Créé en 2002 par IDEALX, publié sous licence CC et régulièrement mis à jour, le GILO présente des logiciels professionnels dignes d'intérêt car testés et qualifiés en production ou prometteurs.
Tout visiteur bénéficiera de la liste des mises-à-jour effectuées depuis sa dernière visite après création de son compte gratuit.
Les témoignages sont bienvenus, les éléments non-pertinents ou non-factuels ainsi que la publicité seront écartés.
C'est, compte-tenu de son lectorat, un bon moyen de promouvoir en toute objectivité un logiciel, de défendre vos projets libres professionnels préférés ou de révéler au monde incrédule l'atroce vérité à propos de ce #@\[ de code à la /@# qui fonctionne si mal.
Aller plus loin
- GILO (7 clics)
# le plus pratique
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 5.
La présentation en tableau précédemment utilisée http://www.01net.com/outils/PseudoRub2.php?base=idealx&r(...)
me semblait plus synthétique que d'avoir à ouvrir chacune des pages (je ne l'ai pas retrouvée, peut-être pour une évolution ultérieure ?).
Sinon les statistiques sont sympa http://gilofr.idealx.com/index.php/Special:Statistics
Cela donnera un résultat bien utilisable si les différents champs identifiés permettent de faire des pages adaptées (avec des regroupement)
http://gilofr.idealx.com/index.php/GILO:Contribution#Mod.C3.(...)
Sinon je ne comprends pas de la part d'IdealX, pourtant bien impliquée dans le libre, d'avoir retenue une licence CC-BY-NC-SA ? AMHA c'est se tirer une balle dans le pied : pas moyen de l'utiliser dans le cadre d'une plaquette présentant le libre (et le choix d'une licence est important _au début_ du projet pas quand il faut contacter pléthore de contributeurs).
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 0.
[^] # CC-BY-NC-SA
Posté par feth . Évalué à 5.
Je me suis fait la même réflexion, mais comme creative commons donne des noms proches à des licences libres et non libres et ajoute à la confusion des licences, j'avais dû aller vérifier manuellement le contenu de la licence.
Sur CC : le générateur de licences est en soi une bonne idée, mais rien n'avertit l'utilisateur que la licence qu'il a choisi n'est pas libre.
J'imagine bien des producteurs de contenu se dire que puisqu'ils ont choisi du CC ils ont apporté leur contribution au libre, tout comme des utilisateurs du contenu qui ne peuvent savoir à quoi ils ont affaire sans aller vérifier dans le texte.
Peut-être une gradation de couleurs dans le logo CC en fonction de la liberté en plus d'une mention textuelle ?
Équivalent domaine public/BSD : blanc.
Libre (sens FSF) : bleu.
Pas libre : rouge.
Désolé pour le hors sujet.
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 7.
Présentation en tableau: j'y pense mais c'est non trivial, toute aide sera bienvenue
CC-BY-NC-SA: le NC (pas d'utilisation commerciale) est une mesure défensive délibérée. Par le passé certaines publications d'IDEALX furent à notre sens pillées, des concurrents les intégrant et se les attribuant sans vergogne (imaginer la mine de nos actionnaires...).
Certains n'ont pas saisi que "faire de l'opensource" ne signifie pas "attendre que les autres se démènent puis se l'attribuer" mais bien "participer à l'élaboration d'une oeuvre commune, ne serait-ce qu'en la commentant ou en la diffusant" ( penser au "chaudron magique" ).
Dans le cas du GILO les règles sont ainsi claires:
* c'est une oeuvre élaborée collectivement par des volontaires
* IDEALX est s'occupe de l'infrastructure, participe à la création-maintenance d'articles et édite (arbitre)
* la diffusion dans un contexte non commercial est libre. Cela ne pénalise guère les entités commerciales honnêtes qui souhaitent l'employer car nul n'en querellera un salarié qui, à titre perso, élaborera un doc reprenant le GILO. Mais le coup du "merci les gars, à vous le boulot et à moi le profit" est en ce qui nous concerne hors de question.
Une part des développements IDEALX relève ainsi à présent d'un pan 'Club des Clients Contributeurs' réservant l'accès au chaudron à ceux qui y contribuent. OK ce n'est pas du "libre" FSFien mais cela nous semble réaliste compte-tenu de l'état du marché. Lorsque tous les prospects auront adopté la démarche "chaudron magique" tout sera entièrement, immédiatement et à mesure libre. Dans l'intervalle il faut à notre sens investir en réduisant le risque. Rome ne s'est pas faite en un jour.
Le GILO constitue un autre pan, corresponsant à un investissement/risque commercial et industriel moindre. À ce propos: certains prestataires réalisent des études produisant des documents semblables, nous espérons que leurs clients demanderont publication dans le GILO de leurs éléments synthétiques et génériques. Le premier pas (wikification) est fait.
IDEALX, enfin, publie depuis 2000 du logiciel libre (des classiques smb-ldaptools à la toute récente publication du greffon de chiffrement pour Alfresco, en passant par les évolutions de Cryptonit). C'est le troisième pan, non le moindre par l'utilité (pour des tiers comme pour IDEALX, sur le plan de la R&D)
Bref: ne pas confondre "l'ère des investissements privés produisant du seul libre... approche!" et "nous y sommes!"
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 1.
http://gilofr.idealx.com/index.php/The_GIMP
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gimp
http://www.framasoft.net/article1054.html
[1] Bien sûr je suis pour une licence libre au sens de la GPL, mais je préfère avant tout que l'auteur ne fasse pas ce choix sous la pression du "sapusaipaslibre" ...
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 3.
Comparaisons: certes, mais le GILO était jusqu'à présent synthétique plutôt que détaillé et resta longtemps l'oeuvre d'un petit groupe. Là encore Rome ne s'est pas faite...
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Nicolas Dumoulin (site web personnel) . Évalué à 3.
Je comprends vos craintes. Mais le "BY" est justement là pour ça, et il se suffit contre cet argument.
D'autres arguments ?
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 3.
Par ailleurs publier sous licence libre sans NC un travail exigeant des efforts/investissements significatifs et pouvant connaître une exploitation commerciale (ou 'promotionnelle' ) causerait vraisemblablement tout autant d'aigreur de la part de ceux qui refusent de contribuer à un projet pouvant profiter à des entreprises commerciales.
Pour ce que j'en sais une fraction non négligeable de contributeurs potentiels (pas ceux qui chantent partout "sapusèpalibre" et ne font rien, non, il s'agit ici de ceux qui produisent) préfèrent que nulle entreprise puisse s'arroger leur travail et, compte tenu de l'état des choses, cela me semble réaliste.
[^] # Re: BY et NC
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 2.
