Un point c'est tout.

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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jan.
2003
Communauté
Michel Bondaz vient de publier sur le site de l'Adullact un article qui me semble important. Il existe beaucoup de projets de SIG (système d'information géographique, GIS en anglais) dans le monde du libre. Mais si l'on y regarde bien, les données géographiques, elles, ne sont pas vraiment libres.
L'idée de Michel Bondaz est à la cartographie ce que le projet Gutenberg est à l'édition... Une merveilleuse idée de communuauté pourrait naître autour du lieu. Pas pour s'indiquer sur des cartes existantes. Pas pour se référencer dans un cadre qui ne soit pas à nous. Non, puisque nous ne pouvons pas copier les cartes, faisons nos cartes ! Et si nous partagions les données sur les lieux que nous arpentons, pour en dresser des cartes libres à partir de données libres ?
Il y a des idées énormes. C'en est une. Et je vous engage à lire ce texte de Michel Bondaz qui, l'air de pas y toucher, déménage !
Si cette idée ne me semble pas déplacée dans les "libres réflexions sur le libre" de l'Adullact, c'est qu'elle peut engager, entre autres, une saine réflexion sur l'accès des citoyens à la représentation de l'espace public. Les collectivités disposent de systèmes d'informations géographiques dont certaines données pourraient bien avoir vocation à être rendues publiques.

45°40, 0°10, le 25 janvier 2003

Aller plus loin

  • # Re: Un point c'est tout.

    Posté par  . Évalué à 10.

    je suis auteur de deux projets qui pourraient etre utiles

    Tout d'abord, NavSys, qui est un systeme de GPS et multimedia qui peut-etre embarqué dans un vehicule
    http://sxpert.esitcom.org/projects/navsys/(...)
    Ce logiciel stocke dans un fichier tous les Fix GPS qu'il recoit.

    Ensuite, MapEditor, qui permet de recuperer les traces generees avec NavSys et permettra dans un futur proche de créer des cartes (libres)
    http://sxpert.esitcom.org/projects/mapeditor(...)

    Il reste un certain nombre de points a eclaircir, notamment, au niveau d'un format de fichier (ou plusieurs) en fonction des traitements à appliquer aux données, ainsi que les procédures de transformation.

    Si vous avez des idées, je vous attend sur le channel #navsys sur irc.openprojects.net
    • [^] # Re: Un point c'est tout.

      Posté par  . Évalué à 7.

      Peux-tu nous en dire plus sur la manière dont NavSys "récupère" les données GPS ? Ton site mériterai une petite explication sur cet aspect là. (Quoi qu'il en soit, bravo pour ces débuts.)
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 10.

        ben, les recepteurs GPS (comme le GPS 16 de Garmin que j'utilise (pub gratuite)) sortent les information sur un port série dans un format standard dit NMEA. La premiere partie de la chaine est composée du logiciel gpsd, qui virtuallise le port serie et retransmet les informations sur un socket (port normal tcp/2947).
        NavSys se connecte a ce port et analyse le flux NMEA pour en extraire les données utiles (longitude, latitude, altitude, vitesse, direction, heure, date, age du capitaine ;-)
        Ensuite, ces informations sont redistribuées dans plusieurs sous-taches dont le stockage sur disque et l'affichage de la position et de la trajectoire sur l'ecran.
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Quid de Galileo ?
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 3.

            Ben, j'ai pas encore vu de recepteurs, ni de satellites...
            Donc, avant de coder, je vais patiamment attendre que la realité rejoigne la théorie...
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 3.

            Les récepteurs Galileo utiliseront aussi la norme NMEA pour communiquer...
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Euh, dans mon souvenir Galileo c'est pour 2008 ... Du coup, les récepteurs vont être encore un peu rapport pendant quelques temps.

            En plus, si on se réfère à la bataille entre Allemagne et Italie le projet vient de se prendre un coup dans l'aile ... (Manquait plus que ça ... après les américains qui voulaient le viander)
  • # carto sous java

    Posté par  . Évalué à 6.

    Un lien intéressant d'un outil de carto OpenSource sous Java.

    http://openmap.bbn.com(...)
  • # Re: Un point c'est tout.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Si on veut faire une carte 3D, il faudrait un altimètre en plus ;-)
    • [^] # Re: Un point c'est tout.

