Évalué à 3.

      Est-ce si grave ? Dans la mesure ou cette revue prétend soutenir très clairement le projet GNU et dans la mesure ou le projet GNU considère ce point comme important, c'est de leur part très misérable. D'autant que par le passé, les choses ne semblaient pas si caricaturales.


      Soutenir le projet GNU n'implique pas forcément adopter automatiquement leur point de vue sur tous les sujets. Ce n'est pas parce que RMS pense qu'il faut forcément préfixer GNU/ devant le nom d'un système basé sur les logiciels GNU, que ça implique que quiconque pense différement (ou se fout complètement de ces histoires de vocabulaire) remet en cause l'importance et l'intérêt du projet GNU.
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 0.

        « Soutenir le projet GNU n'implique pas forcément adopter automatiquement leur point de vue sur tous les sujets. Ce n'est pas parce que RMS pense qu'il faut forcément préfixer GNU/ devant le nom d'un système basé sur les logiciels GNU, que ça implique que quiconque pense différement (ou se fout complètement de ces histoires de vocabulaire) remet en cause l'importance et l'intérêt du projet GNU. »

        Linuxmag a très clairement dans un ancien numéro dit soutenir l'ensemble du projet GNU et ce point en particulier aussi.

        Moi j'aimerais que les grandes déclarations ne soient pas de vaines paroles.
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  . Évalué à 3.

      Un autre point de vue concernant l'article :
      "Installer un serveur DNS Bind dynamique dans un réseau Windows 2000."

      Je suis déçu par l'article mais pour des raisons différentes que celles que tu exposes :
      C'est plutôt la faible qualité rédactionnelle et une certaine désinvolture dans l'exposé technique qui m'a géné.
      Quand au sujet, il correspond à une réalité assez nouvelle et sans doute déroutante pour ceux qui ont une longue expérience avec le libre, c'est celle auquelle sont confrontée les informaticiens qui ont réussi à introduire des serveurs gnu/linux dans des réseaux d'entreprise.
      Ceux là doivent faire face à ces problèmes de cohabitation entre
      des produits gnu, opensource et une bardée de trucs propriétaires.
      Aussi des articles sur ces questions ne me paraissent pas incongrus si çà permet d'étendre l'utilisation de solutions libres.

      L'actualié est présentée comme des nouvelles concernant un marché. Vers quel politique éditoriale Linux magazine s'engage-t-il ?
      Un financement de la publication par les lecteurs, un peu par les annonceurs ? ou le contraire ?

      J'aimerai bien une revue consacrée aux logiciels libres financée par le lectorat, si c'est possible
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Il est intéressant de constater avec quelle récurence certain propos totalitaires et intolérents reviennent dans le monde du logiciel Libre de la part d'utilisateurs qui semble détaché de la réalité...

      Je me permet de répondre à ces quelques remarques car il me semble qu'il existe un réel problème de distinction entre utopie, precipitation et réalité.

      Comment peut-on espérer la domination sans partage d'une philosophie quand bien même serait-elle meilleurs que celle courament en usage ? Qui te permet de prendre des décision sur la liberté des gens ? Serais-tu, toi, de part ta supérieur clairvoyance capable de dire ce qui est bon pour chaque personne, la manière dont il doit passer à ta philosophie, la vitesse à laquelle il doit le faire et surtout le moment le plus propice pour lui ?

      Même les personne ayant inventé le concepte même de logiciel libre ne se permettent pas de sous entendre qu'il faut forcer les utilisateurs à être libre.

      Alors maintenant dit-moi, que vas-tu faire pour une PME utilisant une application commerciale spécifique depuis deux ans, pour le convaincre de ne plus avoir un seul poste windows dans son entreprise. Certe, il peut remplacer sont serveur Web, peut-être même son serveur de sauvegarde qui lui à pourtant couté cher en licence par le passé... et puis quoi d'autre ?
      Va-t-il devoir fermer ca société pour suivre une formation de programmeur et développer sa solution qui lui va pourtant si bien même si elle tourne sous NT ? Peut-être pourrait-il utiliser la moitier de son CA pour payer une SSII qui lui ferait le travail... ou, peut être.... ne peut-il seulement changer qu'une partie des systèmes de son entreprise.... va savoir, hein, y'a peut-être des boîte comme ca, dans le monde, peut être même en france... qui sait, hein ? Aller, si ca se trouve tout le monde ne peut pas se permettre de passer au libre...

