Michel Rocard : un ami des logiciels libres nous a quittés

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et Pierre Jarillon. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
46
4
juil.
2016
Communauté

Michel Rocard vient de nous quitter. Son implication décisive lors de débats sur la directive européenne a permis le rejet des brevets logiciels.

Ce petit extrait d'une émission d'Arte montre un discours bref mais extrêmement puissant de Michel Rocard. Il résume parfaitement la situation.

Pour comprendre l'implication de Michel Rocard, il faut remonter aux RMLL de 2002 à Bordeaux où le problème de la brevetabilité des logiciels avait été évoqué.

Gilles Savary alors député européen, avait suggéré d'envoyer quelqu'un à Strasbourg pour rencontrer Michel Rocard. L'ABUL avait payé le voyage aller à François Pellegrini et l'université son retour… François a raconté n'avoir encore jamais rencontré quelqu'un qui comprenne aussi vite. Michel Rocard, qui n'avait aucune connaissance en informatique, a immédiatement saisi les enjeux et a lui dit : il ne faut pas lutter contre mais inverser le sens de chaque article.

La lutte a été longue mais aux RMLL de 2006 où Michel Rocard était présent, on annonçait la fin des velléités de brevetabilité des logiciels. Sans son implication, l'issue n'aurait sans doute pas été la même.

On peut aussi mentionner sa présence aux Linux Days en 2009 ou sa préface d'un ouvrage de F. Pellegrini et S. Canevet sur le droit des logiciels.

Quelques réactions concernant ses engagements contre la brevetabilité du logiciel et pour les logiciels libres :

Politiques français (Michel Rocard, François Bayrou, Richard Cazenave et Martine Billard) aux RMLL 2006 à Vandœuvre-lès-Nancy :

Table ronde RMLL 2006 (source Wikimedia Commons, auteur S. Urbanovski, CC BY-SA 2.5)

Philippe Schil, Richard Stallman, Michel Rocard et Alexandre Zapolsky, Paris Capitale du Libre 2006 :

Paris Capitale du libre 2006 (Niels Stoltenborg pour l'ASS2L, CC By 2.0)

Aller plus loin

  • # Parlementaire numéro 246 ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bonsoir,
    est-ce que qqn aurait le nom de la parlementaire qui est derrière l'étiquette 246 dans la vidéo proposée au téléchargement ?

    merci

    eric.linuxfr@sud-ouest.org

    • [^] # Re: Parlementaire numéro 246 ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Pourquoi, tu veux son numéro de téléphone ? :-)

      On dirait Eleonora EVI (http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/124779/ELEONORA_EVI_home.html)

      • [^] # Re: Parlementaire numéro 246 ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Hahaha non c'est pas pour avoir son 06 mais j'aurais voulu comprendre pourquoi la vidéo fait plusieurs fois un stop sur elle.

        Je doute que ça ne soit Eleonora, elle est trop jeune dans l'institution: si j'ai bien compris elle est arrivée en 2014.

        Pour en revenir au pourquoi, je m'intéresse aux personnes présentes sur la vidéo …

        La rapporteuse du texte de loi c'est normal
        M. Rocard ok car c'est le sujet du billet linuxfr
        Danièle Auroi (la députée des verts) qui est interviewée à part concernant l'aspect "tiens je suis malade quand c'est pas microsoft qui me tuyaute" ok …
        mais la 246 doit être une personne un peu particulière dans cet échange sinon je ne vois pas pourquoi la vidéo reviendrais sur elle 2 ou 3 fois … a moins que le cadreur soit amoureux ce qui serait possible en fait :o)

        eric.linuxfr@sud-ouest.org

        • [^] # Re: Parlementaire numéro 246 ?

          Posté par  . Évalué à 5.

          La raison me semble simple. On la voit faire une intervention visiblement critique du rapport, ce qui agace la rapporteuse, celle qui se disait harcelée par les soutiens du libre. Le commentaire, à ce moment, parle d'ailleurs des partisans du logiciel libre qui luttent contre cette loi.

          Il y a peut-être des raisons secondaires, et notamment que c'est une belle jeune femme, et que dans un documentaire globalement pas bien finaud, ça souligne l'opposition entre les jolis gentils et les affreux méchants. Toutes mes excuses à Mme McCarty (rapporteuse favorable aux brevets logiciels).

          Quant à l'identification, si vraiment tu y tiens, ça me semble difficile. Pour le peu qu'on entend derrière le commentaire, elle ne parle pas une langue romane. Avant de voir la vidéo, j'avais pensé à Ska Keller, une "verte" allemande favorable aux logiciels libres, mais ce n'est pas sa tête. Et bon courage pour trouver un plan des sièges de l'assemblée européenne de 1999-2004 !