      Posté par  . Évalué à 7.

      le GPS inclue la mesure de l'altimétrie
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 3.

        dès qu'il a trouvé le 4ème satellite ...
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  . Évalué à 6.

          oui, mais c'est un detail d'implementation ;-)
          L'altitude est disponible avec seulement 3 satellites, a condition d'avoir une horloge atomique...
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 2.

            et comme justement la synchro des satellites/récepteurs au niveau du temps est la clef de ce genre de système ... :-)
    • [^] # Re: Un point c'est tout.

      Posté par  . Évalué à 1.

      Quelle est la précision que vous obtenez avec le GPS ?

      Les pompiers de PACA mettent à jour leurs cartes IGN à l'aide de véhicules équipés de GPS, et reliés à un émetteur fixe qui les informe en temps réel du brouillage ; ils obtiennent ainsi une excellente précision (mais je ne sais pas de combien non plus).

      On pourrait imaginer un truc équivalent à l'aide d'un téléphone portable ou bien de Wifi ..
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 8.

        avec 7/8 satellites (terrain degage), on a entre 3 et 8 metres de precision (c'est une comparaison entre ce que je vois a l'ecran et la realite).

        On voit bien la difference entre une autoroute et la departementale qui est a cote.

        La précision empire bien sur quand on a moins de satellites (inutilisable quand il n'y en a plus que 3)

        Une solution que j'utilise est de refaire la meme route plusieurs fois a des jours differents, ce qui permet de degager une ligne de direction approximative.

        MapEditor dessine les tracks en utilisant une valeur d'alpha (transparence) qui fait que plusieurs passages sur le meme point apparait plus foncé.
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  . Évalué à 3.

          > avec 7/8 satellites (terrain degage), on a entre 3 et 8 metres de precision (c'est une comparaison entre ce que je vois a l'ecran et la realite).
          Mais on ne peut pas toujours compter sur une telle disponibilité, et ce n'est pas fiable. En théorie, la précision maximum du système GPS civil est de 22 m (suffisant pour la géolocalisation en voiture), et 17,5 m pour le GPS militaire. Et pour les applis nécessitant vraiment une meilleure précision, on utilise le GPS différentiel (à savoir qu'il y a un point de référence dont on connaît la position géographique exacte et qui reçoit aussi les infos GPS : on connait donc pour ce point la différence entre la position réelle et la position observée, et on suppose que le récepteur mobile un peu plus loin, qui communique avec la station de référence, fait la même erreur, et on corrige en conséquence. Un peu plus loin, ça peut aller jusqu'à une centaine de kilomètres d'après ce que j'ai pu observer). Mais évidemment, c'est plus coûteux, et un récepteur GPS de base ne permet pas de récupérer des données différentielles (je ne parviens plus à me souvenir du nom du format. C'est pas le NMEA, mais c'est quoi ... D'ailleurs, tiens, dans tes données NMEA, il y a un champ qui indique si les données sont en mode différentiel ou non, je crois ...).

          Tu notes la date à laquelle ont été dessinés les points ? Car ils dépendent de la configuration des satellites, et pour 2 configurations identiques, tu vas retomber à peu près sur les mêmes mesures. Après, ça dépend aussi de la météo et de l'environnement.
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 2.

            oui, oui... je stocke sur 64 bits un timestamp unix avec la date/heure UTC donnee par le GPS.
            la precision est amelioree par le fait que le recepteur GPS que j'ai utilise la vitesse et l'orientation du mouvement pour determiner une partie de l'imprecision. (il considere que les changements de direction instantanes ne sont pas possibles).
            par contre, l'imprecision se voit lorsqu'on est au feu rouge. a ce moment la, la position affichée se "balade" autour du dernier point "sensé" que l'on a obtenu juste avant de s'arreter...
            • [^] # Re: Un point c'est tout.

              Posté par  . Évalué à 3.

              Le mien affiche une moyenne des derniers relevés quand il considère que je suis à l'arrêt. (le point ne se "ballade" pas)

              Par contre de temps en temps il m'affiche un grand saut de coté qui revient petit à petit au bon endroit. (J'ai l'impression que ça le fait surtout quand je débouche de derrière un batiments. Peut-être que c'est du à l'acquisition d'un nouveau satellite ou à des histoires d'écho)

              Globalement, je dois dire que je suis assez décu de mon GPS. Je pensais que ça marcherais bien mieux que ça... En particulier en ville, si ce n'est pas le bon jour (pas beaucoup de satellites visibles), je perds très facilement le point dans la moindre rue un peu étroite.
              • [^] # Re: Un point c'est tout.

