De nombreux projets de logiciel libre (*) bénéficient du programme de financement européen Next Generation Internet (NGI). Or celui-ci est en danger. Pour prendre conscience de l'effet éventuel, il suffit de se rappeler que ce programme est fréquemment mentionné dans de nombreuses conférences du Libre, associé à de nombreux projets communautaires et relié à des éléments libres essentiels (voir l'étiquette next_generation_internet et la liste des signataires).
(*) ce n'est le cas de LinuxFr.org et cela ne change rien à notre propos.
Pour tous les projets libres bénéficiant de ce précieux soutien, l'association LinuxFr signe la lettre publique ci-dessous, et vous invite à contacter vos parlementaires pour rappeler l'importance du programme et le pérenniser.
Cette lettre a été publiée initialement par les petites singularités. Si vous souhaitez la signer, merci de la publier sur votre site et de compléter le tableau. Au moment de notre signature, il comprend les petites singularités, John Livingston, Inventaire, CryptPad, Acoeuro, Fedicat, Fidus Writer, French Data Network, Framasoft, Code for France, YunoHost, Deuxfleurs, Parinux, Club Linux Nord-Pas de Calais, OW2, Radically Open Security, multi, Spare Cores, Iloth, Tetaneutral.net, OpenStreetMap France, SocialHub ActivityPub Community, Interpeer Project, VerifAI project, WordPress Francophone (WPFR), Restoration.software, Librecast Project, Open Knowledge Foundation, NextGraph.
Sommaire
Lettre ouverte à la Commission Européenne
Depuis 2020, les programmes Next Generation Internet (NGI), sous-branche du programme Horizon Europe de la Commission Européenne financent en cascade (notamment, via les appels de NLnet) le logiciel libre en Europe. Cette année, à la lecture du brouillon du Programme de Travail de Horizon Europe détaillant les programmes de financement de la commission européenne pour 2025, nous nous apercevons que les programmes Next Generation Internet ne sont plus mentionnés dans le Cluster 4.
Les programmes NGI ont démontré leur force et leur importance dans le soutien à l'infrastructure logicielle européenne, formant un instrument générique de financement des communs numériques qui doivent être rendus accessibles dans la durée. Nous sommes dans l'incompréhension face à cette transformation, d'autant plus que le fonctionnement de NGI est efficace et économique puisqu'il soutient l'ensemble des projets de logiciel libre des plus petites initiatives aux mieux assises. La diversité de cet écosystème fait la grande force de l'innovation technologique européenne et le maintien de l'initiative NGI pour former un soutien structurel à ces projets logiciels, qui sont au cœur de l'innovation mondiale, permet de garantir la souveraineté d'une infrastructure européenne. Contrairement à la perception courante, les innovations techniques sont issues des communautés de programmeurs européens plutôt que nord-américains, et le plus souvent issues de structures de taille réduite.
Le Cluster 4 allouait 27.00 millions d'euros au service de :
- "Human centric Internet aligned with values and principles commonly shared in Europe" ;
- "A flourishing internet, based on common building blocks created within NGI, that enables better control of our digital life" ;
- "A structured eco-system of talented contributors driving the creation of new internet commons and the evolution of existing internet commons".
Au nom de ces enjeux, ce sont plus de 500 projets qui ont reçu un financement NGI0 dans les 5 premières années d'exercice, ainsi que plus de 18 organisations collaborant à faire vivre ces consortia européens.
NGI contribue à un vaste écosystème puisque la plupart du budget est dévolu au financement de tierces parties par le biais des appels ouverts (open calls). Ils structurent des communs qui recouvrent l'ensemble de l'Internet, du matériel aux applications d'intégration verticale en passant par la virtualisation, les protocoles, les systèmes d'exploitation, les identités électroniques ou la supervision du trafic de données. Ce financement des tierces parties n'est pas renouvelé dans le programme actuel, ce qui laissera de nombreux projets sans ressources adéquates pour la recherche et l'innovation en Europe.
Par ailleurs, NGI permet des échanges et des collaborations à travers tous les pays de la zone euro et aussi avec les widening countries 1, ce qui est actuellement une réussite tout autant qu’un progrès en cours, comme le fut le programme Erasmus avant nous. NGI est aussi une initiative qui participe à l’ouverture et à l’entretien de relation sur un temps plus long que les financements de projets. NGI encourage également à l'implémentation des projets financés par le biais de pilotes, et soutient la collaboration au sein des initiatives, ainsi que l'identification et la réutilisation d'éléments communs au travers des projets, l'interopérabilité notamment des systèmes d'identification, et la mise en place de modèles de développement intégrant les autres sources de financements aux différentes échelles en Europe.