      • [^] # Re: Parlementaire numéro 246 ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        On dirait Eleonora EVI (http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/124779/ELEONORA_EVI_home.html)

        La vidéo n'est pas datée, mais elle date un petit peu. Mademoiselle Evi venant d'entrer au Parlement, je ne pense pas qu'il s'agisse d'elle.

      • [^] # Re: Parlementaire numéro 246 ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Il semblerait plutôt que ce soit Raina Mercedes Echerer, députée verte d’Autriche (http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/4252/RAINA+A.+MERCEDES_ECHERER_home.html).

        On trouve un résumé des débats sur la « Brevetabilité des inventions mise on œuvre par ordinateur » ici : http://www.afjv.com/juridique/031001_brevet.htm

  • # nous a quitté ==> nous a quittés

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Accord du participe passé en genre et en nombre avec le COD antéposé. C'est un étranger qui vous le dit. :o)

    Dyslexics have more fnu.

    • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Corrigé, merci.

      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Hum… mais l'accord est avec "un ami" non? Donc quitté était bon pour moi.

        • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

          Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 12:56.

          Non, l'accord est avec « nous » qui est le COD de la phrase, comme l'a expliqué microlinux. Lorsque le COD est antéposé (placé avant l'auxiliaire avoir), on accorde le participe passé en genre et en nombre avec le COD.

          Par exemple, on écrit : « elle nous a pris de court » et non « elle nous a prise de court », ce qui serait le cas si l'accord se faisait avec le sujet, comme tu le proposes.

          Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

          • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Bien entendu :( Shame on me!

          • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 18:15.

            Certes mais peut-on écrire « elle nous a prises de court » ?

            • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

              Posté par  . Évalué à 2.

              Non car tu accordes au féminin (elle) et pluriel (nous).
              --> Elle nous a pris de court

              • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                Posté par  . Évalué à 2.

                Elle nous a pris de court

                Sauf si le nous ne concerne que des personnes au féminin. Dans ce cas, le prises est correcte, non ?

                • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 06 juillet 2016 à 22:16.

                  nous est asexuel, aussi indiqué comme neutre et confondu avec le masculin en grammaire et orthographe en français, d'où l'accord, l'assemblée fusse entièrement féminine (même si en français, une rencontre de féministes invétérées inciterait à mettre au féminins à ma connaissance, mais au détriment des mâles féministes présents dans l'assemblée, les rabaissant à de pauvres hères n'ayant même pas d'ovaires et ne pouvant même pas porter d'enfant en leur corps).

                  • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                    Posté par  . Évalué à -1.

                    nous est asexuel

                    «Asexuel» désigne une orientation sexuelle, et vu qu’on parle de genre grammatical ça serait plutôt… «agenré»? Par ailleurs ça me semble se fourvoyer que de décrire autrement les genres en français que «masculin» et «féminin».

                    C’est plus exact de parler de «masculin universel»: on utilise le genre masculin pour représenter l’entièreté de l’humanité. Posé sous cette forme, c’est loin d’être neutre, mais évidemment ce n’est pas la vision de l’académie française.

                    même si en français, une rencontre de féministes invétérées inciterait à mettre au féminins à ma connaissance, mais au détriment des mâles féministes présents dans l'assemblée, les rabaissant à de pauvres hères n'ayant même pas d'ovaires et ne pouvant même pas porter d'enfant en leur corps

                    Pourquoi cette haine des féministes et ces stéréotypes ridicules?

                    Beaucoup de féministes veulent qu’on arrête d’essentialiser les femmes à leur condition de génitrice (toutes les femmes ne veulent/peuvent pas enfanter — notamment les femmes, et cette vision oublie les hommes transgenres). La condition de femme n’est pas biologique mais sociale, ça date de Simone de Beauvoir ça.

                    D’autre part, pas mal de féministes sont pour une langue qui inclue le masculin et le féminin, en disant «celles et ceux» par exemple, ou avec des astuces typographiques.

                    Enfin, tout ça, on peut pas le savoir si on s’arrête aux Femens et aux représentations grossières des féministes dans les médias.

                    Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

                    • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                      Posté par  . Évalué à 7.

                      La condition de femme n’est pas biologique mais sociale, ça date de Simone de Beauvoir ça.

                      Et il ne t'est pas venu à l'idée que tout être humain ne partage pas toutes les thèses soutenues par Simone de Beauvoir sur le sujet ? Ce qui n'en fait pas pour autant des personnes qui sont dans l'erreur — sous-entendu que Simone de Beauvoir, au contraire, détenait la Vérité.

                      — Écrit en azerty selon l'orthographe de je m'en fous ! :-P

                      Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

                    • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                      oui, tu as raison sur « agenré », merci _o/

                      Pourquoi cette haine des féministes et ces stéréotypes ridicules?

                      pas de haine particulière, remplacer le « invétérées » par « excessives » (j'en connais peu, heureusement, les féministes que je côtoie principalement sont du genre modéré et pragmatique).