Il y a aucun avenir, aucun business possible, Nat, a faire une oeuvre libre (logicielle ou non) ; aucune société pourrait en vivre. N'est ce pas ?
Non commercial : est-ce cela qui importe dans les Licences dites "Libres"?
http://www.libroscope.org/Non-commercial-est-ce-cela-qui
Au passage je rappelle les stats indicatives d'utilisations des CC-NC/ND : grosso modo : 2/3 des licences CC utilisées sont nc et/ou ND
http://www.libroscope.org/Creative-Commons-adoption-et
Et pour les contenus libres je recommande la simple à lire/comprendre, et valable en droit français (même pour des contenus non artistique) :
http://artlibre.org/licence/lal/
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 1.
Pour ce que j'en ai saisi la licence BSD autorise les utilisations commerciales parce qu'elle vient de...Berkeley (surprise!). L'université, s'entend. Or aux US, à ce que j'en comprends, la loi stipule que le fruit de la recherche publique (hors militaire et autres du même tonneau) doit être utilisable par tous. Cette licence a été forgée pour des codes issus de financement publics (donc) pour partie assurés par l'ensemble des entreprises.
> Ces développeurs libres ne comprennent rien à la juste rémunération des gens qui prennent des risques notamment en publiant un rapport sur le libre dans une licence non libre (NC contrevient à la liberté d'utilisation).
Comme déjà énoncé je ne sais tout simplement pas faire oeuvre utile grâce à des capitaux privés tout en négligeant le risque concurrentiel mais serais heureux de constater que certains sont plus astucieux. Pour le moment je ne connais pas d'autre document semblable et entre ne rien faire et faire sous NC... mon choix est fait. Je conçois que cela déplaise mais rien ne te contraint quiconque à participer, ni à renoncer à un projet semblable. En ce qui me concerne c'est le mieux que je puisse proposer en contrepartie de l'énergie (coûts!) investie, grâce à laquelle une certaine continuité et rigueur, parfois difficile à maintenir au sein d'une communauté sans engagement, sont dans le cas GILO patentes depuis 2002. Comme déjà rappelé ici même: « Quoiqu'on fasse, on a toujours contre soi ceux qui font le contraire, ceux qui font la même chose, et ceux qui ne font... rien. » (d'après George Bernard SHAW)
> Il y a aucun avenir, aucun business possible, Nat, a faire une oeuvre libre (logicielle ou non) ; aucune société pourrait en vivre. N'est ce pas ?
Ce n'est à mon sens pas aussi tranché, comme nos actions (lire mon commentaire précédents: les 'pans', dont de la publication opensource) l'illustre. Mais affirmer qu'il est d'ores et déjà possible de tout publier à mesure me semble osé. Les Antigone (celle qui veut "tout et tout de suite") meurent d'ordinaire trop vite pour être utiles, donc je tente de procéder de façon progressive.
> Non commercial : est-ce cela qui importe dans les Licences dites "Libres"? http://www.libroscope.org/Non-commercial-est-ce-cela-qui
"L'argent c'est mal" n'a en effet guère de sens (ou, à tout le moins, procède d'un débat plus général) mais la règle selon laquelle "les entités industrielles et commerciales tendent à ne pas favoriser leurs concurrents" est si bien ancrée que je ne lutte plus sur ce front. Elle ne s'applique guère au cas d'un prestataire voire, par-delà, au domaine immatériel dans son ensemble, puisque les intéressés bénéficient de leur aura, laquelle doit beaucoup à l'adoption de leurs créations par des tiers. Cette règle semble donc peu rationnelle mais cela importe peu car "L'adhésion à une proposition ne peut en aucun cas s'expliquer exclusivement par les raisons objectives que l'on a d'y croire" (RB) (note: 'exclusivement' est souvent inutile)
> Au passage je rappelle les stats indicatives d'utilisations des CC-NC/ND : grosso modo : 2/3 des licences CC utilisées sont nc et/ou ND
Oui, la règle évoquée semble encore bien ancrée.
> Et pour les contenus libres je recommande la simple à lire/comprendre, et valable en droit français (même pour des contenus non artistique) :
"Je ne suis pas avocat" mais ce genre de chose (en particulier le "prior art": une oeuvre donnée est-elle ou non inspirée d'une autre?) se résout selon l'appréciation du juge, non? Terrain miné...
Par ailleurs l'application de la "Licence Art Libre" manque un rien de jurisprudence pour être aussi rassurante qu'un "pas touche!".
[^] # Re: BY et NC
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 4.
Je reprends mon exemple de la plaquette ("cas d'école"): je suis consultant et dans le cadre de mon activité (ou lors d'une avant-vente), je présente le GILO sous forme synthétique à un client potentiel et pour lui vanter les mérites des solutions libres. Comme je suis honnête, la licence (non libre) est indiquée et en plus je le fais dans un contexte commercial (mon boulot au sein d'une SSII ou SSLL) : de quoi ai-je l'air ? 1. je promeus du libre par du non libre ? 2. je me mets en infraction avec la licence ? (en plus).
Tu comprendras que le choix de cette licence suffit à faire du GILO un outil qui n'atteint pas son objectif de promouvoir le libre (une utilité serait-elle de mettre en avant cette schizophrénie des licences ?).
Quelle est la logique d'un point de vue contributeur ? Pourquoi en tant que fervent adepte du libre (à la limite de l'intégrisme peut-être... ou pas) contribuerais-je à un projet non libre à la base (la licence) ?
Qu'avons-nous besoin, comme contributeurs à ce projet, de ceux qui ne comprennent pas cette logique du libre de ne pas empêcher l'exploitation commerciale de leur travail ? Qu'est ce qui empêche les gens de contribuer à wikipedia (hormis la méconnaissance, mais là c'est plutôt le grand public) malgré sa licence libre (GFDL sans section invariante libre même pour Debian il me semble) ?
Tu comprendras que je me place d'un point de vue libriste, une fois tout ce travail effectué, très déçu de promouvoir du libre via du non libre... (merci le paradoxe).
Bon, j'avoue, je force le trait, je sais très bien qu'au titre de la courte citation et de la "tolérance" il me sera possible tout de même d'avoir une page récapitulative du GILO pour les produits que je souhaite mettre en avant (ou tout simplement de renvoyer vers la bonne URL). Outre le volet droit d'auteur, il faudrait regarder les lois françaises informatique et liberté (un wiki constitue AMHA une base de données et est donc protégeable aussi à ce titre).
