Ce sondage met en avant les avantages et les défauts du libre, ainsi que les centres d’intérêts des visiteurs.
Pour résumer, on peut dire que la vision du libre ce sont des logiciels ouverts qui donnent plus d’indépendance vis-à-vis du prestataire. On notera que le prix n’est classé qu’en cinquième position !
Les utilisateurs regrettent le manque de support. L’ASS2L estime qu’un réel effort de communication doit être fait dans ce sens pour promouvoir ces solutions de support, qui pourtant existent !
Les thèmes qui passionnent le plus les visiteurs ne changent pas avec les années : Internet, la sécurité et les bases de données.
L’ASS2L est l’Association des Sociétés de Services en Logiciels Libres. L’ASS2L a pour objectif de représenter les sociétés de services en logiciels libres (SSLL ou SS2L) au niveau national et européen.
NdM : voir aussi « l'enquête ITRManager/Solutions Linux » sur le même sujet.
Aller plus loin
- L'article (3 clics)
- Le sondage (33 clics)
- L'ASS2L (4 clics)
- Présentation de l'ASS2L (1 clic)
- Enquête ITRmanager/Solutions Linux : Quelle place pour le logiciel libre ? (5 clics)
- Commentaires à l’enquête ITRmanager/Solutions Linux (2 clics)
# pas tout compris
Posté par TImaniac (site web personnel) . Évalué à 9.
Pourquoi comparer Linux, PHP et MySQL ? On peut pas utiliser et donc répondre les 3 par exemple ?? Ceux qui répondent "PHP" ne sont pas comptabilisé dans "Linux" ? Moi j'aurai pas fait un camembert cherchant à obtenir 100% mais une barre par techno avec le pourcentage d'utilisation pour chaque techno indépendament.
Pareil pour toutes les questions.
J'ai peut être rien compris, merci de m'expliquer :)
[^] # Re: pas tout compris
Posté par zzmaxfr . Évalué à 10.
La somme arrive à 100%, et si il n'y a pas de choix pas d'avis, il est normal que le cliché
arrive en tête.
Surtout que pour moi les defauts sont tout autre et découles des avantages, nombreux choix, comparaison difficile, trop de version...
[^] # Re: pas tout compris
Posté par ナイコ (site web personnel) . Évalué à 4.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Barnabé . Évalué à 10.
L'ass2l, c'est Linagora.
Linagora se lance dans le support logiciel libre.
Étonnant, non ?
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Paul POULAIN (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.
* Voilà peut être le nouveau sujet de troll sans fin après vi/emacs, kde/gnome, debian/suse/mandriva/fedora :
Etes vous linagora/cap gemini/easter eggs/...
* je sais bien que linagora a fondé l'ass2l. MAIS : sur la page d'accueil du site ass2l.org, ils ne sont même pas cités, donc pas de procès d'intention (bon, d'accord, sur la page de description des membres, ils sont présentés comme inventeur du concept SSLL, mais c'est du commercial : tout le monde se glorifie un peu ;-)
* les SSLL (et surtout SSII) sont parfois des "pirates du libre", qui prennent mais ne donnent pas grand chose en échange. Je ne pense pas que linagora en fasse partie, mais on pourra être d'un avis contraire. Mais là encore, faut pas que les 5% de pirates jettent l'opprobe sur les 95% d'honnètes gens. J'ajouterai également que lorsqu'on industrialise une solution open source, même si on ne contribue pas par du code, on contribue par de la notoriété et des rapports de bugs. Sauf à complètement oublier le produit initial. Ce qui est une fort mauvaise idée dans l'hypothèse ou le projet continue à se développer.
--
Paul, qui bosse dans le libre, connait à peu près bien linagora et plusieurs autres membres de l'ASS2L (petits et moins petits)
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Barnabé . Évalué à 6.
Effectivement, mais sur cette même page est cité le numéro de téléphone de l'ass2l. C'est celui de Linagora.