      Que faut-il alors faire des utilisateurs qui osent interconnecter un Linux avec un Windows ? Quelle hérésie !!! Vite, vite, brulons ce Linux Mag et pendons les gens qui ne pensent comme toi....

      Ce dont tu parle s'appel une révolution et ne reflète pas ce qui se passe dans le monde de l'informatique actuel : une évolution.

      J'aimerai également t'éclairer sur un autre point avec un concept très intéressant : tous les corbeaux sont noirs.... mais tout ce qui est noir n'est pas forcément un corbeau....

      En d'autres termes, oui, moi même, comme les auteurs du magazine connaissons et estimons les avantage du libre, oui le libre est important, tout comme la liberté individuelle, la protection de la vie privée, etc....

      Ne te rends-tu pas compte qu'il n'existe pas qu'une seule philosophie du libre, qu'un seul concept de liberté ? Chaque utilisateur à sa propre vision de la philosophe, c'est d'ailleurs tout ce qu'il y a de plus naturel, la liberté est individuelle. Tout le monde libre de la même manière avec les même attentes et les même espoirs relève de l'irréel, voire de la dictature.

      Que vas-tu nous dire ensuite, que Linus n'est pas pour le libre parce qu'il n'est pas d'accord sur l'appelation du système ? Est-il un misérable ? parce qu'il n'est pas d'accord avec la FSF ? Et que dire de rasterman qui regrette d'avoir utilisé pas GPL et qui préfère la licence BSD ? Est-ce lui aussi un misérable ? comme ESR ? Tout ce qui ne sont pas d'accord avec toi qui ne cherche même pas à envisager qu'on ne pense pas tous comme toi, est-ce aussi des misérables ?

      Tu vois, la différence entre toi et moi, c'est que je donne mon avis dans l'édito, j'expose mon point de vue, toi, tu veux évangéliser, voire forcé la mains aux utilisateurs.

      La ligne générale du magazine n'a pas changé, le dossier de ce mois reflète simplement un besoin de certains utilisateurs.
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:35.

        Se défendre contre les critiques est une chose, le faire en extrapolant jusquà l'enflure lesdites critiques en erst un autre. Où donc <pseudo> a-t-il parlé d'hérésie, de brûler qui que ce soit, ou traité quiconque de misérable?

        C'est certes plus facile de détruire une opinion contraire en la caricaturant à l'extrême. Mais est-ce bien honnête, surtout de la part d'un journaliste?

        • [^] # caricature

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Pour ma part, je suis pour l'hégémonie de l'abolition de l'esclavagisme humain. Ca ne me pose aucun problème.
          Je te laisse tirer les conclusions de mon analogie.


          Moi, j'appelle ça de la caricature.
          C'est la première de la liste, elle n'est pas faite par un journaliste (enfin, je crois ;-) Mais est-ce bien honnête ? (y'a pas besoin d'être journaliste pour devoir être honnête)
          • [^] # Re: caricature

            Posté par  . Évalué à 1.

            C'est vrai que c'est de la caricature, mais elle l'est d'autant plus qu'elle est sortie de son contexte (ça voulait juste dire, à mon avis, si on pense que quelque chose = mal, être pour l'hégémonie de son contraire n'est pas anormal)

            Mais de toutes façons, CAILUIKAKOMANSSAI n'est pas une excuse valable! ; )
            • [^] # Re: caricature

              Posté par  . Évalué à 0.

              Je pense que tu as bien saisi ce que je voulais dire.

              En effet, à l'heure actuelle, au moins dans les pays dit civilisés, personne ne remet en cause l'abolition de l'esclavage, et personne ne critique la volonté d'abolir l'esclave dans le reste du monde.

              C'était d'ailleurs en filigranne dans la propagande de la récente guerre en Afghanistan.

              Bien entendu, la liberté en informatique et la liberté de mouvement sont deux choses d'importances réellements moindres. Alors que l'une est génante, l'autre est criminelle.

              Mais quoi qu'il en soit, cet exemple montre qu'il n'est pas nécessairement criminel de faire la promotion de certaines idées (abolition de l'esclavage humain par exemple), de souhaiter leur « hégémonie », contre d'autres.
              • [^] # Re: caricature

                Posté par  . Évalué à 0.