Alors que les États-Unis d’Amérique, la Chine ou la Russie déploient des moyens publics et privés colossaux pour développer des logiciels et infrastructures captant massivement les données des consommateurs, l’Union Européenne ne peut pas se permettre ce renoncement. Les logiciels libres et open source tels que soutenus par les projets NGI depuis 2020 sont, par construction, à l’opposée des potentiels vecteurs d’ingérence étrangère. Ils permettent de conserver localement les données et de favoriser une économie et des savoirs-faire à l’échelle communautaire, tout en permettant à la fois une collaboration internationale. Ceci est d’autant plus indispensable dans le contexte géopolitique que nous connaissons actuellement. L’enjeu de la souveraineté technologique y est prépondérant et le logiciel libre permet d’y répondre sans renier la nécessité d’œuvrer pour la paix et la citoyenneté dans l’ensemble du monde numérique.
Dans ces perspectives, nous vous demandons urgemment de réclamer la préservation du programme NGI dans le programme de financement 2025.
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Tels que définis par Horizon Europe, les États Membres élargis sont la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Les pays associés élargies (sous conditions d’un accord d’association) l’Albanie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, les Îles Féroé, la Géorgie, le Kosovo, la Moldavie, le Monténégro, le Maroc, la Macédoine du Nord, la Serbie, la Tunisie, la Turquie et l’Ukraine. Les régions élargies d’outre-mer sont: la Guadeloupe, la Guyane Française, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Les Açores, Madère, les Îles Canaries. ↩
# Pas tous les logiciels
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 2.
Est-ce que ce serait vraiment un mal de ne pas avoir d'identités électroniques ou de supervision du trafic de données ?
On a plus besoins de drivers libres que de nouveaux systèmes de surveillance…
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Alex G. . Évalué à 3.
Le projet NGI0 sert aussi à financer des projets hardware et peut financer des projets de drivers (pourvu qu'un projet candidate). Ça se voit bien ici: https://nlnet.nl/thema/
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Alex G. . Évalué à 4.
https://nlnet.nl/project/KDEPlasma-Wayland/ pour un exemple parlant, parmi tant d'autres.
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Luc-Skywalker . Évalué à 2.
Je ne sais pas ce que tu entends exactement par driver, mais s"il s'agit du pilote matériel pour imprimante/carte réseau/et autres, je ne vois pourquoi la collectivité devrait financer le boulot d'un fabricant susceptible de changer sa gamme du jour au lendemain (voire même de l’arrêter). Après, c'est sur, souvent ça se traduit en un binaire à télécharger ou dans le dépôt non-free.
cette remarque fait sans doute écho à ce journal. Selon moi, la marche est forcée vers ce genre de solutions (France connect+, sécu, impôts, <=> disparition des guichets, tu fais tout en ligne). On peut légitimement s'en offusquer ou voir ça, au contraire, comme génial.
Dans tous les cas, je préfère que le paquet soit mis sur des solutions logicielles solides, open source et harmonisées pour cela.
Là, on bricole.
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 7.
Voici quelques exemples de projets financés, parmi des centaines, dans le domaine du cloud:
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par ash . Évalué à 3.
J'utilise Garage et il fonctionne très bien !
https://fredix.xyz/2024/06/garage/
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 7.
Idem pour l'IoT et l'open hardware:
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Pas tous les logiciels
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 6.
Et du côté des applicatifs (ou des services ou protocoles sous-jacents) ainsi que des OS, en voici quelques uns qui ont été financés, et que vous utilisez peut-être: ActivityPub, BigBlueButton, Cryptpad, Jitsi, LibreOffice, Matrix, NextCloud, NixOS, Guix, Peertube, Tor, Thunderbird, Wireguard, Wordpress, XWiki, e.Foundation / e/OS/, Mastodon, Open Street Map, Discourse, SourceHut, etc
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
# Impact de NGI
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 8.
Les programmes NGI ont fait la preuve de leur capacité à soutenir l'infrastructure logicielle en Europe et encourager de développement de biens communs numériques. Ils ont aidé à stimuler l'innovation technologique pour les entreprises de toutes tailles. Avec plus de 1 000 projets soutenus et 140 millions d'euros investis en cinq ans, NGI a contribué à créer un écosystème solide de contributeurs, essentiel pour maintenir la compétitivité de l'Europe.
NGI a également montré son efficacité économique en soutenant des projets de logiciels libres dans divers domaines technologiques. NGI a permis des avancées significatives dans des domaines tels que les technologies Internet centrées sur l'humain, la souveraineté numérique et la création de nouveaux biens communs Internet.
