1786: abolition de la peine de mort dans le Duché de Toscane
2001: toujours à la pointe de l'innovation et du respect des droits individuels:
le Conseil communal de Florence vote l'utilisation des logiciels libres dans son administration.
Probablement une première en Europe.
Résumé de la motion:
Etant donné que la mairie veut favoriser l'utilisation de logiciels libres, éviter les effets pervers dus à l'utilisation de logiciels propriétaires, utiliser les fonds publics avec davantage d'efficacité, favoriser la communication avec les citoyens,
il s'agira :
de n'utiliser que des logiciels libres pour ce qui concerne la vie privée des citoyens
de faire des efforts dans le sens des logiciels libres quant aux marchés publics
de promouvoir l'usage des formats standards
de mettre en oeuvre des formations pour le personnel de la mairie.
Voir le texte original (en italien) sur:
Aller plus loin
- Site de la mairie (3 clics)
- News sur Punto Informatico (2 clics)
- Softwarelibero.org (3 clics)
# et tout ça malgré l'arrivée de Berlusconi !!
Posté par poil oq . Évalué à 1.
[^] # Re: et tout ça malgré l'arrivée de Berlusconi !!
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # bsd ?
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
# ATTENTION....
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Tout le monde sait que ce sont les schleu qui sont a la pointe de Linux...
[^] # Re: ATTENTION....
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
[^] # Re: ATTENTION....
Posté par Nelis (site web personnel) . Évalué à 1.
T'as pas un mot encore plus insultant pour parler des allemands ?
# Bravissimo !
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 1.
Chez nous, le soutien de la Région Aquitaine est effectif mais les mairies sont plus timorées.
Remarque pour Fabien : le drapeau italien serait mieux que l'union jack ! Il est très proche du notre, tout comme la langue que j'aime entendre et lire.
[^] # Re: Bravissimo !
Posté par Fabien Penso (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
[^] # Re: Bravissimo !
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
http://www.linux-mandrake.com/fr/(...) (rubrique International, à droite)
Qui sait qui les a fait ?
[^] # Re: Bravissimo !
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
"Tout le contenu de ces pages et toutes les images sont Copyright MandrakeSoft SA 1998, 1999, 2000."
[^] # Re: Bravissimo !
Posté par Francois GUILLIER (site web personnel) . Évalué à 1.
Sinon, je vous donne le mien mais il est pas aussi beau (pas d'ombres).
http://www.histoire-informatique.org/img/it.gif(...)
[^] # Re: Bravissimo !
Posté par ratm (site web personnel) . Évalué à 1.
http://phototheque.voila.fr/IDB/search?action=search&kw=drapeau(...)
# J'ai une super question
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
est-ce une decision purement politique ou y'as t'il eu des études de faisabilités et de couts avant ???
Parceque si c'est pour devoir tout changer et prendre 40 ssii de 2000 ingénieurs chacuns pour refaire tous le systéme d'informations, ceci pendant 2 ans, ca risque d'étre pas mal le bordel et de plomber le budget.
Et j'ai aussi des doutes sur le support, qui vas l'assurer ? Quand à supporter la meme application sur le tres long terme (10-20 ans) je reste franchement septique.
Vala, c'était mon (demi) troll
[^] # Re: J'ai une super question
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Et puis il y a une dizaine d'années ils s'étaient fait leur propres logiciels pour le traitement de texte, pour ne pas à trop avoir payer de licences, donc ils comprenaient l'esprit du texte.
Pour la réalisation, par exemple on va d'abord faire des démonstrations spécifiques, organiser quelques formations internes, et puis installer des postes pour la bureautique de base, histoire de commencer à changer la culture informatique interne, et il y a assez d'offre de compétence pour cela dans la région.
Dans un second temps on s'occupera des applications plus évoluées, car effectivement là il y a un problème d'offre de compétence, de support, mais on espère un effet d'entraînement vis-à-vis de l'offre.
Raphael Calvelli
# Faut pas exagerer
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Mais bonne initiative des italiens.
[^] # Re: Faut pas exagerer
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
# Mauvaise traduction (mais complète)...
Posté par William Steve Applegate (site web personnel) . Évalué à 1.