Linagora et l'ass2l ont le même président, le même numéro de téléphone et la même adresse. Il est raisonnable de penser qu'ils ont le même intéret.
Notez bien que mon intervention n'est pas négative sur Linagora, je tiens juste à préciser qu'à mon avis ce sondage est plus du marketing que de la statistique.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par moudj . Évalué à 10.
Effectivement, je confirme.
Linagora ne peut pas vraiment être considérée comme une société qui "prend" au libre...
En ce qui concerne la direction en tout cas.
Je détaille mon propos ;-)
Lors d'un entretien d'embauche chez eux, qu'elle ne fût pas ma surprise de voir le directeur tourner sous windows...
je l'interpelle sur ce point en lui demandant qu'elles étaient les raisons qui justifiaient d'avoir un portable de direction sous windows chez Linagora...
Je ne fût pas déçu de la réponse :
"Tu sais, Linux et OpenOffice c'est bien beau, mais on est dans un monde où je dois envoyer des documents sous Word/PowerPoint/Excel, alors pour faire tourner tout ça, ben faut windows..."
Franchement, quand le directeur de Linagora vous dit ça, ça calme...
Ca fait mal, et ça calme...
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Cyril PIERRE de GEYER (site web personnel) . Évalué à 1.
Plutôt que de disperser nos forces dans de vaines querelles pourquoi ne pas faire front ensemble ! Dix hommes ensemble valent plus que cinquantes séparés.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par philou (site web personnel) . Évalué à 6.
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2212116691/
Est-tu vraiment obligé de faire de la pub (pour ton boukin et pour amazon) ?
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Cyril PIERRE de GEYER (site web personnel) . Évalué à -1.
La troisième édition que nous préparons actuellement [1] prend en compte (comme la seconde) de nombreux retours de lecteurs.
Ce livre est en quelque sorte une suite logique à mon implication dans PHPFrance (depuis 1999), PHPTeam.net, oofrance, l'association française des utilisateurs de PHP, la promotion du libre, ...
[1] http://www.cyruss.com/blog/index.php?2006/01/05/63-php-5-ava(...)
[^] # Re: pas tout compris
Posté par moudj . Évalué à 4.
tu l'as bien cherché, philou :-)
[^] # Re: pas tout compris
Posté par kowalsky . Évalué à 0.
C'est un partage de connaissance de qualité.
C'est autre chose que de faire de la pub pour son blog...
Et pis il fais pas de la pub pour amazon, il montre son livre
sur amazon...!
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3.
Si on tolère une entorse au règle c'est soit que les règles sont mal branlées et que personne les respectera, soit que l'on tolérera encore plus de dérive, et donc que personne ne suivra les règles.
En ce qui concerne le principe de pragmatisme (s'unir pour être plus fort), à force de toujours dire qu'au nom du principe de réalité au doit vider le libre de sa substance (pardon de ses rigidités inappliquables dans le monde réel comme qui dirait), on finit par ne plus être 40 personnes actives, mais un consensus minimal sans rapport avec le projet de départ. Le but c'est de promouvoir le libre, où juste d'être les plus forts ?
Sur ce sujet, en lisant l'intitulé du projet je suis étonné de ne pas voir les filiales logiciel libres de cap gemini, IBM consulting, HP, devoteam (upperto),unilog, unisys ...qui semblent correspondre à la charte.
Elles ont refusé, elles n'ont pas été approchées, elles ne correspondent pas à ass2l, elles manquent de poids pour aider à «intégrer les groupes de travail mis en place par la Commission Européenne, [...]être un interlocuteur identifié des parlementaires et des responsables politiques, sur le logiciel libre, et [...] sièger dans des organismes comme le Syntec ou le MEDEF.» ?