                Tout ça c'est bien beau mais ton raisonnement est faux dans la mesure où les gens qui utilisent des logiciels propriétaires ne le sont pas contraints et forcés tels des esclaves. Ils peuvent déjà faire ce qu'ils veulent chez eux, quand à leur boulot je trouve normal (excusez moi d'avance...) que certaines boites veuillent imposer l'utilisation de tel ou tel soft pour des raisons qui leur sont propres (ce qui n'empeche pas d'essaier de discuter). D'ailleurs en ce qui concerne le boulot, ça ne changerait rien pour les contraintes que tous soient equipés de logiciels libres : il y aurait toujours des boites pour imposer l'utilisation de tel ou tel app par rapport à une autre comme il y a des facs qui imposent *encore* Netscape 4.x contre IE ou Mozilla ou n'importe quel browser.
                • [^] # Re: caricature

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  « Tout ça c'est bien beau mais ton raisonnement est faux dans la mesure où les gens qui utilisent des logiciels propriétaires ne le sont pas contraints et forcés tels des esclaves »

                  Tout ça c'est bien beau mais ton raisonnement est faux dans la mesure où il repose sur l'idée eronnée que je prétendait que le logiciel propriétaire est strictement égal à l'esclavage. Comme je le disais plus haut, l'intéret de l'analogie n'est pas de critiquer le logiciel propriétaire mais de critiquer l'idée de Denis qu'une « hégémonie »(sic) du libre serait néfaste.
          • [^] # Re: caricature

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

            Non, ce n'est pas de la caricature, c'est une analogie, avec en plus une exagération pour faire ressortir l'idée.

            C'aurait été de la caricature s'il avait sous-entendu que le proprio est de l'esclavagisme.
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:35.

          Où donc <pseudo> a-t-il parlé d'hérésie, de brûler qui que ce soit, ou traité quiconque de misérable?

          Est-ce si grave ? Dans la mesure ou cette revue prétend soutenir très clairement le projet GNU et dans la mesure ou le projet GNU considère ce point comme important, c'est de leur part très misérable. cf``

          C'est certes plus facile de détruire une opinion contraire en la caricaturant à l'extrême

          On peut aussi dépasser la caricature et s'intéresser au fond du commentaire de denis bodor.

          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 2.

            Oups au temps pour moi (Enfin, "C'est misérable de faire ça" et "Untel est un misérable", c'est quand même pas tout à fait pareil : p)

            On peut aussi dépasser la caricature et s'intéresser au fond du commentaire de denis bodor.


            Ne pourrait-il pas nous la refaire, mais épurée de toute attaque, et de tout cliché genre références à l'inquisition ? Le fond de son commentaire passerait sans doute beaucoup mieux : )
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Je reconnait avoir poussé dans la caricature ma réponse mais après tout ce n'est qu'autant proportionnel au premier commentaire...

          Oui, je sais, syndrome du "c'est lui qui à commencé..." mais après tout n'est-ce pas exactement là toute la force d'un bon troll rempant ? :)

          Que voulais-tu que je réponde à ca ? Que je me calme, fasse une petite séance de yoga pour répondre à des critiques que l'on voit tous tant et tant de fois ?

          Aller, ca faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu autant de commentaires...
          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Oui, je sais, syndrome du "c'est lui qui à commencé..." mais après tout n'est-ce pas exactement là toute la force d'un bon troll rempant ? :) »

            Si tu veux reconnaitre avoir fait une réponse de qualité discutable, assume le pleinement. Ou bien poursuit dans l'esprit de ta réponse. Quoi qu'il en soit, assume.

            Moi je ne parle pas de troll, je discute. Je ne passe pas mon temps à qualifier les discussions auquelles je prend part (de stupides et inutiles).

            « Que voulais-tu que je réponde à ca ? Que je me calme, fasse une petite séance de yoga pour répondre à des critiques que l'on voit tous tant et tant de fois ? »

            Si habitué que cela à ces critiques, tu devrais etre capable de fournir des réponses bien plus pertinentes.
            • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Si habitué que cela à ces critiques, tu devrais etre capable de fournir des réponses bien plus pertinentes.

              Arf, moi a sa place j'en aurais ras le cul de ce genre de proces d'intention. Des gars qui savent mieux que les autres. Des gars qui critique la virgule au lieu d'apprécier le texte dans son ensemble (c'est une image...).

              A chaque lmag, il y a quasiement tjs qqun pour se plaindre. Qui se plaind de ce que l'on trouve ailleurs ? Moi, cela fait longtemps que j'ai fini de comparer les qualités respectives des mags sur le sujet...

              "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

                Posté par  . Évalué à 1.