Type : motion
Proposée par : Alessio Papini, Riccardo Basosi, Simone Menci, Luca Pettini, Gregorio Malavolti
Objet : introduction et expansion du logiciel libre dans l'administration publique
Attendu qu'il a été défini comme logiciel libre les logiciels (systèmes d'exploitations, applications génériques telles qu'éditeurs de texte, SGBD, navigateurs Internet et applications plus spécialisées) dont l'utilisation n'est pas soumise à des limitations, sauf celle d'imposer des limitations futures sur les produits dérivés (avec la licence dite GPL : General Public Licence) et dont le code source est connu et librement disponible ;
Lu l'appel suivi par de nombreuses firmes de professionnels liés au monde informatique, opérateurs de l'administration publique et autres citoyens titré « Sujétion informatique de l'État Italien à Microsoft » qui met en évidence le fort déséquilibre de la part de l'administration publique vers l'emploi presqu'exclusif de produits logiciels provenant d'une seule entreprises, tant dans le domaine des systèmes d'exploitation que pour les applications dites de bureau (traitement de texte, bases de données, présentations, lecteurs de courrier électronique, etc.) : considérant qu'une telle situation a instauré un très fort monopole sur les produits logiciels ;
Considéré le très délicat aspect, la présente motion traitant d'entités publiques, de la sécurité informatique, il apparaît que l'emploi de produits propriétaires d'entreprises qui ne divulguent pas le code avec lequel ont été produits les programmes rend de fait impossible même à des experts de savoir exactement ce que fait ou peut faire ce programme, ou ce que pourraient faire des versions futures. Il est connu que certains programmes propriétaires sont potentiellement en mésure d'envoyer via Internet des informations provenant de l'ordinateur sur lequel ils sont installés à des ordinateurs distants, même à l'insu de l'acheteur, tandis que la plupart des programmes propriétaires, en maintenant secret le code source, rendent infaisable, ou du moins très difficile la vérification de la présence ou non d'une telle possibilité dans les logiciels installés. Cet aspect déconseillerait donc d'autant l'emploi de logiciels propriétaires (sans code source contrôlable) sur des PC sur lesquels seraient entreposés des données confidentielles et/ou précieuses. Les risque exposé ci-dessus a convaincu certains pays, parmi lesquels la France (par exemple les Ministères de la Culture, de l'Éducation, et le Trésor Public), les USA (y compris des agences gouvernementales comme la CIA, le FBI et la NASA), le gouvernement central Mexicain et la Chine de doter leurs administrations publiques de préférence avec des logiciels à sources ouvertes (Open Source) ;
Considéré que dans l'appel décrit plus haut, on apprend que des nouvelles versions des produits logiciels indiqués ci-dessus viennent mises sur le marché, différentes des précédentes seulement par quelques détails ou quelques fonctions annexes, et que, comme chaque utilisateur d'outils informatiques a eu le loisir de le remarquer, souvent il n'existe pas de compatibilité entre deux versions d'un même produit, ce qui fait que, si un quelconque bureau de l'administration publique ayant acheté les produits Office, disons de la série 2000, transmet par courrier électronique, ou par disquette un document élaboré avec cette version à un autre bureau qui utilise encore les produits Office de la série précédente, ce dernier ne sera pas en mésure de le lire. Il s'agit, en pratique, bien que masquée par des licences multiples, des ristournes et des plans de mise à jour, d'une obligation plutôt discutable à acheter toujours le produit le plus récent ; mise à jour qui souvent signifie, pour le bureau acheteur, ou une baisse de productivité dû à une plus grande lenteur des produits plus récents (et plus lourds), ou une dépense majeure pour mettre à jour aussi le matériel. Il s'agit en pratique d'une obligation plutôt discutable à acheter toujours, très cher, le produit le plus récent ;
Retenu que les prérequis essentiels pour les données de l'administration publique sont (1) la sécurité des données traitées et conservées ; (2) la communicabilité des données : c'est-à-dire que chaque document mis à la disposition du public devrait être dans un format lisible par les principaux programmes de traitement de texte, et non seulement par un seul ou quelques-unes ; (3) la stabilité du format : c'est-à-dire qu'afin de garantir la permanence dans le temps de la documentation produite par l'administration, en évitant de devoir recommencer à zéro en cas de changement du matériel ou des logiciels, et donc la continuité de son travail, chaque document doit être produit dans un format réputé stable dans le temps, qui ne subit pas de modifications avec l'évolution du logiciel qui l'élabore ;