(Si l'ass2l était moins petit joueur, elle mettrait aussi : à représenter le libre dans les comités de normalisation international (MPEG, IEEE, ISO...) histoire de s'assurer que l'on retrouve pas des morceaux de brevet dans les standards. )
Si l'objectif est d'avoir du poids, leur absence est pour le moins étrange. Pour appartenir à ce n+unième lobby qui se veut représentatif du libre il y a une charte déontologique c'est un bon début mais comment est-elle vérifiée ? La charte parle des licences et des formats ouverts, mais qu'en est il des pratiques ?
http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels
Enfin, la charte est elle suffisante quand on la suit pour devenir un acteur du libre (hors entreprise) ? Si ce n'est pas le cas, c'est du libre/open source light, mais le libre/open source light, est-ce encore du libre ?
Livré du source sous GPL/BSD/... inutilisable, n'est pas différent d'éditer du soft proprio. La licence ne garantit pas qu'un projet est libre (il suffit de s'intéresser à GNAT/pro ou compiere ou pour le constater).
Tiens au fait l'ass2l assure la promotion de la profession (je suppose du libre), Mais que recouvre cette profession ? Faut il être diplomé pour être pro, avoir recodé le noyau, sorti un pénultième projet libre, suffit-il de crier haut et fort sur les toits que l'on fait du libre, faut il réinstaller son linux tous les matins, ou faire de l'argent en ayant des commerciaux qui mettent le libre sur le catalogue ?
Donc d'un coté l'ass2l se veut respecter de «forts» principes moraux, et pourtant certains de ses acteurs trouve qu'il y a des canard boiteux acceptés au nom du principe de pragmatisme, de l'autre elle n'intègre pas d'acteurs de poids qui seraient utils à titre pragmatique. C'est un peu étrange, non ?
Je suis sarcastique certes, mais mon interrogation est réelle. Je suis sûr qu'il y a des réponses simples à toutes ses questions, et que je dois juste manquer d'informations. Tant que je ne les ai pas, je continuerais à garder de sérieux doutes sur l'ass2l.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Louis Montagne (site web personnel) . Évalué à 1.
Pour moi l'opensource n'est pas du libre et le libre light n'est pas libre non plus, mais pour avancer et faire mieux, il faut passer du temps à expliquer et faire comprendre les différences et les concepts.
Concernant les points précis ass2l, tu as raison, tout n'est pas facilement applicable, il nous faudrait une police du libre, des RH du libre, ... chaud devant ;)
L'ass2l c'est beaucoup de petites TPE qui travaillent sur du logiciel libre, beaucoup de passionné(e?)s, pour des sociétés qui mélangent allègrement une activité de société de services et une forte volonté 'produit'.
Peut être qu'une association de sociétés du libre n'est pas le bon choix, car le libre est plus une affaire de coeur et de couilles qu'une affaire de société qui n'a pour but dans ses premières années que de survivre et se développer.
Cela dit, je pense que bon nombre des membres de l'ass2l pratiquent leur vision du logiciel libre, vision qui n'est peut être pas LA vision, mais qui tend à faire progresser les enjeux du logiciel libre : partage, indépendance, innovation, liberté...
Dans ce cadre et en respectant ces volontés, il me paraît intéressant d'aider ces entreprises et de montrer que les logiciels libres et opensource existent et peuvent être une véritable alternative. Rien qu'en expliquant que le traitement de texte n'est pas word, on fait un pas.. en installant OOo on fait un deuxième pas, puis on commence à marcher, tranquillement, sans roulettes...
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 0.
Peut être du point de vue du discours l'open source est un discours tainté pour certains «entreprises», le libre tainté «communautés» mais dans la pratique, les tenants des deux «discours» sont à la fois en entreprise, et dans des projets. Donc je ne suis pas sur que la distinction existe ailleurs que sur le papier. Dans la pratique je trouve pas openBSD moins libre que Debian, ni debian moins open source qu'openBSD.
Si différence il y a, je ne la vois toujours pas depuis 10 ans que je pratique. Les deux en tout cas sont équivalentes sur le plan des pratiques et des licences. Pour le reste, qu'il y a t'il d'important que je ne vois pas ? Que parler du libre plairait moins à la figure mythologique du «décideur» ? (La mythologie, c'est le truc pour faire peur aux enfants, n'est ce pas ? )
La police du libre.