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ah, bah oui, en milieu urbain, c'est pas fantastique, rien que par le fait que les ondes transmises par les satellites peuvent être réfléchies par les bâtiments. Et donc, tu captes un satellite qui n'est pas à la position qu'il indique, puisque le récepteur suppose toujours (et il ne peut pas faire autrement, si je me rappelle bien, à moins que la phase ait changé) que la transmission se fait en ligne directe. autre chose rigolote : en forêt, c'et pas terrible non plus, une localisation GPS (j'ai fait un stage là-dessus, c'était à étudier ... Même en différentiel, c'est difficile d'être ultra-précis).

                Un GPS, ça sert pour un randonneur, ou éventuellement pour se déplacer en bateau, où il n'y a pas beaucoup de repères visuels. En ville, je ne suis pas convaincu de l'efficacité du système (enfin, disons que je n'ai jamais eu l'occasion de tester).
                • [^] # Re: Un point c'est tout.

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  « les ondes transmises par les satellites peuvent être réfléchies par les bâtiments. Et donc, tu captes un satellite qui n'est pas à la position qu'il indique, puisque le récepteur suppose toujours (et il ne peut pas faire autrement, si je me rappelle bien, à moins que la phase ait changé) que la transmission se fait en ligne directe. »

                  Ce n'est pas si catastrophique que ça.

                  Le récepteur GPS ne regarde pas la direction du signal qu'il recoit. Il regarde juste le temps que mets le signal à lui arriver.
                  Donc en cas d'écho, l'erreur est au maximum le double de la distance entre toi et la surface qui réfléchie le signal... (c'est déjà suffisant pour être génant)


                  PS: Enfin si j'ai bien tout compris hein...
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 3.

        Sur la boite du mien (Magellan Sportrak), il y a marqué 15m.
        Et 3m annoncé pour quand les satellites Européens équivalent des WAAS seront activés. (ce sont des satellites géostationnaires qui envoient des coordonnées de correction à partir de mesures faites par des bases fixes au sol)

        Je crois avoir vu que GPSD gère déjà le GPS différentiel. Ca marche par le net, donc en Wifi...
        On général on considère que la précision en différentiel est de l'ordre du mètre.
  • # Re: Un point c'est tout.

    Posté par  . Évalué à 5.

    Si l'IGN est un institut public (est-ce le cas ?), il serait normal que les informations collectées soient à disposition des citoyens, et en des termes "ouverts", non ?

    Y a-t-il déjà eu une campagne en ce sens ?
    • [^] # Re: Un point c'est tout.

      Posté par  . Évalué à 7.

      Oui, mais ca marche pas. l'IGN n'est plus un service public, c'est une Entreprise Publique a but Industriel et Commercial comme l'est la SNCF.
      La création des bases de données a été payee par nos impots, mais ce sont maintenant des societées comme NavTech et Téléatlas qui profitent de ces données. Dans l'histoire, le citoyen se fait blouser de A à Z...
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 2.

        les données de TeleAtlas et NavTech ont très peu à voir avec celles de l'IGN.
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  . Évalué à 1.

          ben, euh...
          http://www.shellgeostar.com/shellgeostar/EN/HIDDEN/maporamatc.asp?S(...)
          je cite :

          *******************************
          · NavTech™ Database © 2000-2001 Navigation Technologies Corporation

          The following copyright notice apply to Navtech data used in this Web site :

          France Source: Géoroute® IGN France & BD Carto® IGN France.
          ********************************

          ca se passe de commentaires...
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 7.

            j'ai travaillé avec ces gens-là, merci.

            ton extrait est une information de copyright, rien de plus.

            ils ont utilisé *quelques* données de l'IGN, je parlais en termes quantitatifs.

            la BD Carto et la base Géoroute leur ont servi de support et de correctif pour certains points, mais pour le reste, ils ont surtout quadrillé la France et ses grosses villes avec leurs véhicules.