                      D’autre part, pas mal de féministes sont pour une langue qui inclue le masculin et le féminin, en disant «celles et ceux» par exemple,

                      ça oui

                      ou avec des astuces typographiques.

                      ça c'est pénible

                      Enfin, tout ça, on peut pas le savoir si on s’arrête aux Femens et aux représentations grossières des féministes dans les médias.

                      au taf', on a une affiche « quand je serai grande, j'aurai un salaire d'homme » et « 16% de salaire en moins pour les femmes en moyenne » et j'ai certaines et certains de mes collègues qui sont féministes. D'ailleurs au taf', on a aussi eu une « sensibilisation » au « sexisme ordinaire » (dont la présentation était sexiste, ne présentant que le volet féminin, ne parlant pas de genre et d'autres raccourcis : c'est déjà un début tout de même…). Dans l'association d'anciens élèves de mon école d'ingé, il y a eu une rencontre présentant la parité dans les entreprises au niveau des postes de management et plus généralement dans les évolutions de carrière, très pragmatique, montrant les apports de la mixité.

                      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Pourquoi cette haine des féministes et ces stéréotypes ridicules?

                        pas de haine particulière, remplacer le « invétérées » par « excessives » (j'en connais peu, heureusement, les féministes que je côtoie principalement sont du genre modéré et pragmatique).

                        Bah à chaque fois qu’on mentionne le terme féministe sur ce site, c’est pour faire une remarque négative, c’est dommageable. On peu marre des gens qui discréditent le féminisme à cause d’exemples/stéréotypes et de mouvements féministes surmédiatisés.

                        D’autre part «invétérées» n’a pas le sens d’«excessives», même si le mot a sans doute pris une connotation négative au fil du temps.

                        Un autre truc qui me gêne, et qui est beaucoup plus générale que cette discussion et qui me dérange profondément, c’est l’injonction à la modération et au pragmatisme (qui bien subjectif donc définit par la personne qui parle, c’est pratique). Les libristes sont souvent disqualifiés comme «extrémistes» et «idéalistes» d’ailleurs, comme si la modération était mère de toute vertu et que l’idéalisme était un truc déconnecté de la réalité, comme si on ne pouvait pas à la fois avoir des idéaux et prendre des décisions pertinentes.

                        D'ailleurs au taf', on a aussi eu une « sensibilisation » au « sexisme ordinaire » (dont la présentation était sexiste, ne présentant que le volet féminin, ne parlant pas de genre et d'autres raccourcis : c'est déjà un début tout de même…).

                        Bah pour un truc sur le sexisme ordinaire, c’est logique de parler des femmes, puisque combattre le sexisme est étroitement lié au combat contre les injonctions faites aux hommes. Il n’est pas inintéressant de voir comment la misogynie touche les hommes efféminés (ou perçus comme tels) par exemple, mais ces injonctions bénéficient aux hommes en général en maintenant leur classe comme supérieure à celle des femmes.

                        C’est intéressant de parler de genre, mais est-ce que c’est adapté pour une 1re initiation au sexisme? Je ne sais pas. C’est peut-être un choix pertinent de jouer la prudence quand on voit l’opposition au concept de genre, souvent disqualifié comme «théorie du genre».

                        Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

                      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        au taf', on a une affiche « quand je serai grande, j'aurai un salaire d'homme » et « 16% de salaire en moins pour les femmes en moyenne »

                        La différence entre les salaires est vraisemblablement un mythe créé par des gens qui ne savent rien des statistiques.

                        "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

                        • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                          Posté par  . Évalué à 1.

                          Les femmes sont moins bien payés à poste et niveau de formation équivalents. Ici, on parle bien de ces fameux 23% à analyser correctement, mais il reste tout de même 11% de différence «inexpliqués» (ce qui est quand même énorme). Sans compter les inégalités de traitements dans la société qui sont responsable des 12% restants.

                          Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

                    • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                      C’est plus exact de parler de «masculin universel»: on utilise le genre masculin pour représenter l’entièreté de l’humanité. Posé sous cette forme, c’est loin d’être neutre, mais évidemment ce n’est pas la vision de l’académie française.

                      Ta critique est loin d'être neutre aussi, personne n'ignore la différence entre le genre grammatical et le genre sexuel – d'ailleurs seul le premier est clairement défini – et personne ne démontre que le genre grammatical a une influence sur les représentations des usagers de la langue. C'est une question complexe et si on considérait comme définitive la poignée d'expériences faites sur le sujet, on accepterait aussi sans broncher de construire des centrales nucléaires dans nos jardins.

                      D’autre part, pas mal de féministes sont pour une langue qui inclue le masculin et le féminin, en disant «celles et ceux» par exemple, ou avec des astuces typographiques.