Je ne juge pas un projet sur rapport à ce qu'il partage de mes convictions ou de LA vision (je ne la connais pas par ailleurs), mais à l'adéquation entre le discours, les actes et les résultats. Pour l'instant, je dis juste que je ne comprend pas le projet de l'ass2l car ses moyens ne sont pas en conformité avec ses buts, et que le passé m'a appris que la licence (je deviens plutôt BSD que GPL avec le temps) et les formats ouverts ne garantissent l'aspect libre d'un projet. Windows est truffé de BSD (ping, le client FTP cli les «SFU» (service for unix gratuitement téléchargeables)....) et participe au W3C (xml) , mac osx aussi (open Darwin), cela n'en fait pas des projets moteurs dans le libre. Que leur manquent ils ? (C'est pourtant pas faute d'essayer.) Si le fait que le mot «libre» vous plaise, mais que vous trouviez la définition trop contraignante, je peux vous suggérer de remplacer libre par «développement durable», «agriculture raisonnée», «éthique» ce sera probablement aussi bon pour l'image, et en plus il y aurait moins de contradicteurs.
L'ass2l = beaucoup de TPE.
Bien, ce n'est pas le nombre qui fait la pertinence d'un choix, sinon, je serais malheureux avec mon linux.
La forme de la structure.
Elle a moins d'importance que le projet. Quel est il ? Pourquoi si le but c'est d'influencer (comme indiquer dans la page de description), il n'y a t'il pas de poids lourds comme Bull (Jonas) IBM, upperto (devoteam), cap gemini ?
Pratiquer LA vision du libre qui ne serait pas la bonne et realpolitik (ai je l'air de me la jouer commissaire politique ? ).
Il y a un socle commun (Free Software Debian Guideline, FSF, OSI, *BSD) qui vient de l'informatique libre, je pense que vu leur constance dans le respect de leurs principes et la reconnaissance qu'ils ont aujourd'hui par leurs pratiques, on peut peut être leur accorder qu'ils ont peut être édicté des principes sains ? Le pragmatisme (la realpolitik) c'est pour moi d'accorder un respect durable aux précurseurs (stallman compris) quand ils ont prouvé avoir raison.
Ironiquement, contrairement à l'ass2L qui se veut «pragmatique», et qui va expliquer aux entreprises ce qui serait mieux (prosélitysme), je n'en fais pas : je peux expliquer pourquoi je trouve le libre fun, mais je me contrefous d'aller sauver les pauvres âmes égarées. Quelle est la démarche qui est la plus orientée «police politique» ?
L'alternative.
Une alternative, plusieurs choix (voir le dico). Quand on a seul un autre choix, c'est plus vraiment la liberté, au mieux c'est le supermarché.
La stratégie des petits pas. (Tout n'est pas parfait, et on ne change pas les choses en étant ferme)
Comme avec les CC, où l'on promeut le freeware et le shareware comme étant presque libre, je pense que c'est une voie sans issue. Le succès du libre/open source réside à mon avis dans le fait d'avoir fixé des limites claires et simples. (contre exemple : les CC)
http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
Si l'idée plait aux autres, tant mieux, sinon, je ne vois pas de bonne raisons de transiger pour avoir une masse plus grande. Le nombre me semble pertinent que pour le berger qui veut compter son troupeau.
Conclusion.
Je n'ai pas l'habitude de juger un livre à sa couverture, et comme là il n'y a que la préface d'écrite, et qu'elle est déjà pas très claire, je me permet même si il y a la couverture «libre/open source (c'est bon mangez en©®)» de dire ce que j'en pense : pour l'instant j'ai un doute sur cette association dont je me demande si elle vogue sur la vague de «l'institutionnalisation» du libre ou si elle a un projet «libre» conforme à l'intitulé de son association.