                Ben oui, c'est en critiquant qu'on fait avancer les choses

                Si tout le monde hochait la tête en disant bien, d'accord, amen, ainsi soit-il... Ca pourrait vouloir dire deux choses, soit tout le monde s'en fout, soit les sujets sont devenus tellement consensuels et arrondis aux angles qu'on ne peut qu'être d'accord, soit on est face à une armées de drone programmés avec le même pack d'opinions*. Voire une combinaison des points précédents. En tous cas, pas grand chose de reluisant.

                Publier quelque chose – communiquer quelque chose, de manière générale – c'est s'ouvrir aux critiques, aussi. Y compris à celles des pinailleurs qui s'arrêtent à la virgule, eux aussi, ils font avancer les choses.

                Je comprends quà la longue, ça fatigue... Mais ça montre quand même qu'il y a de l'intérêt quelque part : )


                * Soit je sais pas compter
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ceux qui ne pensent pas comme nous...

        Quand on n'est pas d'accord avec le fort en thème
        Qui, chez les sorbonnards, fit ses humanités,
        On murmure in petto : "C'est un vrai Nicodème,
        Un balourd, un bélître, un bel âne bâté."
        Moi qui pris mes leçons chez l'engeance argotique,
        Je dis en l'occurrence, excusez le jargon,
        Si la forme a changé le fond reste identique :
        "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

        Entre nous soit dit, bonnes gens, pour reconnaître
        Que l'on n'est pas intelligent, il faudrait l'être.

        Jouant les ingénus, le père de Candide,
        Le génial Voltaire, en substance écrivit
        Qu'il souffrait volontiers - complaisance splendide -
        Que l'on ne se conformât point à son avis.
        "Vous proférez, Monsieur, des sottises énormes,
        Mais jusques à la mort, je me battrais pour qu'on
        Vous les laissât tenir. Attendez-moi sous l'orme !"
        "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

        Entre nous soit dit, bonnes gens, pour reconnaître
        Que l'on n'est pas intelligent, il faudrait l'être.

        Si ça n'entraîne pas une guerre civile
        Quand un fâcheux me contrarie, c'est - soyons francs -
        Un peu par sympathie, par courtoisie servile,
        Un peu par vanité d'avoir l'air tolérant,
        Un peu par crainte aussi que cette grosse bête
        Prise à rebrousse-poil ne sorte de ses gonds
        Pour mettre à coups de poing son credo dans ma tête.
        "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

        Entre nous soit dit, bonnes gens, pour reconnaître
        Que l'on n'est pas intelligent, il faudrait l'être.

        La morale de ma petite ritournelle,
        Il semble superflu de vous l'expliciter.
        Elle coule de source, elle est incluse en elle :
        Faut choisir entre deux éventualités.
        En fait d'alternative, on fait pas plus facile.
        Ceux qui l'aiment, parbleu, sont des esprits féconds,
        Ceux qui ne l'aiment pas, de pauvres imbéciles.
        "Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

        Entre nous soit dit, bonnes gens,
        Pour reconnaître
        Que l'on n'est pas intelligent,
        Il faudrait l'être.
        Entre nous soit dit, bonnes gens,
        Pour reconnaître
        Que l'on n'est pas intelligent,
        Il faudrait l'être.

        -------------------------------------------

        Ceci dit, il me semble que la remarque comme la replique viennent du meme tonneau!
        Comme un p'tit gout d'excessif, non?

        ;-)
      • [^] # Isocrates rules ok

        Posté par  . Évalué à 0.

        Je pense qu'il n'y a aucun intéret à répondre à un message qui bien que prétendant etre une réponse n'en est pas une.

        Je te met au défi de relier très clairement mes propos et ceux auquels tu m'associe dans ton message. Des citations, qui mettrait en évidence le fait que j'adhére aux propos que tu me porte seraient particulièrement bienvenues.





        « Tu vois, la différence entre toi et moi, c'est que je donne mon avis dans l'édito, j'expose mon point de vue, toi, tu veux évangéliser, voire forcé la mains aux utilisateurs. »

        Sans faire de grande théories sur toi et moi, toi que je ne connais pas, je pense que tu aurais pu faire un petit effort rédactionnel dans ta « réponse » . « Réponse » qui aura sans doute un certain succès puisqu'elle joue sur des sujets et fantasmes dans l'air du temps (tout tourne autour du théologique, et chacun que c'est mal - quelques temps avant, on aurait parlé de Franc-Maçons).
        Pour ma part, mis-à-part Isocrate, j'avais rien lu d'aussi mal rédigé, malhonnete ou mal informé, sans méthode et gratuit, depuis pas mal de temps - ceci dit sans aucune méchanceté (et sans l'effort non plus de démontrer en quoi).