Le modèle de financement en cascade de NGI a été crucial pour permettre à des petits acteurs (développeurs individuels, petites entreprises) de développer leurs projets. L'arrêt de ce mécanisme de financement va menacer les ressources disponibles pour la recherche et l'innovation en Europe.
Les projets NGI ont également joué un rôle clé dans le développement de technologies telles que le matériel ouvert, les technologies de réseau, les réseaux sociaux décentralisés, la messagerie instantanée, les identités numériques, les outils collaboratifs, les données générées collaborativement.
Enfin, les logiciels libres et open source soutenus par NGI sont essentiels pour promouvoir la souveraineté locale des données et favoriser une économie de la connaissance et de l'expertise à l'échelle de l'Union européenne. Les projets NGI se sont alignés sur les législations européennes clés (comme par exemple le RGPD) et ont contribué à la normalisation en collaborant avec des organisations telles que le W3C, l'IETF et l'OASIS.
Ces points sont développés dans un rapport de Gartner pour la Commission: https://op.europa.eu/en/publication-detail/-/publication/257ae66f-23c7-11ef-a195-01aa75ed71a1/language-en/format-PDF/source-324755022
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
# Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par Luc-Skywalker . Évalué à 4. Dernière modification le 17 juillet 2024 à 12:36.
Si le chiffre est exact, l'Europe consacrait 27M€/an distribué vers 500 projets Open Source.
Soit, de quoi payer une personne par an et par projet à la grosse louche.
27M€, c'est même pas le coût de la construction d'un beau lycée en France.
et donc là, on apprends que ces 27 pauvre M€ sont en danger °_0
"Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard
[^] # Re: Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par Bruno (Mastodon) . Évalué à 3.
Les gens votent à droite (très) alors forcement l'UE ne fait pas une politique de gauche ;-)
[^] # Re: Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 4.
140 millions en 5 ans pour être précis. Ce n'est pas rien. Et ce n'est qu'un instrument parmi d'autres au sein du programme-cadre Horizon Europe.
Maintenant, rien ne dit que les subventions européennes doivent être le seul moyen de financer le logiciel libre. Le principal outil doit reste l'achat de logiciels libres, que ce soit par le biais de la commande publique ou privée.
Ce montant était estimé, en France, à 500 millions d'euros en France en 2022 (source: étude Markess pour le CNLL, Numeum et Systematic, https://cnll.fr/media/Etude_Open_Source_2022.pdf).
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par orfenor . Évalué à 6. Dernière modification le 17 juillet 2024 à 22:38.
Je complète ce que dit Stéphane, avec mon expérience passée sur des projets subventionnés (pas dans l'informatique).
Il ne faut pas croire qu'un projet logiciel libre n'aura forcément droit qu'à une part du montant total alloué "au libre", ce n'est pas totalement cloisonné :
Le système des subventions est un système "à tiroirs" guidé par les grandes initiatives européennes qui sont révisées à peu près tous les 5 ans. Dans ce cadre, l'argent est géré par différents organismes, européens ou nationaux, avec des budgets totalement différents et des orientations liées aux grandes initiatives. Le principe est de pouvoir allouer plusieurs subventions selon les domaines couverts par un projet et selon la taille du projet. Là dessus se greffe aussi l'argent de diverses fondations. Notez que la taille du dossier de subvention change avec les montants alloués.
C'est une façon de faire qui se justifie parce qu'on demande aux porteurs de projets d'avoir les épaules pour gérer. Ce n'est certainement pas la meilleure, c'est gorgé d'administratif, mais ça fonctionne à peu près.
Un exemple réel d'il y a 20 ans :
une initiative d'aide aux SDF demande et reçoit une petite somme, peut être 20.000 euros, pour se restructurer et financer un emploi. Ce montant est dans les limites des petits dossiers. La somme permet d'avancer, permet de rencontrer de nouveaux interlocuteurs institutionnels et par là de prouver que les porteurs du projets ont les épaules pour demander plus, beaucoup plus. Ce qu'ils font en précisant les domaines d'action, par exemple une action vers les femmes SDF, la valorisation des femmes étant l'une des lignes d'initiatives européennes à l'époque, une autre action visait à réhabiliter un gros local ce qui donnait droit à d'autres sous. De fil en aiguille on en vient au million d'euro, obtenu après avoir créé les postes nécessaires a la gestion d'une telle somme et parce que le projet réunit des personnes compétentes. Il reçoit aussi des appuis techniques et financiers de fondations d'entreprise tout simplement parce que les gens qui examinent les dossiers suggèrent de contacter un tel et un tel en appuyant sur un volet précis (comme le réemploi de locaux abandonnés par l'aéroport de Roissy).