J'espère avoir clarifié mon propos et suis prêt à essayer de comprendre ce qui empêcherait un changement pour une licence réputée libre. Pour l'instant, ta remarque suivante me persuade que je n'ai pas compris : "Pour ce que j'en sais une fraction non négligeable de contributeurs potentiels [...] préfèrent que nulle entreprise puisse s'arroger leur travail (que je comprends : il y a plein de contributeurs non convaincus par le libre qui sont prêts à mettre du contenu non libre pour promouvoir le libre ou en d'autres termes, le non libre protège mieux le libre).
[^] # Re: BY et NC
Posté par Marc Poiroud (site web personnel) . Évalué à 5.
1- la plaquette que tu présentes dans un cadre commercial, tu as indiqué la licence et l'auteur.
Donc même si tu sembles ne pas respecter la licence, tu oublies une chose essentiel ! L'auteur vient de t'écrire au dessus que si tu joues le jeu en utilisant le GILDO et en citant l'auteur avec la licence, cette situation lui convient car tu respectes « l'esprit du libre » et tu respectes son travail et celui des contributeurs.
2- Tu es un maïchant voleur de code/article libre, tu ne respectes ni la licence, ni « l'esprit du libre » ... là IDEALX va te tomber le coin du nez et te coller un beau procès !
Je sais pas .. c'est simple pourtant ! certains ont l'art et la manière de se compliquer la vie ! (effet Debian ?)
[^] # Re: BY et NC
Posté par feth . Évalué à 2.
(désolé j'ai du mal à comprendre, sans doute aussi parce que j'utilise debian)
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 1.
Refrain: reproduire une oeuvre libre sans citer ses auteurs (BY) est fâcheux, sans plus (surtout pour qui l'admet et plaide la négligence). Reproduire dans un contexte commercial, en se l'arrogeant, une oeuvre libre clairement déclarée comme exploitable commercialement... "c'est plus cher"
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 2.
> Je reprends mon exemple de la plaquette
> 1. je promeus du libre par du non libre ?
Je ne sais qui peut décider de ce qui mérite ou non le terme 'libre' mais à mon sens un document sous CC by-nc-sa l'est.
RMS peut certes décider de ce qui est ou non compatible avec la GPL, mais il ne s'agit sauf erreur pas de cela puisque le GILO n'est pas diffusé sous cette licence. Il ne s'agit pas davantage du sens de 'logiciel libre'.
Certains avaient tenté de s'approprier le terme 'windows', d'autres tentent-ils aujourd'hui de décréter ce que peut ou non recouvrer le terme 'libre'?
En gros la CC by-nc-sa est à mon sens 'libre sauf pour les profiteurs', pour l'armée des gens qui exploitent ceux qui publient du libre et montent les naïfs façon "tout doit être libre pour tous, laissez-moi me servir!" sans jamais avoir rien versé dans le 'chaudron magique'. En cela elle convient à merveille au GILO, payé (côté hébergement et édition) par une entreprise.
Entre les softviets suprêmes et ceux qui savent vain d'espérer obtenir "tout et tout de suite" donc tentent de faire peu à peu avancer le shmilblick... je ne suis pas déchiré et comprends que tu préfères, comme les modérateurs de cette brève, parler de "Creative Commons by-nc-sa (Attribution-NonCommercial-ShareAlike, en français « paternité - pas d'utilisation commerciale - partage des conditions initiales à l'identique)" plutôt que de "libre"
> Tu comprendras que le choix de cette licence suffit à faire du GILO un outil qui n'atteint pas son objectif de promouvoir le libre
J'en doute car il te suffit, comme tu le rappelles, d'en citer l'URL à ton prospect ou d'user du droit de citation
Suggestion: publier sur ton site la liste des articles du GILO auxquels tu contribues et y adopter un pseudo explicite. Ton prospect sera ainsi bien informé, tant quant au logiciel que pour ce qui concerne ta compétence en la matière.
> Quelle est la logique d'un point de vue contributeur ?
Elle est affaire de motivation. Si nous admettons qu'il souhaite s'exprimer autant que faire se peut en-dehors du sérail nous trouvons:
Dans ton cas (prestataire): celle que je viens d'évoquer, donc montrer aux prospects que tu sais de quoi tu parles (ils le vérifieront en lisant les articles traitant de ce qu'ils connaissent) et que tu en traites bien (puisque si ce n'est pas le cas d'autres, vraisemblablement, te le disputeraient)
Par ailleurs les tenants des projets aiment les promouvoir (il faut veiller à l'objectivité).
Les utilisateurs déçus d'un logiciel, enfin, peuvent exprimer des critiques afin que leurs pairs, utilisateurs potentiels, évitent certains embarras. Ce n'est pas fréquent mais j'y aspire. La critique peut être constructive, 'pas?
> Pourquoi en tant que fervent adepte du libre (à la limite de l'intégrisme peut-être... ou pas) contribuerais-je à un projet non libre à la base (la licence) ?
Si tu penses que l'audience du GILO le justifie je t'invite à contribuer car ne sais comment l'obtenir dans un contexte non commercial ni comment établir ce dernier, dans le cas du GILO, sans licence 'NC'.
Si toucher des 'décideurs' t'importe peu le GILO ne correspond pas à tes attentes.
Note: le GILO n'est pas le seul moyen de les informer du libre, mais il est l'un des rares qui le soit de façon patente
> Qu'avons-nous besoin, comme contributeurs à ce projet, de ceux qui ne comprennent pas cette logique du libre de ne pas empêcher l'exploitation commerciale de leur travail ?
Je crois comprendre (depuis un bon moment) cette logique, au point de connaître ses limites: pour les raisons évoquées elle ne s'applique pas à tout. L'immaturité des mentalités, par exemple, rend beaucoup plus difficile de publier certains travaux sans clause NC. Elles ne se réforment pas par décret ou démonstration rationnelle, mais par des actions progressives dont le GILO, en traitant de logiciels libre, participe.
(Apparté: enfin bon, c'est mon opinion et certains me reprocheront de l'ouvrir donc d'être prétentieux ou trolleur. Marrant cette tendance à condamner ainsi ceux qui ne répugnent pas d'exprimer leur avis et de le mettre en application, comme de quereller explicitement et de façon aussi étayée que possible plutôt que de la fermer. Pour vivre heurex fermons-la et ne faisons rien... Merci à toi de préférer, comme moi, discuter :-) )
> Qu'est ce qui empêche les gens de contribuer à wikipedia
Houlà. Can of worms, là. Mais bon, si tu veux savoir ce que j'en pense (à titre privé et perso, hors IDEALX): http://www.makarevitch.org/rant/wikipedia.html
> très déçu de promouvoir du libre via du non libre
Ma thèse: le GILO promeut le libre là où il l'est d'ordinaire peu et le fait de façon somme toute plutôt libriste car est factuel plutôt que publicitaire donc biaisée.