            Je suis par contre parfaitement d'accord sur le fait que l'IGN devrait fournir beaucoup plus d'informations à caractères géographiques aux français, comme par exemple participer à la réalisation de cartes de zones inondables en France : ça éviterait qu'on continue encore aujourd'hui d'y construire.
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 3.

            pour être juste, je cite la "version officielle" :

            http://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/(...)

            et un compte-rendu de conférence répondant à "d'où sortent les données ?", dont je recommande la lecture à tous ceux intéressés par le sujet originel de la news :

            http://www.spdg.org/geoevenement2001b.htm(...)



            il faut par contre lire entre les lignes et les accords de partenariat entre l'IGN et NavTech (et dans une moindre mesure l'IGN et TeleAtlas) ne sont pas une simple relation client-fournisseur.

            beaucoup de corrections vues "sur le terrain" ont été remontées par NavTech à l'IGN pour améliorer la qualité de la base Géoroute, tandis que TeleAtlas a plutôt fait cavalier seul pour ce genre de données (travail non basé sur Géoroute).


            c'est par contre on ne peut plus normal de trouver cité pratiquement à chaque fois le cartographe institutionel de chaque pays, comme on trouve des ribambelles de (c) dans le copyright d'un programme avec une longue histoire.
      • [^] # Re: Un point c'est tout.

        Posté par  . Évalué à 1.

        Dans l'histoire, le citoyen se fait blouser de A à Z...
        Que voilà un bien curieux raccourci...
        Lorsque nos impôts construisent un hôpital mais que nous ne tombons pas "suffisament" malade, sommes-nous aussi "blouser" ? Le sommes-nous plus lorsque nous y allons mais que nous devons payer ensuite ?

        L'IGN en tant qu'EPIC doit assurer une partie de son financement sur la base de ses revenus propres, revenus qui proviennent entre autres de la vente de cartes et données géoréférencées. Si ces données sont payantes, ce ne sont pas la données brute que nous payons mais bel et bien la valeur ajoutée par l'IGN (traitement, correction géométriques, recoupement des sources, mise en forme...).

        Et je ne suis pas certain que les données brutes soient payantes... mais elles doivent probablement être inexploitables en l'état. La valeur ajoutée est issue de recoupement avec des données terrains, prises de vues aériennes et satellites comme SPOT qui fournit lui des données payantes (financées sur nos deniers mais sans aucune forme de service publique cette fois ;oC ).

        Dans le domaine des données brutes, je pense qu'on peut trouver assez facilement des données basiques : ex, données VMAP, niveau 0 sur le Web.
        Je ne connais toutefois pas les termes de leur licence d'utilisation
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  . Évalué à 3.

          L'IGN en tant qu'EPIC doit assurer une partie de son financement sur la base de ses revenus propres,

          Je ne conteste pas cela.
          Je conteste le fait meme que l'IGN soit une EPIC.
          • [^] # EPIC et pic et colégram ,o)

            Posté par  . Évalué à 1.

            De ce point de vue je suis assez d'accord avec toi : pas plus que Météo France ne devrait faire payer ses données... Ce sont après tout des informations au sens large relatives à notre territoire.... voire à notre planète... qui devraient être accessibles à tous.
            La mise à disposition payantes des données relatives aux vitesses des vents derniérement côté MF, alors que tout cela était gratuit auparavant, me laisse un goût amer...

            Pour information, concernant les données synthétiques de Météo France : les rapports mensuels/annuels sont disponibles au niveau des régions et des DDA (Direction Départementale de l'Agriculture), le plus souvent gratuitement ou pour le prix de l'édition papier... Des données similaires devraient l'être aussi côté DDE (Equipement) concernant les réseaux routiers, hydro... pour recoupement
            • [^] # Re: EPIC et pic et colégram ,o)

              Posté par  . Évalué à 2.

              En passant les administrations (y compris les DDE) paient également les données de l'I.G.N. au prix fort, en fonction du nombre de postes qui y ont accès, et pour chaque tirage diffusé. Et elles n'ont souvent pas les moyens de s'offrir toutes les données géographique qui les interessent...

              Pour ce qui est d'obtenir des données gratuites en DDE, les données sont souvent basées sur des données de l'I.G.N. ; toutes celles-ci ne sont donc pas distribuables à qui n'a pas de licence d'utilisation de l'I.G.N.
          • [^] # Re: Un point c'est tout.

            Posté par  . Évalué à 2.

            mouais, ils devraient presque changer de nom, en fait. "Institut Géographique National", ça ne réflète plus leur statut actuel.