À titre amusant, on remarquera que tous les partis politiques ont une volonté farouche pour lutter contre l'injustice, et que quand on les met ensemble pour «améliorer la situation», malgré un consensus d'intention plus fort que le libre, rien n'en sort.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Cyril PIERRE de GEYER (site web personnel) . Évalué à -1.
Je fais passer votre remarque à louis qui a passé pas mal de temps à faire ce doc (merci à lui). On va voir si on peut le passer en graphique par barre.
Merci du retour
Cyril
[^] # Re: pas tout compris
Posté par philou (site web personnel) . Évalué à 3.
Est-ce que Louis travaille bénévolement ?
"ce doc", est-ce du word ?
>La question était à choix multiple bien sur. ... On va voir si on peut le passer en graphique par barre.
La question n'est pas la forme (barre/camenbert). Mais plutôt où sont passé l'utilisateur de oo+gimp+ff sous Linux ? Et celui qui utilise linux pour le serveur mais windows pour les clients ?
Dissocier des technos si imbriquées n'a pas de sens. Il faut résonner en profil par rapport à un besoin :
- office : oo+gimp+ff+linux, oo+ff+windows, ...
- serveur : php+mysql+linux, php+posgres+liux, php+msql+windows, ...
[^] # Re: pas tout compris
Posté par TImaniac (site web personnel) . Évalué à 6.
Ah si, parcque en l'occurence la forme choisie impose l'information fournie. Avec un diagramme en barre on aurait le pourcentage d'utilisation de chaque techno, libre à toi après de faire les additions que tu veux pour en extraire des infos, mais il faut au moins les infos brutes du sondage pour que tout le monde puisse conclure ce qui l'intéresse.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par philou (site web personnel) . Évalué à 0.
On est d'accord, le camenbert ne fonctionne pas avec des questions à choix multiples. L'idée de ma remarque était qu'il ne suffit pas de changer de type de graphique pour donner du sens aux chiffres.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Louis Montagne (site web personnel) . Évalué à 2.
et, non ce n'est pas du word.
Et quand on génère un pdf depuis un mac ca donne ça.
La vraie question ce ne serait pas de savoir si le contenu de ce document est libre ?
Ca dérange encore plus si un contenu non libre a été fait uniquement sur des outils libres non ?
Pas simple tout ça.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 2.
En ce qui concerne la forme, les camemberts c'était pas génial. À ce titre. le sondage d'itrm est mieux présenté, cependant il manque un tri par valeurs numériques décroissantes des choix. (je dis ça des fois qu'une v2 soit dans les cartons).
# Montrer l'exemple
Posté par Bapt (site web personnel) . Évalué à 10.
Mac OS X 10.4.5 Quartz PDFContext
Ils devraient montrer l'exemple non ? des outils pour pondre ce genre de pdf, il y en a plein en libre.
[^] # Re: Montrer l'exemple
Posté par Christophe Merlet (site web personnel) . Évalué à 7.
La plupart de ces "SS2L" n'existe que pour surfer sur un filon, une niche prometteuse, un marché relativement vierge.
Le libre, sa philosophie, son éthique tout ça n'est que tres tres tres secondaire. Pour s'en convaincre il suffit de demander a ces entreprises ce qu'elles ont fait pour le libre, quelles sont leurs contributions pour s'apercevoir que la plupart d'entres elles ne sont que des parasites, et que le vernis de respectabilité des autres n'est que superficielle.
Si vous voulez bosser avec une SS2L, ayez le reflexe de lui demander quelles sont ces contributions concretes, ça permet largement de trier le bon grain de l'ivraie.
[^] # Re: Montrer l'exemple
Posté par Hrundi V. Bakshi . Évalué à 10.
Le libre, tant qu'on en respecte la license, on l'utilise comme on veut. Si on veut se faire de l'argent, on en fait. La contribution n'est pas obligatoire.
En tout cas, déployer du LL n'est pas du parasitage. Apporter des utilisateurs heureux avec support, c'est pas parasiter. Les rôles SSLL et développeurs sont différents, mais complémentaires.