> Bon, j'avoue, je force le trait
> je sais très bien qu'au titre de la courte citation et de la "tolérance" il me sera possible tout de même d'avoir une page récapitulative du GILO pour les produits que je souhaite mettre en avant (ou tout simplement de renvoyer vers la bonne URL)
Oui!
> il faudrait regarder les lois françaises informatique et liberté (un wiki constitue AMHA une base de données et est donc protégeable aussi à ce titre).
Il me semble que ces dispositions ne protègent pas contre l'utilisation par des tiers de l'oeuvre. Par ailleurs nul n'est tenu de s'enregistrer en révélant sa véritable identité.
> suis prêt à essayer de comprendre ce qui empêcherait un changement pour une licence réputée libre
BY ne suffit pas car qui diffuse une oeuvre sous simple BY en négligeant de citer les auteurs (pra exemple "projet GILO, http://gilo.idealx.com") ne risque pas grand chose, surtout s'il reconnaît sa négligence. "Récupérer" ainsi une oeuvre sous NC pourrait s'avérer nettement plus dangereux.
> ta remarque suivante me persuade que je n'ai pas compris :
[ ... ]
> que je comprends : il y a plein de contributeurs non convaincus par le libre qui sont prêts à mettre du contenu non libre pour promouvoir le libre ou en d'autres termes, le non libre protège mieux le libre).
Ce que je souhaitais exprimer: il y a plein de contributeurs convaincus par le libre qui sont prêts à mettre du contenu pour promouvoir le libre auprès de gens qui entendent peu/mal parler, mais ne veulent pas qu'une entreprise profite de leur travail et tolèrent pour cela la NC. En résumé: la clause NC plaît à ceux qui (à tort ou à raison) pensent "l'argent c'est mal" (cf. article cité par Julien) donc il est vain de croire que les purs libristes détestent la NC: certains, de par leur mépris du monde des affaires, l'apprécient. Qui oppose "commerce" et "liberté" juge cette attitude plus "libre". Je ne partage pas cette opinion et le relent de confusion libre/gratuit me laisse sceptique, mais suis souvent confronté à cet avis ("l'argent c'est mal") et, pour tout dire, il est selon moi à présent quasi aussi répandu que l'attitude "tout devrait immédiatement être libre". Toutes deux me semblent outrancières.
[^] # Re: BY et NC
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 5.
Je vais donc mettre les pieds dans le plat (au bémol de ma compréhension du droit d'auteur IANAL toussa) :
- lorsque IdealX publie en CC-BY-NC-SA un document dont IdealX est seul détenteur du copyright, cela empêche effectivement d'autres personnes de se l'attribuer (ça c'est c'est le BY qui le garantit) ou de l'utiliser commercialement (le NC)
- si IdealX publie en CC-BY-NC-SA un document dont elle n'est pas le seul détenteur du copyright, IdealX étant une société commerciale, les autres auteurs peuvent se retourner contre IdealX pour utilisation commerciale de ce document
(ce cas me paraissait plus évident en disant : tiens telle SSII réutilise le GILO dans ses plaquettes)
- un contributeur ou un ensemble de contributeurs pourraient demander à faire enlever les mentions de IdealX (et du OpenTrust(tm) aussi tiens :) ) au titre d'une utilisation commerciale du document
=> c'est beau le NC non ? (d'où mon expression "se tirer une balle dans le pied")
Bien sûr, il reste la possibilité de demander aux contributeurs la cession de leurs droits d'auteur à IdealX (la FSF le demande pour certains projets, Gentoo pour les ebuild, ...) je ne suis pas certain que cela passe bien néanmoins :/ ou alors enlever ce NC.
J'avais récapitulé un ensemble d'inconvénients du même acabit sur http://faq.tuxfamily.org/wakka.php?wiki=LicenceLibrePourquoi
Tu noteras que je ne m'intéresse pas à la compatibilité avec la GPL en tant que tel, mais bien avec son esprit (ne pas rajouter de contrainte discriminante telles que la NC ou la ND). Share Alike n'est pas une contrainte discriminante...
Pour être complet, la CC-BY-SA 2.5 n'est pas encore DFSG-compliant (peut-être la CC-BY-SA-3.0...), j'avais noté quelques liens intéressants sur http://wiki.eagle-usb.org/wakka.php?wiki=DebianLegal (et en fait je ne suis pas utilisateur direct de la distribution Debian, en revanche j'apprécie fortement les quelques moments de lucidité qui apparaissent de temps en temps sur la ML debian-legal).
Sinon ma langue a fourché pour informatique et liberté, j'avais plutôt en tête la protection des bases de données (de 1983 initialement et modifié en 1998...)
http://www.adbs.fr/site/publications/droit_info/base_donnees(...)
http://lexinter.net/lois/loi_du_1er_juillet_1998_sur_la_prot(...)
- la structure peut être déposée si je me rappelle bien (au titre du droit d'auteur en fait...)
- le contenu aussi, dans certaines limites (un peu floues AMHA, genre les dictionnaires qui inventent des mots ou des coquilles - leur servant ainsi à identifier un plagiat - me paraît un peu tordu...).
Je te remercie d'ailleurs de tes réponses qui permettent un réel dialogue (et te présente mes excuses d'avoir évoqué ce sujet dès le premier post - j'avais pensé scinder en 2 posts initialement - cela masquant la discussion sur le contenu que j'essaie de relancer plus bas... pour être complet c'est aussi moi, lors de la modération, qui ai relevé la licence retenue même si cette modif' effectuée au texte n'est pas de moi).
[^] # Re: BY et NC
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3.
Le problème des CC c'est leur incapacité à définir une quelquonque liberté. Suite à la conf de mako et les interventions d'antoine et mako, stallman à changer son opinion sur les CC même by-sa on y lit :
We recommend using the Free Art License, rather than this one, so as to avoid augmenting the problem caused by the vagueness of "a Creative Commons license". la Free art licence c'est la licence art libre je précise.
Le texte issu de la conf (rmll de dijon): http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
Le changement sur le site de la FSF : http://www.fsf.org/licensing/licenses/index_html#OtherLicens(...)
Comme les licences libres sont déjà si peu intuitives à adopter, il est dommage qu'un document pédagogique sur le libre tant par son contenu que sa démarche collaborative ne fasse pas le pas de la licence. C'est à mon avis, anti pédagogique.
2) Les CC NC en particulier elles favorisent ceux qui font des profits.
(Avis général qui ne concerne pas GILO en particulier.)
Un entrepreneur social qui veut faire du logiciel libre à péta ouchnok, et qui ne peut (on va imaginer que l'encre et le papier ont un certain coût dans certains endroits du monde) offrir ces plaquettes ne peut les vendre et hésitera à contribuer malgré son expertise. On pénalise des petites structures qui font la vie du libre.
