Il rappelle que MySQL opère, selon lui, 20% des bases de données au monde, mais ne perçoit que 0.02% des revenus du secteur, c'est à dire 1000 fois moins que ce que sa part de marché pourrait lui laisser espérer. Lorsqu'on lui demande pourquoi il laisse autant d'argent à ses concurrents, il répond qu'il conviendrait selon lui de s'interroger sur la nature des coûts que ses concurrents facturent à leurs clients.
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# Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Matthieu Moy (site web personnel) . Évalué à -7.
[^] # Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Stéphane Traumat (site web personnel) . Évalué à 9.
http://about.me/straumat
[^] # Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Matthieu Moy (site web personnel) . Évalué à 2.
Alors je trouve un peu facile de dire "Ouais, nous, chez MySQL, on fait aussi bien que les autres pour 1000 fois moins cher."
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
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[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Fabimaru (site web personnel) . Évalué à 4.
# Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Robert VISEUR (site web personnel) . Évalué à 3.
Oracle possède donc une gamme de produit plus étendue, puisqu'il ne produit pas que le serveur de base de données. Et il serait intéressant de savoir sur quel type produit Oracle gagne le plus d'argent !
La situation me semble un peu la même pour d'autres éditeurs qui lient étroitement leur base de données à une solution (DB2 et les solutions ebusiness d'IBM) ou à d'autres produits (mix VBA-Access-VB, etc). La base de données en tant que telle s'efface donc un peu devant le reste.
Il s'agit d'ailleurs probabablement d'une des conséquences de la montée en puissance de DB libres comme mySQL et PostgreSQL, qui "poussent" les SGBD propriétaires (augmentation des fonctionnalités et/ou ajout d'applications).
[^] # Re: Profitabilité du logiciel libre
Posté par Olivier Jeannet . Évalué à 2.
Oui, en fin de compte les logiciels libres profitent aussi au marché du logiciel propriétaire (ce qui à priori n'est pas pour réjouir ceux qui lisent ce site).
Par exemple, l'existence et le succès de Linux a fait revenir en arrière Microsoft sur son nouveau système de licence : des boîtes ont menacé d'abandonner Windows pour migrer sous Linux, et MS a consenti d'importantes baisses de prix, du coup ces boîtes sont restées sous Windows. Elles y ont gagné dans la mesure où, sans le succès de Linux, elles auraient dû payer beaucoup plus cher.
Globalement c'est quand même bon signe, ça signifie que des boîtes passent au libre pour de vrai, en quantité non négligeable.
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