                      Il y a aussi pas mal de féministes qui considèrent ce “féminisme de salon” comme une coquetterie agaçante et accordent plus d'importance à la mise en lumière de supporting roles et d'exemples concrets pour combattre les stéréotypes. (Désolé pour le supporting role en anglais, je ne connais pas l'expression française équivalente.)

                      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        Ta critique est loin d'être neutre aussi,

                        Je doute qu’une critique puisse être 100% objective. Je pars d’une position militante et féministe (égalité — pas seulement des droits — entre hommes et femmes, pour la faire courte).

                        personne n'ignore la différence entre le genre grammatical et le genre sexuel – d'ailleurs seul le premier est clairement défini –

                        On parle de genre tout court, genre social peut-être, mais genre sexuel ça veut rien dire.

                        et personne ne démontre que le genre grammatical a une influence sur les représentations des usagers de la langue.

                        Pour un raisonnement sur la question, tu peux lire Feminist Philosophy of Language ou le plus classique A Person Paper on Purity in Language. Pour des études, tu peux voir: ici ou ici, ou se renseigner sur les études de Lera Boroditsky par exemple ici ou ici. (désolée, tout est en anglais)

                        Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

                        • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                          On parle de genre tout court, genre social peut-être, mais genre sexuel ça veut rien dire.

                          Ok, “personne n'ignore la différence entre le genre grammatical et le genre tout court”

                          Sinon merci pour les références, c'est intéressant et le paragraphe suivant résume assez bien ma position, évoquée dans mon message précédent.

                          http://plato.stanford.edu/entries/feminism-language: The claims discussed above concerning the ‘maleness’ of English, its causes, and its effects, are far from uncontentious. First, the extent of male bias in language is debatable. Although it is right that there is much to worry feminists about a wide variety of specific terms and usages, it is far from clear that it is appropriate to claim that English is male-biased in some sweeping sense. It is also unclear exactly what the claim being made is. If this claim is taken to be that every term is male-biased, then it is obviously false: surely no sane person would allege a male bias to be present in ‘piano’ or ‘isotope’. If the claim is simply that there is much for feminists to object to, then it is almost certainly right — but it is far from obvious that it is useful to focus on such a general claim rather than on specific problems, their complexities and their possible solutions (Cameron 1998b).

                          • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Je pense juste que tout objet de culture, la langue, en plus d’être influencée par nous, nous influence, et participe à la construction de notre pensées et de nos réflexes. Que c’est souvent sous-estimé voire nié, par les mêmes qui croient ne pas être affectés par les publicités alors qu’elle façonne chaque jour leur comportement de façon subtile.

                            Bref, je pense que c’est quelque chose à ne pas laisser de côté et que c’est complémentaire de toutes les réflexions et actions féministes en rapport avec la culture en général.

                            Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

              • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                Posté par  . Évalué à -2.

                perdu

            • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

              Posté par  . Évalué à 7.

              Certes mais peut-on écrire « elle nous a prises de court » ?

              Dans un contexte qui permet de déterminer que le pronom « nous » est du genre féminin, c'est tout à fait possible.

              Par exemple, on peut imaginer une locutrice écrivant : « L'autre jour, avec ma sœur Sophie nous voulions nous rendre chez notre amie Émilie. Celle-ci nous avait prises de court : au moment où nous sortions de chez nous, elle allait frapper à notre porte. »

              P.S : c'est d'ailleurs une faute d'accord que grammalecte ne détecte pas. J'ai essayé sans mettre le « s » qui marque le pluriel et il ne détecte pas d'erreur, alors que la présence du « nous » rend la marque du pluriel obligatoire. Pour le féminin ce n'est pas déterminable automatiquement dans ce cas-ci.

              Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

              • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                Posté par  . Évalué à 2.

                bien joué Friedrich !

              • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Dans un contexte qui permet de déterminer que le pronom « nous » est du genre féminin, c'est tout à fait possible.

                Certains auteurs femmes accordent aussi en considérant un nous féminin lorsqu'elles utilisent ce “pluriel de dissertation” (je ne me rappelle pas du nom qu'on donne à cet emploi de la première personne du pluriel). Par exemple: “Pour rédiger ce mémoire, nous nous sommes appuyées…”

                • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  C'est un peu bizarre je trouve. Si l'auteure est unique, je ne vois pas l'intérêt d'utiliser un genre grammatical. Soit elle dit « Je » (et tout est donc au féminin par la suite), soit elle dit « nous » (qui est la façons classique de rendre « neutre » un article académique), et par transition il faut que le sujet soit neutre, ce qui implique l'accord au masculin.

    • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

      Posté par  . Évalué à -10. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 11:14.

      Il reste encore des étrangers en France ? J'étais persuadé qu'ils avaient tous fui, lorsqu'on avait pas eu le temps de les expulser.

      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

        Posté par  . Évalué à 0.

        Ils ne sont pas tous partis vu que nous en avons même eu un comme président de la république.
        Mais ce n'était pas le meilleur : ni le meilleur étranger, ni le meilleur président.