        Dialoguer, ce n'est pas inventer l'autre et y répondre à cet autre inventé. Mais ton texte a au moins le mérite de faire cogiter au concept d'altérité.
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.


        La ligne générale du magazine n'a pas changé, le dossier de ce mois reflète simplement un besoin de certains utilisateurs.


        N'ayant pas encore lu le numéro de ce mois-ci, je vais prendre un autre exemple. Il y a eu, il y a quelques mois, un article sur "Comment faire marcher une version non maintenue de Corel Photopaint, logiciel propriétaire, sur une distribution récente de Linux".

        Je prétends que cet article n'avait pas sa place dans Linux Mag : le logiciel en question n'est pas libre et n'est plus maintenu. En quoi cet article reflète le besoin de certains utilisateurs ? Des lecteurs vous ont-ils écrits pour vous demander un article sur le sujet ? Quelle est la finalité de cet article ? Encourager les éditeurs à faire du propriétaire (on est débrouillard, vous avez même pas besoin de le maintenir ou de nous filer les sources, on se débrouillera sans).

        Cet article s'est de plus étendu sur un nombre impressionnant de pages (7, non ?). Il a, à mon sens, pris la place de plusieurs articles sur des logiciels libres.

        Au fil des mois, on a parfois l'impression que Linux Mag contient des articles bouche-trous. Des billets d'humeurs n'apportant rien ou ce genre d'articles sur un logiciel propriétaire peu répandu et dont un équivalent libre existe. Il n'était même pas question d'interopérabilité.

        Linux Mag manque-t-il de rédacteurs ? Je suis bien placé pour savoir que ce n'est pas le cas. Le choix des articles est donc une volonté éditoriale forte.
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      - « Un DNS Bind dans un réseau Windows 2000 ».

      Désolé mais je ne vois pas le mal. Il ne sagit pas de dire "installez un Bind et un réseau W2k" mais plutot "vous avez un réseau w2k, comment integrer Bind".
      Dans la vie Windows existe, je ne vois aucune raison pour laquelle à partir du moment où il y a du propriétaire il ne faudrait pas de libre. Aller commencer par en mettre des petits bouts n'est certainement pas un mal.

      Et je suis désolé mais le système Linux (ou GNU/Linux si tu préferes) est en effet souvent choisi justement du fait de son interopérabilité avec à peu près tout ce qui tourne sur un réseau (Windows compris). Tu voudrais que tous ces gens décident de supprimer leur machines/logiciels libres sous prétexte que l'essentiel du réseau ne l'est pas ?

      on n'est pas obligé de tout rejeter en bloc parce qu'il y a un truc qui ne va pas (si il y en a un qui ne va pas c'est qu'il y en a un qui va, c'est déjà ca de gagné)

      - GNU/Linux, Linux

      Je respecte tout à fait ceux qui décident d'appeler le systeme GNU/Linux mais respectez aussi ceux qui ont fait le choix contraire. Que LFM veuille favoriser GNU ne veut pas dire qu'il adhere à toutes les idées de la FSF (par exemple l'appelation GNU/Linux) : ici non plus on n'est pas obligé d'etre tout noir ou tout blanc, ils peuvent partager le but sans etre d'accord sur tout.
      Mieux, ils peuvent meme etre d'accord mais ne pas forcer les auteurs des articles à l'etre.


      - Ta news

      Franchement, ca t'étonne vraiment qu'elle ne soit pas passée ? elle contient une opinion assez tranchée sur le premier article et un gros troll de deuxieme main sur les GNU/Linux. Le rapport information/critique est assez bas.
      Ca ne veut pas dire que ton commentaire soit sans interet (je ne partage pas tes opinions mais il n'est pas ininterressant), ceci dit il va bien en commentaire. Perso je préfere des news un minimum informative. Les comentaires il y a un espace dédié
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 1.

        « Mieux, ils peuvent meme etre d'accord mais ne pas forcer les auteurs des articles à l'etre. »

        Je suis d'accord sur ton premier argument (mais à ce moment là, qu'ils clarifient) mais pas sur celui-ci. Lorsqu'on publie, on assume le contenu, contrairement à ce qui est dit sur le sommaire. Si on a une ligne éditoriale, on s'y tient et on exige des contributeurs à ce qu'ils s'y tiennent. Si cela est vu comme de l'immonde pratique vile et criminelle, le problème est sans doute ailleurs.