Une association schtroumpfoise (je fais dans le misérabilisme post colonial), ne peut automatiquement promouvoir l'utilisation du libre en filant une plaquette à prix coutant (article 1 du code du commerce : il y a acte commercial dès l'échange d'un bien ou d'un service contre de l'argent).
Mais par contre un éditeur faisant une solution proprio dans la forme peut lui distribuer une version gratuite sur son stand, et pourquoi pas après avoir contribuer au projet pour vanter son produit,
En faisant de la fiction on peut imaginer cet éditeur soit un fournisseur d'idéalix (ou Y). Je gage que même en étant éthique, si le pdg X se plaint au pdg d'idéalix en arguant de la perte potentielle d'un marché d'un brouzillion ça entache le document de crédibilité. Et on ne peut contrer ça car on a pas la possibilité de forker dans une initiative auto financée vu l'article 1 du code du commerce. Cette restriction de liberté profite aux profiteurs de haut vol tout en pénalisant, certes les petits profiteurs, mais aussi moult adoptants sincères qui hésiteront à contribuer.
Or l'informatique est une économie d'échelle, plus le réseau est grand plus l'on gagne. Donc, c'est encore à mon avis une belle idiotie que de restreindre sa base de contributeurs et d'adoptants
Du moment où l'on limite les forks par l'aspect économique, on appelle ça du contenu "libre pour ceux qui peuvent se le permettre ". Et cela rompt l'aspect fondamentalement non discriminatoire du libre, car que l'on soit riche ou pauvre on a pas les mêmes droits.
Ce document est dans une licence non libre, confuse, non conforme à certaines valeurs du libre, à laquelle j'aurais préféré à titre personnel au final un bon vieux (c) des familles. Ca a le mérite de la clareté, et comme tout n'a pas vocation à être libre, cela aurait été tout aussi pédagogique.
--
Sans fork, pas de libertés.
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 2.
> Le problème des CC c'est leur incapacité à définir une quelquonque liberté
[ ... ]
> il est dommage qu'un document pédagogique sur le libre tant par son contenu que sa démarche collaborative ne fasse pas le pas de la licence. C'est à mon avis, anti pédagogique.
J'en expose dans cette discussion les raisons, à mon sens justifiées, et les effets, selon moi négligeables. Résumé: éduquer ainsi par l'exemple aurait pu exposer le projet à des récupérations
> 2) Les CC NC en particulier elles favorisent ceux qui font des profits.
> Un entrepreneur social qui veut faire du logiciel libre à péta ouchnok, et qui ne peut (on va imaginer que l'encre et le papier ont un certain coût dans certains endroits du monde) offrir ces plaquettes ne peut les vendre et hésitera à contribuer malgré son expertise.
?
Le GILO concerne une population d'informaticiens professionnels et d'amateurs avertis, donc sa forme aujourd'hui exclusivement Web semble tolérable, non?
> On pénalise des petites structures
La petite structure elle-même (l'entrepreneur social qui informatise des artisans?) pourra l'employer.
> qui font la vie du libre.
Houlà, autre can of worms. Elles assurent une solide part des prestations ("le service est local") mais la "vie du libre" passe également par des projets de développement de code, qui sont de plus en plus souvent gérés par de grandes entités. Oups, nous digressons.
> Une association schtroumpfoise (je fais dans le misérabilisme post colonial), ne peut automatiquement promouvoir l'utilisation du libre en filant une plaquette à prix coutant
Durant un événement l'asso dispose d'une version imprimée des articles pertinents et les commente (et montre) aux visiteurs intéressés qui notent l'URL. Où est le problème? Le visiteur intéressé visitera le site, à quoi bon lui remettre autre chose que l'URL?
> Mais par contre un éditeur faisant une solution proprio dans la forme peut lui distribuer une version gratuite sur son stand
Oui. Cela ne me choque pas s'il ne détourne pas.
> et pourquoi pas après avoir contribuer au projet pour vanter son produit,
S'il "vante" de façon non factuelle un autre contributeur (ton serviteur y compris) supprimera l'expression de ses espoirs et délires. Il lui faudra par ailleurs accepter toute critique étayée. Si quelqu'un n'apprécie pas le résultat il peut en exprimer les raisons dans la "page" de discussion liée à l'article, où l'arbitrage ne sévit pas (hors propos illégaux, hors sujet...). N'est-ce pas adéquat?
> on peut imaginer cet éditeur soit un fournisseur d'idéalix (ou Y). Je gage que même en étant éthique, si le pdg X se plaint au pdg d'idéalix en arguant de la perte potentielle d'un marché d'un brouzillion ça entache le document de crédibilité. Et on ne peut contrer ça car on a pas la possibilité de forker
Contrer cela n'implique pas de forker. Détailler clairement et de façon étayée ce qu'il convient (en quoi de l'article recèle des éléments faux ou ne contient pas une information factuelle) dans la page de discussion concernée puis, si nécessaire, faire reprendre cela par tous les sites pertinents suffirait. Crois-tu que je souhaite voir le GILO perdre toute crédibilité?
> Cette restriction de liberté profite aux profiteurs de haut vol
Nul ne pourrait étouffer les protestations soulignant les errements/négligences maintenues dans un article (et je serais le premier à beugler)
> tout en pénalisant
> moult adoptants sincères qui hésiteront à contribuer.
Le principal propos du GILO n'est pas d'enseigner comment diffuser sans clause NC un document détournable
Il sert en revanche d'autres objectifs, parmi lesquels la diffusion d'informations relatives aux logiciels libres publiés
> Or l'informatique est une économie d'échelle, plus le réseau est grand plus l'on gagne
Oui. Toute personne concernée par le GILO peut accéder au Web.
> Donc, c'est encore à mon avis une belle idiotie que de restreindre sa base de contributeurs et d'adoptants
Ah, tu es encourageant :-)
Bref: je maintiens que la clause NC ne restreint pas les lecteurs et contributeurs honnêtes du GILO
> Du moment où l'on limite les forks par l'aspect économique, on appelle ça du contenu "libre pour ceux qui peuvent se le permettre "
Pas si toute critique est publiable (pages de discu, cliquer sur l'onglet "Discussion" surmontant l'article) et de toutes façons possible sur d'autres sites. Tu raisonnes là comme si le GILO était la seule source d'informations. Ce n'est pas le cas, je perçois mal comment il pourrait le devenir et n'apprécierais guère cela.
> Et cela rompt l'aspect fondamentalement non discriminatoire du libre, car que l'on soit riche ou pauvre on a pas les mêmes droits.