        • [^] # Commentaire supprimé

          Posté par  . Évalué à -4.

          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3. Dernière modification le 06 juillet 2016 à 22:37.

            nous en avons même eu un comme président de la république.

            Non

            oui, Sarko (j'imagine que c'est lui) est d'origine française car né sur le sol français : cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy

            pour autant, la remarque de Kerro est au second degré pour indiquer qu'il en a joué (d'être historiquement 3è ou 4è génération d'émigré, pour contrebalancer sa « réussite ») : il n'a en rien assumé iirc ses origines et les a plus stigmatisé qu'autre chose…

            Donc oui, tout comme la Marine, il est possible de dire « je ne suis pas raciste, ceux qui sont déjà naturalisés français ne sont pas concernés ! », mais bon ça se voit un peu, entre le peintre/plombier polonais peu de monde n'est dupe… ce n'est que de la xénophobie de base et populiste.

            Donc bon, Riendf merci de ta réaction pertinente, mais au 1er degré, ne tenant pas compte du niveau de commentaire :-)

            Note : J'espère ne pas avoir fait un commentaire raciste (ce qui n'est pas ma volonté), mais avoir simplement indiqué des faits ou une interprétation connue /o\ (j'adore le politiquement correct, vu que cela concerne Rocard, justement le volet politique me semble pertinent)

            • [^] # Commentaire supprimé

              Posté par  . Évalué à -3.

              Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

              Posté par  . Évalué à 1.

              oui, Sarko (j'imagine que c'est lui) est d'origine française car né sur le sol français

              Je ne comprends pas ta formulation. Sarkozy n'est pas d'« origine française », il est simplement français. Peut-être voulais-tu dire « français de naissance » ?

              entre le peintre/plombier polonais peu de monde n'est dupe… ce n'est que de la xénophobie de base et populiste.

              Plutôt que de sortir quelques lieux communs, il serait bon d'argumenter. C'est quoi cette histoire de « plombier polonais » qui justifierait de traiter Sarkozy de xénophobe (si je comprends bien ta phrase, qui est difficile à suivre AMHA) ?

              Je précise que je ne goûte pas du tout Sarkozy, mais ce n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi à son sujet.

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à -10.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

        Posté par  . Évalué à 2.

        (Marrant a l'oral pas d'orthographe, et tout le monde arrive pourtant a se comprendre…)

        Bravo ! Tu vas peut-être découvrir justement pourquoi les règles de l'écrit et de l'oral sont différentes.

        Un jour, peut-être…

        "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

        • [^] # Commentaire supprimé

          Posté par  . Évalué à -9.

          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

          Posté par  . Évalué à 2.

          Bah on applique assez peu cette règle à l’oral, on devrait simplement se dire qu’on accorde qu’avec le verbe être et pas le verbe avoir, ça serait vachement plus simple.

          Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

        • [^] # Re: nous a quitté ==> nous a quittés

          Posté par  . Évalué à 4.

          Il y a enfin un xkcd qui lui sied parfaitement :

          forme fléchie

          :-)

          Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Lien vers préface

    Posté par  . Évalué à 3.

    Le lien vers la préface du livre Droit des logiciels ne semble pas correct.
    On peut par exemple trouver un exemplaire en ligne depuis la page http://www.droitdeslogiciels.info/spip.php?article20

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 13:30.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

      Posté par  . Évalué à 5.

      Il faudrait avoir le discours en entier pour bien se prononcer.
      Là il y a qu'un passage.

      Après, qui peut se prononcer sur ce quelqu'un a dit dans son passé ? Nous avons tous tenu des propos un jour et plus tard, tenu le discours inverse.

      L'humain n'est pas un être permanent.

    • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 14:36.

      L'extrait que tu postes montre aussi le côté charabiesque et confus des propos de Rocard, qui se prenait apparemment très au sérieux tout en balançant des âneries invraisemblables (les chefs d'entreprise seraient les seuls à comprendre le « monde extérieur » - sic !).

      Le mythe de l'intellectuel Rocard (mythe que l'on retrouve dans la dépêche) ressemble surtout à une construction médiatique visant à glorifier celui dont l'action politique a consisté à infléchir l'idéologie du PS vers une acceptation bonhomme de l'idéologie néolibérale. Le bref passage de Rocard au pouvoir a en réalité été assez médiocre et vite oublié par les Français.

      PS : comme preuve de l'invraisemblable prétention de Rocard : son testament personnel exigeait que l'on lui rende un hommage national. Ça ne s'invente pas…

    • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

      Posté par  . Évalué à 5.