        « Franchement, ca t'étonne vraiment qu'elle ne soit pas passée ? elle contient une opinion assez tranchée sur le premier article et un gros troll de deuxieme main sur les GNU/Linux. Le rapport information/critique est assez bas. »

        Ca ne m'étonne pas, sinon je ne l'aurai pas mise dans le journal. Elle contient une opinion tranchée ? Certes.
        Un troll : je te laisse cette expression.
        Le rapport information/critique est bas ?
        Critique ne signifie pas nécessairement critique négative. Il y avait à peu près autant d'informations dans celle que j'ai proposé que dans celle-ci, mais celle-ci est effectivement expurgé de tout regard critique.

        Reste à savoir quel est le but de linuxfr : un index de liens et un catalogue de sommaires. Pour ma part je préférait qu'il y'ait plus d'apport, un peu plus que de l'information brute mais de l'information triée et étudiée (bien ou mal).

        Si on regarde cette dépeche, la plupart des commentaires répondent à mon commentaire reprennant ma dépeche refusée. Il me semble donc que ma dépeche proposait plus de discussion et de débat que l'autre (qu'on soit d'accord avec moi ou pas).
  • # Dispo aussi en kiosque !

    Posté par  . Évalué à 0.

    Je viens de l'acheter chez mon marchand de journeaux à midi (Bordeaux).
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

    Et rien sur le Hurd alors ???


    --
    Plouf
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    J'ai achete LMF depuis le numero 1...
    Et je trouve ca un peu abuser de mettre GNU/Hurd & Linux Magazine France.
    Alors qu'il n'y a eu _aucun_ article (a ma connaissance ;à) sur le Hurd ...
    C'est dommage ...
    KiloBug ne veux pas nous ecrire un petit article de propagande sur le Hurd dans le LMF?
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      On peut remarquer que le mot "Hurd" a disparu de la couverture du Mag.

      Je l'ai indiqué dans le titre par habitude, mais il me semble qu'ils ne font plus du tout référence à Hurd depuis la nouvelle maquette...
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Articles sur le hurd, il y a eu.
      Articles sur le hurd, bienvenus, ils sont.

      PS : LMF n'est pas un magazine de "propagande". C'est un magazine où les auteur aiment le sujet sur lequel ils écrivent, nuance. Ne confondons pas "J'aime ceci." et "Aimez cela !"
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 0.

        « PS : LMF n'est pas un magazine de "propagande". C'est un magazine où les auteur aiment le sujet sur lequel ils écrivent, nuance. Ne confondons pas "J'aime ceci." et "Aimez cela !" »

        En quoi ça répond aux commentaires de cette branche ?
        Que doit-on voir ici sinon ce martellement anti-« évangélisme » (dixit Denis).
        Mais on, le sait Denis que t'es un mec hyper-cool :)
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1.

          Franchement là t'exagère. Autant tu assez raison dans ton commentaire (un peu plus haut http://linuxfr.org/comments/152891.html(...) ) sur la forme de la réponde de Denis, autant là...
          Denis dis simplement qu'il dépend des auteurs d'articles. Qu'il ne les commande pas forcément (enfin j'en sais rien?). Que les auteurs dans LMF sont des spécialistes: des gens qui aiment le sujet dont ils causent, pas des spécialistes de tout, capable de pondre sur commande sur n'importe quel sujet, comme le reste de la presse informatique. Pas le genre pisse-copie quoi.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

            Posté par  . Évalué à 0.

            Ce que je voulais dire, c'est que la dernière phrase du PS de Denis n'est à mon avis en rien relié avec ce fil de discussion mais que c'est plutot lié à la discussion plus haut.

            Qu'à LMF, les gens parlent de ce qu'ils aiment, bien sur, il n y a pas de problème à ce sujet.

            Si on refléchit bien, quel est le lien entre « C'est un magazine où les auteur aiment le sujet sur lequel ils écrivent, nuance. Ne confondons pas "J'aime ceci." et "Aimez cela !" » ?

            Mieux, Denis nous dit que les articles sont bienvenus. Très bien. Pas de problème. Mais pourquoi ressent-il le besoin d'ajouter « LMF n'est pas un magazine de "propagande" ». Est-ce l'enjeu de la discussion ? Quel rapport ?

