À la différence du RGI français, il ne s'agit pas d'une liste de formats, mais d'une liste de règles et d'un vocabulaire à respecter. On peut noter que si des brevets existent sur un standard ouvert (encore illégaux en Europe sur le logiciel), ils doivent être d'usage libre, gratuit et sans aucune restriction.
En précisant ce qu'est un standard ouvert et en imposant l'usage des standards ouverts, l'Inde fait une avancée décisive qui lui permettra de maîtriser son avenir.
Pendant ce temps, la France qui avait commencé à travailler sur le RGI dès 2001 a fini par accoucher d'un document inconsistant. L'Europe subit des pressions pour en faire autant, continuant ainsi à dépendre d'entreprises situées de l'autre côté de l'atlantique. Cette politique obère ainsi les chances de développement du pays tout en creusant son déficit.
Définir un référentiel général d'interopérabilité est devenu une nécessité que certains états ont compris. Citons par exemple Le RGI de la Norvège et Les Anglais n'ont pas le RGI mais ils ont Becta et ils s'en servent !
Aller plus loin
- EIF : un exemple à suivre, celui de l’Inde (Communiqué FFII) (7 clics)
- Gouvernement de l’Inde : une politique de standards ouverts pour la e-Gouvernance (4 clics)
- RGI : le cadeau de François Fillon à Microsoft (14 clics)
- Le Conseil National du Logiciel Libre dénonce l'abandon des standards ouverts par la Commission Euro (6 clics)
# Dans le domaine bancaire
Posté par Enzo Bricolo 🛠⚙🛠 . Évalué à 4.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.