Observé que l'aquisition des nouvelles versions des logiciels Microsoft représente une dépense important dans le total des dépenses informatiques, avec des coûts qui se rapprochent de ceux soutenus pour l'achat des modèles plus récents de PC ;
Vu que de tels postes de dépenses pourraient être mieux investis pour améliorer le service public en réseau [sic], aujourd'hui insuffisamment développé, ou pour la promotion d'une meilleure alphabétisation informatiques des citoyens ;
Analysé que la tendance considérée comme plus intéressante, même dans les ambitions de la « nouvelle économie », est de déplacer les investissements sur les services tels qu'assistance, cours, formations en général et installation, en investissant plus sur les moyens humains : continuer à proposer des investissements seulement sur les logiciels et très peu sur les services est anachrnonique, et probablement en porte-à-faux avec le marché ;
Mis en évidence que, contextuellement à la sujétion de l'administration publique aux produits Microsoft, on remarque le désintérêt chronique et incompréhensible pour le monde du logiciel libre, en particulier pour des systèmes d'exploitation désormais très valides (comme Linux) et d'autres produits de bureau fonctionnant aussi sous Windows, et aux caractéristiques en grande partie recoupant celles des produits Microsoft, et qui peuvent être aquis même gratuitement ;
Observé aussi que la fréquente présentation de la part de sites publics de documents au format « Microsoft Word » (comme si celui-ci était le seul format de traitement de texte existant sur le marché) effectue de fait une promotion indue et gratuite (si au moins, on se faisait retribuer pour la publicité !) d'une société commerciale, aux dépens des autres ;
Considérant que sont déjà mis en place, et qu'à brève échéance seront lancés de nouveaux cours de requalification informatique pour les employés communaux ;
Relevé qu'Internet et l'emploi d'outils informatiques deviendra sûrement une quasi-obligations pour toute habilitation civile [sic] (plus que la télévision) d'ici quelques années. Il ne semble vraiment pas opportun que dans chaque ordinateur, dans chaque foyer il y ait uniquement des logiciels produits par une seule entreprise, e dont le code source n'est connu de personne, sauf de ses producteurs : cette hypothèse, actuellement extrêmement réelle, donne jour à des scénarios préoccupants, du moins en puissance ;
Considéré qu'en cours de discussion du budget 2000, il a été accepté par la Giunta un ODG [ordre du jour ? NDT] présentée par certains promoteurs de cette motion qui proposait d'utiliser une partie des fonds destinés à l'achat de logiciels pour l'administartion, à l'aquisition de logiciels libres ;
L'administration communale est invitée :
Voilà, c'était la mauvaise traduction avec des arguments frappants du jour, en direct de la Mairie de Florence ; je rends le micro à pasBill pasGates pour le troll subséquent, ici Nice, à vous Seattle !
Envoyé depuis mon PDP 11/70
[^] # Re: Mauvaise traduction (mais complète)...
Posté par cornofulgur . Évalué à 1.
En fait, ils veulent se debarrasser de Windows et de Word pour pleins de bonnes raisons.
N'empêche qu'ils se positionnent toujours en simple consommateurs de logiciels.
Pas de rapport de bug prévu, pas de participation au developpement des softs, pas de support technique en interne, pas de localisations des programmes ou de rédaction de doc, pas de reflexions sur les standards a adopter ni comment les faire évoluer. C'est dommage de se limiter à l'utilisation des LL.
Et puis, Word n'est pas le logiciel ultime à détroner. Ils ne disent pas comment ils vont se débrouiller avec leur SIG, avec leur système de paye et tous les autres progiciels nécessaires pour une mairie et qu'on ne trouve pas si facilement sous Linux.
[^] # Re: Mauvaise traduction (mais complète)...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Jérôme (qui a encore paumé son mot de passe)
[^] # Mauvaise traduction(mais complète)...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Ensuite il vont devoir de toute maniere crée des logiciels propres a leurs activites administratives(enfin je pense car il n'existe pas a ma connaissance de programme de gestion de carte d'identite ou de casier judiciare sous linux ... ).Ensuite je trouve cela tres encouragant que des pays , des villes passe a linux elle montre tout le serieux de notre communaute de passionner et la fiabilite des produit libre et leurs avantages .
franchement c'est un pied de nez a bill et sa CLIK ;)
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