      J'avais déjà mis ça sur le journal annonçant sa mort :

      Pour ceux qui ont le temps, une interview d'une heure de Jean-Pierre Garnier sur ce qu'est la deuxième gauche (ou plus réellement la deuxième droite) qu'incarnait Michel Rocard : https://www.youtube.com/watch?v=TPAWA48K3zI

    • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tiens j'en ai un bien moi aussi, de "discours bref mais extrêmement puissant de Michel Rocard" ou il explique aux membres du MEDEF pourquoi ils doivent diriger la France, puisque c'est eux qui savent comment elle fonctionne. I-kid-you-not.

      Le passage qui te dérange, c’est qu’il dise que le « monde salarial et ses syndicats » ne connaissent rien à la vie ? Malheureusement, je lui donne en partie raison. Les salariés n’ont qu’une idée très lointaine de ce qu’est l’envers d’une entreprise, et les syndicats de salariés sont globalement nuls (il y a des raisons à ça, en particulier le fait que les salariés ne sont jamais impliqués dans la gestion de l’entreprise – genre, on pourrait donner voix aux représentant syndicaux au CA — mais le constat est malheureusement là).

      Ce mec a tout détruit, a menti sur le fond de son action et (pire ?) de sa pensée, a trahi l'esprit et la lettre, mais il nous a fait coucou dans le poste, alors neuneu content :p

      Ce mec a pondu le rapport « République 2.0 », qui était globalement le programme sur le numérique de Royal en 2007. Relis-le. Qu’il y ait des aspects du personnage que tu n’aimes pas, c’est normal. De là à dire qu’il a « tout détruit, a menti sur le fond de son action et (pire ?) de sa pensée, a trahi l'esprit et la lettre ». Vraiment, t’es sûr ?

      Mes commentaires sont en wtfpl. Une licence sur les commentaires, sérieux ? o_0

      • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

        Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 06 juillet 2016 à 11:13.

        Le passage qui te dérange, c’est qu’il dise que le « monde salarial et ses syndicats » ne connaissent rien à la vie ? Malheureusement, je lui donne en partie raison. Les salariés n’ont qu’une idée très lointaine de ce qu’est l’envers d’une entreprise,

        C'est un peu une vérité générale. On a tous une vision partielle de la vie. Les salariés ont une vue partielle de l'entreprise (mais est-ce entièrement de leur faute ? Je ne sais pas) et les patrons/dirigeants ont une vue partielle des salariés.

        Nous sommes tous humain et nous ne savons que peu de chose du monde qui nous entoure.

        "Je connais ce que je connais, j'ignore ce que j'ignore, voilà l'étendue de ma connaissance."
        Tchouang Tseu

        • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          les patrons/dirigeants ont une vue partielle des salariés.

          certains salariés ont créé leur entreprise auparavant (puis choisi le salariat).
          oui, mathématiquement sa phrase est fausse (j'en donne une exception), pour autant le discours politique a tendance à généraliser à outrance, est censé prendre en compte des tendances générales (ils font du big data avant l'heure), pour autant sa phrase dans le contexte est plus ou moins vraie (pour un politique on va dire, l'expérience du chat de Schrödinger s'y appliquant tout le temps ; pauvre chat, depuis le temps, il est sans doute mort de faim si personne ne lui a donné ses croquettes /o).

      • [^] # Re: Ou la puissance extrême, c'est comme on veut

        Posté par  . Évalué à 4.

        Le passage qui te dérange, c’est qu’il dise que le « monde salarial et ses syndicats » ne connaissent rien à la vie ? Malheureusement, je lui donne en partie raison. Les salariés n’ont qu’une idée très lointaine de ce qu’est l’envers d’une entreprise, et les syndicats de salariés sont globalement nuls (il y a des raisons à ça, en particulier le fait que les salariés ne sont jamais impliqués dans la gestion de l’entreprise – genre, on pourrait donner voix aux représentant syndicaux au CA — mais le constat est malheureusement là).

        Il parle des patrons comme «le seul milieu humain connaissant quelque chose au monde extérieur», et c’est ce genre de discours dangereux qui propulse le néolibéralisme en ce moment, notamment la loi travail (c’est-à-dire: les patrons savent mieux que vous, bossez et fermez-là).

        Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 08 juillet 2016 à 02:40.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Un "ami" ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Bien que Michel Rocard ait participé au rejet des brevets logiciels, j'ai du mal à dire que c'était un "ami des logiciels libres". Je pense qu'il avait des intérêts à les défendre sans forcément adhérer au côté philosophique du libre.

    J'aurai plutôt dit que c'était un opportuniste du libre.

    rms est un ami du libre oui.

    La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

    • [^] # Re: Un "ami" ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      source ?

      À ma connaissance, il a pris des positions systématiquement favorables au logiciel libre. Si tu penses que c'était par opportunisme et pas par conviction, il faudrait au minimum donner un argument.

      Quelqu'un qui se rallie à mes arguments, me témoigne de la sympathie, et fait un effort pour défendre mes convictions, je veux bien le qualifier d'ami.