Tous ceux qui accèdent au Web peuvent consulter le GILO et y contribuer, sans bourse délier. Les autres se moquent de son contenu. Ceux qui gagneraient à explorer tout cela mais ne disposent pas des moyens nécessaires (tiers-monde?) posent un problème dépassant de loin les objectifs du GILO
Nos prétentions, avec le GILO, n'englobent pas démonstration du fait qu'un document entièrement libre ne sera pas détourné/capté ni fourniture à tous des moyens et savoirs nécessaires à l'utilisateur autonome de logiciels :-)
> Ce document est dans une licence non libre
Tu es libre de le penser :-)
> confuse
Pas à mon sens
> non conforme à certaines valeurs du libre
Le partage entre gens de bonne volonté, la contribution et la transparence priment
> à laquelle j'aurais préféré à titre personnel au final un bon vieux (c)
Il n'est guère utile et de nombreux contributeurs ne l'apprécient pas
[^] # Re: BY et NC
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 2.
c'est une oeuvre modifiable, l'assoc peut en faire un livret, mais si pour une raison X ou Y elle veut en faire la promotion avec un brochage correct (3¤ pièce) en 100 exemplaires, elle n'a pas le droit de mettre un prix dessus, de le vendre, même à prix coutant (sinon c'est du commerce), et hop 3000¤ dans le budget.
C'est vrai qu'elle pourrait demander l'autorisation de le faire, et que vous pourrier l'accorder, comme avec le droit d'auteur classique, on apporte peu en plus du droit d'auteur si ce n'est le droit automatique pour les tiers de payer pour diffuser le contenu (puisque non commercial, veut dire même pas à prix maximal de 0¤ pièce ).
[HS]
J'admet, que les NC ont une image plus rock 'n roll qui se vend mieux même si c'est aussi la licence des bobos du libre. Pleine de bon sentiment, acceptable sans se creuser les méninges, et qui ne remet rien en cause, et qui permet de lutter contre les grands profiteurs.
Et pourquoi pas un logiciel libre avec les docs/manuels sous nc-nd-by-sa qu'y aurait-il de mal ?
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 3.
> l'assoc peut en faire un livret
> avec un brochage correct (3¤ pièce)
> elle pourrait demander l'autorisation de le faire
Oui
> vous pourrier l'accorder
C'est très vraisemblable
> on apporte peu en plus du droit d'auteur si ce n'est le droit automatique pour les tiers de payer pour diffuser le contenu
C'est exact mais à mon sens suffisant, surtout compte-tenu du fait que la forme (wiki) se prêt à présent bien à une amélioration du contenu pratiquée sur le site même. Ce n'était pas le cas lorsque nous l'élaborions seuls
> J'admet, que les NC ont une image
Oui. Une image véhicule un lot d'approximations et joue car l'état des mentalités ne procède pas que de l'analyse rationnelle...
> pourquoi pas un logiciel libre avec les docs/manuels sous nc-nd-by-sa
Parce que le détournement d'un logiciel libre est moins fâcheux (pour ses auteurs et utilisateurs) que celui d'une doc destiné à des non experts.
Le décideur peu informé de l'open source qui lirait un GILO complètement dégradé en tirerait d'étranges enseignements et le gougnaffier détourneur pourrait ainsi sévir longtemps.
L'emprunt d'un code (supprimer toute trace de son origine et le vendre) ne véhicule pas d'"opinions" (dans l'acception large du terme) et à terme le gougnaffier pourrait devoir l'étendre, ce qui le condamnerait à jouer le jeu (contribuer) ou à jouer du diff3 lors de chaque release (ouch!).
[^] # Re: BY et NC
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3.
Disons que la dérive des assimilés libres (web 2.0/musique libre) vers l'overcrowding (faire faire par les autres, et licencier sous une licence non libre qui restreingent la liberté d'utilisation) me hérisse un peu. Mon propos sur les NC est général et le grand reproche que je leur fait c'est d'apporter la confusion.
Il n'y a pas en droit français une possibilité d'accoler une mention genre : (c) idealix 2006 ce document est redistribuable/utilisable/modifiable pour toute utilisation à condition qu'aucun acte commercial ne soit fait avec, que la présente source soit citée, et les présentes conditions reproduites ?
(citer ses sources, est obligatoire le droit de paternité, étant inaliénable, et incessible, automatique au moment de la divulgation la mention est donc inutile).
Je connais un avocat qui pourrait te garantir une licence aussi courte et valide en droit français (il a probablement contribué à un fait qui est dans la page d'accueil).
Pour la LAL l'argument de son manque de patine devant les tribunaux est assez ridicule :
elle pas moins patinée que la BSD/GPL (qui n'ont pas à ma connaissance fait l'objet de procès en france), et elle est bien plus conforme au droit français que les licences dérivées du droit anglo saxon (GPL/BSD). Notamment, parce que dans la tradition du droit français, elle définit tous les termes qu'elle utilise comme la NC. Et facilement mieux écrite que la Cecill v1.
A ce sujet, vu que les membres d'art libre (dont mélanie clément fontaine) ont participé à l'amélioration et à la traduction des CC (dixit http://fr.creativecommons.org/), je vois pas comment les même personnes qui feraient une licence aléatoire, pourraient améliorer l'adaptation des CC au droit français..
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 4.
J'y suis également sensible. Pour le moment le gros de ce qui est publié a été produit par IDEALX, et nous éditerons le reste. J'encourage les auteurs à ne pas rester anonymes (cela ajoute d'ailleurs à la qualité perçue de leur contribution)
> NC
> apporter la confusion
Une meilleure sûreté vaut un peu de confusion, que l'on peut essayer de dissiper
> Il n'y a pas en droit français une possibilité d'accoler une mention genre
J'ai cherché une formule-type (sûre), en vain :-(
> Je connais un avocat qui pourrait te garantir une licence aussi courte et valide en droit français
Si ce qu'il propose convainc nos avocats il n'y aura aucun problème
> Pour la LAL l'argument de son manque de patine devant les tribunaux est assez ridicule : elle pas moins patinée que la BSD/GPL (qui n'ont pas à ma connaissance fait l'objet de procès en france)
Je ne pensais pas à la BSD car l'obligation de citer l'auteur est facile à défendre et détecter les abus, dans le cas d'un logiciel, très difficile.
La GPL, en revanche, semble solide y compris dans l'espace juridique européen. Lire les News de http://gpl-violations.org/news.html , voici peu le cas DLink a encore enfoncé le clou: http://gpl-violations.org/news/20060922-dlink-judgement_fran(...) ...
> vu que les membres d'art libre (dont mélanie clément fontaine) ont participé à l'amélioration et à la traduction des CC (dixit http://fr.creativecommons.org/), je vois pas comment les même personnes qui feraient une licence aléatoire, pourraient améliorer l'adaptation des CC au droit français..