            Idem pour la Météo Nationale, à mon avis, ça fait longtemps que j'ai l'impression d'être considéré plus comme un gentil consommateur tout juste bon à utiliser un numéro à 0.34 euros la minute que comme un usager d'un service public.

            et je ne parlerais même pas de la SNCF qui se reconvertit en agence de voyages, billets d'avions et réservations d'hotels alors que leur site nullissime est limite utilisable pour simplement obtenir de bêtes horaires de trains, ce qui est le comble</troll>
            • [^] # Re: Un point c'est tout.

              Posté par  . Évalué à 1.

              c'est meme pas un troll.
              j'ai par le passé essayé de faire un script pour me reserver une place le vendredi et le dimanche soir pour remonter voir mes parents... ben... peine perdue... (note: j'étais sur a 99% de prendre chaque train)
        • [^] # Re: Un point c'est tout.

          Posté par  . Évalué à 1.

          Lorsque nos impôts construisent un hôpital mais que nous ne tombons pas "suffisament" malade, sommes-nous aussi "blouser" ? Le sommes-nous plus lorsque nous y allons mais que nous devons payer ensuite ?

          Y a un truc qui s'appelle la Sécurité Sociale et qui t'assure un accès raisonnable (voire gratuit) aux soins indispensables....
  • # Re: Un point c'est tout.

    Posté par  . Évalué à 6.

    pour information, l'IGN fournit un petit script simpliste pour connaitre les coordonnées de votre commune :

    http://www.ign.fr/fr/PI/activites/geodesie/index.html(...)

    comme ici :

    http://www.ign.fr/fr/PI/activites/geodesie/commune?COMMUNE=longevas(...)


    enfin, le GEOnet Names Server fournit les coordonnées X,Y de tous les villes et villages de tous les pays du monde :

    http://www.nima.mil/gns/html/(...)

    oui, c'est un .mil. les données ne sont pas parfaites, mais il y a déjà de quoi faire joujou.

    la CIA (oui oui, la CIA) propose également le contour des pays, et des mers et fleuves (côtes) dans un format vectoriel, mais je n'ai plus l'adresse exacte sous la main.

    Plusieurs applications Web que je qualifierais de "non commerciales, de niveau universitaire" ont déjà utilisé ces données.

    pour finir, une petite liste de sources d'informations géographiques :

    http://www.cic.lsu.edu/mapsnet.html(...)

    (non, je ne vais pas indiquer un lien vers mes 500+ URLs à thème cartographiques, elles ne sont pas à jour)
  • # Re: Que fait l'IGN ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    L'IGN est un organisme national payé par nos impôts.
    Comme ça ne suffit pas, il vend ses cartes, d'ailleurs assez cher et elles ne sont pas toujours à jour.
    Je suggère que l'IGN mette toutes ses cartes en lignes puis mettre en place une sorte de CVS qui permettrait à chacun d'envoyer des mises à jour.
    Tout le monde ferait des économies, l'IGN ferait un travail encore plus intéressant et nous aurions des cartes plus exactes.
    • [^] # Re: Que fait l'IGN ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      c'est mal barré ;-)
    • [^] # Re: Que fait l'IGN ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      L'IGN est un organisme national payé par nos impôts

      Justement comme elle facture ses services tu paieras moins d'impôt ou ton impôt sera affecté vers des tâches plus prioritaires :^)

      Je suggère que l'IGN mette toutes ses cartes en lignes puis mettre en place une sorte de CVS qui permettrait à chacun d'envoyer des mises à jour.

      C'est sûr que n'importe qui peut faire des relevés cartographique, que le matos de mesure ne coûte rien et que les compétences nécessaires sont insignifiantes. Allez demain je crée un Lafritux 3000 qui va révolutionner l'informatique.

      Comme ça ne suffit pas, il vend ses cartes, d'ailleurs assez cher et elles ne sont pas toujours à jour.

      Vu le temps qu'il faut pour élaborer une carte elles seraient bcps bcps plus cher si elle devait être a jour chaque année.

      Plus sérieusement la grande mode qui coûte bonbon dans le domaine de la carto c'est le passage au numérique. Ca devrait grandement accélérer les délais de mise a jour mais ça nécessite une belle mise de fond.

      Pour la p'tite info un des leader dans les SIG c'est ESRI et Micromou en est actionaire. Du coup adieu les stations de travail sous Unix et bonjour Windows NT. Adieu le langage embarqué Avenue et bonjour le VBA. Adieu le monde des PDA et bonjour l'exclusivité Pocket PC.