Comme vous voyez le système est volontairement poreux ce n'est pas si cloisonné que ça.
[^] # Re: Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par orfenor . Évalué à 2.
La difficulté reste de faire rentrer les projets dans les lignes directrices européennes (dont la lecture est volumineuse!)
[^] # Re: Affligeant et ridicule: 27 M€ / 500 = 54 k€
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.
C'est le problème du logiciel libre, on paie une personne pendant un an à un salaire à peine compétitif, et on se retrouve avec un projet de ouf qui fait le café. Du coup c'est plus difficile de filer des milliards à une grosse entreprise qui ferait moins bien pour beaucoup plus cher.
C'est mauvais pour l'économie et la création d'emplois!
(je taquine un peu, mais c'est probablement ce qui explique le changement proposé: cet argent va être réattribué aux personnes et aux entreprises qui ont les moyens de faire du lobbying auprès des parlementaires, et je pense que les développeurs de logiciels libres n'y sont pas super bien représentés).
# Et le dons !
Posté par xavier philippon . Évalué à 3.
Pour bien faire, il suffirait de défiscaliser les dons aux logiciels libres pour résoudre, en partie, le problème.
Le principal intérêt, c'est que chaque citoyen européen a la possibilité de financer le ou les logiciels qui l’intéresse.
Le mécanisme pourrait également, être étendu aux entreprises qui utilisent du logiciel libre.
[^] # Re: Et le dons !
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 17 juillet 2024 à 20:55.
"Il suffirait" sauf qu'il faut le financer. Après c'est une niche fiscale comme une autre, et le législateur peut parfaitement décider de diriger les crédits dans telle ou telle direction. Mais comme toute mesure d'allègement fiscal, il faut un financement.
Pour être plus positif, si on arrivait, par exemple avec l'aide d'économistes, à justifier de l'impact positif d'un tel mécanisme sur la compétitivité de l'économie française, il y a peut-être un coup à jouer.
Ca tombe bien, ça existe:
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
[^] # Re: Et le dons !
Posté par xavier philippon . Évalué à -1.
J'ai bien dit "Une partie du problème"
# Je bénéficie du programme
Posté par Goffi (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
Bonjour,
pour donner un petit retour d'expérience, le projet Libervia a bénéficié de plusieurs subventions de ce programme, ce qui a permis notamment de:
implémenter une passerelle ActivityPub <=> XMPP.
mettre à jour le chiffrement à l'état de l'art. À ce jour Libervia est le seul client XMPP qui supporte à la fois OMEMO:2 (qui chiffre la totalité des message et pas seulement le corps), OX (OpenPGP pour XMPP), le chiffrement et les signatures pubsub.
implémenter toute la stack Audio/Video pour les appels 1:1, de groupe (MESH), les conférences (via un SFU, travail en cours), et même le contrôle à distance.
d'écrire plusieurs spécifications.
Une grosse partie de ce travail bénéficie à l'écosystème XMPP au sens large, pas uniquement à Libervia.
Ce programme me permet de travailler actuellement à plein temps, ce qui a donné un sérieux coup d'accélérateur à mon projet.
En plus de ça un audit de sécurité partiel a pu être effectué, d'autres services notamment un audit d’accessibilité devraient également avoir lieu.
L'équipe de NLnet est très accessible et agréable, et ils et elles suivent de près ce qu'il se passe (je les ai croisés à plusieurs conférences, FOSDEM et OW2, et une personne est venue au summit XMPP annuel à Bruxelles).
Ils et elles nous (la communauté XMPP) ont aussi mis en relation avec les instances de l'Union Européenne pour les discussion sur les lois relatives à l'ouverture des protocoles par les "gate keepers" (comprendre Facebook, Google and co).
Il y a aussi des conseils et des découvertes. C'est notamment grâce à NLNet que j'ai découvert le projet galène que j'utilise désormais pour l'implémentation d'un SFU.
Bref, NLnet et associé·e·s font un super travail, et le résultats est visible dans de nombreux projets. C'est un atout énorme en Europe.
# Prise de position du CNLL
Posté par Stefane Fermigier (site web personnel) . Évalué à 5.
https://cnll.fr/news/ngi-horizon-europe/
Nous avons choisi de publier notre propre prise de position afin d'insister sur l'impact économique du programme NGI, sur l'ensemble des innovateurs open source européens, en amont, et en aval sur l'ensemble des acteurs de l'économie européenne
"There's no such thing as can't. You always have a choice." - Ken Gor
# Article de Thierry Noisette
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 2.
https://www.zdnet.fr/blogs/fin-des-programmes-ngi-de-nombreuses-organisations-alertent-sur-limpact-pour-les-logiciels-libres-395258.htm
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