Alors que le résal social, c'est toute la rage voici une idée de concept « générons des livres depuis les discussions de réseaux sociaux ».
Bon, d'abord, c'est une preuve de concept qui se veut inspirée de l'institut LA RACHE basée sur le « Scope Creep Amusing Methodology »
Où l'on code librement dans la direction où l'on veut en s'en foutant des bonnes pratiques, et on regarde où ça nous mène _^ (à bas la tyrannie de la PEP8 (…)
Depuis quelques années, je suis confronté à la nouvelle génération de développeurs qui pensent qu'on ne peut pas développer sans commencer par des milliers de ligne de code de framework, des piles de concept mal intégrés, et qui livrent jamais.
Parce que j'en avais besoin, et que j'aime pas coder, et pour me foutre de la gueule de ses développeurs qui n'aiment pas le code précis et concis, je release ma galerie multimédia web2.0 kikoo lol :
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(…)
Jamendo est fière d'annoncer que la musique libre profite aux auteurs. Mais qu'est-ce que cette musique libre a de commun avec le logiciel libre ? Comment peuvent-ils cohabiter ?
Dans un premier temps, on constatera que le logiciel libre a des besoins en contenus libres de qualité, pour les jeux, les thèmes, voire des documents. Ce n'est pas parce qu'on est dans le logiciel libre qu'on n'a pas le droit d'aimer ce qui est beau ?
Dans un deuxième temps, on s'apercevra que le discours de la musique libre n'est pas un discours sur les libertés, mais plutôt de lutte contre les « systèmes de distributions monopolistiques » un peu comme les éditeurs de logiciels propriétaire mais est-ce que cela fait une cause commune ?
Pourra-t'on encore lire et écrire sur un support physique soit des données en format XML soit des pages web (quand il y a des scripts) sans enfreindre de brevet logiciel ? Telle est la question que l'on peut se poser en lisant que Microsoft a déposé deux brevets amusants :
1) le premier concerne la «sérialisation» de plusieurs scripts dans un format unifié (ce qui ressemblerait furieusement à la description d'un format générique XML)
2) le deuxième concerne la sérialisation de données en format XML
Pour les profanes, sauver un document openOffice revient à sérialiser une structure de donnée en mémoire dans un fichier XML :), et inclure des macros dans le même documents ainsi que sauver sur un disque une page web qui inclut des appels à plusieurs scripts en javascript et/ou perlscript, et/ou vbscript ou autre revient à faire ce qui est couvert par le premier brevet.
Dans le magazine « L'informatique professionnelle », Antoine Pitrou a publié un article (disponible sur libroscope) sur la libération des logiciels par les entreprises, en abordant l'aspect culturel souvent ignoré et la situation actuelle concernant les licences.
Au passage, j'en profite pour annoncer l'interview d'Aymeric Moyzard (développeur principal de "oSIP") qui fortuitement illustre le propos d'Antoine en se basant sur son expérience.
Après avoir essayé de faire adopter le logiciel libre en entreprise, on s'aperçoit assez souvent que l'on sonne faux, et on se demande ce qui pourrait leur plaire.
Pourtant, de nombreuses entreprises utilisent du logiciel libre. Est ce pour des valeurs philosophiques ou autres ? Que nenni, le logiciel libre en entreprise est toujours apprécié pour les mêmes raisons : coût des licences (et homogénéité des conditions d'utilisation), coût et abondance de la main d'oeuvre supposée qualifiée et pas de risque de se prendre des avocats sur le dos.
Nous savons tous ce que pensent Microsoft et la communauté du Logiciel Libre de la Propriété Intellectuelle. A titre personnel, j'ai été intéressé par l'opinion de l'OMPI (organisme mondial de la propriété intellectuelle), je suis allé les voir, pour les interviewer.
Cet article a été une plaie à rédiger : il a fallu faire attention à tous les mots et renvoyer sur des définitions exactes. Je remercie les personnes que j'ai rencontré là-bas de m'avoir aidé à le finaliser, afin que vous puissiez avoir confiance dans la restranscription.
Il parle essentiellement de :
- ce qu'est l'OMPI ;
- le DRM (digital rights management) ;
- droit d'auteur et copyriht...
Cette semaine aura lieu le procès tant attendu depuis un an : celui de Adobe contre Sklyarov. L'enjeu pour le journal est de définir juridiquement le droit à partager ses données.
Le logiciel libre est il vraiment la chose que nous devons défendre ? C'est notre outil certes, mais avant tout il est un vecteur pour un message universel : le partage de l'information.
Est-ce que tout le monde sait utiliser, et profiterait à utiliser des outils LL ? Ce n'est pas certain. Il est inconfortable à utiliser pour certaines applications. De plus il n'est pas le meilleur partout (aujourd'hui).
Dans l'aticle proposé, Raphael Rousseau expose son point de vue : essayons de faire passer le message du logiciel libre plus que le logiciel libre. Pour se faire promouvons les standards ouverts en lieu et place du LL.
Les standards ouverts comme le système métrique sont dédiés "à tous les hommes et à tous les temps". Ils expriment en plus notre message de manière plus accessible qu'une licence, un programme, ou un snapshot.
Plonk, il me reposte un commentaire alors que je regardais les pages précédentes que j'avais parcouru sur linuxfr avec galeon :-(
Sniff
J'étais en train de faire une petite intégration de Ghostcript avec lpd, Samba et Exim, quand je me suis demandé si cela n'existait pas ailleurs.
Quel ne fut pas ma joie de voir un logiciel "gratuit pour ceux qui aiment les pubs sous Windows et *payant* pour les autres". Je l'ai décompacté et regardé. J'ai été surpris de voir du code Postscript (et oui c'est aussi un langage) en GPL et des fichiers au nom de gs_....pfb, comme ceux de ghostscript. En fait il semblerait qu'il maquille Ghostscript derrière un "clikodrome".
Avant de crier au loup, trois questions :
- quelqu'un peut il confirmer ou infirmer qu'il s'agit bien de fichiers de Ghostscript?
- le fait de mettre un front-end devant un logiciel GPL est-il une violation de la GPL?
- si c'est vraiment une violation, qu'est-on censé faire?
Rien de vraiment neuf. Juste quelques évolutions dans les mentalités aux Etats-Unis liées à la publication d'un rapport pour le Pentagone sur l'utilisation de logiciels libres :
- le Pentagone a préféré un cluster Linux à 130k$ pour remplacer un cluster SUN à 750k$ pour une performance supérieure.
- si au départ c'était installé parce que c'était peu cher, aujourd'hui, les agences américaines recherchent des prestations sur mesure pour des applications à haut niveau de performance
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MS prétend que ce genre de pratique est anti-concurrentielle et revient à subventionner ses concurrents (!?)
- Linux empiète sur le monde des serveurs, et n'est a priori toujours pas prêt pour le monde du desktop (selon eux)
Quelques belles citations :
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The report recommended further use of open-source computing systems, on the grounds that they were less vulnerable to cyberattacks and far cheaper. -
Linux is maturing very quickly, adding feature and function incredibly fast
Un avocat du nom de lawrence Lessig (ancien avocat de Napster) a droit à un portrait dans "Le Monde interactif". On y parle d'Eurolinux, d'Adobe, et de captation des contenus et des infrastructures par des multinationales. Au passage, la menace de la privatisation de l'Internet avec le passage à IPv6 se précise.
Je nous propose d'y réfléchir.