      Tu penses vraiment qu'il avait un intérêt quelconque, dans sa carrière politique finissante, à froisser le puissant lobby de l'"Intellectual Property" en cajolant quelques libristes désargentés au point de ne financer qu'un billet aller simple pour aller le rencontrer à Strasbourg ? C'est sûr, le camp du logiciel libre a ramené des millions de voix à la liste PS aux élections européennes de 2004…

      • [^] # Re: Un "ami" ?

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 juillet 2016 à 21:14.

        J'ai bien dit que je "pensais" à en juger ses interventions publiques (notamment à l'université du MEDEF) où il met toujours en avant cette volonté de simplification des droits de propriété au nom de la sacro-sainte économie. Par conséquent, je n'ai rien de solide à apporter mais je veux bien jouer le jeu.

        Ce n'a jamais été quelqu'un très porté sur les discutions qui n'allaient pas dans son sens également. Il est, encore aujourd'hui, le premier ministre de la Vème république ayant utilisé le plus l'article 49-3 pour faire passer ses idées (28 fois), bien qu'il ait occupé son poste en période de cohabitation.

        Je noterai notamment la création du CSA (en 49-3) qui aujourd'hui applique des sanctions totalement arbitraires (pendant que BFM et RMC sont "avertis pour leurs questions de nature à banaliser et à propager des comportements discriminatoires", de petites radios ne peuvent avoir une place sur la bande FM… sans raison). Pire, le CSA souhaite aujourd'hui s'ériger en grand gendarme d'internet, ce qui est contraire à la philosophie du libre, et je n'ai jamais entendu M. Rocard s'en offusquer.

        Désolé mais cet homme ne se rallie pas à mes arguments, ne me témoigne aucune sympathie et n'a défendu qu'une infime partie de mes convictions pour mieux écraser les autres. C'est tout sauf mon ami, cela dit, je n'ai aucun droit pour choisir les vôtres.

        Oui, il avait probablement des intérêts, pas forcément en terme de voix, cependant je ne suis ni enquêteur, ni journaliste et ce n'est qu'une supposition que j'émets par rapport à ce que je sais de cet homme et de sa vie politique. Je peux me tromper, néanmoins, c'est actuellement ce que je pense.

        La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

        • [^] # Re: Un "ami" ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je noterai notamment la création du CSA (en 49-3) qui aujourd'hui applique des sanctions totalement arbitraires (pendant que BFM et RMC sont "avertis pour leurs questions de nature à banaliser et à propager des comportements discriminatoires", de petites radios ne peuvent avoir une place sur la bande FM… sans raison). Pire, le CSA souhaite aujourd'hui s'ériger en grand gendarme d'internet, ce qui est contraire à la philosophie du libre, et je n'ai jamais entendu M. Rocard s'en offusquer.

          Euh, le CSA est un organisme à peu près correct. Quand on a un bien public mais en ressources limitées (ici les plages hertziennes), il faut bien un organisme de régulation. Si de petites radios ne peuvent pas avoir de place, c'est souvent parce qu'il n'y a littéralement plus de place dans la plage FM pour elles. Donc soit on revient au règne de l'ORTF, soit on prend une autorité de régulation comme le CSA. Et comme on offre l'exploitation d'un bien public (d'où le problème avec Numéro 23 qui est accusée d'avoir spéculé sur une fréquence TNT), il faut bien s'assurer que le contrat est respecté, d'où les sanctions qui ne sont pas si souvent arbitraires (et toujours précédées d'avertissement). Et je préfère que tout ça soit géré par une autorité plus ou moins indépendante que directement par le gouvernement.

          Après, il y a toujours la recherche de nouveaux pouvoirs, et la volonté d'étendre les compétences du CSA à Internet peut oser question.

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à -10.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: Un "ami" ?

          Posté par  . Évalué à 6.

          Rocard a arreté de s'intéresser à la politique franco-française après les présidentielles de 1995. Il s'est prequ'entièrement consacré à l'UE par la suite, et le sujet des brevets logiciels était un sujet houleux en 2002, avec énormément de lobbying pour pousser à l'adoption d'un bureau européen des brevets qui puisse imposer l'application de brevets (notamment logiciels) à l'UE entière.

          Au niveau national, mis à part les libristes à l'époque, quasiment personne n'en parlait. Le fait est que Rocard était l'un des rares politiciens francophones à être vocal sur le sujet (Cohn-Bendit en étant un autre, mais moins visible en France que Rocard).

          Quant à l'ego de Rocard, lui-même ne s'en est jamais caché, et franchement, n'importe qui ayant des ambitions électorales comme les siennes (présidentielles, donc) a nécessairement un énorme ego. Tous ne le montrent pas de la même manière, c'est tout.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à -5.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Un "ami" ?

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8.

        Quelqu'un qui se rallie à mes arguments, me témoigne de la sympathie, et fait un effort pour défendre mes convictions, je veux bien le qualifier d'ami.