De la symbiose oui, mais pas du parasitage.
[^] # Re: Montrer l'exemple
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 4.
[^] # Re: Montrer l'exemple
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 0.
Je trouve ça sain.
# Les SS2L
Posté par KPTN (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
il se trouve que je fais partie d'une de ces SS2L et je tenais à apporter ma vision "interne" à ce débat.
- Non les SS2L ne sont pas les mieux placées pour parler de contribution au libre.
- Non les salariés des SS2L n'utilisent pas autant qu'ils le pourraient des logiciels libres dans leur travail quotidien.
- Non l'ASS2L n'est pas impartiale.
Mais de là à traiter les SS2L de parasites, c'est à mon avis faire fausse route. Aider le logiciel libre, ce n'est pas simplement coder jour et nuit, c'est aussi savoir le vendre dans des propositions commerciales, le documenter, former les autres sur ces technologies, adapter le code aux problématiques du client, faire des tests de performances pour montrer qu'il vaut (et qu'il dépasse) ses équivalents propriétaires.
Concernant ce sondage, ce n'est pas l'état de l'art des logiciels libres mais plutôt une vision instantanée (les 3 jours de SL2006) de comment sont vus ces logiciels par la profession informatique (et elle contient encore beaucoup de néophyte dans le domaine). Le manque de support ? Oui, c'est la première crainte des DSI, et pas selon les chiffres du sondage, mais de mon expérience sur le terrain.
Soyez sûrs d'une chose, les personnes qui travaillent dans les SS2L sont convaincues par le logiciel libre et font tout pour qu'il s'implante dans les entreprises. Seulement leur action est certainement moins visible dans les communautés, bien que la plupart d'entre nous sont impliqués dans des projets et des associations.
J'espère avoir pu apporter un peu d'eau au moulin sans susciter trop de polémiques...
[^] # Re: Les SS2L
Posté par g0d0t . Évalué à 9.
Je voulais simplement ajouter que ça me permet de travailler autour du libre, d'améliorer mes connaissances dessus et ainsi à titre perso ça peut me faciliter les choses pour contribuer.
Mais au cours même de mon travail, il y a quand même quelques points qui aident le libre : ceux que tu as évoqué, plus les rapports de bugs que je fais sur les logiciels qu'on utilise. Et parfois même des propositions de patchs.
Ce n'est pas grand chose, un grain de sable peut être, mais c'est aussi ce qui fait le force du libre : la somme de toutes les contributions, même minimes.
[^] # Re: Les SS2L
Posté par R4f . Évalué à 6.
- en notoriété (frais de communication)
- en crédibilité car certains utilisateurs (entreprises) ne se lanceraient pas dans le libre sans support (conseil, assistance technique, formation...)
Par contre, les SSLL ne représentent pas toujours le libre sous son meilleur jour lorsqu'elles le méprisent :
- ouvertement (pour «placer» leurs prestations)
- de manière indirecte (ex. : les employés n'utilisent pas les LL eux-mêmes)
N'oublions pas que les SSLL n'ont pas toujours intérêt à ce que les LL soient aussi bien ficelés qu'ils le pourraient (doc impeccable, 0 bug, facilité d'installation et mise à jour) car sinon elles se tireraient une balle dans le pied...
[^] # Re: Les SS2L
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 6.
On reconnait un développeur à ce qu'il fait (sa compétence) et non pas à ce qu'il souhaiterait qu'on dise de lui soit pour des raisons financières soit pour des raisons de statut (je représente le libre en France et "sans nous personne ne peut défendre les intérêts contre les méchantes éditeurs proprios (bouh)".