Certes, mais pour ces questions nous (surtout ceux qui connaissent mal le droit) avons besoin de la rassurante certitude apportée par la décantation. Le truc plutôt ambitieux sorti voici peu... inquiète.
[^] # Re: BY et NC
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 1.
À mon sens oui, si cette utilisation commerciale (exemple: vendre des exemplaires imprimés) est faite sans leur accord. Mais ce n'est pas l'objectif poursuivi
> - un contributeur ou un ensemble de contributeurs pourraient demander à faire enlever les mentions de IdealX (et du OpenTrust(tm) aussi tiens :) ) au titre d'une utilisation commerciale du document
À mon sens non car il ne s'agit pas là d'acte commercial (pas d'argent impliqué, lire article du code du commerce cité par Julien)
> J'avais récapitulé un ensemble d'inconvénients du même acabit sur http://faq.tuxfamily.org/wakka.php?wiki=LicenceLibrePourquoi
Ceux qui souhaiteront employer ainsi le GILO "aux limites" (par ex sur un CD distribué dans un magazine commercialisé) le feront intelligemment, c'est-à-dire en usant correctement du droit de citation d'oeuvre divulguée.
Nous retenons la clause NC, comme je l'écrivais d'emblée, à titre défensif et non offensif: elle servira si nécessaire à contraindre des indélicats, rien de plus. Marc Poiroud a bien résumé cela
> je ne m'intéresse pas à la compatibilité avec la GPL en tant que tel, mais bien avec son esprit
La substance de ma réponse demeure: dans le cadre d'un projet de ce type (au résultat facile à détourner) mené avec des moyens d'entreprise je ne sais m'affranchir de la NC. Il me semble que tu poursuis ici un objectif relevant de la didactique par l'exemple, façon "montrons comment procéder au mieux", également adopté par Julien ("pédagogique"). Sa valeur ne m'échappe pas mais IDEALX ne peut se charger de toute l'éducation de tous :-), d'autant que publier sans NC exposerait à des détournements que nul concerné ne souhaite endosser sans NC.
Je ne suis pas certain qu'un GILO d'emblée communautaire aurait atteint son rayonnement, pour de bonnes comme mauvaises raisons (continuité d'effort, cohérence de l'ensemble, arbitrage des querelles entre contributeurs quant au contenu...). Exemple saillant: les décideurs, lectorat du GILO, sont plus intéressés par un doc édité ainsi que par un projet communautaire, dans lequel ils craignent des biais. La valeur du GILO tient pour eux au fait qu'une entité identifiable le publie. Le GILO wikifié ménage une transition qui réduira peut-être ce clivage arbitraire. En gros le message est "IDEALX ne produit plus l'ensemble du contenu, la communauté est invitée à participer et IDEALX contribue également et s'assure autant que faire se peut de la tenue (cohérence, exactitude...) de l'ensemble". Le projet amènera ainsi peu à peu son lectorat assez particulier à un constat favorable aux projets impliquant la communauté. L'octroi à acquitter (la clause NC) pour mobiliser le vecteur nécessaire (une entreprise) me semble tolérable, surtout si nous parvenons à cumuler les avantages des deux approches sans leurs inconvénients.
> (ne pas rajouter de contrainte discriminante telles que la NC ou la ND). Share Alike n'est pas une contrainte discriminante...
Julien évoquait la licence BSD, moins exigeante-discriminante encore. On trouve toujours plus libre, même que "le libre" :-)
> Pour être complet, la CC-BY-SA 2.5 n'est pas encore DFSG-compliant
Grâce à l'intégration de codes pas/peu libres certaines distributions de Linux pilotent, sitôt installées, des périphériques hors d'atteinte pour Debian. Leurs développeurs préfèrent vraisemblablement le code libre mais les intègrent en y lisant concession souhaitable voire nécessaire (compte-tenu du contexte: le matériel disponible) tandis que d'autres y liront compromissions. Il en va de même pour la clause NC, jugé nécessaire par nombre d'entreprises.
> j'avais plutôt en tête la protection des bases de données (de 1983 initialement et modifié en 1998...)
Oui, ce n'est pas spécifique au GILO ou lié à un type de licence de diffusion des informations publiées. Le GILO n'identifie ni ne collecte d'informations personnelles à caractère très privé, donc pas de souci
> Je te remercie d'ailleurs de tes réponses qui permettent un réel dialogue
Merci à toi, pour la même raison
> (et te présente mes excuses d'avoir évoqué ce sujet dès le premier post
Aucun souci :-)
> c'est aussi moi, lors de la modération, qui ai relevé la licence retenue
Jusqu'où la précision (nommer la licence, avec sa "formule développée") doit-elle menacer la concision (se contenter d'un très imprécis qualificatif "libre")?
[^] # Re: le plus pratique
Posté par ナイコ (site web personnel) . Évalué à 4.
NC interdit certes l'utilisation commerciale, sans accord de l'auteur, mais cette clause est négociable au cas-par-cas auprès de l'auteur : Il est donc tout à fait possible de faire une utilisation commerciale de l'oeuvre, pour peu que l'auteur donne son accord.
Or, si il a utilisé une licence CC, on peut imaginer qu'il n'est pas réticent à le faire, pour peu que l'utilisation qui en est faite révèle un bon esprit ! Que par exemple, elle ne relève pas du pillage, comme lu plus haut.
C'est donc une sécurité qui laisse des portes ouvertes. A utiliser avec modération...
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 0.
Donc c'est pas libre => le canard est toujours vivant !
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Marc Poiroud (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: le plus pratique
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 5.
Bon maintenant replaçons le contexte : il s'agit d'un wiki maintenant, à vocation beaucoup plus ouverte qu'un travail ponctuel.
Il va y avoir pléthore de contributeurs car le sujet est clairement intéressant et une démarche transparaît pour rendre la contribution simple et évidente.
Dans 1 an, 5 ans, 10 ans, comment retrouves-tu l'intégralité des contributeurs pour leur demander de changer la licence ? Comment _en pratique_ demander à tous (et obtenir) l'autorisation d'utilisation dans le cas que j'ai donné (une plaquette, distribuée lors de Solutions Linux par exemple, événement à vocation commerciale ou tout autre événement occasion de promouvoir le libre) ?
Choisir la bonne licence au départ permet de s'affranchir de ce genre de problématique a priori insoluble (hormis ne sélectionner que les pages pour lesquelles _tous les contributeurs_ ont donné leur autorisation).