            C'est cela que je commentais.
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  . Évalué à -1.

    Je lis cette annonce, les différents articles au programme, et, à l'odeur alléché, je clique sur le "site du Magazine" ... et rien, pas un seul article en ligne ! Finalement ce n'est qu'une publicité, aucun intérêt, poubelle.
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  . Évalué à 1.

      C'est vrai que le site n'est pas très fourni (c'est le moins qu'on puisse dire) niveau articles et je le déplore aussi (pourtant je suis abonné) mais j'imagine qu'il doit y avoir des raisons (genre: personne pour le faire) ... n'est-ce pas ?
    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      publicité <-> information

      Des gens seront probablement interressés par le fait de savoir ce qu'il y a dedans et qu'il est paru. Le fait qu'il soit payant range forcément ce genre d'information au titre de publicité ?
      Tu es as ce point contre le fait de rémunerer les gens ?

      Ca aurait été tourné en "il est beau mon magazine mangez en" ou répété sur plusieurs news ca aurait été autrement mais là je pense qu'on peut clairement qualifier ca d'information, et si je ne l'acheterai pas je pense que ce genre de news a tout à fait sa place.
  • # Pauvres de nous

    Posté par  . Évalué à 1.

    Et je suppose que les pauvres abonnés belges vont recevoir le magazine dans trois semaines :-(
    • [^] # Re: Pauvres de vous :^)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Et ou est le probleme ?

      :^)
      • [^] # Re: Pauvres de vous :^)

        Posté par  . Évalué à 1.

        J'habite encore plus loin et j'ai reçu le No44 dans la semaine qui suivait sa sortie en France. Seul le No43 a eu beaucoup de retard.
        J'ajoute que je viens de recevoir le Hors-Série No12.
        Même les abonnés sont censés l'acheter en librairie, mais vu que LM n'est pas distribué ici, il m'a été envoyé sur demande et moyennant rétribution évidemment, comme s'il s'agissait d'un ancien numéro.

        Donc, merci à Diamond Editions pour avoir fait preuve de compréhension et de souplesse.
        • [^] # Re: Pauvres de vous :^)

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ben, le problème c'est que pour la distribution en Belgique ça passe par un deuxième diffuseur (Tondeur diffusion), je suppose que ça explique (au moins en partie) le retard.
          Mais tout de même, le magazine arrive souvent deux semaine après que j'aie vu l'annonce sur linuxfr de sa sortie française (je ne peut bien sur pas vérifier ça de visu ;) ), parfois c'est trois semaine et il est arrivé une fois que le magazine n'arrive pas!
    • [^] # Re: Pauvres de nous

      Posté par  . Évalué à 1.

      Et je suppose que les pauvres abonnés belges vont recevoir le magazine dans trois semaines :-(

      Tout est relatif... pense aux pauvres abonnes australiens (devrais-je plutot dire "au pauvre abonne australien" ?) qui n'a pas encore recu le numero de novembre...

      Zorglub
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 05 décembre 2021 à 17:35.

    <coup>

    Y a pas à dire, heureusement qu'il y a <pseudo> pour générer des commentaires et des discussions sans fin pour des queues de cerises. On voit qu'il y en a qui n'ont vraiment rien d'autre à faire. Je ne crois pas que ce soit une bonne chose pour faire avancer le libre que de critiquer sans cesse ce que les autres font pour le promouvoir. Linux Magazine deviendrait un mag orienté windoze? ouuuuuh la laaaaa, mon dieu!

    </coup de geule>

    • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

      Posté par  . Évalué à 1.

      « Je ne crois pas que ce soit une bonne chose pour faire avancer le libre que de critiquer sans cesse ce que les autres font pour le promouvoir. »

      Oh ben non, il ne faut pas critiquer, c'est mal. D'ailleurs, ne parlons pas de l'évolution de Ximian Gnome...

      L'idée, c'est de dire amen à tout ce qui est dit et fait au nom du libre et pour le libre : et c'est moi le fanatique dans l'affaire !??

      Je me marre.
      • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

        Posté par  . Évalué à 1.