Mais à bien y regarder les SSLL ont le même business que les SSII : vendre de la viande, sauf que c'est comme le café max havelar c'est étiquetté "éthique". Etique je dirais parfois. Lorsque j'ai commencé dans le logiciel libre on ne regardais pas vos diplomes pour vous accepter sur un projet voir une entreprise, aujourd'hui, la pratique du libre continue à l'identique sans discrimination voulue (hors communication écrite), par contre les boites du libre elles n'ont pas forcément gardé le pli. Les SSLL se veulent et veulent des "experts du libre" crédibles (un ingénieur ça en jette plus qu'un BTS info pour être expert). Combien d'experts linux (je sais toujours pas ce que c'est) traînent ainsi en France? Si ils sont experts est-ce à dire que sur les forums ou face à un non informaticien, non salarié de SSLL (mais qui lui participe à un projet libre) leur parole est plus pertinente? Et le diplôme prime t'il sur la pratique ?
Les individus qui font le pari du libre, s'afranchissent de la logique des experts. Ce n'est pas tant le coût que l'on peut reprocher à SAP, oracle, windows que la dépendance à l'expertise de ses éditeurs et affiliées (les ssii/consultant) due à l'extrême complexité de la mise en oeuvre de leur produit. La logique de popularisation de *tous* les aspects de l'informatique (code, stratégie, système, documentation, internationalisation, intégration, assurance qualité) va à l'encontre du modèle de l'expertise. Un développeur libre est rarement expert en gestion de version, en documentation en système en communication, mais il en fait. (Et, le libre sera mort quand il y aura un DESS en génie logiciel libre.)
Le libre c'est comme un ensemble d'ateliers polyvalents d'artisans foisonnant qui chacun à ses manies (diverses et variées) mais qui produisent pleins d'outils en s'échangeant librement d'atelier à atelier des pièces, des savoirs, des coups de mains. La seule condition pour être acceptée dans ce réseau ? Rentrer et dire bonjour. La valeur du modèle réside dans son réseau non dans sa production.
A coté les SSLL pour "rassurer les entreprises" -qui veulent un interlocuteur unique spécialiste- vont aller piocher des artefacts qui sortent de ces ateliers et les proposer à leurs clients. Mais est-ce l'artefact, le logiciel qui a de la valeur, ou de rentrer dans le réseau des ateliers pour le client ? Est ce l'intérêt des SSLL (éditrice de logiciel) que l'on se passe d'elles ?
De toute façon dans la tradition informatique française on valorise le logiciel ; les SSLL ne vendent pas la démarche de participer au libre parce que de toute façon on le leur achéterait pas. Que diriez vous si votre plombier vous disait qu'il veut bien venir réparer chez vous que si vous le payez aussi cher qu'un autre plombier, mais que vous allez devoir faire le boulot et apprendre la plomberie. Peut être c'est cool, mais si votre garagiste, votre comptable, votre avocat, vote boulanger vous faisaient tous le plan ? Et si en plus vous qui pensez être vous même être des experts (les DSI ou décideurs pressés), si on vous disait de réapprendre votre métier, vous trouveriez ça ingérable et vexant. Les entreprises veulent des spécialistes pour externaliser et pas faire le boulot qu'ils trouvent non valorisant (sinon ils paieraient pas des fournisseurs). Et à part la gendarmerie qui n'est pas une entreprise, je connais peu d'exemple d'institution qui ont activement fait la démarche et finit par participer sensiblement au libre en tant qu'acteur et utilisateur.
Quelle différence cela fait il alors que les SSLL vendent du code sous GPL par rapport aux autres éditeurs/SSII ? Aucune ; on peut pas externaliser sa relation avec le libre, car le libre a de la valeur non quand d'autres le font pour nous à l'extérieur, mais quand on y participe. Le client est toujours aussi prisonnier de son code, car il est pas prisonnier des éditeurs, mais de sa conception de l'informatique. Donc les SSLL ont pour principale activité quelque soit leur bonne volonté de faire de l'édition de logiciel propriétaire (sous licence libre) pour le client qui le demande. On apprend au client parfois à singer le monde du libre en mettant un CVS, un forum, et une doc, on lui fait parfois un peu de pub sur linuxfr pour le prestige de montrer que le client est dans le hype du libre mais est ce les apparences et le statut qui comptent ?
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