      Le danger est encore plus grand que vous ne le pensiez, des cartes pas libre faites sur des logiciels élaboré grâce aux sous de Bill ;-)
      • [^] # Re: Que fait l'IGN ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pour la p'tite info un des leader dans les SIG c'est ESRI et Micromou en est actionaire. Du coup adieu les stations de travail sous Unix et bonjour Windows NT. Adieu le langage embarqué Avenue et bonjour le VBA. Adieu le monde des PDA et bonjour l'exclusivité Pocket PC.

        voila un propos malvenu alors meme qu' ESRI a sortie cette année des produits sous linux, et un white paper destiné a clarifier la situation des développements sur ce point...
        il est assez amusant de voir sur le forum linuxfr quelqu'un se plaindre de l'abandon d'un language 100% propriétaire ...
        ,
        Bien que cela ne me surprenne pas, je n'ai pas vu de trace d'une prise de part de M$ dans ESRI. par contre, les produits microsoft n'utilisent pas de composant esri pour leur carte (composants mapinfo).
        il est clair que le SIG est un univers ou, actuellement, le propriétaire est roi... et je ne m'en plaindrai pas puisque c'est ce qui me fait manger...
  • # Re: Un point c'est tout.

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pour que la cartographie devienne libre, il faut que la communauté
    possède son propre satelite libre. :)
    Internet pourrait ainsi devenir complètement libre.

    Et microsoft pourra pleurer...

    Nous pouvons toujours rèver.
  • # [HS?] Données libres

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ici, nous parlons de données cartographiques. Certes. Il n'existe pas de données géographiques libres. Certes, deux fois.

    Mais dites-moi, ne serait-ce pas quelque chose de général dans le milieu du logiciel libre ? Je m'explique.

    Prenez par exemple XFree86, capable de supporter moults types de fontes pour l'affichage. C'est super, il y en a 15 tonnes, dont certains tout à fait inconnus au bataillon (du moins pour le béotien en cette matière - je dois admettre que j'en suis un) ... Mais je m'écarte du sujet. Ce que je veux souligner, c'est qu'il n'y a presque pas de fontes libres...

    De nombreux logiciels ont ce problème à l'heure actuelle. Pour faire une analogie, c'est comme si nous avions de belles machines-outils qui marche trop bien, mais aucune matière première à foutre dedans...
  • # Où sont les satellites ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Dites, c'est moi ou il y a de moins en moins de satellites qui répondent ?
    C'est l'effet Irak, ou bien les gens qui se plaignent yoyote de la touffe ?

    <on_peut_rever>Ce sera meiux quand Galiléo sera là. Au moins les relevé seront meilleurs et ce ne sera pas l'armée qui controlera tout (juste un groupement de société)</on_peut_rever>
    • [^] # Re: Où sont les satellites ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Cruel dileme pour ceux qui ont dû choisir entre armée et privé.

      D'un côté on a l'armée ses grands secrets et ses petits mensonges au services de l'intéret national.
      De l'autres le privé, ses petits secrets et ses grands mensonges au service du marché.

      Et devinez qui les a départagé ? Les politiques leurs grands secret et leurs grands mensonges au service de leurs carrières.


      Beatnick qui critique parceque c'est facile.
  • # Pour faire le point sur vos points de vues...

    Posté par  . Évalué à 2.

    Les débats autour des données géographiques libres ne doit pas s'arrêter.

    Sur le terrain *citoyen* la réflexion sur la liberté d'accès aux données, sur le terrain technique la nécessité de la pertinence de données libres, et sur les conséquences d'un réinvestissement du lieu par tout un chacun, le débat est trop important.

    Bien qu'il ne s'agisse pas directement de l'objet de l'Adullact (qui est de promouvoir un patrimoine de logiciels libres), il s'agit d'une dimension du libre que nous ne pouvons pas ignorer, par ce qu'elle anticipe sur ce que nous vivrons demain. Et parce qu'elle interroge fatalement les collectivités sur leur devoir de transparence.

    Des logiciels libres pour des hommes libres ?
    Des données libres pour des logiciels libres !

    Le débat continue aussi sur le site de l'Adullact
    http://www.adullact.org?article.php3?id_article=100(...)

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