        Donc, Marine Le Pen est ton amie ? Non, je dis ça mais les députés FN ont souvent eu les positions les plus proches de l'APRIL ou de la Quadrature sur ce genre de dossiers. Après, j'aimerais bien savoir si on aurait une nouvelle de cet acabit si le vieux Le Pen mourrait par exemple. Je comprends qu'on veuille mettre en avant Rocard pour tout ce qu'il a fait, mais je ne suis pas sûr qu'on en ferait autant pour n'importe qui avec les mêmes positions. Et c'est un peu ce qui me gêne dans cette dépêche et dans ce concert de louanges libristes.

        • [^] # Re: Un "ami" ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Disons qu'on oublie souvent les défauts des défunts pour mettre en exergue toutes leurs "qualités". A croire que la mort n'est pas synonyme d'objectivité.

          J'ai hâte de mourir, qu'on ne dise plus que du bien de moi…

          La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

        • [^] # Re: Un "ami" ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          concert de louanges libristes.

          euh, je ne suis pas certain que tout ce qui a été écrit par les libristes consacre ou mette en avant la totalité de « sa vie, son œuvre », au contraire je crois que cela met en avant ce qu'il a apporté factuellement au libre et qu'il a fait partie des rares personnes à identifier et mettre en exergues les limitations des brevets logiciels (je parle de limitations, même si je pense effets néfastes) et les retourner contre eux effectivement, pour faire passer ce qui les empêche.

          Sur le reste, c'est tout de même le connard qui prétendait que RSG/RDS étaient temporaires pour remplacer la vignette auto hein ! (et qu'en plus c'est un impôt équitable vu que tant les riches que les pauvres qui auraient un emploi le paient, mieux que la TVA et encore mieux que l'impôt sur les revenus où il y a tant de niches pour y échapper…). C'était un peu au siècle dernier, mais Mitte l'a tout de même bien mis profond, ça c'est le volet politique.

          Au final, je garde l'image d'une personne qui a pris position sur des sujets qui m'intéressent, plutôt positive même si je ne suis pas de ses tendances.

          • [^] # Re: Un "ami" ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            Je suis tout à fait d'accord avec BAud. Je ne veux surtout pas sanctifier Michel Rocard mais je tiens à rendre à César ce qui lui appartient.
            La lutte contre les brevets logiciels est partie de l'ABUL suite aux RMLL 2001 et 2002. J'en étais alors le président.

            Nous étions au courant de la menace mais nous ne savions absolument pas par où attaquer le problème. Je suis l'un des auteurs de l'article, en particulier de l'arrivée de Michel Rocard sur le sujet des brevets logiciels. Son action sur ce sujet a été déterminante.

            J'ai eu l'occasion d'intervenir auprès des partis politiques de tous bords, du PC au FN. Je n'adhère à aucun parti. Il y a quelques bonnes idées un peu partout mais je préfère mes opinions personnelles.

            J'ai eu l'occasion d'expliquer au FN qui n'avait pas pris position en 2002 pourquoi les brevets sur les logiciels étaient néfastes et pouvaient nuire à notre indépendance nationale. La position du FN a suivi mes arguments.
            Pour le PC, j'ai mis en avant l'aspect communautaire : En caricaturant, c'était le communisme enfin réalisé !
            Pour chaque tendance politique, il est possible de trouver les mots qui vont bien. Le logiciel libre peut être vu sous bien des aspects. Il suffit de bien choisir ceux auquel l'auditoire est le plus sensible.

        • [^] # Re: Un "ami" ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Où as-tu vu que M. Le Pen défendait mes convictions ?

          Je ne sais pas si tu caricatures sciemment ou si tu m'as compris de travers. Dans le doute je me résous à une explication de texte : le commentaire initial déniait à M. Rocard le titre « ami du logiciel libre. » C'est dans ce contexte qu'il faut lire ma phrase, où je faisais un parallèle entre « ami du LL » et une forme d'amitié individuelle.

          Au niveau du logiciel libre, je ne connais pas les positions de M. Le Pen, mais comme elle n'a pas milité pour, contrairement à M. Rocard. Donc on ne peut pas dire qu'elle est une amie du logiciel libre.

          Au niveau personnel, je peux lister des personnes que je ne connais pas mais pour qui j'ai de l'amitié, à cause de convictions communes et de traits intellectuels ou sentimentaux avec lesquels j'entre en résonance forte. Par exemple, Primo Lévi, Jorge Luis Borges ou Roni Brauman.

  • # Voix Off

    Posté par  . Évalué à 1.

    Est-ce que quelqu'un connaîtrait le nom de la voix off sur l'extrait de l'émission d'Arte ? J'ai l'impression que ce comédien à illustrer de sa voix beaucoup de reportages et documentaires scientifiques de ma jeunesse (petite larme).

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