Bon, je vais donner une autre raison pour donner à réfléchir : j'ai l'habitude de wikipédifier les dépêches de trollfr^Wlinuxfr (en tant que relecteur) car cela permet d'approfondir le sujet AMHA pour ceux qui suivront le lien. Cela me convient notamment par la licence de wikipedia. Demain, j'aurai envie de donner comme référence le GILO permettant rapidement de trouver les logiciels dans la même catégorie ; si la licence reste non libre, je serai sans doute réticent à le faire (je me pose encore la question je dois dire).
J'en profite pour une première demande : Nat, Nyco, acceptez-vous une licence libre (double licence CC-BY-SA et CC-BY-NC-SA au besoin...) pour les pages
http://gilo.idealx.com/index.php/Gajim et http://gilo.idealx.com/index.php/Psi ? (je vais en avoir besoin bientôt...).
Éventuellement, si Admin peut aussi donner son autorisation pour http://gilo.idealx.com/index.php/Cat%C3%A9gorie:Messagerie_i(...) ?
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 1.
Ce serait a priori au mieux très difficile et vraisemblablement impossible mais cela ne m'effraie pas car je ne le crois pas nécessaire ni même souhaitable.
> une plaquette, distribuée
L'établir et diffuser à titre perso ou associatif, mentionner par exemple "Document issu des informations publiées par le projet collaboratif GILO (http://gilofr.idealx.com)" et reproduire le reste tel quel dans un cartouche isolé. La presse (même commerciale) cite ainsi le GILO, cela ne pose pas de problème.
> j'ai l'habitude de wikipédifier les dépêches de trollfr^Wlinuxfr
[ ... ]
> j'aurai envie de donner comme référence le GILO permettant rapidement de trouver les logiciels dans la même catégorie ; si la licence reste non libre, je serai sans doute réticent à le faire (je me pose encore la question je dois dire).
Si tes convictions te dictent de ne jamais citer que des documents "libres" (selon ta définition) je comprends cette réticence.
Mais si tu hésites à cause d'un risque perçu saches qu'il n'y en a pas:
- si tu évoques le GILO et renvoie à son URL, même dans un doc commercial
- si tu le cites dans un doc non commercial (en respectant BY) il n'y a aucun souci
>première demande : Nat, Nyco, acceptez-vous une licence libre (double licence CC-BY-SA et CC-BY-NC-SA au besoin...) pour les pages
Je ne comprends pas ce que tu souhaites faire donc ratisserai large: si tu souhaites informer un prospect/client de l'existence de tout cela il n'y a aucun souci (lui communiquer l'URL, montrer tes contributions...), si tu veux élaborer un doc plus complet ne pas hésiter à le forger à partir de l'existant puis à contribuer le résultat sur le GILO (si tu as besoin de verrouiller un article durant l'élaboration: me faire signe) et s'il s'agit de remettre à un prospect/client une doc intégrant ces informations tu peux, à titre personnel, lui communiquer une copie exacte des infos, dûment sourcées et sans ajout. Mais si tu te proposes de diffuser un article du GILO frappé du logo de ta boîte... en ce qui concerne IDEALX merci de n'en rien faire.
[^] # Re: le plus pratique
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 3.
# Merci
Posté par ZeroHeure . Évalué à 3.
Merci pour tout l'effort fournie depuis des années - je me souviens de ta présence dans fcol, des traductions O'Reilly et de linuxfr-france.org.invalid qui a longtemps été la meilleure mine d'infos en français, et un sourceforge avant la lettre - tiens d'ailleurs il y a encore la page de Fred Pesch.
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
# fonctionnalités qui seraient intéressantes ?
Posté par BAud (site web personnel) . Évalué à 2.
1- serait-il possible d'avoir un tableau un peu comme http://www.01net.com/outils/PseudoRub2.php?base=idealx&r(...) en sélectionnant deux-trois domaines par exemple
http://gilo.idealx.com/index.php/Cat%C3%A9gorie:Progiciel_de(...)
la catégorie serveurs d'applications (jboss, tomcat)
http://gilo.idealx.com/index.php/Cat%C3%A9gorie:SGBDR
et en affichant les attributs de chacun des éléments de ces catégories.
2- regarder http://debtags.alioth.debian.org/ (je n'ai pas retrouvé la page avec l'ensemble des tags disponibles :/)
=> est-il envisageable d'ajouter des catégories pour les logiciels disponibles en français, anglais, autre... (ceci est un exemple), il y a d'autres tags intéressants je pense...
Le wiki permet les catégories qui s'approchent de la notion des tags, mais je crains qu'il y ait une maintenance de chacune des pages et des tags par langue
3. dans la logique des tags, ils permettent des recherches en affinant les critères de sélection. Je ne sais pas si une fonctionnalité similaire a été implémentée pour mediawiki, cela pourrait-il être intéressant de disposer de ce genre de recherche ?
(il me semble que debian tags permettra cela, que sourceforge l'a implémenté : pour ne garder par exemple que les logiciels de comptabilité disponibles avec une adaptation au droit français...).
[^] # Re: fonctionnalités qui seraient intéressantes ?
Posté par Nat Makarevitch . Évalué à 1.
Oui, je tente de déterminer si les fonctions de gestion des discussions de MediaWiki y suffisent. A priori ce n'est pas le cas, mais je ne sais si cela découle du manque d'habitude au wiki (en général) et/ou aux conventions de MediaWiki (en particulier)
> 1- serait-il possible d'avoir un tableau
A priori oui, du moins c'est prévu :-)
La première version ne permettra toutefois probablement pas de sélectionner des article, ni même des catégories.
> 2- regarder http://debtags.alioth.debian.org/ (je n'ai pas retrouvé la page avec l'ensemble des tags disponibles :/)
http://debtags.alioth.debian.org/cloud/ , non?
> => est-il envisageable d'ajouter des catégories pour les logiciels disponibles en français, anglais, autre... (ceci est un exemple)
Oui. La catégorie 'Français' (qualifiant l'origine) existe déjà ( http://tinyurl.com/yymety ) et une catégorie 'Version française' serait utile et possible.
> il y a d'autres tags intéressants je pense...
Énormément! Toute contribution de ce genre sera bienvenue
> Le wiki permet les catégories qui s'approchent de la notion des tags
Oui
> mais je crains qu'il y ait une maintenance de chacune des pages et des tags par langue
Oui, surtout en cas de modification du nom d'une catégorie: il faut éditer tous les articles concernés, utiliser un robot ou bien exporter/transformer/importer. Rien de tout à la fois facile et trivial.
Merci d'avoir des idées et de les exposer, ne pas hésiter à éditer le GILO :-)
# comme on dit aux US
Posté par pikapika . Évalué à 1.
# une initiative dans le meme genre
Posté par qbeek_back . Évalué à 3.
[^] # Re: une initiative dans le meme genre
Posté par feth . Évalué à 3.
Euh, non, sous licence CC-BY-SA, pas comme Gilo...
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.