        Sans etre excessif, LMF a quand meme AMHA fait beaucoup pour la médiatisation de termes comme linux, logiciel libre, gnu, ect... ces dérniéres années parce que voir des magazines en parler chez son marchand de journaux, ça a un effet de banalisation fort pour les esprits. Donc je ne suis pas sur que les critiquer sur des points secondaires dans une revue qui se veut à destination du grand public soit la meilleure des choses à faire.
        Libre à toi de démarrer GNU/Linux et Logiciels Libres magazine si tu peux/veux faire mieux, mais respecter le travail des autres -surtout quand il sert une cause à laquelle on croit- est tout de meme la moindre des choses...
        • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

          Posté par  . Évalué à 1.

          « Sans etre excessif, LMF a quand meme AMHA fait beaucoup pour la médiatisation de termes comme linux, logiciel libre, gnu, ect... ces dérniéres années parce que voir des magazines en parler chez son marchand de journaux, ça a un effet de banalisation fort pour les esprits. Donc je ne suis pas sur que les critiquer sur des points secondaires dans une revue qui se veut à destination du grand public soit la meilleure des choses à faire.
          Libre à toi de démarrer GNU/Linux et Logiciels Libres magazine si tu peux/veux faire mieux, mais respecter le travail des autres -surtout quand il sert une cause à laquelle on croit- est tout de meme la moindre des choses... »

          Tu reformules le propos auxquels je répondais précédemment. Pour moi, en l'absence d'éléments nouveaux, l'affaire est entendue, "faire" ne place pas au dessus de la critique.
          Je crois meme que cet esprit d'esprit est particulièrement dangereux. N'est-ce pas cela, le fanatisme : un peu comme si on adhérait aux propos de RMS uniquement pour son travail par le passé, et non pour son contenu.

          J'ajoute que le *si t'es pas content fait le* me parait peu honnete. Chacun sait que chacun ne peut pas vivre en autarcie et tout réinventer à sa convenance pour que le monde lui soit agréable. Par exemple, lorsque des gens se plaignent de l'augmentation du cout de la vie, on peut dire qu'il peuvent, s'ils ne sont pas content, aller élever des chevres dans le larzac. Reste à savoir qui est le plus constructif dans l'affaire.
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  . Évalué à 1.

    Y a la suite de l'article sur la compression fractale? Parce que bon, c'était le premier article depuis longtemps qui m'accroche au point d'attendre la suite.
  • # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  . Évalué à 3.

    A tous. Je suis l'auteur de l'article sur DNS en réseau Windows 2000. J'espère que ce message n'arrivera pas trop tard, mais bon...

    Je ne m'attendais pas à une telle polémique, je l'avoue. :-)

    Pour moi, Linux est un système d'exploitation digne de ce nom et qui doit être installé en entreprise. Cela peut paraître d'une banalité affligeante d'écrire ça ici, mais au niveau des PME, c'est très loin de l'être.
    Si on prend pour point de départ que Windows est l'ennemi à abattre, il y a globalement deux méthodes pour le faire:
    - On y va de front, et on dit à un chef d'entreprise: "Ecoutez, votre système d'information, c'est de la merde, il est truffé de trous, laissez moi faire, je casse tout, et je recommence."
    - La deuxième solution c'est: "votre système est excellent, il ne tourne pas mal du tout, mais c'est vrai qu'à l'occasion, il serait possible de faire mieux pour moins cher". Je vous laisse le soin d'imaginer la méthode qui vous permettra de rester le plus longtemps dans son bureau.

    Une troisième solution serait de dire: "j'en ai rien à cirer de Linux en entreprise, pourvu que ça tourne sur ma machine, et qu'on ne m'oblige pas à bosser dessus..." bref! Après moi, le déluge. Si vous êtes dans ce camps là, c'est vrai que j'aurai du mal à vous convaincre, nous pouvons en rester là, mais je doute que ce soit l'opinion de la majorité des Linuxiens.

    J'ai personnellement choisi la deuxième solution: J'infiltre le vers dans le fruit.

    Si vous pensez que seule la manière forte donnera des résultats sur le long terme, cela ne me dérange pas le moins du monde, mais quelle bonne raison avez vous d'empêcher ceux qui pronent la méthode du vers de se documenter pour tenter eux aussi de parvenir à leurs fins? Car au final, ces deux méthodes visent le même objectif: éliminer windows des systèmes informatiques.

    La méthode du vers est celle qui m'a permis d'introduire 3 serveur Linux sur 6 dans mon entreprise, alors que j'avais été embauché pour mettre du Windows, je continuerai donc à documenter la méthode du vers dans le fruit.


    Bien à vous.

    --
    Fabrice Clerc
    f.clerc@abul.org

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.